Vos Questions
Le maître d'ouvrage et la CPDP se sont engagés à répondre à l'ensemble des questions du public à condition : qu'elles portent sur le projet ou le débat ; qu'elles ne soient pas anonymes ; et bien sûr qu'elles respectent la loi (diffamation, etc.).
Toutes les questions et leurs réponses (sauf celles relatives à des affaires privées) sont rendues publiques ci-dessous et figurent dans les archives du débat.
< REVENIR AUX THÈMESValorisation éventuelle des flux de lessivage (12 questions)
Q388 • roland BAYLE, (ST VINCENT DE TYROSSE), le 28/01/2012
pourquoi ne pas utiliser le sel au lieur de le rejeter à la mer ? ce projet ne cache t-il pas autre chose ??????????
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Le Maître d'ouvrage, le 23/02/2012,
EDF est prêt à étudier toutes les voies permettant d'utiliser cette ressource naturelle qu'est le sel. Dans cet esprit, EDF a lancé une étude avec l'appui de la CCI des Landes pour identifier les pistes de valorisation de l'eau de mer et de la saumure en favorisant, si possible, l'émergence de nouvelles activités autour de ces flux. Des contacts ont notamment été pris avec les Salins du Midi qui exploitent déjà le sel à Dax et pourraient éventuellement être intéressés par une partie du flux de saumure.
Q373 • Alain BACHE, Conseiller Régional d'Aquitaine, le 25/01/2012
Sur les rejets en mer, il n’est rien dit de bien précis. Un aspect peut-être retenu. Il y aura une transformation du milieu naturel de la mer dans lequel sera déversée la saumure (250 gr de sel par litre d’eau) du site creusé. Nul ne peut nier cela. Aussi, quelles conséquences pour la faune et la flore marine.
Une autre utilisation de cette saumure peut-elle être envisagée ?
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Le Maître d'ouvrage, le 02/02/2012,
1) Concernant les incidences du projet sur le milieu marin, EDF a engagé des campagnes de mesures en mer portant sur la caractérisation de la qualité de l'eau, des sédiments, de la faune et de la flore. EDF a également rencontré les acteurs locaux et associations naturalistes locales.
Ces premiers éléments ont permis de dégager les enjeux naturalistes sur la zone concernée par le projet et de mettre en évidence le fonctionnement de la chaîne alimentaire locale. Compte tenu de ces éléments et selon les premiers résultats de modélisation de la dispersion, il peut être estimé que l'incidence ne sera significative sur la faune benthique (coquillage, crustacés...) que dans une zone restreinte d'environ 50 m autour du diffuseur. Concernant les poissons, les effets seraient plus ou moins prononcés selon les espèces et l’augmentation de la salinité : - les poissons démersaux (soles, vives...), évoluant très près du fond, déserteront la zone à proximité du diffuseur du fait de la disparition de nourriture dans cette zone ; - les poissons pélagiques (bar, mulet…), nageant dans la couche supérieure de l'océan, seront de fait peu impactés par l'augmentation locale de salinité, circonscrite à moins de 6 m au-dessus du fond (le rejet étant situé à environ 15 m de profondeur).
Concernant la flore marine, aucun impact n'est attendu sur la flore du fond de l'eau (benthique), le littoral landais étant dépourvu de macroalgues. Concernant le phytoplancton, microalgues en suspension dans l'eau, il ne subirait que très peu les effets du rejet, limités à une faible hauteur au-dessus du fond.
Ces résultats sont présentés dans l'étude préliminaire des incidences sur le volet maritime, disponible sur le site internet du débat.
Des investigations complémentaires seront menées en cas de poursuite du projet, notamment pour affiner la caractérisation des rejets et compléter la connaissance du milieu par des campagnes supplémentaires en mer. Enfin, un suivi du milieu marin sera mis en place en concertation avec les acteurs locaux pendant toute la durée du lessivage.
2) EDF est prêt à étudier toutes les voies permettant d'utiliser cette ressource naturelle qu'est le sel. Dans cet esprit, EDF a lancé une étude avec l'appui de la CCI des Landes pour identifier les pistes de valorisation de l'eau de mer et de la saumure en favorisant, si possible, l'émergence de nouvelles activités autour de ces flux : production de sel, balnéothérapie, santé, aquaculture, etc. Des contacts ont notamment été pris avec les Salins du Midi qui exploitent déjà le sel à Dax et pourraient éventuellement être intéressés par une partie de la saumure. Ces études et échanges se poursuivront à l'issue du débat.
Q306 • GUILLAUME MOREAU, PARTICULIER, (DAX), le 17/01/2012
Il est acquis que certaines énergies fossiles et qui plus est le gaz, soient encore fortement utilisées dans les 150 prochaines années. L'opportunité d'un tel projet ne doit donc pas être d'emblée rejetée. Mon avis s'oriente plutôt vers la nécessité des saumoducs jusqu'à l'océan. Il me semble important dans un premier temps que le maître d'ouvrage effectue ses propres études sur les filières de valorisation de sel par des entreprises régionales existantes (Salins du midi par exemple). La seule tenue d'une réunion avec la CCI à ce sujet en cours de débat public semble montrer que tout est joué d'avance à ce sujet. Je demande donc au maître d'ouvrage d'expliquer les raisons pour lesquelles le saumoduc est absolument nécessaire. Bien cordialement
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Le Maître d'ouvrage, le 26/01/2012,
L’injection d’eau dans le dôme de sel va dissoudre le sel et permettre de créer les cavités. Cette opération appelée « lessivage » est longue (plusieurs années) et impose de disposer d’une grande quantité d’eau. Le choix d'EDF d'utiliser de l’eau de mer éviterait tout prélèvement d’eau douce dans les nappes aquifères du sous-sol landais, déjà très sollicitées par le thermalisme et par l’irrigation des cultures. Quant à l'eau chargée en sel (saumure), EDF est prêt à étudier toutes les voies permettant d'utiliser cette ressource naturelle qu'est le sel. Dans cet esprit, EDF a lancé une étude avec l'appui de la CCI des Landes pour identifier les pistes de valorisation de l'eau de mer et de la saumure en favorisant, si possible, l'émergence de nouvelles activités autour de ces flux : production de sel, balnéothérapie, santé, aquaculture, etc. Des contacts ont notamment été pris avec les Salins du Midi qui exploitent déjà le sel à Dax et pourraient éventuellement être intéressés par une partie de la saumure. Ces études et échanges se poursuivront à l'issue du débat.
Q287 • louis-Julien SOURD, CONSULTANT EN AQUACULTURE, (BORDEAUX), le 08/01/2012
Je souhaite savoir si les utilisations possibles du sel extrait ont été étudiées; le savoir faire des aquaculteurs landais est bien connue ( près de 5000 T de truites). Je me demande si l'on ne pourrait pas utiliser le sel pour obtenir de l'eau saumâtre et pratiquer des élevages d'espèces marines.
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Le Maître d'ouvrage, le 01/02/2012,
EDF a d'ores et déja lancé une étude avec l'appui de la CCI des Landes pour identifier les pistes de valorisation des flux d'eau de mer et de saumure généré par le projet, favorisant l'émergence de nouvelles activités : production de sel, balnéothérapie, santé, aquaculture, etc. L'élevage d'espèces marines (telles que le turbot, le saumon ou la truite) à partir du flux d'eau de mer est bien une des pistes étudiées. Des contacts avec les professionnels régionaux ont été pris. Ces études et échanges seront poursuivis et intensifiés à l'issue du débat.
Q249 • THIERRY BUISSON, (CAPBRETON ), le 16/12/2011
Bonjour , Pourquoi ne pas exploiter le sel et le vendre pour le salage routier par exemple ...quand on voit le prix d'un sac de 25 kg!! avec à la clé création d'emplois; Merci
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Le Maître d'ouvrage, le 19/01/2012,
EDF est un énergéticien et n'a pas vocation à produire du sel. Néanmoins EDF a lancé une étude avec l'appui de la CCI des Landes pour identifier les pistes de valorisation de l'eau de mer et de la saumure en favorisant, si possible, l'émergence de nouvelles activités autour de ces flux. Des contacts ont notamment été pris avec les Salins du Midi qui exploitent déjà le sel à Dax et pourraient éventuellement être intéressés par une partie de la saumure. Effectivement, la valorisation de l'eau de mer et de la saumure pourrait déboucher sur une activité supplémentaire (balnéothérapie, bassin à vagues, aquaculture, etc.), génératrice d'emplois.
Q239 • Raymonde LABARTHE, (HOSSEGOR), le 13/12/2011
Ne pourrait on utiliser ce sel pour la consommation humaine, animale, le sablage des routes et préserver le milieu marin si fragile voir côtes africaines et dessalaison des eaux.
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Le Maître d'ouvrage, le 19/01/2012,
EDF est un énergéticien et n'a pas vocation à produire du sel. Cependant, EDF est prêt à étudier toutes les voies permettant d'utiliser cette ressource naturelle qu'est le sel. Dans cet esprit, EDF a lancé une étude avec l'appui de la CCI des Landes pour identifier les pistes de valorisation de l'eau de mer et de la saumure en favorisant, si possible, l'émergence de nouvelles activités autour de ces flux. Des contacts ont notamment été pris avec les Salins du Midi qui exploitent déjà le sel à Dax et pourraient éventuellement être intéressés par une partie de la saumure. EDF regarde également d'autres solutions de valorisation de l'eau de mer et de la saumure (balnéothérapie, santé, aquaculture, etc.).
Q218 • Frédéric SABATTÉ, (SEIGNOSSE), le 01/12/2011
Vu les quantités énormes de saumure rejetées dans l'océan, pourquoi ne pas traiter cet eau pour la réintroduire dans son élément d'origine avec ses caractéristiques d'origine ( je pense surtout à la salinité)? Les techniques existent puisque dans les pays arides des usines de dessalement d'eau de mer rendent cette eau potable!
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Le Maître d'ouvrage, le 19/01/2012,
EDF est prêt à étudier et soutenir toutes les voies permettant de valoriser l'eau chargée en sel. Dans cet esprit, EDF a lancé une étude avec l'appui de la Chambre de Commerce et d'Industrie des Landes pour identifier les pistes de valorisation de l'eau de mer et de la saumure en favorisant, si possible, l'émergence de nouvelles activités autour de ces flux. Des contacts ont notamment été pris avec les Salins du Midi qui exploitent déjà le sel à Dax et pourraient éventuellement être intéressés par une partie de la saumure.
Les usines de dessalement produisent, à partir de l'eau de mer, de l'eau potable et de la saumure, qui est rejetée en mer. Cette technique n'est pas applicable à notre projet.
Q164 • Jean LARROUQUERE, (DAX), le 14/11/2011
Utilisation de la saumure (versée à la mer) pour l'industrie chimique, l'industrie du sel de consommation.
Rôle de ERDF - Ne peut-il pas récupéré l'installation après construction ?
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Le Maître d'ouvrage, le 23/11/2011,
1) EDF a lancé une étude avec l'appui de la Chambre de Commerce et d'Industrie des Landes pour identifier les pistes de valorisation de l'eau de mer et de la saumure en favorisant, si possible, l'émergence de nouvelles activités autour de ces flux. Des contacts ont notamment été pris avec les Salins du Midi qui exploitent déjà le sel à Dax et pourraient éventuellement être intéressés par une partie de la saumure.
2) Ce projet est mené par EDF SA qui créera une filiale dédiée au projet Salins des Landes, ayant vocation à porter la construction et l'exploitation du stockage ainsi qu'à en détenir la propriété. ERDF est un opérateur de distribution d'électricité. Il n'est donc pas de son ressort d'exploiter ce type d'installation.
Q141 • Jean DUVICQ, (TOSSE), le 08/11/2011
Pour tirer profit des 800 m3 d'eau en mouvement horaire entre l'Océan et le Centre de stockage, ne serait-ce pas envisageable d'intégrer au projet une usine de désalinisation permettant de constituer des réserves d'eau utilisables par l'agriculture en Eté ?
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Le Maître d'ouvrage, le 23/11/2011,
EDF a lancé une étude avec l'appui de la CCI des Landes pour identifier les pistes de valorisation de l'eau de mer et de la saumure en favorisant, si possible, l'émergence de nouvelles activités autour de ces flux. Des contacts ont notamment été pris avec les Salins du Midi qui exploitent déjà le sel à Dax et pourraient éventuellement être intéressés par une partie de la saumure. EDF n'envisage en revanche pas de construire une usine de désalinisation, le désalement d'eau de mer serait très coûteux et consommateur d'énergie.
Q118 • Jean-Claude LACHARPAGNE, (UZA), le 07/11/2011
Quel sera le devenir des eaux salées extraites du dôme de sel (?)
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Le Maître d'ouvrage, le 23/11/2011,
La création des cavités par dissolution produit en effet un flux d'eau salée, appelée saumure. En l'absence d'autres usages, cette saumure sera refoulée en mer, à plus d'1,5 km des côtes.
EDF a lancé une étude avec l'appui de la CCI des Landes pour identifier les pistes de valorisation de l'eau de mer et de la saumure en favorisant, si possible, l'émergence de nouvelles activités autour de ces flux. Des contacts ont notamment été pris avec les Salins du Midi qui exploitent déjà le sel à Dax et pourraient éventuellement être intéressés par une partie de la saumure.
Q114 • jean.louis DAGUINOS, (POUILLON), le 05/11/2011
Bonjour, J'habite a 2 kilomètres du projet, je peu comprendre qu'il faut stocker du gaz pour avoir des réserves en période hivernale ,mais par contre envisager de rejeter le sel a la mer avec 80 kilomètres de conduite a travers les Landes avec tous les problèmes que cela engendre , je trouve cela absurde. On nous apprend a l'école de faire attention aux ressources naturelles ,elles sont épuisables!!!ne peu t'ont pas revaloriser le sel!.
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Le Maître d'ouvrage, le 21/11/2011,
EDF est prêt à étudier toutes les voies permettant d'utiliser cette ressource naturelle qu'est le sel. Dans cet esprit, EDF a lancé une étude avec l'appui de la CCI des Landes pour identifier les pistes de valorisation de l'eau de mer et de la saumure en favorisant, si possible, l'émergence de nouvelles activités autour de ces flux. Des contacts ont notamment été pris avec les Salins du Midi qui exploitent déjà le sel à Dax et pourraient éventuellement être intéressés par une partie du flux de saumure.
Q67 • Jean CAZAUX, (PONTONX SUR L'ADOUR), le 02/11/2011
Ne serait-il pas préférable plutôt que de déverser cette saumure dans l'Océan, ce qui est du gaspillage d'étudier avec les industriels ou autres une manière différente de valoriser ce sel ??
Cette canalisation pour rejeter la saumure va coûter très cher pour E.D.F., c'est le client qui paiera. Il suffira d'augmenter la facture d'électricité !!
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Le Maître d'ouvrage, le 16/11/2011,
1) Souhaitant optimiser l’intégration de son projet dans le territoire landais, EDF a lancé une étude avec l'appui de la CCI des Landes pour identifier les pistes de valorisation de l'eau de mer et de la saumure en favorisant, si possible, l'émergence de nouvelles activités autour de ces flux. Des contacts ont notamment été pris avec les Salins du Midi qui exploitent déjà le sel à Dax et pourraient éventuellement être intéressés par une partie du flux de saumure.
2) L'investissement dans ce projet de stockage conduira à optimiser les coûts d'approvisonnement en gaz naturel et ne pourra avoir qu'une incidence favorable sur le coût de l'électricité.
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