Question n° 78 de : BERTUCCO VAN DAME Bernard - Saint-Ouen-l'Aumône 95320 - le 12/03/2006Partisan du tracé rive droite, nécessaire, au plan national et économiquement. 1 - La route, le chemin sont aussi la découverte d'horizon et de paysages (ex : A61 avec la vue sur Carcassonne). Les parties en déblais ou couvertes de l'A104 permettront-elles d'admirer les vues magnifiques de l'Oise et de la Seine ? 2 - Quelles seront les interconnexions prévues avec les autres axes pour avoir un trafic fluide ? 3 - Est-ce que des rétablissements seront prévus pour la circulation de la faune ? 4 - Est-ce que l'on pourra prévoir en parallèle à l'A104 des circulations douces piétons/vélos ? 5 - Construction des tangentielles ? Réponse urgente merci.
Réponse du Maître d'Ouvrage : le 30/03/2006La difficulté de ce projet est de l'insérer le mieux possible dans les zones urbanisées et sensibles. La priorité a donc été donnée à la protection des riverains et à l'insertion paysagère. Le tracé rouge prévoit différents échanges avec les axes locaux : voie de la zone d'activités des Béthumes à Saint-Ouen-l'Aumône, autoroute A15, RN184, RD203, RD55 à Maurécourt, future voie de contournement de Cergy-Pontoise V88, RD22 et RD190 dans la plaine de Carrières-sous-Poissy et enfin autoroutes A13 et A14 à Orgeval. La présence de grande et petite faunes a été identifiée dans le massif de l'Hautil. Lors de l'approfondissement des études, si ce tracé est retenu, et si des passages importants de mammifères et carnivores sont repérés des rétablissements seront prévus. La réalisation du prolongement de l'A104 a notamment pour effet de désengorger les routes locales. Des aménagements seront alors possibles sur ces dernières en faveur des piétons, des cyclistes et de la circulation des bus, en fonction des volontés des communes concernées. Des projets de tangentielles Ouest, Sud et Nord sont à l'étude par le Syndicat des Transports d'Ile de France. Ces projets sont présentés en pages 42 et 43 du dossier de débat public, disponible sur le site de la CPDP ou qui peut vous être adressé sur simple demande écrite de votre part.
Question n° 187 de : MONVOISIN Evelyne - le 15/03/2006A l'heure des discours sur la recherche d'un certain équilibre écologique des activités où l'on parle de faire de la région Île-de-France une écorégion. Comment peut-on envisager de construire un projet routier aussi démesuré en pleine zone de biotope si près de Paris ?
Réponse du Maître d'Ouvrage : le 27/03/2006Le prolongement de la Francilienne répond à 5 objectifs : - Relier les pôles régionaux, - Desservir les zones d'activités économiques, - Répondre aux besoins de déplacements, - Décharger les routes proches de la Francilienne, - Améliorer la sécurité routière. En effet, le prolongement de la Francilienne permettra de répondre aux besoins de déplacements locaux, d'échanges et aussi dans une moindre mesure de transit. Il réduira le temps de parcours entre les pôles régionaux. Il favorisera le développement du Nord-Ouest de l'Ile-de-France. Il permettra un meilleur fonctionnement du réseau autoroutier en Ile-de-France et au reste du réseau routier de mieux écouler le trafic local. Enfin, une part importante du trafic sera écoulée par une route dont les aménagements assureront une meilleure sécurité aux usagers. Ces différents gains permettent de justifier le projet de prolongement de la Francilienne. Sur l’ensemble des tracés du prolongement de la Francilienne présentés au débat, au-delà du fait qu’une grande partie du prolongement se trouve au-dessous du terrain naturel, plusieurs portions sont couvertes. Le choix des portions couvertes a été fait en prenant compte les zones d’habitations et l’intérêt écologique des espaces traversés. C'est ainsi que le tracé rouge et le tracé violet comprennent plus de 6 kilomètre de couverture, le tracé bleu plus de 7 kilomètres en tunnel, le vert plus de quatre et le noir plus de trois. En plus des caractéristiques physiques du projet, des mesures compensatoires (passages pour la faune, plantations de haies pour les oiseaux, reconstitution d'habitats...) devront être mises en oeuvre afin de compenser les effets du prolongement de la Francilienne sur les milieux naturels traversés. Concernant par exemple l'étang de la Galiotte, nous sommes conscients de la valeur écologique du site. Si c'est le tracé rouge qui est retenu, des études plus fines permettront d'identifier les mesures compensatoires à mettre en oeuvre pour assurer la protection et le maintien de certaines espèces animales et/ou végétales. D'ores et déjà, nous savons que l'amélioration et la préservation de l'étang des grésillons est une de ces mesures compensatoires.
Question n° 188 de : WIBAUX - le 15/03/2006A l'heure des discours sur la recherche d'un certain équilibre écologique des activités où l'on parle de faire de la région Île-de-France une écorégion. Comment peut-on envisager de construire un projet routier aussi démesuré en pleine zone de biotope si près de Paris ?
Question n° 241 de : VAN MEIRHAEGHE Sylvie - Eragny-sur-Oise 95610 - le 20/03/2006Dans le tracé bleu "forêt de Saint-Germain", combien d'habitations risquent ou vont être expropriées ?
Réponse du Maître d'Ouvrage : le 10/04/2006Dans l'état actuel des études, les parcelles à exproprier pour réaliser le prolongement de la Francilienne ne sont pas précisément connues. Le niveau de ces études permet tout de même de vous informer qu'environ 10 à 30 bâtiments d'habitation pourraient faire l'objet d'une acquisition par l'Etat, dans le cas du tracé bleu. Je vous précise également que les habitations se trouvant sur les emprises du tracé qui pourrait être retenu à l'issue du débat public seront acquises par l'Etat à l'amiable. Si aucun accord n'a pu être trouvé entre le propriétaire et l'Etat, une procédure d'expropriation sera mise en oeuvre. La procédure d'expropriation ne peut être mise en oeuvre qu'une fois le projet déclaré d'utilité publique, suite à une enquête publique. En ultime recours c'est un juge, le juge de l'expropriation, après visite des lieux et audition des parties, qui fixera le montant de la vente de la propriété. Dans le cas de la poursuite du projet, l'enquête publique pourrait intervenir aux alentours de 2009. Enfin, je vous informe qu'un réglement à l'amiable a lieu dans environ 70 % des cas et que les prix de référence utilisés pour les transactions sont les prix des Domaines basés sur les ventes récentes de biens du même type et dans le même secteur.
Question n° 270 de : WINTGENS Bernard - Mézy-sur-Seine 78250 - le 23/03/2006Lorsque le Premier ministre de l'époque est venu inaugurer le Parc naturel du Vexin à Théméricourt, dans son discours il a rappelé que dans ce genre de réserve, il n'était plus question d'aménager de voies à grande circulation ! Le projet actuel en tiendra-t-til compte ?
Réponse du Maître d'Ouvrage : le 05/04/2006Ce tracé est issu d'une demande en 1998 du ministre de l’Equipement, Jean Claude Gayssot, d’étudier, pour le prolongement de la Francilienne entre Méry-sur-Oise et Orgeval, une autre solution au nord-ouest de Cergy-Pontoise que celles du fuseau sud-est. Ce tracé alternatif s’est alors avéré techniquement réalisable, mais dissuasif pour les usagers de la Francilienne. Il a toutefois fait l'objet dans le cadre du présent débat public du même niveau d'études que les autres de manière à mettre en évidence ses avantages et ses inconvénients. Ces études ont montré qu'il répondait moins bien aux objectifs du prolongement que les autres tracés présentés au débat. Le fait qu'il traverse effectivement le parc naturel régional du Vexin français nous a conduit à faire plusieurs propositions d'aménagement pour son insertion. Il est principalement situé en dessous du terrain naturel pour limiter son impact sur quatre paysages et il franchit l'Oise près d'Auvers en tunnel pour respecter la zone de protection du paramètre architectural, urbanistique et paysager.
Question n° 276 de : MONVOISIN MICHEL - Poissy 78300 - le 23/03/2006A la lecture des annexes, notamment dans le domaine écologique et paysager, les conclusions montrenet que les tracés les plus urbanisés passent dans des zones très sensibles, voire des "espaces rares" à préserver, pourquoi ces conclusions n'ont-elles pas été pondéres plus fortement dans le modèles de détermination car cet impact environnemental est bien celui qui intéresse le plus les franciliens ?
Réponse du Maître d'Ouvrage : le 11/04/2006Tous les tracés traversent des territoires à intérêt écologique et/ou paysager plus ou moins forts, y compris ceux qui passent dans les zones les moins urbanisées. Ce critère est, bien sûr, à prendre en compte mais ce n'est pas le seul. Il y a d'autres enjeux environnementaux, comme l'eau, le bruit et l'air, mais également d'autres critères tels que les trafics absorbés par le projet, les gains de temps qu'il procure, sa plus ou moins grande efficacité dans le délestage des routes locales. Ces différents effets doivent être analysés au regard des objectifs du prolongement de la Francilienne qui sont de : - Relier les pôles régionaux, - Desservir les zones d'activités économiques, - Répondre aux besoins de déplacements, - Décharger les routes proches de la Francilienne, - Améliorer la sécurité routière On aurait pu tenter de les pondérer, afin d'obtenir un classement des tracés, mais cette pondération même aurait pu être discutable. C'est pourquoi nous avons décidé, afin d'alimenter le débat de la manière la plus objective, de livrer telles quelles les études menées, dans leur intégralité, afin de mettre en évidence les enjeux liés à chacun des tracés. Si, à l'issue du débat, un tracé est retenu par le ministre, des études plus fines permettront d'identifier les mesures compensatoires à mettre en oeuvre pour assurer du mieux possible la protection et le maintien des milieux naturels et paysagers.
Question n° 331 de : BERTUCCO VAN DAMME Bernard - Saint-Ouen-l'Aumône 95310 - le 23/03/2006Partisan du tracé rive droite, le plus rationnel, écologiquement et économiquement en regard des attentes et besoins de tout un chacun. Ma question : la route, le chemin sont aussi la découverte d'horizons et de paysages (ex. A61 la vue sur Carcassonne). Les parties en déblais ou ouvertes de l'A104 permettront-elles d'admirer les vues magnifiques de l'Oise et de la Seine ?
Réponse du Maître d'Ouvrage : le 21/04/2006Le prolongement de la Francilienne est une infrastructure en milieu urbain, contrairement à l'A 61 qui est en rase campagne. Elle est donc avant tout conçue pour limiter les effets du projet sur le cadre de vie des riverains (bruit, pollution, paysage) et aussi sur les milieux naturels (faune et flore). Ainsi, les différents tracés présentent des parties souterraines et sont généralement en dessous du niveau du terrain naturel. Ceci a pour conséquence de limiter les vues sur les paysages rencontrés. Toutefois, il reste sur chaque tracé des parties aériennes, notamment des viaducs, qui pourraient offrir des vues dégagées sur certains horizons et paysages remarquables du secteur.
Question n° 332 de : HURON Bernard - Auvers-sur-Oise 95430 - le 23/03/2006Hors sujet, je sais mais que devient la rivière Oise au grand gabarit ?
Réponse du Maître d'Ouvrage : le 24/04/2006La mise à grand gabarit de l'Oise entre Conflans et Compiègne accompagne en particulier le projet de canal Seine-Nord Europe. Cette mise à grand gabarit consiste à moderniser les ouvrages existants, notamment les écluses, et à draguer les fonds de l'Oise. Des travaux sont déjà en cours sur certaines écluses. Concernant le canal Seine-Nord Europe, le projet devrait être soumis à enquête publique d'ici la fin de l'année 2006.
Question n° 362 de : ROSIER Joël - Juziers 78820 - le 29/03/2006Nombreuses sont les sources dans la forêt du Vexin au-dessus de la commune de Juziers. Vont-elles disparaître si les travaux se font (tracé violet) ?
Réponse du Maître d'Ouvrage : le 12/05/2006Les bassins versants, zones humides et cours d'eau ont été étudiés dans le cadre du projet. Les préconisations visent à maintenir le mieux possible les écoulements naturels, ou en cas d'impossibilité, à les rétablir. En ce qui concerne les sources, une étude plus approfondie sera menée, en particulier sur le tracé violet si celui-ci est effectivement retenu. Pour de plus amples renseignements sur les enjeux liés à l'eau, je vous informe que l'étude "eau" est disponible sur le CD-Rom annexé au dossier du débat public. Elle est également téléchargeable sur le site de la commission particulière du débat public, www.debatpublic-francilienne.org, et peut être consultée dans les locaux de la commission particulière (Parc Saint-Christophe, 10, avenue de l'Entreprise - 95865 Cergy-Pontoise cedex).
Question n° 386 de : HERVE Evelyne - Maurecourt - le 30/03/2006Bien entendu je serai à Andrésy le 22 mars, je ne souhaite pas intervenir mais j'aimerai que la question suivante soit posée et surtout notée dans le dossier : L'Hautil sur Chanteloup, Andrésy, et Maurecourt est un gruyère : les carrières sablières, transformées en champignonières puis abris pendant la dernière guerre sont connues de tous les anciens , il est évident que les travaux de l'autoroute dans la butte de l'Hautil vont ébranler celle-ci et qu'à courts et moyens termes nous aurons une recrudessence d'effondrements avec risques d'enfouissements de pavillons. J'aimerai que les responsables soient avertis de ce risque et qu'ils prennent leurs responsabilités sur ce danger. La question est : quelle incidence aurait le percement de l'Hautil sur les carrières et fondrières de Chanteloup, Andrésy et Maurecourt. Cordialement votre, Evelyne HERVE de Maurecourt
Réponse du Maître d'Ouvrage : le 16/05/2006Effectivement, les côteaux de l'Hautil sont soumis à de fortes contraintes géologiques dues à la présence de cavités souterraines (carrières). Du fait des infiltrations d'eau, ces carrières continuent à se dégrader par dissolution du gypse rendant impossibles toutes constructions, notamment autoroutière, sur ces côteaux. Afin d'éviter ces carrières, le tracé rouge présenté au débat passe en limite du côteau de l'Hautil, en dehors du plan de prévention des risques d'effondrement. En effet, l'étude géotechnique indique que la nature des sols rencontrés sur le tracé rouge à Andrésy diffère de celle de la butte de l'Hautil. Ce qui rend possible la construction de l'infrastructure dans cette zone. Si ce tracé est retenu, des études approfondies seront de toute façon réalisées afin de déterminer les procédés de construction à mettre en oeuvre pour éviter tout risque quel qu'il soit.
Question n° 502 de : ABRAHAM Véronique - Herblay 95220 - le 06/04/2006J'habite dans le quartier des Cailloux Gris, donc non loin du tracé de l'A104, et je souhaiterai savoir pourquoi l'A104 devrait passer sur la coulée verte, qui à ma connaissance, est une zone non constructible. Et en plus dans ce secteur, il y a des lignes à haute tension. Merci pour vos réponses. Cordialement.
Réponse du Maître d'Ouvrage : le 24/05/2006Le passage du tracé bleu dans la "ceinture verte" identifiée au SDRIF (schéma directeur régional de la région Ile de France) est en effet l'un des principaux inconvénients de ce tracé. Celle-ci ne représente pas pour autant une zone inconstructible à proprement parler. Il s'agit d'y "garantir autant que possible le maintien et le développement des espaces naturels existants". Ce sont des orientations et non des prescriptions. En empruntant cet itinéraire le tracé bleu présente l'avantage d'éviter les zones les plus urbanisées comme de nombreux élus et associations l'ont demandé lors des concertations précédentes. C'est pourquoi ce tracé a été étudié et présenté au débat. Si ce tracé est retenu il fera à ce titre l'objet d'une attention toute particulière pour son intégration dans le paysage, outre la protection des riverains. En particulier au droit des Cailloux Gris l'autoroute passerait en déblai, et des écrans acoustiques latéraux et des merlons de terre paysagers seraient prévus. Ces aménagements limiteront le bruit perçu par les riverains à un niveau de 60 décibels en façades et à 55 décibels, voire 50, au-delà. A titre de comparaison, le bruit moyen actuel enregistré Chemin des Cailloux Gris est de 53 décibels. Le tracé bleu longe la ligne à haute tension et ne doit pas entraîner son déplacement. Si ce tracé est retenu, les contraintes dues à la proximité de cette ligne, telle que la distance réglementaire à respecter, seront examinées avec le concessionnaire.
Question n° 521 de : PEINADO Valérie - Herblay 95220 - le 06/04/2006Avez-vous le droit de venir "déranger" des espèces protégées sur liste rouge, en voie de disparition (écureuils, coucou, chouettes...), je pense sur le tracé N2-S2 à l'île aux oiseaux sur la seine au niveau d'Herblay.
Réponse du Maître d'Ouvrage : le 15/05/2006Concernant l’impact des différent tracé au niveau des communes de Pierrelaye et Herblay : la variante N2, qui est une voie nouvelle, coupe en deux la partie de la Plaine de Pierrelaye qui possède un intérêt ornithologique moyen, voir ponctuellement assez fort. Elle traverse ensuite la plaine d’Herblay qui ne présente pas d’intérêt écologique particulier, franchit la Seine par un nouvel ouvrage et traverse la partie Nord de la ZNIEFF de type I « Parc agricole et plans d’eau d’Achères », qui constitue un site de halte migratoire, d’hivernage et de reproduction pour l’avifaune dont l’intérêt ornithologique a néanmoins baissé ces dernières années compte tenu du comblement ou de l’assèchement de plusieurs bassins, de la disparition de roselières. La variante N1, qui est elle aussi une voie nouvelle, tangente la partie Ouest de la Plaine de Pierrelaye. Donc son effet sur cette zone est relativement faible. Dans les deux cas, la mise en place de mesures de réduction des effets (boisements compensatoires, plantations de haie de part et d’autre de l’infrastructure pour réduire les risques de collision pour les oiseaux, financement de mesures pour pérenniser l’intérêt écologique de la plaine de Pierrelaye et de la ZNIEFF de la plaine d’Achères) rend la réalisation de celle-ci tout à fait possible. De plus pour votre information, l'inventaire ZNIEFF est un outil de connaissance. Il n'a donc pas, en lui-même, de valeur juridique directe. Il est destiné à éclairer des décisions émanant de personnalités juridiques diverses. Il ne se substitue pas aux études d'impact (décret 77-1141 du 12 octobre 1977 pris pour application de l'article 2 de la loi 76-629 du 10 juillet 1976 relative à la protection de la nature) ou aux expertises. Au contraire, il indique la présence d'un enjeu important qui requiert donc une attention et des études plus approfondies. Il ne doit pas non plus être interprété a contrario comme l'indication qu'en dehors des ZNIEFF, il n'existe aucun enjeu de protection de la nature. Pour plus d'éléments sur les milieux naturels pour chaque tracé, je vous invite à consulter les annexes du dossier du débat public. Elles sont téléchargeable sur le site de la commission particulière du débat public, www.debatpublic-francilienne.org, ou peut être demandé à la commission particulière (01 34 24 32 44 - Parc Saint-Christophe , 10, avenue de l'Entreprise - 95865 Cergy-Pontoise cedex).
Question n° 535 de : DURAND Cécile - Hérouville 95300 - le 10/04/2006Que faites-vous de l'environnement ? Comment pensez-vous agir contre la pollution excessive à propos de cette autoroute ?
Réponse du Maître d'Ouvrage : le 24/04/2006Concernant l'environnement, sur l’ensemble des tracés du prolongement de la Francilienne présentés au débat, au-delà du fait qu’une grande partie du prolongement se trouve au-dessous du terrain naturel afin de limiter ses effets sur le paysage, plusieurs portions sont couvertes. Le choix des portions couvertes a été fait en prenant compte les zones d’habitations et l’intérêt écologique des espaces traversés. C'est ainsi que le tracé rouge et le tracé violet comprennent plus de 6 kilomètre de couverture, le tracé bleu plus de 7 kilomètres en tunnel, le vert plus de quatre et le noir plus de trois. Ceci permet donc de limiter l'impact visuelle de l'infrastructure. En plus des caractéristiques physiques du projet, des mesures compensatoires (passages pour la faune, plantations de haies pour les oiseaux, reconstitution d'habitats...) devront être mises en oeuvre afin de compenser les effets du prolongement de la Francilienne sur les milieux naturels traversés. L'étude sur la qualité de l'air est une des études les plus importantes de ce dossier. Compte tenu du passage du prolongement à proximité des habitations nous avons étudiés les effets de celui ci sur la qualité de l'air. Pour la qualité de l'air, nous avons intégré les progrès des véhicules en matière de pollution associés à la vitesse de renouvellement du parc roulant. La diffusion des véhicules équipés de filtres à particules à notamment était prise en compte. Ainsi, pour la pollution en 2020,les études de modélisation montrent que le renouvellement du parc roulant, avec l’introduction de véhicules plus propres et catalysés, conduit à une diminution des émissions polluantes par véhicule par rapport à la situation actuelle. Cette diminution est vérifiée pour les émissions de particules fines. De plus, les effets réducteurs de la pollution expliqués ci-dessus sont plus forts que les effets pénalisants dus aux augmentations de trafic sur la zone d’étude. Ainsi, en 2020, sans réalisation du prolongement de la Francilienne, les émissions des trois principaux polluants étudiés (dioxyde d'azote, particules fines (PM10) et benzène) seraient nettement inférieures aux émissions actuelles. Dans le cas de la réalisation du prolongement de la Francilienne à cet horizon, les émissions de ces trois principaux polluants augmentent de 10 à 20% par rapport à la situation sans prolongement, du fait de l’augmentation du trafic. Elles restent toutefois nettement inférieures aux émissions actuelles. Ces calculs ont été réalisés à l'aide de logiciels utilisés dans plusieurs pays européens. Concernant les particules fines de diamètre inférieur à 2.5 µm (PM 2.5), il n'existe actuellement aucune réglementation en France ou en Europe. Elles n'ont donc pas été étudiées spécifiquement dans l'étude sur la qualité de l'air. Cependant, elles représentent environ 70 % des particules fines de diamètre inférieur à 10 µm (PM 10) et connaîtront vraisemblablement dans les quinze prochaines années, les mêmes baisses que les PM 10. Pour plus d'éléments sur ce sujet majeur, je vous précise que l'ensemble des études sur l'environnement et la qualité de l'air sont disponibles sur le CD-Rom annexé au dossier du débat public. Elles sont également téléchargeables sur le site de la commission particulière du débat public, www.debatpublic-francilienne.org, et peuvent être consultées dans les locaux de la commission particulière (Parc Saint-Christophe, 10, avenue de l'Entreprise - 95865 Cergy-Pontoise cedex).
Question n° 542 de : RENARD Pierre Emile - Chambourcy 78240 - le 10/04/2006 Pourriez vous nous donner des précisions sur la réalisation technique de l'échange entre la A104 et - d'une part avec la D308 en forêt - d'autre part avec l'A14 à la sortie de la forêt En quoi la suppression des échanges entre l'A104 et la D55 coté MAURECOURT impacterait le projet?
Réponse du Maître d'Ouvrage : le 18/05/2006Dans le cas du tracé noir, le carrefour actuel de la Croix de Noailles entre la RN 184 et la RD 308 serait dénivelé et s'inscrirait à peu près dans les emprises actuelles de la RN 184 et de la RD 308. Dans la cas du tracé bleu, les échanges entre l'A104 et la RD 308 seraient permis par quatre bretelles d'accès réalisées en partie en tranchée couverte. Les espaces couverts pourraient ensuite être réaménagés en espace naturel. Cependant, cet échangeur nécessiterait un déboisement d'une quinzaine d'hectares. Concernant l'échangeur avec l'A14 dans le cas des tracés bleu et noir, il complèterait l'échangeur en cours d'étude au niveau de Chambourcy. Le demi-échangeur entre le tracé rouge et la RD 55 à Maurecourt serait principalement utilisé par les habitants de Jouy-le-Moutiers et plus généralement de Cergy-Pontoise. La suppression de ce demi-échangeur permet de décharger: - l’A104 sur la traversée de l’Oise; - légèrement la RD55 dans la traversée de Jouy-le-Moutier; Cette suppression charge cependant: - l’A104 entre cet échangeur et celui prévu avec la V88; - la RD48E et son pont traversant l’Oise; - la RD 55 sur Maurecourt. Cependant, mis à part sur l’A104 et sur le pont sur l’Oise de la RD48E, la surcharge de trafic induite par la suppression de cet échangeur reste limitée. De plus, l’impact de cette suppression de cet échangeur reste localisé. Les utilisateurs potentiels du demi-échangeur se reporteront sur le pont de la RD48E au Nord, et dans une moindre mesure sur le pont de la RD48 au Sud et enfin sur un itinéraire alternatif empruntant la RD55 au Sud. Ainsi, la fermeture de l’échangeur n’entraînerait pas une diminution, voire entraînerait une augmentation du trafic sur la RD55 en traversée de Maurecourt. En conclusion, dans un secteur marqué par la coupure de l’Oise, la suppression de cet accès à l’A104 qui permettrait de franchir aisément cette coupure pourrait entraîner des difficultés de circulation de trafic localement.
Question n° 558 de : FERNANDEZ IGNACIO - Auvers-sur-Oise 95430 - le 10/04/2006Le tracé Nord-Ouest traverse des champs cultivés qui aujourd'hui facilitent le ruissellement lors des périodes d'orages. Des efforts ont été faits par les municipaliés concernées et le Conseil Général afin de ralentir ce ruissellement surtout dans la pleine d'Hérouville pour proteger Auvers sur Oise. Sur le tracé Nord-Ouest comment se réalise la recupération des eaux de ruissellement. La ravine des Vallées à Auvers sur Oise ne risque t-elle pas de recevoir une quantité d'eau plus importante et servir de déversoir des pluies d'orage.
Réponse du Maître d'Ouvrage : le 19/05/2006En ce qui concerne l’eau de ruissellement, il faut éviter de vouloir systématiquement évacuer l’eau grâce à un réseau imperméable et l’amener vers un exutoire (réseau ou point bas). Il faut envisager la gestion de cette eau à proximité de la source, en privilégiant l’infiltration lorsque cela est techniquement possible (perméabilité du sol, emprise disponible, topographie, …) et après avoir estimé la vulnérabilité de la ressource souterraine. La mise en oeuvre de dispositifs enherbés permet également de ralentir l'écoulement des eaux et de traiter la pollution chronique d’origine routière. Ainsi de larges fossés enherbés aplatis (noues) cloisonnés permettront : - de réguler cet écoulement en offrant une capacité de stockage - d’abattre la pollution - d’infiltrer lorsque cela est possible - de faciliter l’évaporation. Le système de collecte des eaux devra veiller à ne pas recueillir les eaux issues du bassin versant (surfaces agricoles, …). De plus, les bassins de rétention et de traitement des eaux pluviales bien que consommateurs d'emprise sont des dispositifs efficaces (régulation des débits, réduction de la pollution) qui seront mis en oeuvre lorsque nécessaire. Cette efficacité devra s’accompagner d’une valorisation de l’espace en intégrant une dimension paysagère voire même écologique. Dans le cas du tracé nord-ouest, ces dispositifs permettraient de réduire la quantité d'eau de ruissellement venant de l'autoroute et reçue par la ravine des Vallées.
Question n° 611 de : MORELLI Fabienne - Herblay 95220 - le 14/04/2006La destruction d'une "coulée verte" a un coût. Comment l'avez-vous évalué ?
Réponse du Maître d'Ouvrage : le 16/05/2006Le tracé bleu traverse la coulée verte constituée notamment par la plaine d'Herblay-Pierrelaye. Notre dossier ne masque pas cet inconvénient en ayant classé cet espace en zone sensible et soumise à la pression de l'urbanisation. La transformation en coût de l'éventuelle destruction de cette coulée verte n'est cependant pas possible en l'état de nos connaissances.
Question n° 613 de : MORELLI Fabienne - Herblay 95220 - le 14/04/2006Les différents tracés détruisent des sites miraculeusement préservés, lieux de promenade et poumons pour les habitants de l'Ile-de-France : - l'ile des Migneaux à Poissy, côteaux de l'Hautil pour le Rouge - les berges de Seine à Herblay et Conflans, la plaine de Pierrelaye, la forêt de Saint-Germain pour le Bleu Avez-vous évalué cette destruction : la destuction du patrimoine à un coût.
Réponse du Maître d'Ouvrage : le 23/05/2006Nous sommes conscients de la valeur paysagère des sites traversés par les différents tracés. C'est pourquoi des aménagements sont prévus pour chacun d'eux afin de les intégrer au mieux dans le paysage : autoroute en déblai (sous le niveau du terrain naturel), tunnel, tranchée couverte, merlons paysagers. Le choix des portions couvertes a été fait en prenant en compte les zones d’habitations et l’intérêt écologique des espaces traversés. C'est ainsi que le tracé rouge et le tracé violet comprennent plus de 6 kilomètres de couverture, le tracé bleu plus de 7 kilomètres en tunnel, le vert plus de quatre et le noir plus de trois. Ce sont les coûts de ces aménagements au kilomètre qui ont été chiffrés et non le coût des effets des tracés. Ils sont de : - 200 M€ pour un tunnel - 150 M€ pour une tranchée couverte - 70 M€ pour une tranchée semi-couverte - 35 M€ pour une chaussée en déblai. Si un tracé est retenu, en plus des caractéristiques physiques du projet, des mesures compensatoires (passages pour la faune, plantations de haies pour les oiseaux, reconstitution d'habitats...) devront être mises en oeuvre afin de compenser ses effets sur les milieux naturels traversés.
Question n° 636 de : LANZA Sébastien - Herblay 95220 - le 14/04/2006Le maître d'ouvrage justifie le choix d'un tunnel en forêt de Saint-Germain pour le tracé bleu par le fait que la bande de forêt entre les villes et le tracé étant trop étroite, la forêt ne pourrait pas survivre. Quelle largeur devrait avoir cette bande pour que la forêt n'ait pas de problème de survie ? (réponse précise en "mètres" souhaitée)
Réponse du Maître d'Ouvrage : le 16/06/2006Il est difficile d’estimer au mètre près l’effet de dégradation d’un ouvrage linéaire dans une forêt, on peut cependant en mettre en évidence les effet induits à moyen et long terme. Sur un plan purement naturel, un massif forestier ne peut vivre durablement, que dans une ambiance dite « forestière ». Le système racinaire des arbres de haute tige est dépendant également du sol naturel, de sa profondeur, des circulations d’eau souterraines qui les alimentent, des essences présentes qui se sont en général régénérées naturellement. En cas de perturbation, due à des terrassements, excavations, changement de sol, coupes de sécurisation, arrachages, les peuplements forestiers restant se dégradent progressivement au cours des années, on constate des descentes de cimes (branches mortes à partir du sommet) et la mort des arbres. Par la suite la régénération naturelle des peuplements n’est plus possible et on constate une tendance à la friche Sur le plan de la destination d’accueil de la forêt l’incidence est bien plus forte. La promenade, l’accès aux différentes parties du massif posent de plus en plus de problèmes pour les usagers compte tenu du compartimentage de la voirie, et on note une désaffection des sites. De plus, l’isolement d’unités forestières complique leur gestion voire la rende impossible. Pour un massif relativement limité comme celui de St Germain de l’ordre de 3 500 hectares, les diverses installations et les réseaux d’infrastructure actuels sont tels que la création de nouvelles, en particulier des coupures supplémentaires, risquent d’accroître cette tendance. L’écosystème forestier atteint un seuil de surface critique qui met en danger sa survie. C'est pourquoi, la Direction régionale de l'agriculture et de la forêt (DRIAF) et les écologues ont indiqué que le passage en tunnel était la seule solution envisageable pour traverser la forêt de Saint-Germain.
Question n° 689 de : ANONYME - Herblay 95220 - le 20/04/2006Par quel hasard, et suivant quelle loi doit-on accepter le prolongement de l'A104, dite Francilienne "tracé bleu", sur la commune d'Herblay dans une zone appelée "coulée verte" où toute construction est interdite...
Réponse du Maître d'Ouvrage : le 30/05/2006Concernant la coulée verte, son statut ne protège pas le territoire concerné de tout projet autoroutier. En effet, une fois un tel projet déclaré projet d'intérêt général à l'issue de procédures administratives lourdes et complexes dont notamment une enquête publique, il s'impose en particulier aux documents locaux d'urbanisme et à leur réglement qui serait alors révisé en conséquence pour autoriser cette construction.
Question n° 690 de : ANONYME - Herblay 95220 - le 20/04/2006De la part d'un habitant des "Cailloux gris" à Herblay : De quel droit une zône appelée "coulée verte" et inconstructible deviendrait ouverte au passage de l'A104 ?
Question n° 698 de : ANONYME - Herblay 95220 - le 20/04/2006L'analyse du cabinet ECOSPHERE , qui figure dans les annexes du dossier, conclut de la façon suivante : "d'un point de vue strictement écologique, le tracé de moindre impact est constitué des variantes N3-C2-S3 (tracé noir) si la variante S3 est réalisée en tranchée couverte avec une réhabilitation écologique du tracé en surface." Qu'en pensez-vous ?
Réponse du Maître d'Ouvrage : le 31/05/2006D'un point de vue strictement écologique, nous partageons les conclusions du cabinet Ecosphère. En effet, le tracé noir consistant à un aménagement sur place de la RN 184 ne perturberait pas de nouveaux milieux naturels. Cependant, le tracé noir répond moins bien aux objectifs du prolongement de la Francilienne que les tracés rouge, vert ou bleu, en particulier pour le délestage des routes locales. De plus, d'un point de vue technique, la réalisation du tronçon S3 en tranchée couverte pose des problèmes de construction liés notamment au maintien de la circulation lors des travaux. Je vous précise que le gouvernement n'a pas choisi de tracé préalablement au débat public. Nous avons étudié cinq tracés dans le dossier du débat public, avec la même méthode et le même niveau de précision. Chaque tracé a des qualités et des inconvénients. Nous sommes prêts à les comparer et à en débattre. Le débat public va tout d'abord permettre à chacun de s'informer sur les différents projets présentés et de connaitre leurs effets. Ensuite il permettra un dialogue entre toutes les parties prenantes pour confronter chaque point de vue. Enfin, il peut remettre en cause l'opportunité du projet, faire émerger des améliorations des tracés ou prendre en compte un nouveau projet.
Question n° 722 de : HORVATH Muriel - Gaillon-sur-Montcient 78250 - le 25/04/2006Comment se fait-il que l'Etat peut obtenir l'autorisation de "défigurer" le paysage du Vexin alors que moi que je dois demander l'autorisation aux architectes de France pour changer le type de mes volets ?
Réponse du Maître d'Ouvrage : le 30/05/2006La réalisation d'une infrastructure ne relève pas du même régime que les autorisations de construire individuelles. Ce sont les plans locaux d'urbanisme (ex plans d'occupation des sols) qui fixent les règles d'urbanisme concernant ces dernières alors que les grands projets routiers sont définis au niveau régional dans le SDRIF (schéma directeur régional de la région Ile de France) qui fixe des orientations et s'impose aux PLU. Ainsi la couleur des volets répond à des prescriptions architecturales lorsque l'habitation se trouve dans un PNR comme celui du Vexin français, alors que le projet d'infrastructure, qui relève de l'intérêt général, doit faire l'objet d'une étude d'impact pour mesurer ses effets sur l'environnement et proposer des mesures pour éliminer ou réduire ces effets. C'est pourquoi le tracé violet, outre le fait qu'il serait réalisé en déblai, c'est-à-dire sous le niveau du terrain naturel, sur la majorité de son parcours, prévoit plus de 6 kilomètres de parties couvertes. En plus des caractéristiques physiques du projet, des mesures compensatoires (passages pour la faune, plantations de haies pour les oiseaux, reconstitution d'habitats...) seraient également mises en oeuvre afin de compenser les effets du projet sur les milieux naturels traversés.
Question n° 732 de : MILLE Jacques - Mézy-sur-Seine 78250 - le 25/04/2006Que devient le Parc naturel du Vexin avec tous ces projets d'autoroutes ?
Réponse du Maître d'Ouvrage : le 30/05/2006Le tracé violet est issu d'une demande en 1998 du ministre de l’Equipement, Jean Claude Gayssot, d’étudier, pour le prolongement de la Francilienne entre Méry-sur-Oise et Orgeval, une autre solution au nord-ouest de Cergy-Pontoise que celles du fuseau sud-est. Ce tracé alternatif s’est alors avéré techniquement réalisable, mais dissuasif pour les usagers de la Francilienne. Les études menées dans le cadre du présent débat public ont confirmé qu’il répondait moins bien aux objectifs du prolongement que les autres tracés présentés. C'est pourquoi il a été souligné dans le dossier que le maître d'ouvrage ne prendrait pas l'initiative de sa réalisation. Les échanges avec le public lors des réunions de proximité n'ayant pas été de nature à modifier ces conclusions, l'Etat n'envisage toujours pas la construction de ce tracé. Comme vous pouvez le constater ce tracé emprunte sur la majorité de son itinéraire celui des voies nouvelles C13 et une partie de F13 prévues au SDRIF (schéma directeur régional d'Ile de France) et dont la maîtrise d'ouvrage doit être définie. C'est donc vraisemblablement cette voie qui sera réalisée, et elle seule, dans le PNR. Ses caractéristiques géométriques seront moindres que celles d'une autoroute telle que le prolongement de la Francilienne et donc ses effets sur le paysage moins importants.
Question n° 802 de : AUSSERRE THIERRY - Herblay 95220 - le 09/05/2006Dans le cadre du tracé bleu, le maitre d'ouvrage a t il pris en compte le site des anciennes carrieres de la ville d'Herblay, veritable patrimoine de notre ville et objet de visites organisées régulières. Si oui, qu'est il prévu de mettre en oeuvre pour preserver ce patrimoine?
Réponse du Maître d'Ouvrage : le 08/06/2006Dans le cas du tracé bleu, nous avions connaissance de l'existence d'anciennes carrières à Herblay. Je vous précise tout de même que la présence d’une carrière souterraine, de quelque type qu’elle soit, n’exclut pas le passage d’un projet routier. Cependant ce contexte particulier nécessite des dispositions constructives adéquates qui ont une incidence directe sur le coût du projet. La réunion de proximité d'Herblay a été pour nous l'occasion de prendre conscience de la valeur patrimoniale de ces carrières. Nous avons donc étudié des solutions pour décaler légèrement le tracé bleu vers l'Est afin d'éviter ces carrières. En occasionnant un surcoût de 20 millions d'Euros, cette modification du tracé bleu est possible
Question n° 816 de : JANIAUD Patricia - Herblay 95220 - le 12/05/2006Comment protéger les carrières et les zones archéologiques sur la plaine d'Herblay ?
Réponse du Maître d'Ouvrage : le 08/06/2006Nous avions connaissance de l'existence d'anciennes carrières à Herblay, mais la réunion de proximité a été pour nous l'occasion de prendre conscience de leur valeur patrimoniale. Nous avons donc étudier des solutions pour décaler légèrement le tracé bleu vers l'est afin d'éviter ces carrières. En occasionnant un surcoût de 20 millions d'euros, cette modification du tracé bleu est possible. En ce qui concerne les zones archéologiques, un diagnostic est obligatoire dans le cadre de tout projet routier. En fonction des conclusions de ce dernier, la Direction Régionale de l'Archéologie (DRAC) décide si des fouilles doivent être entreprises ou non. Dans l'hypothèse d'une réponse positive, le résultat de ces fouilles détermine si le tracé de l'infrastructure doit être dévié ou si le patrimoine archéologique doit être retiré avant le commencement des travaux. En tout état de cause le maître d'ouvrage doit attendre l'avis favorable de la DRAC avant toute intervention sur les lieux. Si le tracé bleu est retenu, cette procédure sera engagée dés le lancement des études détaillées qui seront menées.
Question n° 827 de : JARRAUD Frédéric - Livilliers 95300 - le 12/05/2006Comment comptez-vous passer les lignes à très haute tension à hauteur de Livilliers et comment comptez-vous rester en déblais à hauteur du lieu-dit "Les Pendants" à hauteur de Génicourt, puisqu'il s'agit d'une cuvette naturelle ?
Réponse du Maître d'Ouvrage : le 09/06/2006La présence d'une ligne à haute tension ne représente pas un problème technique en soi, les pylônes étant suffisamment espacés (près de 500 mètres) pour laisser le passage d'une infrastructure dont l'emprise représente environ 50 mètres de large. L'avis du concessionnaire est néanmoins sollicité dans ce cas pour convenir avec lui du meilleur tracé à retenir. Concernant le passage du projet au lieu-dit "Les Pendants", la route serait effectivement au niveau du terrain naturel au plus creux de la cuvette mais serait tout de même en déblai en amont et en aval immédiats. Si vous souhaitez plus de détails sur le profil en long du projet je vous invite à prendre connaissance des documents qui ont été distribués à la réunion du 19 avril à Auvers-sur-Oise et qui sont téléchargeables sur le site de la commission particulière du débat public, www.debatpublic-francilienne.org, ou peuvent être consultés dans les locaux de la commission particulière (Parc Saint-Christophe, 10, avenue de l'Entreprise - 95865 Cergy-Pontoise cedex). Je vous informe par ailleurs que les études menées dans le cadre du présent débat public ont montré que la tracé violet répondait moins bien aux objectifs du prolongement de la Francilienne que les autres tracés présentés. C'est pourquoi il a été souligné dans le dossier que le maître d'ouvrage ne prendrait pas l'initiative de sa réalisation. Les échanges avec le public lors des réunions de proximité n'ayant pas été de nature à modifier ces conclusions, l'Etat n'envisage toujours pas la construction de ce tracé.
Question n° 857 de : FLEURY Pascal - Poissy 78300 - le 15/05/2006Quelle est votre opinion sur le fait de détruire une des parties la plus historique de Poissy, de détruire une partie de son patrimoine et l'un des rares espaces verts qui reste ? Quel est le poids de l'opinion publique dans ce débat ?
Réponse du Maître d'Ouvrage : le 08/06/2006Nous avons étudié cinq tracés dans le dossier du débat public, avec la même méthode et le même niveau de précision. Chaque tracé a des avantages et des inconvénients. Les effets des différents tracés sur le patrimoine et les milieux naturels traversés sont des inconvénients. Cependant, des propositions sont faites pour réduire ou compenser ses effets. Je vous précise également que c'est lorsque les avantages pour la collectivité sont supérieurs aux inconvénients qu'un projet peut être caractérisé de projet d'intérêt général. Nous sommes prêts à comparer et à débattre des tracés et de leurs effets. Le débat public va tout d'abord permettre à chacun de s'informer sur les différents projets présentés et de connaitre leurs effets. Ensuite, il permettra un dialogue entre toutes les parties prenantes pour confronter chaque point de vue. Dans ce dialogue, l'opinion publique occupe une place prépondérante. Enfin, il peut remettre en cause l'opportunité du projet, faire émerger des améliorations des tracés ou prendre en compte un nouveau projet. Le débat public en mettant en valeur l'expression de tous et en favorisant la confrontation des arguments de chacun sur le prolongement de la Francilienne doit permettre au Ministre de l'Equipement de prendre une décision argumentée en toute connaissance de cause.
Question n° 865 de : LANZA Fabienne - Poissy 78300 - le 15/05/20061) Pourquoi le tracé bleu longe-t-il les habitations de Poissy et n'est-il pas situé à equi-distance des deux zones d'habitation de Poissy et Saint-Germain ? 2) Quel est l'impact (environnemental) sur la forêt d'un passage de l'autoroute en tunnel ?
Réponse du Maître d'Ouvrage : le 08/06/20061) Afin de réduire la longueur du tracé bleu rejoignant l'A13 via l'A14, le tracé longe à une distance raisonnable l'urbanisation de Poissy. Un décalage du tracé bleu vers l'est a tendance à allonger la longueur du tracé et donc les temps de parcours et le coût du tracé, ce qui reduit légèrement son efficacité. Cependant, suite aux remarques du même ordre que la vôtre faites lors des réunions publiques, nous avons étudié la faisabilité d' un tracé bleu décalé vers l'est. Ce décollage est possible. 2) L'impact d'un tunnel en forêt est essentiellement lié aux déboisements ponctuels du fait des sorties de secours (environ 30 m2 tous les 200 mètres), les locaux de ventilation (environ 100 m2 tous les 400 mètres) et les échangeurs (environ 15 hectares par échangeur).
Question n° 892 de : CHIVE Maryline - Carrières-sous-Poissy 78955 - le 16/05/2006Tous les projets vont saccager les paysages, la faune, la flore locale, mettre en péril notre approvisionnement en eau potable ainsi que la résistance de la zone aux éventuelles crues de l'Oise et de la Seine et des nombreuses rivières de ce secteur. Pourquoi s'acharner ?
Réponse du Maître d'Ouvrage : le 12/06/2006Le prolongement de la Francilienne répond à 5 objectifs : - Relier les pôles régionaux, - Desservir les zones d'activités économiques, - Répondre aux besoins de déplacements, - Décharger les routes proches de la Francilienne, - Améliorer la sécurité routière. C'est donc au regard de ces 5 objectifs que l'intérêt du projet doit être analysé. En effet, le prolongement de la Francilienne permettra de répondre aux besoins de déplacements locaux, d'échanges et aussi dans une moindre mesure de transit. Il réduira le temps de parcours entre les pôles régionaux. Il favorisera le développement du Nord-Ouest de l'Ile-de-France. Il permettra un meilleur fonctionnement du réseau autoroutier en Ile-de-France et au reste du réseau routier de mieux écouler le trafic local. Enfin, une part importante du trafic sera écoulée par une route dont les aménagements assureront une meilleure sécurité aux usagers. Ces différents gains permettent de justifier un tel montant d'investissement. L'ensemble des automobilistes circulant dans le secteur seront bénéficiaires. Ceux qui font le trajet Cergy-Saint-Quentin gagneront entre un quart d'heure et 24 minutes par trajet. Ceux qui utilisent les routes proches de la Francilienne, verront le trafic s'alléger et donc leur temps de trajet diminuer. Les 5 objectifs mentionnés ci-dessus sont des objectifs fonctionnels axés sur des problèmatiques de déplacements et d'accessibilité. A ces 5 objectifs, il convient donc d'ajouter des enjeux environnementaux tels que la préservation du cadre de vie des riverains (bruit et air notamment), la protection de la ressource en eau, la protection des paysages et des milieux naturels (faune, flore)...Ces enjeux sont développés dans le dossier du débat public et font l'objet d'études thématiques, vous en avez notamment une illustration synthétique aux pages 80-81 du dossier. Ces enjeux ont également été débattus lors des réunions de proximité et le seront lors des réunions thématiques à venir. Au même titre que les objectifs fonctionnels du projet, les enjeux environnementaux seront pris en compte dans l'évaluation et la comparaison des différents tracés. Concernant leur pondération, elle sera largement inspirée des préoccupations énoncées par le public au cours du débat.
Question n° 936 de : BEURRIER Evelyne - Maurecourt 78780 - le 22/05/2006La plaine de Maurecourt, avec le val qui conduit au château du Faye, au pied de l'Hautil, est un espace précieux qui crée une rupture entre des zones urbanisées. C'est un lieu de promenade, un havre de nature pour les habitants de Maurecourt, Andrésy, Jouy-le-Moutier. Cet espace naturel "sensible" ne peut-il être protégé et classé ?
Réponse du Maître d'Ouvrage : le 19/06/2006L'étude des milieux naturels réalisée pour le débat public indique que du fait de son caractère très anthropisé et rudéralisé, la plaine de Maurecourt présente globalement un intérêt écologique faible. Celui-ci peut être considéré comme moyen au niveau des mosaïques de vergers et de friches du fait de la présence potentielle de quelques espèces d’orthoptères (sauterelles, criquets…), de lépidoptères (papillons) et d’oiseaux nicheurs peu fréquents. De part le rôle social qu'il joue (lieu de promenade...) pour les communes proches, une partie du site est partiellement en projet de classement en zone de préemption au titre des Espaces Naturels Sensibles (ENS) ce qui traduit la volonté de la commune et du département de conserver et mettre en valeur cet espace. Cependant, ce classement ne serait pas incompatible avec un projet routier.
Question n° 1035 de : CHIVE Maryline - Carrières-sous-Poissy 78955 - le 09/06/2006Une procédure pour classer la forêt de Saint-Germain est-elle engagée ? Tous les projets vont saccager les paysages, la faune, la flore locale, mettre en péril notre approvisionnement en eau potable ainsi que la résistance de la zone aux éventuelles crues de l'Oise et de la Seine et des nombreuses rivières de ce secteur. Pourquoi s'acharner ?
Réponse du Maître d'Ouvrage : le 26/06/2006A la demande d'élus locaux, une procédure pour le classement de la forêt de Saint-Germain-en-Laye a été engagée. La tenue du débat public sur le prolongement de la Francilienne et la décision du ministre de l'Equipement, qui s'ensuivra permettront d'instruire cette demande dans un nouveau contexte. Le prolongement de la Francilienne répond à 5 objectifs : - Relier les pôles régionaux, - Desservir les zones d'activités économiques, - Répondre aux besoins de déplacements, - Décharger les routes proches de la Francilienne, - Améliorer la sécurité routière. C'est donc au regard de ces 5 objectifs que l'intérêt du projet doit être analysé. En effet, le prolongement de la Francilienne permettra de répondre aux besoins de déplacements locaux, d'échanges et aussi dans une moindre mesure de transit. Il réduira le temps de parcours entre les pôles régionaux. Il favorisera le développement du Nord-Ouest de l'Ile-de-France. Il permettra un meilleur fonctionnement du réseau autoroutier en Ile-de-France et au reste du réseau routier de mieux écouler le trafic local. Enfin, une part importante du trafic sera écoulée par une route dont les aménagements assureront une meilleure sécurité aux usagers. Les 5 objectifs mentionnés ci-dessus sont des objectifs fonctionnels axés sur des problèmatiques de déplacements et d'accessibilité. A ces 5 objectifs, il convient donc d'ajouter des enjeux environnementaux tels que la préservation du cadre de vie des riverains (bruit et air notamment), la protection de la ressource en eau, la protection des paysages et des milieux naturels (faune, flore)...Ces enjeux sont développés dans le dossier du débat public et font l'objet d'études thématiques. Ces enjeux ont également été débattus lors des réunions de proximité et des réunions thématiques. Au même titre que les objectifs fonctionnels du projet, les enjeux environnementaux seront pris en compte dans l'évaluation et la comparaison des différents tracés. Concernant leur pondération, elle sera largement inspirée des préoccupations énoncées par le public au cours du débat.
Question n° 1036 de : ACOSTA-GARCIA Rodrigo - Triel-sur-Seine 78510 - le 09/06/2006Une vingtaine d'institutions (dont l'AMF, SAFER) ont signé un libre blanc pour la préservation du paysage et mileux naturel. Ce livre blanc exhorte les élus à préserver le foncier agricole. Est-ce que la plaine pourrait être préservée quelque soit la tracé choisi ?
Réponse du Maître d'Ouvrage : le 26/06/2006Sur l’ensemble des tracés du prolongement de la Francilienne présentés au débat, au-delà du fait qu’une grande partie du prolongement se trouve au-dessous du terrain naturel afin de limiter ses effets sur le paysage, plusieurs portions sont couvertes. Le choix des portions couvertes a été fait en prenant compte les zones d’habitations et l’intérêt écologique des espaces traversés. C'est ainsi que le tracé rouge et le tracé violet comprennent plus de 6 kilomètre de couverture, le tracé bleu plus de 7 kilomètres en tunnel, le vert plus de quatre et le noir plus de trois. En plus des caractéristiques physiques du projet, des mesures compensatoires (passages pour la faune, plantations de haies pour les oiseaux, reconstitution d'habitats...) devront être mises en oeuvre afin de compenser les effets du prolongement de la Francilienne sur les milieux naturels traversés. Si à l'issue du débat, le tracé rouge ou vert est retenu, la conception du prolongement de la Francilienne et les différents mesures d'accompagnement seront étudiées dans le détail afin de préserver la valeur paysagère et écologique de la plaine de Carrières-sous-Poissy. Les tracés se situent d'ailleurs en limite de la partie urbanisée future telle qu'elle est prévue dans le shéma directeur local. Si les tracés bleu et noir était choisi la plaine serait préservée puisque ces tracés ne la traversent pas.
Question n° 1127 de : Roman Dominique - Boissy-l'Aillerie 95650 - le 13/07/2006Quel est l'effet du projet sur les zones protégées, sur la faune et la flore dans le marais d'Immarmont et dans le parc naturel régional du Vexin Y-a-t-il une date de début des travaux ou une date de fin de réalisation prévue ?
Réponse du Maître d'Ouvrage : le 18/07/2006Pour les éléments sur les effets du projet sur la faune, la flore et les zones protégées, je vous invite à consulter les études thématiques "paysages" et "milieux naturels". Ces études sont annexées sur CD-Rom au dossier du débat public, elles sont également téléchargeables sur le site de la commission particulière du débat public, www.debatpublic-francilienne.org, ou peuvent être demandées à la commission particulière (01 34 24 32 44 - Parc Saint-Christophe, 10, avenue de l'Entreprise - 95865 Cergy-Pontoise cedex). Si le tracé violet est plus éloigné des zones urbaines denses, il a aussi des inconvénients par rapport aux tracés au sud-est de Cergy-Pontoise (tracés rouge, vert, bleu et noir). Il dessert moins bien les zones d'activités, il répond moins biens aux besoins de déplacements des habitants et des entreprises du secteur, il décharge moins bien les routes proches du projet, notamment la RN 184. Il favorise l'étalement urbain dans le parc naturel régional du Vexin français à forts enjeux écologiques et paysagers. Il est également le plus long et engendre donc des émissions de gaz à effet de serre plus importantes. Ainsi, les études ont montré que le tracé violet répondait moins bien aux objectifs du prolongement que les autres tracés présentés au débat. Conformément à ce qui est indiqué dans le dossier du débat public et en l'état actuel des échanges au cours du débat, l'Etat n'envisage toujours pas de prendre l'initiative de sa construction. Dans la cas de la poursuite du projet à l'issue du débat public, le projet devrait être soumis à une enquête d'utilité publique aux alentours de 2009. Si l'utilité publique du projet est ensuite prononcée, les travaux pourraient démarrer vers 2011, pour une mise en service de l'infrastructure vers 2015.