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Avis n°145

Un projet contraire à l'environnement

Ajouté par Catherine LAURENT (Paris), le
[Origine : Site internet]

Défavorable. Pas d'opportunité à réaliser ce projet.

Le rapport de présentation indique que le projet est éco-responsable alors qu'il prévoit un parc des neiges, la mauvaise foi n'a pas de limite. Entre autres activités qui sont pour la plupart superflues mais présentées comme pédagogiques ou « permettant de développer des activités en toiture et ainsi créer des interactions avec tous les visiteurs » qui vont totalement à l'encontre de l'objectif de la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte. Ce projet est tout simplement démesuré, on se souvient de l'épisode du parc de Roybon, mais faudra-t-il revivre celui de Sivens pour s'en apercevoir ? Pour Sivens, le tribunal administratif de Toulouse a annulé, vendredi 1er juillet 2016, trois arrêtés préfectoraux qui avaient permis le démarrage des travaux.
Si l'on se reporte au document de synthèse de la conférence-débat du 28 juin à Garges-lès-Gonesse, par exemple, les chiffres avancés par le maître d'ouvrage sont pour le moins critiquables alors que le projet se fonde en grande partie sur ces derniers.
Ce projet va supprimer les dernières terres agricoles en Ile-de-France alors que la demande pour consommer par le biais d'associations pour le maintien de l'agriculture paysanne ne cesse d'augmenter, que les circuits directs producteur-consommateur se mettent en place et que l'inquiétude liée aux produits de supermarché ne cesse d'augmenter.
Ce projet ne respecte pas l'environnement et le besoin d'avoir des circuits courts pour nourrir la population parisienne et d'Ile-de-France.

Quel avenir offre ce projet aux agriculteurs ? Aucun. Combien de terres encore avalées pour amuser le peule et le faire consommer alors que vous allez enlever un outil, la terre, entre les mains de personnes qui nourrissent les êtres humains.

Des dizaines d'agriculteurs veulent s'installer, ces terres agricoles ne peuvent être réutilisées et modifiées sans que la SAFER n'exerce son droit de préemption, elles doivent rester agricoles.

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