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DocumentsChapitre I - Pour replacer l'espace central français au coeur des dynamiques nationales et européennes.pdfPour replacer l'espace central français au coeur des dynamiques nationales et européennes |
Un projet au coeur de la France
Le territoire du projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Paris - Orléans - Clermont-Ferrand - Lyon (POCL) s’étend sur cinq régions : l’Auvergne, la Bourgogne, le Centre, l’Ile-de-France, et Rhône-Alpes.
Au total, quinze départements sont territorialement concernés.
Pour l’Ile-de-France : l’Essonne, Paris, la Seine-et-Marne et le
Val-de-Marne. Pour le Centre : le Cher, l’Indre, le Loir-et-Cher et le Loiret. Pour la Bourgogne : la Nièvre et la Saône-et-Loire. Pour l’Auvergne : l’Allier et le Puy-de-Dôme. Pour Rhône-Alpes : l’Ain, la Loire et le Rhône.
Le projet POCL concerne ainsi un territoire de 17 millions d’habitants ; son aire d’études couvre plus de 50 000 km2. Du sud du Bassin parisien jusqu’à l’Auvergne, ce vaste territoire est resté jusqu’à présent à l’écart de la grande vitesse ferroviaire.
Le territoire se caractérise également par ses faibles densités de population. Il s’inscrit, en effet, dans la diagonale dite continentale, qui s’étend du sud-est de la Belgique au sudouest du Portugal et qui compte moins de 50 habitants au km2.
Autre caractéristique démographique du territoire du projet : à l’exception des grandes agglomérations de Paris, Lyon, Orléans et Clermont-Ferrand, il s’organise autour de nombreuses villes moyennes : Blois, Bourges, Châteauroux, Mâcon, Montluçon, Moulins, Nevers, Roanne, Vichy, Vierzon.
D’un point de vue économique, cela se traduit par l’existence de trois ensembles régionaux : deux aires particulièrement dynamiques, les métropoles parisienne et lyonnaise, et une aire au développement plus contrasté, qui constitue l’espace central français.