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Chapitre 1
Le territOire DU prOJet /
13
Caen
est une capitale régionale dynamique (aire urbai-
ne de 385000 habitants, 165000 emplois), qui exerce
son infuence sur l’ensemble de la Basse-Normandie.
Le secteur tertiaire s’y développe rapidement, soutenu
par la présence de l’université et de pôles d’excellence,
avec une croissance des « emplois métropolitains su-
périeurs » nettement plus élevée que dans les autres
grandes agglomérations normandes.
Le Havre 
est une aire urbaine (290000 habitants,
120000 emplois) dont le dynamisme économique est
largement fondé sur son port. L’ouverture du pont de
Normandie en 1995 a joué un rôle d’accélérateur pour
l’élargissement du territoire de la ville-port en facili-
tant l’accès à un secteur résidentiel et touristique de
l’autre côté de l’estuaire.
En dehors de ces trois agglomérations, seules trois
aires urbaines ont une population supérieure à 80 000
habitants :
Cherbourg 
(110000 habitants, 43000 emplois), ex-
centrée géographiquement, accueille une activité im-
portante dans le nucléaire.
Évreux
(100 000 habitants, 49 000 emplois), est en
relations fortes avec les aires urbaines rouennaises et
parisiennes.
Dieppe 
(82000 habitants, 33000 emplois), vit en lien
fort avec Rouen.
Enfn, la Normandie se caractérise par un nombre im-
portant de pôles secondaires actifs : Louviers – Val-de-
Reuil, Vernon, Fécamp, la vallée du Commerce (Bolbec-
Lillebonne) et Bernay en Haute-Normandie ; Saint-Lô,
Lisieux, Argentan, Flers, Vire, Granville, Avranches, Cou-
tances, Bayeux, Carentan, Valognes, le pôle balnéaire de
Cabourg à Honfeur, incluant Deauville et Trouville en
Basse-Normandie.
1.1.1
La normandie, des atouts à valoriser
— Trois grandes agglomérations, trois villes
moyennes et de nombreux pôles secondaires
Trois agglomérations majeures polarisent le développe-
ment à l’échelle des deux régions administratives. Prises
une à une, elles ne disposent toutefois pas de lamasse cri-
tique pour rayonner au sein du Bassin parisien et au-delà :
Rouen
est l’aire urbaine la plus importante du territoire
(530 000 habitants, 220 000 emplois, sans compter
Elbeuf, 90000 habitants, qui y est maintenant rat-
tachée). Son infuence s’étend sur l’ensemble de la
Haute-Normandie grâce, notamment, à ses activi-
tés administratives et universitaires et à la présence
d’équipements structurants à l’échelle régionale.
Cependant, elle est en retrait par rapport à d’autres
agglomérations françaises de même taille, en termes
de services à haute valeur ajoutée.
QuelQueS cHiFFreS cléS
de l’économIe
du terrItoIre du proJet (Ile-de-France
Incluse en totalIté, en 2009)
> proDuit intérieur Brut :
635
mIllIards d’euros
(34% Du piB FranÇaiS)
> HaBitantS:
15
mIllIons
(23 % De la population
FranÇaiSe)
> emploiS:
7,3
mIllIons d’emploIs
(28 % DeS
emploiS en France)
DeS lienS FortS
entre l’Ile-de-France
et la normandIe :
De nombreuses entreprises, dont les usines se trou-
vent le long de la vallée de la Seine, ont leur siège
social implanté en Ile-de-France.
› De nombreuses entreprises franciliennes sous-
traitent à des PME-PMI normandes.
› Les secteurs normands situés aux franges de
l’Ile-de-France – notamment l’est de l’Eure – sont
fortement interdépendants de la région franci-
lienne, générant d’importants flux domicile-tra-
vail pour des villes comme Gisors et Vernon (où
respectivement 30% et 20% de la population
travaille en région parisienne).
› Un nombre non négligeable d’actifs habitant en
Ile-de-France viennent travailler en Normandie
(en Haute-Normandie, ils représentent 5% du total
des actifs).
› Le tourisme de fn de semaine, de courts séjours et
résidences secondaires génère des fux importants
entre l’Ile-de-France et la Normandie.