Synthèse du dossier du maître d’ouvrage /
Amiens
rnon
Achères-Ville
Achères
Grand-Cormier
Confluence
Seine Oise
Nanterre –
La Défense
Seine Aval
Gisors
— Un territoire singulier qui appelle des solutions singulières
Unie par la Seine au plus grand bassin de population et d’emplois d’Europe, la Normandie
et ses 3,3 millions d’habitants ofrent le premier ensemble portuaire de France et des pôles
touristiques de renommée mondiale dans des territoires riches en histoire, aux paysages
remarquables.
Industrie, logistique, services, recherche et développement, agriculture, tourisme, qualité
de vie, ces territoires ont des talents à rassembler et à mieux faire partager, pour retrouver le
chemin d’une démographie dynamique et d’un développement prometteur.
Tissu dense de villes à desservir, distances réduites, déplacements quotidiens nombreux,
forts enjeux environnementaux… le projet de ligne nouvelle Paris – Normandie doit ofrir des
réponses adaptées et durables aux besoins de mobilité dans les trois régions qu’il rapproche :
Haute-Normandie, Basse-Normandie et Ile-de-France.
— Une situation ferroviaire insatisfaisante
Des trains trop peu nombreux :
13 trains directs par jour et par sens entre Paris et Rouen, contre 24 pour Paris – Orléans ;
18 par jour et par sens entre Rouen et Le Havre, contre 38 entre Strasbourg et Mulhouse.
+
Des
temps de parcours de moins en moins compétitifs :
Paris – Le Havre en 1 h 45 en 1970 contre 2 h 02 en 2010,
tandis que Paris – Le Mans s’efectue en 55 minutes.
+
Des
retards fréquents
sur l’axe Paris – Caen :
un train sur 5 est en retard de plus de 5 minutes en 2010.
+
L’ouest francilien à la recherche de
solutions pour améliorer ses dessertes ferroviaires.
=
20 millions de voyageurs annuels
en attente d’améliorations
— à l’origine des problèmes
›
Un réseau saturé, notamment entre Paris et Mantes et autour de Rouen sur lequel la circu-
lation des trains actuels est déjà fortement contrainte et qui ne permet plus de faire circuler
des trains supplémentaires ;
›
Des lignes tracées au XIX
e
siècle, avec de nombreuses portions sinueuses qui ne permettent
pas des vitesses élevées.
Améliorer la
ponctualité
Aller vers des
transports durables
Rendre les déplacements plus
confortables
Enrichir les dessertes en
Ile-de-France
Mieux relier les
grandes villes normandes
Développer les
trains régionaux
Aller
rapidement à Paris
Transporter les
marchandises
par le rail
Accéder directement à
La Défense
Faciliter l’accès aux
aéroports
franciliens
Connecter la Normandie
à la grande vitesse
étofer les
correspondances
avec les réseaux franciliens
— Des objectifs défnis et partagés
par les acteurs du territoire
La solution proposée :
une réorganisation
du réseau ferré
› Une ligne nouvelle à vitesse élevée (250 km/h en
Normandie ; jusqu’à 200 km/h en Ile-de-France pour
certains trains) pour atteindre les objectifs de temps
de parcours et dédoubler les sections saturées ;
› Des lignes existantes en partie déchargées par la
ligne nouvelle, pour le développement de toutes les
dessertes (RER, trains régionaux, fret,…).