Réunions

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Les avis reçus par la CPDP seront consultables sur le site de la Commission et figureront dans les archives du débat

Thème séléctionné : Divers MO

Avis n°5 de : DUVAL MICHEL-  76600 Le Havre - le 29/10/2009


Lors du débat public organisé en préalable à Port 2000, j’avais proposé d’implanter cette extension portuaire dans la plaine alluviale située, sur la rive gauche de la Seine, entre la pointe de Berville et Honfleur, en y annexant nécessairement un franchissement ferroviaire au moyen de caissons immergés dans le lit du fleuve, entre Le Hode et Berville.



Cette option se démarquait totalement de toutes celles préparées par le Port Autonome du Havre qui avaient pour localisation les confins du port du Havre historique, sur la rive droite.



L’option que j’avais proposée avait plusieurs handicaps, notamment celui d’une implantation dans le domaine du Port Autonome … de Rouen, et celui de ne pas faire partie des solutions proposées par le Port Autonome du Havre – je suis de ceux qui pensent que certaines de ces solutions avaient pour objet de faire diversion.



Avec le recul, il apparaît que si l’option rive gauche avait pu aboutir, il n’y aurait pas lieu, maintenant, d’envisager le prolongement du Grand canal du Havre, ni d’hésiter entre des moyens de transport fluviaux ou fluvio-maritimes dans l’hinterland, ni d’envisager la réalisation d’une écluse maritime, car une plate-forme multimodale aurait probablement pu prendre place à proximité de Berville, en fond d’estuaire, là où des barges fluviales capables de transporter six hauteurs de conteneurs peuvent naviguer sans contraintes de tirant d’eau et de tirant d’air. Les postes à  quai de cette plate-forme multimodale auraient été de plain-pied – on pourrait même dire de plaine-quille – avec la Seine. Mais le paysage portuaire du Grand Port Maritime du Havre n’est pas présentement ce que j’avais souhaité qu’il soit.



Ayant assisté aux deux premières réunions publiques organisées par la Commission, entendu des interlocuteurs souvent pertinents dans les rangs des partisans et opposants au projet du G.P.M.H., et constaté la grande disponibilité des représentants de l’Autorité portuaire, je souhaite à mon tour exprimer une première contribution.



Au stade actuel du débat, je suis tenté de proposer, conjointement, l’optimisation du canal de Tancarville déjà évoquée par certains intervenants - plutôt qu’un prolongement du Grand canal - et la réalisation d’un franchissement ferroviaire par tunnel composé de caissons immergés au fond de la Seine afin d’ouvrir au maximum l’hinterland aux trains de fret et de voyageurs, et afin de rechercher une meilleure fluidité du trafic ferroviaire. J’ajoute que, les deux « Normandie » ayant sollicité, surtout depuis la publication des perspectives offertes par le projet du Grand Paris, des liaisons TGV ou un raccourcissement des temps de trajet vers la capitale, on peut imaginer dans les années futures une liaison ferroviaire partant de Paris qui, après un tronçon commun progressant sur la rive bas normande, se diviserait en deux ramifications, l’une en direction de Caen et Cherbourg, l’autre en direction du Havre, cette dernière empruntant le tunnel ferroviaire immergé au fond de la Seine à travers l’estuaire que je préconise depuis 1997.


Avant de conclure cette première contribution, je ne voudrais manquer de me réjouir d’avoir constaté qu’il est enfin question de coordination inter-portuaire.


Avis n°7 de : WALLET DANIEL-  76280 Hermeville - le 30/10/2009

Désolé, je pense que c'est inutile, lors du débat sur le futur port méthanier de Saint Jouin de Bruneval, j'ai posé une question écrite à laquelle je n'ai jamais eu de réponse. Je suis donc déçu et surtout amer; je pense que cela ne sert à rien.


Recevez, Messieurs, l'expression de mes sentiments.

Avis n°10 de : RAOULT SERGE-  76620 LE HAVRE - le 14/10/2009

Deux canaux deux écluses est la solution pour un grand projet du Port du Havre

Avis n°25 de : BARBAY Claude-  76530Les Essart Grand-Couronne - le 13/01/2010

Il est très intéressant a stade où nous en somme de relire l’intégralité des réponses apportées par le PAH GPMH aux questions posées et pour raison de compétence professionnelles je me suis penché plus spécialement sur le volet dit « économique ». L’impression que le GPMH se moque littéralement de nous est très forte ce qui explique peut être qu’aucune question n’apparaisse depuis près d’un mois ! Le discours des réponses du PAH GPMH au 15 décembre 2009 semble puisé dans des réponses toutes faites dès l’origine du projet, ne cherchant pas à s’adapter par exemple à l’affichage du retour sur la scène Normande du Comité de coordination interportuaire même si ce dernier n’est que la reproduction du « faire semblant » dont nous avons eu la mise en œuvre depuis plus de 10 ans…. apparaissant le temps de passage devant l’opinion publique de dossiers posant problèmes et pour lesquels il est nécessaire de faire croire qu’une vision globale des Ports de l’estuaire existerait. C’est un aveux par omission dont nous devrions sans doute le remercier de ne pas avoir jugé bon de nous faire perdre notre temps sur ce « non événement » du secrétaire d’Etat chargé des transports installant le 15 octobre 2009 au Havre le Conseil de coordination interportuaire de la Seine. « Ce CCIPS, qui regroupe les GPM du havre de rouen, le Port Autonome de Paris et les principales collectivités territoriales concernées s’inscrit dans le cadre de la réforme portuaire engagée en 2008 et des projets du Grand Paris. Il permettra de définir des orientations stratégiques communes et de coordonner les politiques d’aménagement des trois établissements portuaires, notamment en matière de desserte terrestre entre les trois grands Ports de l’axe Seine. Réseau Ferré de France et Voies Navigables de France participent aux travaux de ce conseil. » (selon Paris Normandie et Presse Havraise) Les directions portuaires devraient avoir le souci d’un ré équilibrage de notre balance commerciale car c’est de leur intérêt de ne pas « tuer la poule aux œufs d’or »… or si nous ne rapatrions pas sans tarder d’activités de production, nous glissons dans une position de sous développement où la Région ne se situera plus autrement que comme exportatrice de matières premières en particulier céréales à l’avenir incertain puisqu’il va falloir de gré ou de force (plainte auprès de Brussel et menace de condamnation) revoir ces productions massives de céréales à l’exportation qui polluent nos nappes en nitrates et pesticides…. à contrario des objectifs posés par la DCE. Le GPMH répond : « L'extension des infrastructures portuaires envisagées à l'occasion du projet n'aurait pas pour effet de faire disparaître les entreprises déjà présentes sur le port. Bien au contraire, les effets du projet (fluidité accrue des circulations, développement des activités économiques) devraient non seulement consolider leur actuelle activité mais aussi leur donner de meilleures opportunités de développement à l'avenir. » Cette réponse logomachique montre que l’on avance en regardant le passé dans notre rétroviseur plutôt que d’imaginer demain. Poursuivre dans la logique d’une importation accrue ce n’est pas assurer un « développement des activités économiques » dans la Région et le Pays mais bien poursuivre dans la logique actuelle qui délocalisant l’activité productive hors de France, détruit massivement emplois et revenus de travailleurs jetés au rebut devenant inéluctablement chômeurs au pouvoir d’achat misérable… tel est l’avenir pour lequel se battent le GPMH, la CCI, certaines collectivités et leurs élus…. Dans l’intérêt de qui ? Pas des populations laborieuses… alors de qui ? Le GPMH répond : « la création d'emplois, la future zone d'activités est susceptible de générer la création de 2 à 10 emplois à l'hectare, sur la durée dont la nature n'est pas aujourd'hui précisément connue, les activités industrialo portuaires étant extrêmement variées » Sur la durée…. C’est bien peu s’engager… avec une fourchette de 2 à 10 incluant sans aucun doute tous les emplois indirects, induits… et quels emplois… cariste et magasinier voici le haut de gamme… enfin ceci probablement en CDD ou intérimaire afin de présurer au maximum ce coût considéré comme insupportable du facteur travail…. Le GPMH répond : "Les missions du Grand Port Maritime du Havre consistent à assurer au mieux la gestion notamment économique de la zone portuaire. Il s’agit souvent de faire en sorte que les conditions d’accueil des activités soient les meilleures possibles, afin de générer le maximum de gains pour la collectivité. Dans le cadre de ce projet, l’estimation du nombre d’emplois générés dans la future zone d’activité peut être évaluée dans une fourchette de 2 à 10 emplois à l’hectare. Ce n'est pas le Grand Port Maritime du Havre qui créerait des emplois sur la future zone d'activités, mais les entreprises qui s'y implanteront. La nature des emplois créés n'est pas aujourd'hui précisément connue, les activités industrialo portuaires étant extrêmement variées. Cependant, il n’y a pas de raison que les seniors ne puissent pas avoir accès à ces emplois. Le GPMH espère que les micro entrepreneurs, qui créent eux mêmes leurs emplois, pourront trouver des débouchés grâce au projet, dans la mesure où leur activité sera en relation avec l’activité industrialo-portuaire, comme d’autres catégories professionnelles." « Les missions du Grand Port Maritime du Havre consistent à assurer au mieux la gestion notamment économique de la zone portuaire » cela relève du pieux mensonge, au mieux « Les missions du Grand Port Maritime du Havre consistent à assurer au mieux la gestion financière (comptable) de la zone portuaire. Si le GPMH se mettait à avoir des missions économiques… il ne pourrait pas écrire «Ce n'est pas le Grand Port Maritime du Havre qui créerait des emplois sur la future zone d'activités »…. Pour un port l’activité seule importe, que cette dernière détruise ou non des productions et emplois locaux n’est pas son problème, dans le monde rêvé régi par la main invisible du Marché… « il n’y a pas de raison » que cela conduise vers l’avenir riant affiché…. Mais toute raison de voir les promesses non tenues car elles n’engagent que ceux qui les croient. Le GPMH répond : "A ce stade du dossier, la nature des travaux et leur importance ne sont pas connues, de même que l’étendue des zones à aménager, ainsi que la répartition entre ces différentes activités. En phase travaux, ce sont de 200 à 400 personnes qui seront employées au plus fort du chantier." "Les activités attendues dans la zone d'activités envisagée, située selon la DTA au nord du prolongement du Grand Canal du Havre, seraient des activités industrialo-portuaires, telles que : De la logistique (entrepôts et surfaces de stockage) pour contribuer à répondre aux besoins que la croissance prévue du trafic conteneurisé va générer, sachant qu’environ 10% des conteneurs traités font l’objet localement d’un traitement logistique (et donc de valeur ajoutée) ; stockage des conteneurs vides. En effet, les échanges commerciaux étant déséquilibrés entre l’Asie et l’Europe, les ports européens doivent stocker des conteneurs vides afin d’organiser leur retour vers l’Asie. Ce stockage représente aujourd’hui environ 50 hectares sur le port du Havre et nécessitera une centaine d’hectares supplémentaires d’ici 2030 ; des activités dites "mixtes" (petite industrie et activités liées à la logistique) ; si nécessaire, d'autres types d'activités industrialo portuaires." Reconnaître que « les échanges commerciaux étant déséquilibrés entre l’Asie et l’Europe, les ports européens doivent stocker des conteneurs vides afin d’organiser leur retour vers l’Asie. Ce stockage représente aujourd’hui environ 50 hectares sur le port du Havre et nécessitera une centaine d’hectares supplémentaires d’ici 2030 » il n’est donc pas difficile de conclure sur l’absence d’emplois créés…. Le GPMH cherche à faire de la Haute Normandie une Région sous développée et y réussit fort bien ! Il est de la responsabilité de la direction du port de se préparer au futur. Le prolongement du Grand Canal du Havre répond à un objectif d’amélioration de la part des modes massifiés dans l’acheminement terrestre des marchandises, et ce, qu’il y ait un peu, beaucoup, voire (ce que le GPMH ne souhaite pas) pas du tout de croissance. Crise ou pas, le débat public en cours sur ce projet trouve toute son utilité dans la délicate question du report modal. Et c’est justement parce qu’il y a une crise qu’il faut se préparer à en sortir dans les meilleures conditions et éviter de prendre de nouveaux retards par rapport aux autres ports. Il serait effectivement de la responsabilité de la direction du port de se préparer au futur il le fait petitement par exemple en s’engageant enfin dans une opération visant à économiser 195 t de CO2 ou encore 23 892 litres de carburant (pour 6 400 camions en moins sur les routes), telle est l’économie qui découlera de la mise en place d’une liaison fluvio-côtière ou flivio-maritime entre Port 2000 au Havre et Honfleur, pour un trafic de 10 000 conteneurs (EVP) par an page 3 du supplément Rouen Port environnement au n°311 du magazine du GPMR Mais tout petitement puisque 6 400 camions pour une année cela ne fait que 20 camions en moins par jour… pas de quoi en faire un fromage…. Sur ce chapitre « économique » HNNE propose aux deux ports ainsi qu'au CCIPS une réunion conjointe des Conseils de développement des deux GPM du Havre et de Rouen qui devrait traiter de l’avenir du trafic marchandise depuis la Mer vers entre autre la Région Parisienne mais pas exclusivement…. plutôt que de découper la question en petits morceaux tel « le Grand Canal », il faudrait enfin mettre en oeuvre le « Penser GLOBAL ! »

Avis n°28 de : BARBAY Claude-  76530Les Essart Grand-Couronne - le 16/01/2010

A la question répertorié N° 171 « le GPMH répond à une question posée qu'il mettra en place début 2010 une nouvelle organisation de fonctionnement des écluses de Tancarville. En quoi consistera t elle ? Quelles en sont les actuelles performances ? et quelle amélioration attendez vous de la nouvelle organisation ? » Le GPMH renvoie à son complément d’information sur l’utilisation des écluses, mais une fois consulté ce dernier, la question de base avec Ce qui semble assez étonnant c’est que sur cette question, ce sur quoi le GPMH est le plus mauvais ce n’est pas la théorie (il sait faire rêver) mais de bilan d’utilisation, la réalité des performances des écluses. Il n’est pas sans intérêt d’aller voir sur place car alors on se demande si les données affichées tiennent bien compte des conditions réelles de coefficient de marée et ne taisent pas d’autres éléments limitant les performances moyennes.. Mais c’est la réponse à la question 170 qui est véritablement un chef d’œuvre de langue de bois avec déplacement du lien causal, ce qui en dit long sur les chances d’avancer dans « le débat tant public que dans le Conseil de développement ou toute instance du PAH » La question est pourtant simple : Comment le projet « Grand Canal » selon le GPMH s’intègre t il dans « la hiérarchisation des projets (…) qui présentent le plus de synergies entre les trois ports » de Paris / Rouen & le Havre, selon les propos de Claude Gressier Président du Conseil de coordination interportuaire de la Seine ? La réponse fait de l’histoire : « Le Conseil de Coordination Interportuaire de la Seine n'a été créé et installé que le 15 octobre 2009, alors même que le débat public était commencé depuis le 8 octobre 2009. » c’est bien d’ailleurs la raison pour laquelle la question est posée. Mais au lieu d’indiquer ce qu’en pense le GPMH qui est le pétitionnaire et qui devrait avoir un avis à exprimer, sa réponse une nouvelle fois botte en touche… « Le Conseil Coordination Interportuaire de la Seine n'a donc pas encore été amené à formuler un avis sur le projet (avis qui d'ailleurs ne fait pas partie stricto sensu des attributions obligatoires que lui confère le Code des Ports Maritimes), ni à examiner la façon dont il s'intègre parmi les projets présentant le plus de synergie entre les trois ports. Ce sera probablement le cas lorsque ce conseil devra adopter le document de coordination relatif aux grandes orientations en matière de développement, de projets d'investissement et de promotion des ports, prévu par l'article L102-7 du Code des Ports Maritimes. » La Commission du Débat Public ne peut elle obtenir de réponses circonstanciées et signifiantes ? Nous regardons avec attention ce qui se passe sur ce débat. Pour avoir fait parti de ceux qui pour FNE ont contribué à la demande de Mme NKM alors secrétaire d’Etat à la rédaction de la réponse française au point fait sur la mise en pratique des dispositions de la Convention d’Aarhus, il apparaît que nous sommes bien loin des termes de la transparence souhaitable, du « tout sur la table » de l’équité de traitement…Nous aimerions au moins un sursaut de fin de débat !

Avis n°30 de : BARBAY Claude-  76530Les Essart Grand-Couronne - le 16/01/2010

Dans sa réponse à la question 47 Le GPMH s’appuyant sur les données : « La répartition du transport de conteneurs entre modes était la suivante en 2007 : route 86,5%, fer 5%, voie d'eau 8,5% pour un total de 1 880 000 EVP transportés. » Alors que nous commençons à peine l’année 2010 il ne semble nullement ambitieux puisqu’il pose pour dans 11 ans : « l'objectif est de ramener en 2020 la part de la route à 75%, en portant le fer à 13% et la voie d'eau à 12%, pour un total de 3 600 000 EVP. » Si comme le retournement de cycle du commerce international lié à l’évolution de la Division Internationale du Travail (perceptible aux USA…innovation qu’il serait prudent de ne pas attendre 10 ans pour copier !) le laisse présager – ce que confirme l’évolution récente des performances du GPMH voyant son trafic de conteneur régresser en 2008 et à nouveau en 2009 – un maintien autour de 2 000 000 serait déjà un exploit qui pourrait donc se traduire par 400 000 transportées (12% des 3, 6 millions rêvés) par voie d’eau à quasi jeu égal avec le rail. Cela pourrait sur une réalité autour de 2 Millions représenter 20% du trafic pour chacun, mais cela reste un objectif fort peu ambitieux. Voilà bien pourquoi l’utilisation massifiante du « fluvio maritime » (pouvant transporter par rotation 10 fois plus d’EVP que les plus grosses des barges) depuis Port 2000 externe (donc sans brouettage sur le Havre) vers Rouen et sa future plateforme de transmission au fluvial pour la suite du trajet permettrait d’innover dans l’esprit d’une coopération intelligente entre Le Havre – Honfleur / Rouen & Paris.

Avis n°31 de : BARBAY Claude-  76530Les Essart Grand-Couronne - le 16/01/2010

La cécité associée au rêve permanent conduit le PAH a renouveler en les actualisant sans coup férir ses erreurs anciennes : il n’a pas tiré enseignement de l’échec du projet pharaonique inabouti d’Antifer, de son ratage de l’idée pourtant excellente de la darse de l’océan… La réponse fournie à la Question n°84 « Comment le GPMH situe-t-il le projet par rapport au Canal Seine Nord ? (concurrent, complémentaire...) » montre une fois de plus qu’au lieu de reconnaître la possible concurrence sur certains créneaux et développer la difficile complémentarité qu’il semble impossible d’établir correctement déjà entre les GPMH et GPMR…. ! Le Canal Seine Nord serait de nature à assurer depuis les ports concurrents l’alimentation de la Région Parisienne en importation des productions délocalisées dans les zones à bas coût salarial. La proposition de développement sans délais du fluvio maritime vise à ne pas perdre de temps dans l’établissement (ou la consolidation) des flux depuis Le Havre sans avoir à attendre de nouveaux travaux pharaoniques dispendieux et de plus destructeurs d’une zone humide qu’il convient de respecter. Le choix en fait est simple on reprend le scénario Port 2000 et dans 5 à 10 ans on disposera d’infrastructures qui auraient pu être adaptées à la situation de la période 2005 – 2010 mais seront dépassées lorsqu’elle seront abouties. Ou bien on réfléchit globalement au transport depuis la mer (Le Havre) jusqu’à Paris et alors on développe des synergies adaptées à l’évolution souhaitable de l’utilisation maximisée de la voie d’eau non par incantation rituelle mais en faisant preuve d’imagination et d’adaptabilité (cette flexibilité qui n’est le plus souvent demandée qu’au travailleurs que l’on va priver d’emploi !). Le Pôle environnement de HNNE est disposé à apporter expertise et formulation de pistes innovantes ainsi qu’il l’a déjà fait sur le dossier du sur creusement du chenal de Seine par le GPMR. Car il faut sortir des comparaisons non justifiées ou des amalgames qui font déraper dans une féérie non rationnelle. Evoquer pour justifier les tirants d’air invoqué « Cette "massification différenciée" est déjà pratiquée sur le Rhin : des automoteurs de forte capacité (484 EVP, 6 couches et 6 largeurs) fréquentent ainsi le Rhin inférieur (jusqu'à Duisbourg) et le Rhin moyen (jusqu'à Mayence), tandis qu'en amont ne circulent que des bateaux "classiques" (4 couches et 4 largeurs). » C’est en fait reconnaître l’intérêt de ce fluvio maritime que l’on envisage pourtant de faire du cabotage vers Honfleur… S’il n’y avait pas cette hypothèque loure de l’appropriation du foncier…. Cela aurait assaini les échanges et clarifié le débat. Nous espérons voir se concrétiser la déclaration du GPMH (réponse à la question 64) « Le grand Port Maritime du Havre accorde une grande attention aux différentes contributions exprimées lors de ce débat public, qui pourront l’éclairer sur la suite à donner dans la phase suivant le débat public. Ces contributions seront prises en compte au moment de la décision du maître d’ouvrage de poursuivre ou non le projet et pendant la phase éventuelle de réalisation. » mais du fait du fonctionnement du Conseil de développement actuellement nous doutons que cela aille de soi…

Avis n°36 de : BARBAY Claude-  76530Les Essart Grand-Couronne - le 31/01/2010

Afin de répondre à côté du fond de la question n° 173, le GMPH commence par décaler légèrement la question : au lieu de «Ces trois projets relèvent (ils) d’une même question : celle de l’acheminement des marchandises de la Mer vers la Région parisienne : Projet d'extension des infrastructures portuaires- Prolongement du Grand Canal du Havre » Question à laquelle on ne peut répondre que OUI ! Il préfère donc glisser ailleurs « déterminer si les trois projets d'écluse fluviale de Port 2000 d'une part, d'amélioration des accès maritimes du port de Rouen d'autre part, et enfin d'extension des infrastructures portuaires et de prolongement du Grand Canal du Havre, font partie d'un seul et même programme » alors la réponse à cette question que le PAH se pose à lui-même en lieu et place de la question initiale comporte une seule réponse NON ! Et alors de poursuivre dans un terrible « mentir vrai » « Ces trois projets répondent à des objectifs différents : accès des bateaux fluviaux à Port 2000 pour le projet d'écluse fluviale, accès des navires Handymax au port de Rouen pour l'amélioration des accès maritimes, fluidité des transports dans la zone portuaire et nouvelles capacités d'accueil pour les activités industrialo portuaires pour le projet de prolongement du Grand Canal du Havre. Aucun des trois projets ne peut se substituer à l'autre pour atteindre les objectifs, et ces projets ne présentent pas de complémentarité et peuvent être réalisés indépendamment les uns des autres. On ne peut donc parler de "tronçonnage" d'un hypothétique programme plus vaste. » En effet « aucun des trois projets ne peut se substituer à l'autre pour atteindre chacun des objectifs » mais le GPMH a fort bien compris que telle n’était pas la question. Mais ne voulant pas répondre car certains des « petits objectifs » n’ont plus de raison d’être dès lors que la coopération entre les Ports deviendrait non plus formelle et de façade mais conduirait à développer toute les synergies possibles au moindre coût pour nos collectivités. A moins que le GPMH ne confonde intérêt collectif et intérêt exclusivement privé de quelques transitaires, cela ne nous étonnerait pas outre mesure car nous rencontrons le même phénomène pour le GPMR…. Un seul GPM depuis Le Havre – Honfleur jusqu’à Paris en passant par Rouen est une nécessité si l’on veut voir disparaître les luttes internes et les copiages avec retard de ce qui est en train de terminer son cycle productif ailleurs et gaspille l’investissement sans retour bénéfique. HNNE représenté dans chacun des Conseils de développement des GPM est bien placée pour constater que ce n’est pas à ce niveau qu’émergera une vision globale.. quant au Conseil de Coordination Interportuaire de la Seine, il remplace une suite de conseils de coopération qui n’ont jamais durablement vraiment fonctionné…. à quand son entrée en désuétude ?

Avis n°44 de : BLOT claude-  27210 rive gauche - le 07/02/2010

ultime contribution après la réunion de clôture ...et si la raison l'emportait ?... lors de la réunion de clôture du débat public, nous avons perçu une certaine évolution du discours des dirigeants du Port, voire des hésitations dont la Presse s'est faite l'écho...les arguments avancés lors du débat auraient-ils "bousculé" des certitudes ? il faut redire avec force : - que l'exigence écologique de notre siècle nous interdit de prélever 500 ha sur des zones naturelles -zones humides -dont la sauvegarde est vitale pour la préservation des équilibres fonctionnels de notre planète. faut-il rappeler que l'équivalent d'un département français disparait en 10 ans, rongé par l'urbanisation et les insfrastructures...peut-on continuer ainsi ? - que les énormes incertitudes économiques qui pèsent sur le commerce mondial et les modes de consommation doivent inciter à la plus extrême réflexion dans les choix d'infrastructures et d'investissements - choix qui engagent des fonds publics par ailleurs ! ce qui devrait inciter les dirigeants du GPMH et de la place portuaire à réévaluer leurs projets à la lueur de ces paramètres, en intégrant les propositions alternatives développées lors du débat. ni victoire, ni défaite, pour les uns ou les autres, ce serait un formidable signal d'une volonté commune de s'engager tous ensemble dans ce "nouveau monde" du 21ème siècle aux formidables défis sociétaux. je lance cet appel à l'intelligence et au sens des responsabilités des décideurs de la place portuaire. claude BLOT président de l'association Estuaire SUD