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Questions et réponses

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Les Questions/Réponses reçus par la CPDP seront consultables sur le site de la Commission et figureront dans les archives du débat

Thème séléctionné : Air, bruit



Q #11 23/10/2009 QUALITE de VIE Demain, avec l’autoroute à péage, COLLECTIF RN126 -
81470 LACROISILLE

Question

QUALITE de VIE


Demain, avec l’autoroute à péage, il faudra payer pour emprunter les déviations de Puylaurens et Soual, ou repasser par les villes pour ne pas payer. Ce qui est sûr c’est que tout le trafic local repassera dans ces villes entraînant une dégradation inévitable de la qualité de vie pour les habitants.


Question : Comment prétendre alors que l’autoroute permet de contourner les villages en améliorant leur qualité de vie ?


Des études menées par le Ministère de la santé mettent en corrélation l’apparition d’asthme et d’allergies chez les jeunes enfants avec la pollution produite par les gaz d’échappement des véhicules. Pourtant, le projet Castres – Soual « rase campagne » passerait à environ 30 mètres d’une crèche récemment construite.


Question : Comment est-ce possible ?

 

Réponse

Réponse le  27/10/2009

Dans le cas du projet d'autoroute concédée, les déviations existantes, celles de Puylaurens et de Soual, sont effectivement intégrées à la concession qui s'étend de la fin de la bretelle autoroutière A680 à Verfeil jusqu'à la rocade de Castres. Le concessionnaire aura l'usufruit (péage) de ces déviations sans les avoir financées ; elles constituent donc un apport en nature. Il faut aussi préciser qu'en l'absence de cet apport en nature, la subvention d'équilibre apportée par la puissance publique et que nous avons estimée à 100 M € serait augmentée d'autant. Un itinéraire de substitution gratuit pour les usagers qui n'auraient pas le droit ou ne voudraient pas passer par l'autoroute sera proposé - ceci est également valable dans le cadre d'un aménagement en route express à 2x2 voies - il passerait effectivement par l'ancienne RN 126 et dans les traversées de Puylaurens et Soual.

A l'horizon 2025, l'aménagement progressif se traduirait par la mise à 2x2 voies de la seule section Castres-Puylaurens. L'absence de péage réduirait le trafic de "transit" dans les traversées de Puylaurens et de Soual mais pas le trafic local en raison du nombre limité d'échangeurs; il apporterait aussi plus de trafic dans la traversée de Cuq-Toulza dont le contournement ne serait pas encore réalisé. Cette commune serait traversée par plus de 10 000 véhicules par jour dont plus de 1300 camions.

L'autoroute concédée permet la réalisation de la 2x2 voies complète à l'horizon 2015. L'aménagement proposé s'éloigne autant que possible des zones bâties afin de limiter l'impact de l'infrastructure sur le cadre de vie des habitants du territoire traversé. A ce titre, toutes les communes présentes sur le tracé sont contournées. C'est le cas de Puylaurens et de Soual mais aussi de Verfeil, de Cuq-Toulza, de Saïx et de Cambounet-sur-le-Sor. Cette infrastructure capterait l'essentiel des trafics et notamment des camions qui constituent la cause principale de désagrément. D'autre part, des mesures peuvent être prises pour limiter le trafic poids lourds : - Les maires des principales communes traversées pourront, pour des raisons de sécurité et de cadre de vie, interdire la traversée des communes par les poids lourds (limitation de tonnage). D'autre part, il est également possible de limiter, par arrêté municipal, la vitesse de circulation dans la traversée des communes. - Cette limitation réglementaire peut être complétée par des aménagements de sécurité (ralentisseurs, ronds-points,...).

La crèche Arc en Ciel est située sur la base de loisirs de Cambounet-sur-le-Sor. La crèche a été implantée alors que le projet de mise à 2x2 voies était parfaitement connu du porteur du projet et des collectivités puisque dans ce secteur, le projet a fait l'objet d'une enquête publique qui s'est achevée le 2 mars 2007.

La butte de terre anti-bruit, les aménagements paysagers et les plantations arbustives (ces mesures ont été présentées lors de l'enquête publique de la section Castres-Soual dite "rase campagne") assureront un cadre de vie préservé.

Après la mise en service de l'infrastructure, des mesures seront réalisées afin de vérifier l'efficacité des dispositifs mis en place et des aménagements complémentaires seront réalisés le cas échéant.



 


Q #73 02/11/2009 LES EMISSIONS POLLUANTES SERYES Jean-Jacques ASSOCIATION LA COULÉE VERTE
81580 CAMBOUNET SUR LE SOR

Question

LES EMISSIONS POLLUANTES



Elles seraient en augmentation et leurs impacts sur les milieux sensibles seraient durement ressentis.


Les études démontrent qu’il existe bien une relation quantitative entre l’asthme, les bronchites, l’eczéma, les allergies chez les jeunes enfants et la pollution produite par les gaz d’échappement des véhicules. En ce qui concerne l’asthme, le risque d’apparition de cette maladie invalidante est majoré de 30 % par rapport aux enfants vivant en milieu sain. Ce risque est augmenté de 20 % pour les autres maladies.


N’est-il pas surprenant de voir cet axe passer a 30 mètres d’une maison de la petite enfance ? fraîchement inaugurée !



Montant –annoncé- de l’opération : 1 910 000 € - Montant final : ?



 

Réponse

Réponse le  09/11/2009

Une étude "air et santé" a été réalisée, sur demande de la DREAL par l'Observatoire régional de l'air en Midi-Pyrénées (ORAMIP). Cette étude, dont les principaux résultats sont indiqués pages 82 et 83 du dossier du débat, montre que le projet routier conduit à une augmentation modérée des émissions de polluants mais à une baisse globale de l'exposition des personnes.

Excepté pour le monoxyde de carbone et quel que soit le scénario retenu, les concentrations maximales de tous les autres polluants sur la bande d'étude augmentent par rapport à la situation en 2025 sans projet. Les concentrations maximales pour la mise en concession sont plus faibles que pour l'aménagement progressif parce que le trafic routier se répartirait sur deux axes qui sont le projet à 2x2 voies et l'itinéraire actuel.

Aucune habitation ne serait touchée par une pollution dépassant les seuils réglementaires, que ce soit pour l'aménagement progressif ou pour la mise en concession. La situation s'améliore même pour les habitations exposées aux concentrations les plus élevées. Ainsi, aucune habitation ne serait exposée à une concentration de particules PM10 ni de NO2 supérieure à 30 µg/m3, bien en-deçà du seuil réglementaire légal, pour les deux polluants, à 40 µg/m3. Si l'aménagement progressif permet une réduction du nombre d'habitations exposées à une concentration de polluants (PM10 ou NO2) comprise entre 25 et 30 µg/m3, la mise en concession est encore plus bénéfique, du fait d'un trafic moindre entre Castres et Soual et d'une meilleure répartition du trafic entre la 2x2 voies et l'itinéraire actuel.

 

La crèche Arc en Ciel est située sur la base de loisirs de Cambounet-sur-le-Sor. La crèche a été implantée alors que le projet de mise à 2x2 voies était parfaitement connu du porteur du projet et des collectivités puisque dans ce secteur, le projet a fait l'objet d'une enquête publique qui s'est achevée le 2 mars 2007. A ce stade des études, rien ne laisse présager un dépassement des seuils réglementaires.

La butte de terre anti-bruit, les aménagements paysagers et les plantations arbustives (ces mesures ont été présentées lors de l'enquête publique de la section Castres-Soual dite "rase campagne") assureront un cadre de vie préservé.

Après la mise en service de l'infrastructure, des mesures seront réalisées afin de vérifier l'efficacité des dispositifs mis en place et des aménagements complémentaires seront réalisés le cas échéant.



 


Q #80 02/11/2009 En l’absence d’un tracé précis, il est bien diffici FAY DE LESTRAC Nathalie
31570 BOURG SAINT BERNARD

Question

En l’absence d’un tracé précis, il est bien difficile d’évaluer les impacts sonores potentiels de la mise à 2 x 2 voies. Une approche a été réalisée sur la base du corridor préférentiel issu de la concertation de 2007-2008 ; elle a permis de faire une première évaluation des populations susceptibles d’être concernées tant en raison du nouveau projet (en concession ou en aménagement progressif ) que des évolutions du trafic sur l’actuelle RN 126. Habitant sur les hauteurs sud-ouest de Bourg Saint Bernard, nous sommes curieux de savoir comment ce projet - cumulant circulation sur route + autoroute - pourrait maintenir le calme de la campagne qui nous est cher.

 

Réponse

Réponse le  01/12/2009

Il est effectivement difficile de répondre à votre question en l'absence de tracé. L'approche réalisée sur la base du corridor préférentiel issue de la concertation 2007/2008 peut permettre de faire une première évaluation des populations susceptibles d'être exposées à des niveaux de bruit supérieurs aux seuils réglementaires comme indiqué dans le tableau de la page 81 du dossier du débat.

Compte tenu des hypothèses prises en compte au niveau du tracé, les éléments fournis ne peuvent servir que d'un point de vue comparatif des deux aménagements proposés.

Il importe de garder à l'esprit que les caractéristiques techniques du projet non définies à ce stade, en particulier la géométrie du tracé, notamment son profil en long, auront des conséquences majeures en termes d'exposition au bruit.

En l'absence de tracé, on peut cependant rappeler quelques principes en la matière.

Le fait de construire une route en remblai, c'est à dire au-dessus du terrain naturel, a deux effets antagonistes sur les niveaux sonores à son voisinage:

- d’une part, dans la zone proche du remblai, et cela d’autant plus que sa hauteur est importante, il y a création d’une « zone d’ombre », dans laquelle le bruit peut être réduit ;

- d’autre part, pour des zones plus éloignées, il y a augmentation du niveau sonore par rapport à la situation de référence « roue au terrain naturel » ; ceci est dû au fait que l'élévation de la source diminue l’effet d’absorption des ondes par le sol.

A contrario, le déblai, c'est à dire en dessous du terrain naturel, constitue une protection naturelle efficace, le haut de déblai jouant le rôle d’un écran acoustique.

Par ailleurs cette étude ne prend pas en compte les mesures d'atténuation à réaliser pour la protection des milieux traversés par écran ou butte en terre qui s'imposent chaque fois que c'est nécessaire lors de la réalisation d'une infrastructure routière.

Ainsi l'aménagement de la 2x2 voies nécessiterait probablement sur les secteurs concernés la construction des protections phoniques qui limiteraient la propagation du bruit. Ces éléments sont pris en compte dès le stade des études. Les réalisations nécessaires sont financées dans le cadre du projet. L'atteinte des exigences réglementaires est vérifiée par des mesures et des contrôles réalisés par des bureaux d'études spécialisés. Tout ceci est réalisé en concertation avec les populations éventuellement concernées.

Le trafic résiduel sur les RN 126, RD 42 et RD 20 dans les sections doublées par un aménagement à 2x2 voies serait très inférieur au trafic actuel, ce qui entraînerait globalement une amélioration de cadre de vie des riverains actuels de l'axe.



 


Q #246 20/01/2010 Dans votre étude, vous constatez que, dans la vallée du Girou, REVEL THIERRY
81470 MAURENS SCOPONT

Question

Dans votre étude, vous constatez que, dans la vallée du Girou, les villages sont essentiellement situés sur les coteaux.


Comment allez-vous faire pour ne pas les transformer en jolis belvédères surplombant votre cordon bitumeux?


Comment allez-vous faire pour que le son ne monte pas à nos oreilles?

 

Réponse

Réponse le  26/01/2010

Concernant le paysage, alors que l’urbanisation domine aux deux extrémités de l’itinéraire, la majorité de celui-ci s’inscrit dans des paysages variés, alternant collines et côteaux, étangs et plaines cultivées. Le tracé nécessitera un calage fin pour mieux s’insérer dans les paysages existants. Des paysagistes seront associés à sa conception. Les mesures d’intégration paysagères répondront aux préoccupations des différentes perceptions de l’infrastructure : perception quotidienne au sein du territoire, perception de l’usager et perception plus «culturelle» de la collectivité. Leur mission consistera notamment à définir des mesures pour adoucir les terrassements et à intégrer au mieux le projet dans les structures paysagères de l’itinéraire. Ils proposeront également un programme de végétalisation adapté à la trame existante et un traitement architectural des ouvrages d’art et des écrans acoustiques. Ils travailleront en étroite concertation avec les communes concernées.

Pour les protections sonores, outre le fait qu'il y aurait moins d'habitations susceptibles d'être exposées à des niveaux de bruit supérieurs aux seuils réglementaires, si le projet est confirmé par l’État, et quel que soit le mode de financement retenu, une étude d’impact, présentée lors de l’enquête publique, détaillera les niveaux de bruit sur des cartes présentant les « isophones », c’est-à-dire les courbes d’égale intensité sonore. Les mesures d’atténuation seront explicitées en termes de caractéristiques (buttes de terre ou écrans, en précisant leur longueur et leur hauteur) et les effets attendus seront représentés sur des cartes présentant les nouvelles courbes isophones.