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Avis

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Thème sélectionné : Avis sur les nanos

Avis de MARZIN Jean-Yves - le 27/01/2010

Je croyais que l'implantation à des fins autre que thérapeutique était déjà interdite en France? Là aussi ce n'est pas les "nanotechnologies" mais la miniaturisation, avec une problématique spécifique...

Avis de Dumont François-  51100 Reims - le 30/01/2010

Les philosophes impliqués dans la réflexion sur les nano-sciences ont souhaité que les nano-technologies permettent de régler le problème n°1 de l'humanité : celui des ressources en eau. La fabrication, attendue maintenant de la part des scientiques qui ont pris sur cette question le relais des philosophes, d'engins nano-créateurs capables de produire de l'eau à partir de molécules de synhèse, doit sauver les populations victimes de la faim et de la soif. Où en sont les scientifiques français ? Qu'attendent-ils pour fabriquer les nano-créateurs ? François Dumont

Avis de Schwarz Dominique-  68140 Munster - le 29/01/2010

Il n'est pas question de diaboliser quoi que ce soit il est question d'empêcher les industriels qui ne pensent qu'à leur bénéfices immédiats de faire n'importe quoi! et je vous l'assure ils ont déjà commencés...................

Avis de FERIA michel BORDEAUX - le 28/01/2010

Vous ne maitrisez strictement rien. Ne nous prenez pas pour des abrutis. Vous vous cachez derrière votre poste de scientifique mais cela n'a plus de valeur aujourd'hui. Message pour le personnage qui est surpris de se retrouver en studio. S'est il au moins poser la question de pourquoi ? lui est il venu à son esprit si intelligent de se poser cette question ..... sans doute jamais !

Avis de MICHEL andré PARIS - le 28/01/2010

Débat soi disant public histoire de faire passer la pilule aux citoyens. On ne sait pas et on ne saura jamais ce qui se trame dans les labos. beaucoup se permettent de nous donner des leçon en se cachant derrière leur titre de scientifique qui ne veut plus dire grand chose aujourd'hui. La science sans conscience continue son chemin et ces participants en sont fier .... ils ne maitrisent rien et veulent nous faire croire qu'ils savent ce qu'ils font.

Avis de MARZIN Jean-Yves - le 28/01/2010

Les nanotechnologies ne se réduisent pas au champ des "nanoparticules", et ce qui est potentiellement problématique dans ce domaine ne peut en rien être généralisé à l'ensemble des "nanotechnologies". Ce qui peut poser problème dans les divers domaines concernés rend à mon avis impossible ce discours "globalisant" sur les nanotechnologies. Quoi de commun entre la toxicologie des nanoparticules et les questions éthiques que peuvent soulever les possibilités ouvertes par la miniaturisation de l'électronique ou son mariage avec le vivant? Si ce n'est la problématique (qui n'a là rien de spécifique) de l'innovation en général?

Avis de BONAZZI christophe BOURG LA REINE - le 27/01/2010

introduire la notion de modernité comme critère qualitatif (ou de façon implicite du bien ou du mal) me semble totalement hors sujet, d'autant que le mot de moderne est employé au sens savant, alors que dans le sens commun, il est synonyme de contemporain. Idem, que les experts parlent de "générosité" pour exprimer le temps qu'ils passent à partager leur savoir, alors qu'ils sont aussi des "puissants", du fait qu'ils sont "sachants". Qu'ils n'oublient pas qu'étant des chercheurs payés par la société, ils lui doivent le fruit de leur travaux, mais aussi l'obéissance à la puissance publique démocratiquement orientée. Avec ces écarts dans le débat par rapport au sujet plus rationnels , mesurables de la science et du droit, on le rend moins efficace, et donc moins utile.

Avis de LANQUETUIT Danielle - le 27/01/2010

l'homme augmenté de sympathie, d'empathie et de sociologie , c'est aussi intéressant pour bien vivre ensemble que d'avoir un i-phone, non ? Le plus toxique est peut être l'envie de dominer l'autre... La performance sociologique pourrait être un autre challenge...

Avis de GILETTI anne CARQUEIRANNE - le 27/01/2010

tout a fait contre, que les scientifiques arrête de jouer avec le feu, a trop bien vouloir faire on fini par tout détruire

Avis de PUJOL jeanluc - le 27/01/2010

Passage de barrière ADN... de la part de la personne de fne ??? n'importe quoi

Avis de weemaels Henry-  8600-013 Lagos/Portugal - le 28/01/2010

Je suis Belge et conférencier (forcément débutant) sur le théme des nanotechnologies et de la maladie du morgellon. J'envisage de donner ma prochaine conférence ,aprés celle donnée à Ottignies- louvain la neuve (Belgique) à Barao sào joào (Portugal)....ou à....Paris ?.... Pour le 21, 22 février ou 23 février ? Porque nao ? Les nanotechnologies.........un nouveau feu pour les hommes. Félicitations pour votre travail. C'est du grand professionnalisme.

Avis de LABORDE vincent-  33000 BORDEAUX - le 27/01/2010

Dire non aux nanotechnologies c'est se refuser au progrés .

Avis de B Louart - le 20/01/2010

Ce dont les systèmes totalitaires n'avaient oser rêver, les systèmes "démocratiques" l'on pourtant réalisé... Merci, notre sécurité est déjà trop bien assurée... Mais qui nous protégera de nos protecteurs ?

Avis de RAPORGIER Gwendolyne - le 25/01/2010

Une puce derrière l'oreille qui envoie des ondes affectant les activités cérébrales, pas mal non ? allez...un peu de torture ou de contrôle......

Avis de ANONYME anonyme - le 20/01/2010

Bonjour, je vois que cette technologie promet des résultats très très alléchants, par exemple la guérison de maladies incurables actuellement. C'est donc difficile d'avoir une position très critique comme celle que je commence à avoir, après m'être informée sur les sites pour et contre : risques plus forts encore que l'amiante, particules déjà présentes sans nous avertir, risques pour la liberté, etc... Je n'ai trouvé aucune réponse précise à ces questions jusqu'ici de la part des "pour". Cordialement

Avis de CAMBOU José-   - le 20/01/2010

Vous avez eu une question sur les déchets de nanos. Je rappelle que l'ORDIMIP (observatoire des déchets de Midi Pyrénées) a contribué lors de la réunion de Toulouse et a rendu public son rapport qui démontre qu'il n'y a pas de règlementation spécifique sur ces déchets. L'ORDIMIP fait un ensemble de recommandations et pose un certain nombre de questions devant faire l'objet de recherche, notamment en matière de pertinence des traitements de déchets actuellement mis en oeuvre.

Avis de CAMBOU  jose -   - le 20/01/2010

On voit bien que le défaut d'affichage sur les produits contenant des nanos ne permet pas de savoir pour chacun là où il y a des nanos ou pas . cette absence d'information disponible contribue à créer des doutes, de l'angoisse.

Avis de JACQUINOT Romain VILLEURBANNE - le 19/01/2010

Je souhaite tout d'abord adresser un message de soutien aux chercheurs qui participent à ce débat et les féliciter pour leur travail. Il est malheureux de voir que des jeunes tentent d'empêcher le débat à coups de slogans qui les contredisent. Bien qu'ayant approximativement le même âge qu'eux, je considère que les nanotechnologies sont une formidable source de progrès dans des domaines multiples, notamment la médecine. Certes, les risques existent comme dans toute nouvelle technologie, d'une part les risques pour la santé s'ils existent, et d'autre part les risques liés à l'utilisation qui peuvent en être fait. C'est la raison pour laquelle arrêter tout débat ou la recherche dans des buts qui ne seraient pas directement lucratifs serait un échec.

Avis de ROCHER Mathias LYON - le 18/01/2010

Un avis
Tout d'abord, on a entendu des représentants d'associations ou de partis politique exiger un moratoire sur l'ensemble de la recherche sur les nanotechnologies. Il va de soi que si une telle décision devrait être prise, ce serait révoltant. Toute entrave à la recherche scientifique est une entrave à la connaissance, et n'a pour seule conséquence que de perpétuer l'ignorance. De même qu'il faudrait enfin rendre 100% légale la recherche sur les cellules souches embryonnaires, et arrêter les tracasseries contre la recherche sur les OGM, il faut laisser la liberté aux chercheurs de travailler dans le domaine nano.

Avis de VINCENT michel LYON - le 18/01/2010

Contribution Dr M Vincent, Mme Chemarin Service de pneumologie et laboratoire de minéralopathologie Centre Hospitalier St Joseph et St Luc Bron Le 14/1/10 Ce débat est indispensable. Les pneumologues sont en première ligne pour identifier d’éventuels effets pathogènes pulmonaires dus aux nano-particules ou au nano-fibres. Le danger évoqué, par exemple pour les nanotubes de carbone, est comparé aux dangers occasionnés par les fibres d’amiante dont beaucoup ont des diamètres de l’ordre de 100 nanomètres et peuvent être identifiées à des nano-fibres. Comme cela est signalé par le maître d’ouvrage, les nanoparticules existent depuis l’Antiquité sous forme de poudres notamment. Il existe aussi des nanoparticules dans les cendres de volcan et tout simplement dans les fumées de combustion. Les nano-pathologies existent, certaines aiguës comme les accidents vasculaires déclenchés à l’occasion de pics de pollution. Il est possible que certaines maladies inflammatoires dites de causes inconnues soient liées à de telles surcharges. La microscopie optique classique peut participer à l’identification des surcharges dans les cellules si les particules sont de diamètre supérieure à 0,4 micron soit 400 nanomètres. A partir de notre expérience de laboratoire minéralo-pathologique, nous constatons que l’observation simple de prélèvements biologiques au microscope optique n’est plus adaptée à la recherche de particules de diamètre inférieur à 400 nm. D’autres techniques doivent être employées : telles que la microscopie électronique ou la spectrométrie infra rouge. Ainsi, quand on voit en microscopie optique sur un filtre obtenu après digestion et filtration d’un prélèvement pulmonaire, 1 fibre d’amiante, on estime qu’on peut en observer jusqu’à 100 à 1000 fois plus en microscopie électronique. Qu’en est-il pour les autres particules ? La mise en œuvre de ces techniques est pour le moment difficile ou inexistante. Nous pensons qu’il faut développer la recherche sur la métrologie tissulaire des organes du corps humain dans le cadre de maladies inflammatoires, fibrosantes et tumorales car des causes liées à des surcharges en nano-particules peuvent être identifiées. Il nous semble que la recherche épidémiologique, bien sur indispensable, doit être complétée par la recherche toxicologique s’appuyant sur les mesures de métrologie tissulaire. Nous souhaitons plaider pour augmenter les subventions dans ce domaine et permettre plus d’études faisant appel à des techniques adaptées permettant, à terme, l’identification des pathologies d’empoussièrement.

Avis de SARRAILLON JEAN FRANCHEVILLE - le 18/01/2010

Avant toute application un nano-produit ne peut pas passer par la procedure par la procedure REACH sauf quantité importante. Il faut donc prévoir une procédure de controle de non-toxicité

Avis de AL Gabos - le 18/01/2010

Ce qui me semble critique est l'information et les moyens d'investigations. Lorsqu'on voit que, depuis que les nano font peurs, les nanos sont passés d'outil de marketing à quelque chose que l'on n'affiche plus et ce bien que les mêmes composés continus à être utilisés. En faisant ceci les industriels se tirent dans le pied. Un étiquetage est critique pour permettre au public de croire en la transparence. Essayer de l'imposer en passant par la porte de derrière c'est prendre le public pour des imbéciles et créer un climat de peur. La solution est simple, il suffit d'imposer un étiquetage. L'autre gros problème est l'absence de moyen et de protocol de métrologie permettant d'étudier le devenir, et impact d'une nanoparticule sur le vivant. Il y a de nos jours tellement de nanoparticules artificielles de natures chimiques différentes qu'une étude qu'il parait impossible d'étudier ceci pour chacune des famille. Je parle de famille car la nature chimique n'est pas suffisante pour la définir, il faut aussi prendre en compte la taille ainsi que son état de surface.Il y a donc déjà une quasi infinité de nanoparticules différentes. Or pour avoir travailler et travaillant toujours avec de telles nanoparticules, je suis le témoin de tout. A la fois à de très bonnes pratiques, mais aussi à des pratiques de type de la taupe. J'ai parfois l'impression de voir des chercheurs devant moi se comporter comme P & M Curie quant aux radiations: On ne sait pas si c'est dangeureux, bref, on ignore le problème et on ne prend guère de précautions. Je tiens à le dire ici haut et fort, il y a malheureusement de nombreux chercheurs, surtout dans les labos sans grands moyens, qui ne prennent que très peu voire PAS de protection vis à vis des nanoparticules sur lesquels ils travaillent. Ceci est inacceptable et va à l'encontre de l'image que la communauté scientifique sérieuse essaye de faire passer. Pour les virus et le nucléaire il y a des labos de classes 1 à 5 en fonction des risques que le matériel étudié fait courir au vivant. Qu'attendons nous pour faire de même pour les nanoparticules de familles dont l'innocuité n'est pas démontrée. Effectivement cela coutera plus chers et risque de ralentir les recherches mais le bien de tous ne le mérite t'il pas?

Avis de NIER Jean-Marie MANOSQUE - le 18/01/2010

Si l'on était à l'époque de Galilée, les nanotechnologies seraient mis à l'index par le Vatican. Les écolos d'aujourd'hui sont parfois des intégristes comme ceux qui ont brûlé Giordano Bruno et bien d'autres. Comment peut-on être contre la science ? Ce n'est pas Pierre et Marie Curie qui sont responsables de la bombe d'Hiroshima, mais les politiques fascistes des dirigeants japonais qui ont induit la politique américaine de l'époque. Donc, laissons les scientifiques s'exprimer, ainsi que nos politiques, et ne laissons pas des fascistes imposer leur point de vue ni des américains s'accaparer les nanotechnologies comme les autres technologies qu'ils mettront à leur service sans demander l'avis de nos écolos.

Avis de GUILLEMIN François LYON - le 18/01/2010

Proposition sur la gouvernance : La mise en place d’une instance nationale des nanotechnologies, instance indépendante ( telle une Agence) ,instance partagée, fédératrice des différents ministères. Membre de l’Agence Européeenne lorsque celle-ci sera créée. Composition : Composés de citoyens éclairés, non partisans, ayant le sens de l’intérêt général, et représentant la société civile dans sa diversité ( à l’exemple des CES): S’appuyant lorsque nécessaire sur un groupe d’experts « nano-multidisciplinaires » Rôle : Groupe de réflexion sur les potentiels et les attentions concernant les nanotechnologies et leurs applications tels que : -potentiels dans les différents domaines : santé, développement durable, économie,…. -évaluations des risques éventuels pour la santé des consommateurs, des salariés,……… -information des citoyens et des consommateurs,….. -……………………………………………….

Avis de COHEN michaël STRASBOURG - le 18/01/2010

Comme pour le dérèglement climatique, où l'on assiste déjà à la mise en place de procédés techno-scientistes pour contrecarrer les effets du réchauffement (déclencher certains phénomènes météo de manière artificielle), il en est de même pour la santé et les nanos : - Plutôt que d'essayer de guérir les cancers provoqués par cette même technologie, ne pourrait-on pas stopper tout de suite ce qui s'annonce comme un désastre humain à tous les niveaux (ethiques, sociaux, sanitaire, culturel) ? C'est à dire interdire les utilisations militaires et de surveillance, ainsi que toutes utilisations néfastes à la santé et aux rapports sociaux, et se concentrer uniquement sur la recherche médicale et sur le danger des nanoparticules qui semblent franchir la barrière hémato-encéphalique. Si à l'issue de ces débats, aucun rapport aboutissant à des lois contraignantes au niveau national et européen n'est établi, on pourra dire, comme je le crains, que c'est une campagne d'acceptabilité des nanos à laquelle nous assistons en ce moment.

Avis de RAGUIDEAU mickael LE MANS - le 18/01/2010

des études scientifiques ont déjà démontré la toxicité des nanoparticules comme le nano tubes de carbone utilisé dans les téléviseurs nouvelles générations alors pourquoi encourager des recherche dans ce sens comme celle sur les OGM. aujourd'hui la nature regorge de substance inexploitée et plutôt que de composer avec notre société cherche a créer des produits hors de l'éco système, produits qui ne pourront pas ou difficilement trouver leur place pour être élimines et assimiler sans dénaturer les organismes.

Avis de BELGRAND Philippe-    RENNES - le 18/01/2010

Les nouvelles technologies sont certes le futur mais attention que notre humanisme ne tombe pas dans un trou noir, par une volonté de controler l'humain sous prétexte de mieux nous guidez. Pour l'instant je ne suis ni contre ni pour les nanotechnologies, elles suivent leur parcours et soulèvent rêves et fantasmes, de toute manière il est certain que notre carte vitale, sera demain remplacé par un implant dans le bras ou ailleurs alors à quoi bon se battre pour ou contre ? Le progrès est le coté productif se rejoignent très vite. Au moment ou la crise des identités des humains est là, et que la crise économique lance 500 000 auto-entrepreneurs l'avenir du présent nous donne des envies d'épicuriens, de vivre notre soif de jouir d'un futur possible, d'une reconstruction de la raison, d'un monde équilibré et juste. Mais On Ne Peut Pas Rever Tout Le Temps ? Mon métier sur http://www.referencement-naturel-google.net

Avis de Guis Alain-  33260 La Teste - le 15/01/2010

En prévision de la réunion du 19 . On peut attendre des nanos un outil terriblement efficace en matière de sécurité, particulièrement dans l'acquisition de l'information (microdrones espions) voir dans le traitement des cibles (microdrones tueurs). L'important est de garder la tête dans la lutte lance- bouclier : des drônes contre les terroristes, OK. Des drônes aux mains des terroristes, aie. En prévision de la la réunion du 16/02 : nouveaux matériaux. C'est selon moi le domaine le + prometteur des nanos. Tout exercice de prospective en la matière donne immédiatement le vertige dès qu'on aborde les concepts de structures auto-édifiées (type nanomachines à la Drexler). Tout, absolument tout devient alors possible : par exemple la terraformation de Mars, voire de Vénus, mais en commençant déjà par la re-terraformation...de la Terre ! Par exemple des structures capteuses de carbone (ou des photosynthèses articielles) etc etc. Décidément, il y a beaucoup d'avenirs en bas ! Crdialement, Alain Guis.

Avis de Gallet Dimitri-  69003 LYON - le 15/01/2010

Pourquoi organiser un débat public qui n'est qu'une opération de propagande des nano-industries ? Si vraiment M Sarkozy s'intéresse à l'avis du public, qu'il organise un référendum. Vous me terrorisé avec vos réunions publiques de propagande. Quand on lit votre programme, il est claire que ce n'est pas pour écouter le public, mais bien pour nous imposer ces merdes ! Si mon avis vous intéresse vraiment, alors lisez bien ce qui suit : JE VEUX UN MORATOIRE ! JE NE VEUX PAS DES NANOTECHNOLOGIES ! Vous avez lu mon avis ? Vous le prendrez en compte ? Dan le cas contraire, et bien, bouffez les vos nanos ! Et bon cancer !

Avis de M C - le 14/01/2010

LES NANOS CA SERT A RIEN ET C CANCERIGNE...BOUHH BOUHHH

Avis de MACHIN marie LYON - le 14/01/2010

les nanos sont dangereuses pour la sante .on n'en veut pas ...!!!!

Avis de J - Participant à la réunion publique de Lyon j - le 14/01/2010

Les décisions sont déjà prises !!!

Avis de lenoir marc-  77680 roissy en brie - le 15/01/2010

la microbille semble lancée.Normal en ces temps de pateauge adaptative de l'économie mondiale .Donc exit le principe de précaution préalable. Reste la précaution a posteriori qui consiste à rendre l'Homme plus petit que les nanoparticules,ou du moins immortel,virtuel,reproductible par la mémorisation intégrale de son génome ,de ses innombrables génomes sur un support le +infrangible possible. A quoi bon dirons certains ce ne serait qu'une photo à un instant donné d'un codage perpétuellement remanié. Certes,mais dans le cadre de certaines règles,floues mais naturelles,bien de chez nous,les terriens, depuis des lustres. Ainsi les nanos tourneraient au cauchemar que nous pourrions faire une "restauration du système"...merci qui ? merci Ouindowe. Ma

Avis de LEJEUNE Philippe-  69621 Villeurbanne - le 14/01/2010

Plaidoyer pour le progrès technologique. Des catastrophes comme le nuage radioactif de Tchernobyl et la maladie de la vache folle ont considérablement terni l'image de la science et de ses applications. La technologie ne fait plus rêver et il est loin le temps où l'homme de la rue se passionnait pour la conquête de l'espace ou les miracles des antibiotiques. A la fin du 19ème siècle, Pasteur sauva d'une mort certaine un jeune garçon mordu par un chien enragé. Il utilisa pour cela une préparation de moelle épinière d'un des premiers animaux à qui il avait inoculé le virus de la rage. Ce traitement qui ouvrit l'ère de la vaccination et sonna le glas des maladies infectieuses conduirait probablement aujourd'hui le savant en prison. Au nom du principe de précaution, toute innovation technologique susceptible d'interférer avec la santé humaine ou d'avoir un impact sur l'environnement demande maintenant des procédures de validation extrêmement longues et coûteuses. De plus, au sein de notre société, l'angoisse face aux technologies nouvelles est un sentiment facile à entretenir et il y est habilement exploité et amplifié par des personnalités médiatiques en mal de causes négatives à défendre. La crise économique que nous traversons a permis le passage à une étape supplémentaire dans la sinistrose soigneusement entretenue par ces mêmes personnalités : la technologie, la mondialisation, l'Europe, le libéralisme, les politiciens de tous bords (sauf les extrêmes), les gaz à effet de serre, la croissance, les entreprises et les banques se retrouvent aujourd'hui dans le même sac que tout un chacun peut joyeusement rejeter en bloc parce que quelques uns de ses éléments suscitent son mécontentement. Cette confortable illusion de rébellion contre le "système" a malheureusement encore augmenté l'image négative du progrès technologique. Or, les nouveaux médicaments, les nouvelles technologies de soin, de prévention, de diagnostic nous permettent depuis quelques années de gagner 3 mois d'espérance de vie chaque année. Il s'agit pour moi du fait de loin le plus marquant de cette première décennie du 21ème siècle. Les micro- et les nano-technologies ont largement contribué à cet essor. Dans le domaine qui est le mien, celui des biotechnologies, des micro-organismes génétiquement modifiés produisent quotidiennement et depuis longtemps des molécules essentielles à la santé, comme l'insuline et de nombreux médicaments cardio-vasculaires. Les techniques d'analyse de l'ADN, les fameuses "puces" et les extraordinaires ressources informatiques aujourd'hui disponibles, permettent le diagnostic très précoce de nombreux cancers, ce qui a multiplié considérablement les cas de guérison de ces terribles maladies. Et nous sommes actuellement à l'aube d'un nouveau saut technologique dans le domaine du génie génétique, grâce aux possibilités de synthétiser en quelques jours des molécules d'ADN qui permettent la production par des microbes des molécules complexes qui seront les médicaments de demain. Ces molécules d'ADN pourront elles-mêmes servir de médicaments pour les maladies génétiques et les cancers. Il s'agit de la thérapie génique qui pourrait rapidement devenir un pilier de la médecine du troisième millénaire. L'ancien et le nouveau monde, les pays émergents sont aujourd'hui largement engagés dans cette révolution technologique qui tourne autour de l'ADN. Les débats scientifiques, politiques, éthiques, économiques se multiplient. Les réalisations sont au rendez-vous et augurent à mon avis de résultats d'une ampleur sans précédent dans le domaine des biotechnologies. Ne ratons pas le coche. Réfléchissons, discutons, débattons, mais agissons. Ne nous laissons pas anesthésier par le conservatisme et la froussardise ambiants. Que nous le voulions ou non, le monde avancera, avec ou sans nous. Je ne suis pas français d'origine mais j'ai choisi de vivre dans ce pays par francophylie, par amour de sa culture et de son histoire. Le message d'espoir que je voudrais ici adresser à mes concitoyens est que notre société française cherche à se reconnaître dans le souffle, dans la vigueur, dans l'espérance et la confiance de grands Hommes comme Victor Hugo ou Louis Pasteur plutôt que dans la sinistrose castratrice et dévastatrice des personnages pâlichons et médiocres dont l'opposition systématique à tout ce qui avance constitue le fond de commerce. Philippe Lejeune Professeur à l'INSA de Lyon

Avis de largier jean-pierre-  30110 laval-pradel - le 14/01/2010

Je suis contre toute nanoparticule qui n'aura pas prouvée qu'elle n'est pas dangeureuse pour la santé, et la vie cellullaire, humaine, animale et végétale (franchissement de la barriere cellulaire) aux travers de test rigoureux et longs. L'industrie en a les moyens puisque ça rapporte gros!

Avis de couleaud pierre nancy - le 13/01/2010

Bonjour, je suis en thèse de chimie et je travaille sur le développement de nanoparticules en silice qui renferment des molécules photo-activables dans le but d'améliorer l'efficacité de la thérapie photodynamique anti-cancéreuse (pour faire court...). J'apprécie que le débat publique s'intéresse aux nanotechnologies et surtout à leurs impacts sur la santé et l'environnement. Dans mon cas, les nanoparticules sont utilisés à des fins, je dirai utiles, car cela nous apporte beaucoup d'utiliser de tels "véhicules" pour vectoriser nos molécules "médicaments", grâce à la furtivité que ces nano-objets apportent par rapport à des molécules "classiques". Cependant, nous en somme sà un stade purement recherche, les éventuelles applications, si il y en a, ne sont pas prêtes, de mon point de vue, de voir le jour. Car il faut à tout prix prendre en compte la toxicité (prouver qu'il y a toxicité ou qu'il n'y pas toxicité) des ces nano-objets. Je suis tout à fait favorable pour continuer les recherches dans ce sens, continuer à faire des travaux comme ceux que nous menons mais aussi s'investir plus que cela ne l'est dans l'étude la toxicité (recherches qui doivent être faites dans des laboratoires publiques indépendants, cela va sans dire). Je crois fort que ces deux types d'études (toxicité et applications) doivent être menées de front au stade recherche. A mon avis le danger viendrait, si danger il y a, de l'utilisation de ces nano-objets au stade industriel. Pour caricaturer, il semble absolument primordial que les scientifiques ne jouent pas aux apprentis sorciers... Alors je fus quelque peu étonné d'apprendre qu'un industriel se lançait en France (du coté de Toulouse,me semble-t-il) dans la fabrication en quantités industriels de nano-tubes de carbone, qui ressemblent fortement aux particules d'amiante. Les industries seraient-elles plus "libres" que les laboratoires ? Je suis profondément attaché à la recherche sans "limites" ou plutôt sans a priori, car le stade de la recherche n'implique pas autant de tonnage que l'industrie mais je pense qu'il faut savoir rester prudent sur les applications qu'il faudrait toujours immédiates ! Essayons d'apprendre des erreurs du passé, pour une fois, nous en sortirions grandis... Recherche d'abord, applications industriels ensuite !

Avis de ROUXEVILLE yVES-  56601 LANESTER - le 13/01/2010

La présence de nanoparticules dans l'alimentation m'interroge. En effet, diverses technologies ont déjà modifié le contenu de notre assiette : produits chimiques (additifs, etc.), nitrates, pesticides, divers métabolites hormonaux, antibiotiques utilisés dans l'alimentation du bétail : tous produits dont l'impact négatif sur la santé n'a pas été évalué avant leur introduction dans notre alimentation. Sans parler de la bourde commise la semaine dernière (introduction de déchets faiblement irradiés) ni des risques des OGM dans notre alimentation de demain. La modification de notre alimentation est admise comme facteur de prévalence des maladies "dites de civilisation". Arrêtons de jouer aux apprentis sorciers ! Songeons à nos enfants, à nous mêmes, et à nos compatriotes, par la promotion d'une alimentation de qualité. Pour mieux me faire comprendre, je choisis une image : ma voiture est un produit industriel qui fonctionne avec un carburant industriel (du gasoil). Je suis un produit naturel qui fonctionne avec des aliments naturels (ex. la soupe de légumes). Si je mets de la soupe de légumes dans le réservoir de ma voiture, elle ne fonctionnera pas ! De même, je si bois du gasoil, il est évident que je vais tomber malade !

Avis de Ingénieur en retraite -  35590 - le 11/01/2010

Contribution d’un ingénieur en retraite de Rennes

8 Janvier 2008

 

J’ai été écoeuré de voir comment le débat public de Rennes a été entravé par un groupe d’opposants totalement irresponsables qui n’ont pas permis l’expression d’autres opinions que la leur (très radicale). C’est l’antidémocratie même. Quand je pense à tous ceux qui ont lutté et/ou sont morts pour la démocratie… C’est lamentable. On peut défendre ses idées mais le respect des règles de la vie en société et le respect des autres devraient êtres des fondements universels. Du coup le débat n’a pas avancé d’un pouce ; les vraies interrogations -et dieu sait s’il y en a- sont restées dans les têtes.

Sur le fond maintenant : les risques des nanotechnologies dépassent, et de loin, tous les risques que l’humanité a elle-même créés depuis sont existence (voir le chapitre dédié de Humanité 2.0 de R. Kurweil). Le pire est à craindre pour l’humanité, compte tenu du rythme accéléré auquel la technologie progresse (cf. loi de Moore), de la cupidité de l’homme, de l’hyperconsommation renforcée tous les jours par des mégatonnes de publicité et d'incitations à consommer, de l’incapacité de nos systèmes politiques démocratiques de prendre en compte autre chose que le court terme, de l’incapacité de l’humanité de mettre en place une gouvernance mondiale (ce que fait pourtant chaque multinationale dans son domaine, en exploitant d’ailleurs merveilleusement l’absence de gouvernance mondiale comme les paradis fiscaux par exemple), etc.

Moratoire ou bannissement des nanotechnologies ne sont pas des réponses. L’interdiction provoque toujours le contournement. Et dans l’état actuel des choses quel pays peut accepter de reculer économiquement en abandonnant tout un pan d’activité à la concurrence internationale dans un monde irrémédiablement mondialisé.

Je n’ai pas la solution. Je pense toutefois que l’éducation et l’information -au sens large- ou si l’on veut le monde médiatico-culturel- a un rôle déterminant à jouer. L’homme est au départ totalement malléable : suivant que le même jeune humain est élevé par des animaux dans la jungle, endoctriné par des talibans ou par une quelconque idéologie totalitaire (nazisme par exemple), qu’il vit difficilement de la terre, qu’il bénéficie dès son plus jeune âge d’un conditionnement à l’hyperconsommation et d’une disponibilité technologique quasi illimitée et qui progresse tous les jours (téléphone portable, jeux vidéos, internet, GPS…)…  on obtient pas du tout le même homme. C’est sûrement un registre sur lequel on peut jouer. C’est ainsi que la sensibilisation collective aux problèmes d’environnement et d’état de la planète a beaucoup progressé en une poignée d’années. Le progrès est certain, même si  le résultat est très loin d’être à la hauteur (cf. Copenhague), et si nous sommes souvent individuellement en pleine contradiction. Quel pourcentage de ces opposants aux débats ont un téléphone portable et de façon plus générale usent des services offerts par nos sociétés et technologies ? Quel pourcentage de français gâtent les enfants (parents, grands-parents…) avec des jouets - souvent très technologiques- tout en pestant contre le fait que la société dans son ensemble fait crouler les enfants sur les jouets ? Encore un exemple (cité par Nicolas Hulot). La production de pommes de terre sur de grandes surfaces se fait avec une irrigation intensive alors qu’elle n’est nullement nécessaire sous nos lattitudes. Pourquoi ? 1 pour obtenir les subventions européennes prévues pour, 2 pour faire des pommes de terre bien rondes que le consommateur apprécie davantage (=paye plus cher). Conclusion : en choisissant les plus belles au marché, je suis complice de l’agriculture industrielle par ignorance.

Proposition concrète injectée dans le débat. Pour valoriser cette adaptabilité humaine et essayer de rendre les générations futures plus sages, nos systèmes scolaires devraient intégrer une nouvelle discipline qui traiterait des réalités de notre  monde : technologies, risques associées et rythme d’évolution, gouvernance et société, écologie et durabilité des civilisations, mondialisation... Ce serait en quelque sorte une forme d’éducation civique  (mais le terme n’est sans doute pas celui qu’il faut choisir). Et ce n’est pas une dose homéopathique qui conviendrait. Mais les programmes scolaires sont déjà surchargés dites-vous. Non et Non. Ils le sont parce que le système éducatif ne s’est pas adapté à ce monde qui change si vite et qui changera toujours plus vite. Jeunes, on apprend plus aujourd’hui sur le monde par la télé et internet que par le scolaire. Donc actons le, c’est irréversible. Organisons-le pour ne pas le subir passivement et accentuer encore les excès de notre hyperconsommation. Et tirons-en les conséquences sur la rénovation des programmes scolaires et/ou éducatifs. Bien sûr que les lobbies des universitaires et profs d’histoire, d’économie, de latin ou littérature et autres vont protester quand on va leur supprimer des heures. Mais que préfère-t-on ? Que la sagesse et l’équilibre humain se développent parmi les citoyens et la société ? ou que faute de sensibilisation aux problèmes de notre temps, nous nous précipitions contre le mur ? Se rappeler du discours de J. Chirac au sommet 2002 de Johannesburg :  « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs. La nature, mutilée, surexploitée, ne parvient plus à se reconstituer et nous refusons de l'admettre. L'humanité souffre. Elle souffre de mal-développement, au nord comme au sud, et nous sommes indifférents. La terre et l'humanité sont en péril et nous en sommes tous responsables….»

Dans cette contribution on n'est pas directement sur les nanotechnologies. Mais je pense que cet axe de réflexion est directement induit par les risques sans précédents des nanotechnologies et de la convergence inévitable avec la manipulation de la vie.

Avis de GALY Jean-Paul - le 11/01/2010

Bonjour ou bonne nuit selon où l'on se trouve dans la rotation de la
planète Terre

Petite remarque technique tout d'abord, pour pouvoir écrire, il faut en
vouloir même si c'est possible. Il est plus facile de ne rester que
consommateur ou victime !

Pour être, personnellement au premier plan du tort que l'on peut créer à
la vie, non seulement des mollusques à foie jaune de l'écosystème en danger
dans le programme x (ou lamda mais je n'ai pas cette touche sur mon
clavier), mais aussi d'une chaîne alimentaire qui accompagne l'homo sapiens
omnivore depuis des millénaires, je m'oppose totalement à ce que l'on veut
faire de l'être humain aujourd'hui. Qu'il ne soit pas peut-être le plus à
même des espèces vivantes à gérer son environnement avec son nombrilisme,
son égoïsme, sa culture supérieure du vivant confortée par le
christianisme, c'est un fait indéniable. Qu'il devienne l'esclave de
machines comme pour la colonisation de la Lune ou de Mars, non ! Qu'il soit
le réceptacle de vendeurs de temps de cerveau ...? Non
aux nanotechnologies ! Non au Nucléaire ! Non aux OGM !

Oui à la Science ! Oui au Progrès !

Ce n'est pas tant le recours aux nanotechnologies en soit qui est
dangereux, c'est le manque de maturité d'une population qui va les subir
qui est en cause. L'Être Humain moyen n'est plus en mesure de suivre ce
pseudo progrès qu'on lui impose et qui n'est qu'une destruction organisée
dont le réchauffement climatique n'est sans doute qu'un avatar. Le pire est
avenir !

On peut se greffer un ordinateur au bout des doigts ou au bout du cerveau,
ce n'est pas cela l'intelligence.
Le constat écologique est suffisamment lourd pour que se donne les moyens
d'être vigilant...!

Le recours aux nanotechnologies dans l'exploitation raisonnée de matières
premières pour éviter les pénuries ou augmenter les performances comme dans
le cas de "mémoires" pour produits informatiques est sans doute un progrès.
C'est donc envisageable.

Le recours à ces technologies en ce qui concerne le vivant, tout comme le
clonage humain, doit être examiné avec la plus extrême prudence. La vie a
mis des centaines de milliers d'année à produire les mammifères dont nous
faisons partie et les autres espèces vivantes avec leurs imperfections. En
deux siècles à peine nous en avons condamné beaucoup.
Si les progrès en médecine semblent évidents avec une espérance de vie
augmentée, nous n'avons pas le recul suffisant pour savoir si ces progrès
apparents ne vont pas se transformer en inconvénients dès lors où
l'évolution naturelle ne pourra plus s'exercer. Le vivant est comme la
météorologie, trop complexe pour être appréhendé dans sa globalité même par
des supercalculateurs. Un coup d'aile de papillon ici, une petite mutation
génétique, la modification de quelques atomes peuvent avoir des
répercussions imprévues aux conséquences catastrophiques !

Prudence donc. On sait par ailleurs que les questions de pouvoir et les
enjeux économiques vont bien souvent à l'encontre de "l'Ethique" et que
c'est bien là que se situe le problème.

L'être humain n'est pas et ne doit pas devenir une machine au service
d'intérêts qu'il ne maîtrise pas.

Jean-Paul Galy"

Avis de Saldat J-J-  77100 Meaux - le 09/01/2010

Les nanotechnologies paraissent à première vue être une belle "invention". Néanmoins il faudrait prendre des mesures en matière de santé publique afin d'être sur de leur totale inocuité. En effet, il est écrfit que les nanoparticules peuvent être transmises dans l'organisme d'une personne par voie dermique, respiratoire ou digestive. Les pouvoirs publics, sous prétexte d'intérêt économique, ne peuvent prendre le risque de jouer avec la santé humaine. Rappelons-nous du scandale de l'amiante et de la vache folle .

Avis de Anonyme  -  38042 GRENOBLE Cedex 9 - le 08/01/2010

Je suis consterné et choqué de l'impossibilité actuelle de la tenue du débat public sur les nanotechnologies, en raison de la perturbation récurrente de celui-ci par une minorité extrémiste qui littéralement empêche tout dialogue, tout échange et toute réflexion entre les chercheurs et le grand public sur ces questions lors des réunions publiques qui sont tenues. Ceci est néfaste et dangereux, car ouvrant la porte à de véritables dérives d'opinion et d'appréciation. L'échange d'informations est en effet primordial en ce moment, et dans les deux sens. Impliqué en tant que chercheur CNRS dans ce type de développement, résolument orienté dans mon cas vers le monde de la biologie et du biomédical, je mesure bien (et avec acuité) que de nombreuses vraies questions de fond se posent, qui nécessitent en particulier une véritable réflexion éthique sur des points qui sont aussi bien en lien avec les applications de ces technologies que sur la manière dont ces recherches sont conduites au quotidien. Je peux témoigner d'une manière très ordinaire que m'appliquer cette discipline avec rigueur fait clairement partie de ma vie professionnelle quotidienne, avec une remise en question éthique permanente et de fond de mes méthodes et de mes objectifs, ce qui est me semble-t-il la manière de travailler normale dans ce type de sujet comme c'est normal en général dans toute démarche de recherche à vocation appliquée ou potentiellement appliquée. Dans le domaine où je travaille qui se situe à l'interface entre physique des matériaux, chimie et biologie, je suis le premier persuadé que les nanotechnologies que je vois de très près y ont d'abord un potentiel d'impact considérable pour le grand public, pour la mise au point de nouvelles thérapeutiques tout à fait révolutionnaires. Il ne faut donc surtout pas y éteindre maintenant les efforts qui sont faits dans cette direction (j'en vois poindre le danger en effet), car ils sont avant tout porteurs d'énormément d'espoir, notamment (mais ce n'est bien sûr ici qu'un exemple) pour permettre à terme le traitement médical curatif de pathologies très lourdes réputées jusqu'à présent incurables (je pense au traitement ciblé des cancers par nanoparticules fonctionnelles, ou à la "réparation" neurochirurgicale des circuits nerveux endommagés dans le cas de la cécité, de la surdité ou de la paralysie en utilisant des matrices de micro- et nanoélectrodes implantées dans l'oeil, l'oreille interne, les circuits nerveux ou même le cerveau !). Les chercheurs qui travaillent dans ces domaines, et dont je fais partie depuis maintenant plusieurs années, usent avant tout me semble-t-il de beaucoup de prudence et de discernement dans ce qu'ils font et programment, et on ne peut assurément leur reprocher l'inconscience. Je ne nie pas au demeurant que de véritables et parfois très délicates questions éthiques se posent sur des points critiques de première importance, et quel que soit le domaine ceci nécessite donc de tenir une réflexion approfondie et concertée. Pour moi, celle-ci se situe principalement à au moins deux niveaux charnière, indépendamment de la technologie considérée : le développement pur de technologies pré-indutrielles et industrielles à partir du résultat des recherches fondamentales qui sont actuellement conduites dans les laboratoires (objectifs et méthodes), et bien sûr (et c'est surtout là que le grand public peut vraiment donner un avis très intéressant) la calibration et l'encadrement de l'usage final de ces technologies. Pour être efficace, ce dernier volet doit impérativement être très bien défini en particulier au niveau politique pour éviter au maximum que les technologies en question puissent être détournées et perverties vers d'autres usages que pour le bien de l'humanité. Je rappelle en conclusion qu'il est notoire que toute technologie, quelle qu'elle soit, peut être malheureusement pervertie (les exemples en sont particulièrement nombreux dans l'histoire de l'humanité, et dans absolument tous les domaines), mais cela veut-il dire pour autant que l'on doit s'interdire de considérer tout développement nouveau ? Je n'en suis pas convaincu pour ma part ... Les nanotechnologies ne sont certes pas différentes des autres technologies existantes de ce point de vue et leur essor ne doit donc surtout pas être arrêté, mais juste bien cadré et contrôlé pour éviter tout dérapage. Les scientifiques sont avant tout des personnes responsables et conscientes, auxquelles il serait donc bon de faire confiance. Arrêter l'effort actuel des chercheurs de ce domaine serait certainement d'un très grand danger pour une autre raison : ne serait-ce pas en effet alors ouvrir là bel et bien la boîte de Pandore puisque les nanotechnologies pourraient alors devenir la proie d'êtres beaucoup moins scrupuleux qui les développeraient sans contrôle ni retenue ? C'est pour le coup que la situation deviendrait réellement dangereuse et risquée, voire explosive ... Il vaut donc bien mieux tenir le débat public actuel ouvert sur le sujet, et le conduire jusqu'au bout d'une manière concertée et constructive. Il faut aussi continuer au niveau gouvernemental à encourager fortement la recherche dans ces domaines, tout en encourageant en parallèle le développement de son encadrement éthique qui lui est indissociable, et où la voix des scientifiques doit bien plus que maintenant vraiment pouvoir se faire entendre d'une manière audible, pour le bien commun. J'appelle cela de mes voeux pour 2010, et pour notre avenir ...

Avis de ROUXEVILLE Yves-  56601  LANESTER - le 08/01/2010

Les études montrant l'impact négatif des nanotechnologies doivent être rendues publiques en particulier auprès des professionnels de santé, des associations de consommateurs et des associations environnementales. A défaut, il faut un MORATOIRE pour tout ce qui touche à la santé et à l'alimentation au sein des nanotechnologies. (confirmation de ma question écrite d'hier au débat public de Rennes

Avis de PHILIPPART SYLVAIN ANTONY - le 03/01/2010

Les nanotechnologies sont le future de l'humanité par la science et la technique. Elles sont porteuses d'immenses espoirs et possibilités. Comme toutes avancée scientifique elle est mal comprise à l'heure de sa naissance et très (trop?) souvent diabolisée. Bien sûr des risques existent et il est bon de réfléchir sérieusement à la question de la sécurité mais il est passionnant de vivre à l'aube de cette révolution qui s'appliquera à tous les domaines connus.