Les nanotechnologies pourraient enfin permettre le développement de capteurs fiables et bon marché pour détecter et suivre l’évolution de molécules spécifiques ou de micro-organismes.
Seraient concernées des applications comme la détection de particules dangereuses dans les usines (protection des travailleurs) et dans les habitations (produits toxiques émanant des peintures ou d’un nouvel objet, fuites de produits d’entretien…). Mais elles pourraient également servir à la surveillance des écosystèmes. Pourquoi ne pas imaginer, par exemple, de mesurer de façon fine et continue des émissions de gaz produits par les micro-organismes vivant dans un lac afin de suivre l’évolution des populations de bactéries et détecter très tôt une prolifération du type verdissement des eaux ?