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Question n°29

Le commerce : impact des nuisances aériennes

Ajouté par Jean-Claude MARCUS (ECOUEN), le
[Origine : E-mail]

Le site est dans l'axe de la piste principale d'ADP Le Bourget et dans le couloir aérien du doublet sud des pistes d'ADP Roissy, riverain de nombreux axes routiers souvent saturés, dont l'A1, donc fortement exposé aux nuisances aériennes du bruit, des microparticules, des oxydes d'azote. Comment imaginer le plaisir qui attirera et fera revenir les promeneurs sur le chemin circulaire à l'air libre qui desservira tous les "pôles" d'Europacity ?

Subsidiaire : peut-on envier les emplois de commerce qui seraient créés sur ce site, devenu invivable par l'effet de l'artificialisation continue de l'agglomération parisienne depuis Paris jusqu'à Louvres ?

Date de la réponse:
Réponse de La maîtrise d’ouvrage, le
Réponse:

Le site sur lequel s’implanterait EuropaCity n’est pas dans l’axe des couloirs aériens de l’aéroport Paris-Charles de Gaulle. Le couloir le plus proche est situé à plus d’un kilomètre au nord d’EuropaCity. Le site d’EuropaCity n’est pas non plus dans l’axe des trajectoires des aéronefs en phases de décollage et d’atterrissage liées à l’aéroport du Bourget (150 mouvements par jour environ).

Concernant le trafic routier, le site envisagé pour EuropaCity est effectivement situé en bordure des autoroutes A1 et A3. Il s’agit de la principale source de nuisances à laquelle le site est soumis. AirParif (voir le numéro 39 d’AirParif Actualités, décembre 2012, http://www.airparif.asso.fr/_pdf/publications/NUMERO39.pdf) a démontré que les niveaux de pollution décroissent très rapidement dans les 50 premiers mètres, puis diminuent plus progressivement dans les dizaines de mètres suivants. Pour le dioxyde d’azote, la distance d’influence est de l’ordre de 150 à 200 m pour le Périphérique, et de 100 à 150 m pour les autoroutes en zone urbaine.

Prenant en compte ces hypothèses, l'organisation spatiale d’EuropaCity et les partis pris architecturaux permettraient de réduire les nuisances induites par les infrastructures de transport (autoroutes, aéroports), afin de proposer un lieu agréable, tant pour les visiteurs que pour les salariés. Ainsi, les façades les plus à l’Est d’EuropaCity seraient situées à plus de 100 m de l’axe de l’autoroute et EuropaCity est conçu comme un quartier piétonnier.

De plus, les espaces extérieurs à usage public d’EuropaCity sont situés à plus de 250 m des sources de nuisances et les bâtiments édifiés en lisière du site constitueraient des barrières écrans contre le bruit et la pollution induits par les autoroutes voisines. Enfin, la végétalisation du site, et notamment de sa toiture, permettrait une meilleure isolation et l'absorption de particules par certains des végétaux.

Nous vous proposons de prendre connaissance de notre réponse à la question n°15, qui fournit des éléments d’information complémentaires sur le plan de gêne sonore de l’aéroport du Bourget et sur la manière dont EuropaCity s’inscrirait dans la zone dite de « gêne modérée ».

Commentaires

La réponse du promoteur du projet est insuffisante, deux fois : tout d'abord parce qu'il ne s'agit pas que du bruit mais aussi et surtout des microparticules dont les plus fines sont les plus dangereuses et des oxydes d'azote qui sont non seulement des poisons mais aussi un facteur puissant de réchauffement climatique, ensuite, même ne s'agissant que du bruit, la diffusion en forme de cône à partir de la source fait qu'une distance de 1000 mètres est une très grande proximité à cette source. Toutefois il reste envisageable d'accroître la rentabilité de la piste de ski par la vente de masques à gaz et un supplément pour des boules ou des casques isolant du bruit.

95440

à Urbanose Petrus :
Bonjour,
Je vous invite à poser votre question via le formulaire "posez une question" pour être sûr qu'elle soit traitée et obtienne une réponse.
Cordialement.

75007

En commentaire de commentaire de M. Urbanose PETRUS, le bruit enregistré lors de la manifestation d'Alternatiba sur le Triangle de Gonesse était pourtant fortement atténué par une grève du personnel aérien ce jour-là. Donc imaginez le bruit un jour "ordinaire" de cette zone soit-disant "non survolée" par les avions.

95800

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