L’approche bénéfices risques consiste identifier et quantifier a priori les bénéfices et les risques potentiellement liés à une innovation sur des bases scientifiques puis, en fonction du rapport bénéfices risques, de préconiser des modalités d’utilisation modulées (de l’interdiction à l’utilisation sans restriction). La mise en œuvre fait l’objet d’un suivi pour détecter d’éventuels effets non identifiés a priori et adapter les mesures de protection décidées au départ.
Il s’agit donc d’une procédure évolutive : en fonction des nouvelles données (notamment épidémiologiques), les mesures de protection, de dissémination et d’utilisation de l’innovation évoluent dans le temps.
Cette approche, lorsqu’elle est bien menée, s’inscrit dans l’esprit du principe de précaution car elle garantit un bon niveau de protection des consommateurs, des travailleurs et de l’environnement sans pour autant bloquer l’innovation. Elle nécessite toutefois la mise en place de ressources adaptées (personnel, instrumentation, moyens…).
L’un des champs d’application les plus attendus des nanotechnologies est celui de l’énergie : contribueront-elles à la construction d’un monde durable ?
Les nanotechnologies vont probablement modifier les modes de vie et les comportements. Prometteuses d’améliorations dans de nombreux domaines, porteuses de progrès matériel et facilitatrices, elles nourrissent cependant des craintes de dérives et des interrogations d’ordre éthique.
Devant les limites jusqu’ici rencontrées par la science et les techniques, l’approfondissement, la diffusion et le partage des connaissances doivent aujourd’hui chercher à apporter des réponses aux inquiétudes et permettre d’identifier précisément les zones d’incertitudes et la manière de les appréhender.