À signaler, dans le programme européen de santé publique 2008-2013, une action conjointe publiée en février 2009 sur la sécurité des nanomatériaux sous présidence française de l’Union européenne en décembre 2008. La France a assuré la coordination de cette action, qui a fait l’objet d’un appel d’offres, et a présenté un dossier pour un programme dénommé Nanogenetox visant à établir une méthodologie robuste relative à la détection de molécules potentiellement génotoxiques, c’est-à-dire pouvant compromettre l’intégrité du génome. Quinze nanoparticules déjà sur le marché et utilisées dans divers produits (silice, dioxyde de titane et nanotubes de carbone) vont être soigneusement caractérisées au plan physique et chimique et faire l’objet de tests. Cette action, sur trois ans, regroupe 17 institutions et 13 États membres.