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Réponse le  26/10/2009

Le projet d'extension des infrastructures portuaires et de prolongement du Grand Canal du Havre ne prend pas en compte le projet potentiel de franchissement ferroviaire de la Seine.

Le prolongement du Grand Canal du Havre devra faire partie, s’il se réalise, des aménagements de l’estuaire de la Seine à prendre en compte pendant la phase d’études du projet de franchissement ferroviaire de la Seine.

Réponse le  26/10/2009

Ce projet est porteur d'avenir pour le port du Havre, en raison des perspectives de développement tant des activités portuaires que des transports massifiés. Le développement des transports massifiés comme le fluvial figure parmi les priorités de la loi de programmation du 3 août 2009 relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’Environnement. Le port du Havre étant l'un des principaux moteurs de la croissance économique et des emplois dans le bassin d'emploi du Havre et en Haute Normandie, il est certainement un atout pour la Normandie de demain.

Réponse le  26/10/2009

Le débat public se déroule dans un contexte en effet riche en matière d’aménagement du Havre et de son Hinterland. Le projet d'extension des infrastructures portuaires et de prolongement du Grand Canal du Havre n'apparaît pas en tant que tel dans le grand projet de l'architecte Antoine Grumbach, mais est cohérent avec ses objectifs : il pourrait permettre en effet de desservir le bassin parisien dans de meilleures conditions économiques et environnementales, de par l’intérêt qu’il représenterait pour le transport fluvial.

Réponse le  26/10/2009

La Directive Territoriale d'Aménagement de l'Estuaire de la Seine prévoit la possibilité de réaliser une telle liaison. Aucune étude n'est cependant engagée à ce jour, l'intérêt de cette liaison, débouchant sur une voie ferrée unique à forte pente, n'étant pas démontré.

Réponse le  26/10/2009

Cette question ne concerne pas précisément l'objet du débat public. Le projet de prolongement du Grand Canal du Havre s’intègre dans un cadre large d’aménagement du territoire, visant à privilégier les transports massifiés, tel que défini dans la loi de programmation du 3 août 2009 relative à la mis en œuvre du Grenelle de l’environnement.

Le projet de ligne TGV entre Paris et Le Havre a été évoqué par le gouvernement après que la décision du Débat Public a été prise.

Réponse le  30/10/2009

Le Grand Port Maritime du Havre a pour objectif de développer le transport ferroviaire aussi bien que le transport fluvial. Le projet devrait donner au transport fluvial des conditions optimales pour son développement, tout en réduisant ses effets sur les autres modes (routier et ferroviaire) via la réduction du nombre de manœuvres de ponts mobiles.

La répartition du transport de conteneurs entre modes était la suivante en 2007 : route 86,5%, fer 5%, voie d'eau 8,5% pour un total de 1 880 000 EVP transportés.

L'objectif est de ramener en 2020 la part de la route à 75%, en portant le fer à 13% et la voie d'eau à 12%, pour un total de 3 600 000 EVP.

Réponse le  19/11/2009

Cette question ne concerne pas l'objet du débat public.

Cette question pourrait être achevée par les soins de son auteur aux services Préfectoraux.

Réponse le  25/11/2009

Le Projet d’Extension des Infrastructures Portuaires et de Prolongement du Grand Canal du Havre a pour objectif d’améliorer la fluidité des circulations dans la zone portuaire et de contribuer au développement du transport fluvial. Les effets de ce projet seraient essentiellement perceptibles au plan local.

Le projet de canal Seine Nord Europe permettra pour sa par de relier le réseau navigable de la Seine avec celui du Nord de l’Europe par un canal à grand gabarit, ce qui aura des effets sur une échelle géographique très étendue.

Les deux projets qui contribuent tous deux au développement du transport fluvial sont donc complémentaires et non concurrents.

Le GPMH reprend à son compte les propos du représentant de VNF lors de la réunion publique du 15 octobre 2009, selon lesquels la mise en service de Seine-Nord Europe à l’horizon de 2015 va permettre d’augmenter la zone de chalandise du Havre (Seine Nord-Europe permettra de se relier à 20 000 kilomètres de voies européennes à grand gabarit), d’augmenter la performance du mode fluvial sur ce bassin qui est aujourd’hui un bassin fermé, ce qui induira une augmentation du fret de retour et donc une baisse sensible du coût du transport fluvial.

Comme VNF, nous considérons que l’hinterland du port du Havre peut se développer jusqu’à la plateforme de Cambrai-Marquion qui va être une plateforme d’éclatement extrêmement importante, comme le sera celle envisagée à Achères.