Point de vue n°65
Cahier d'acteur de Terres Fertiles
Terres Fertiles a réussi à préserver des terres agricoles sur le plateau de Saclay et démontré aux élus comme aux administrations que les citoyens savent s’engager pour le maintien d’une agriculture saine, qui apporte des revenus décents aux agriculteurs, en refusant toute spéculation sur ces terres.
Terres Fertiles continue de s’engager sur toutes les actions qui concernent l’agriculture périurbaine et notamment la disparition programmée par le Grand Paris de 1800 hectares d’espaces naturels chaque année en Ile de France.
A ce titre, Terres Fertiles considère que l’urbanisation du triangle de Gonesse et le projet Europacity sont des modèles dépassés, allant à l’encontre de la nécessité de renforcer l’autonomie alimentaire de la région Ile de France et de donner aux habitants les moyens d’élaborer ensemble leur projet de territoire.
En effet, Terres Fertiles considère qu’il est plus utile d’utiliser les surfaces agricoles pour nourrir les habitants du territoire que de construire un lieu de loisirs supplémentaire pour Européens fortunés arrivant en avion à Roissy.
Par ce cahier d’acteurs, Terres Fertiles propose des pistes de réflexion et d’action pour faire du triangle de Gonesse un lieu pilote, un lieu d’expérimentation, d’innovation sociale, environnementale, culturelle, économique, qui donne une vision d’avenir aux jeunes et crée des emplois locaux.
Commentaires
Belle Alternative !!
Merci pour votre proposition.
Merci pour cette alternative à taille humaine, à forte utilité sociale environnementale et soutenable.
NON, l'Agriculture n'est pas un frein au progrès !!
Magnifique
Le projet de territoire « Gonesse cultures vivantes » est absolument magnifique.
Ce « Cahier d’acteur » de Terres Fertiles est le meilleur que j’ai lu sur le site du Débat Public d’Europacity.
Le projet est clair(voyant), limpide et enthousiasmant.
Loin des mégastructures promises, des milliards qui coulent à flot (l’argent des bénéfices commerciaux additionné à l’argent du contribuable), il démontre par son réalisme et son pragmatisme la possibilité d’agir de manière intelligente et économe pour le bien des populations.
Contrairement au projet commercial du promoteur d’Europacity nous comprenons très bien le véritable lien qui existe entre « culture » et possibilité d’agir ou de travailler à des actes positifs. La culture n’est pas un acte de consommation; c’est une mise en mouvement, une recherche, la possibilité de réfléchir et de définir sa propre identité. Comment mieux s’y préparer qu’en participant à des actes constructifs et à des échanges à échelle locale et humaine?
Face à ce projet de territoire, le projet officiel dévoile toute sa vulgarité et ses fausses promesses. Il est diablement intéressant que se développent d’autres projets sur le triangle de Gonesse. C’est ainsi, par mise en perspective et possibilité de comparer, que nous pouvons nous faire une idée critique et reconnaître ce qui est préférable.
A toutes les échelles du territoire les responsables politiques se plaignent d’une baisse de leurs dotations et de leur impossibilité à mener les projets qu’ils souhaitent. Quand, ici, une association construit un projet intelligent, rigoureux, économe… elle n’est pas entendue! Les égoïsmes partisans ou locaux se déploient et s’entendent pour dépenser l’argent public à l’échelle nationale, là où les habitants, non informés du projet, ne s’exprimeront pas… La césure qui existe entre la population civile et les « responsables » politiques éclate au grand jour. Elle nous brûle les yeux.
Le problème d’Europacity, outre la vilénie du projet, c’est celui de la représentativité, inexistante, entre la population civile du pays et sa représentation politique. Ce sujet est grave et doit être traité de manière urgente. Il en va du délitement de notre société, déjà très engagé.