Rubrique : Des exemples de nanostructuration biologique.
L’architecture du vivant (la molécule d’ADN, les protéines, les réactions chimiques permanentes…) repose sur une capacité d’organisation atome par atome de la matière. Quelques exemples sont souvent cités pour illustrer la maîtrise par la nature de cette ingénierie à l’échelle nanométrique. Le lézard gecko parvient à grimper sur les surfaces les plus lisses et à adhérer à un plafond grâce aux nanopoils dont sont pourvus ses doigts. Les feuilles du lotus ne retiennent ni eau ni poussières, restant donc toujours parfaitement propres et lisses au toucher (lire page 15).
Enfin, le phénomène de biominéralisation à l’œuvre dans la production des coquillages aboutit à des nanostructures très résistantes. La nacre, par exemple, est constituée d’un échafaudage très ordonné de plaquettes de carbonate de calcium d’une épaisseur nanométrique. L’ensemble lui confère une résistance exceptionnelle, chaque couche encaissant une partie des chocs reçus.