De nombreux travaux de recherche en France dans le domaine des nanosciences et nanotechnologies s’appuient sur le réseau des centrales technologiques. Ils sont également menés dans le cadre des programmes soutenus par l’ANR et dans les pôles de compétitivité.
L’ANR soutient plusieurs programmes :
– le programme P3N (programme national en nanosciences et nanotechnologies) subventionne des projets de recherche fondamentale et appliquée, nanocomposants, micro-nanosystèmes, nanobiotechnologies, nanomatériaux, instrumentation et métrologie, modélisation et simulation. Un volet est dédié à l’impact et aux risques des nanotechnologies pour la santé et l’environnement ainsi qu’aux aspects éthiques et sociétaux. À titre d’exemples :
– Aquanano (2007), transfert de nanoparticules manufacturées dans les aquifères : développement d’une méthodologie et identification des processus ;
– Nanobench (2007), Assessing the S&T economic and social impact of nanotechnologies ;
– le programme matériaux et procédés vise la recherche de nouveaux matériaux et de procédés industriels, l’amélioration de leurs performances techniques et économiques et encourage le transfert de technologie vers l’industrie. Les nanomatériaux occupent donc une bonne place dans ce programme ;
– le programme SEST (santé environnement et santé travail) a pour but de révéler l’impact, encore peu connu, des facteurs environnementaux sur la santé humaine, en mesurant l’exposition à ces facteurs et en identifiant leur rôle dans l’origine ou l’aggravation de certaines maladies. Ce programme s’intéresse en particulier à l’éventuelle toxicité des nanoparticules. À titre d’exemples, les programmes suivants peuvent être cités :
– Nanofeu (2007), impact des nanocharges sur le comportement au feu ;
– Signanotox (2007), signatures toxicologiques de nano-objets manufacturés sur des cellules humaines après inhalation ou ingestion ;