Rubrique : Deux voies thérapeutiques contre le cancer
Une équipe du CNRS a imaginé de coupler les nanoparticules formées spontanément par le squalène, un composé naturel à l’origine du cholestérol, à un médicament. Elle espère faciliter son injection par voie intraveineuse ou son entrée dans la cellule, ce qui diminue les résistances au médicament.
Les premiers résultats obtenus sur l’animal en associant un anticancéreux au squalène sont encourageants. L’étude de la toxicologie de ce composé est déjà prévue et devrait faire l’objet d’un essai clinique de phase I.
Une autre équipe du CNRS a mis au point un dispositif ultrasensible, intégrable sur une puce, permettant de détecter les moindres interactions entre biomolécules.
L’objectif est de détecter de très faibles quantités de marqueurs cancéreux. Le dispositif est basé sur des nano-électrodes, dont la taille de 30 nanomètres de large est comparable à celle des biomolécules à détecter. Leur capacité à conduire le courant électrique est modifiée par la présence de nanobilles d’or de 90 nanomètres de diamètre, greffées sur les protéines. En étant capable de joindre les électrodes, elles exaltent la réponse électrique.
Ce dispositif est en cours de validation au sein du cancéropôle de Toulouse pour le diagnostic en cancérologie.