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Thème sélectionné : Avis sur les nanos

Avis de Poumadere Marc-  75005  Paris - le 24/02/2010

Bonjour, Lors de la réunion de cloture à Paris le 23 février à laquelle je participais, Jean Bergougnoux dans sa présentation d'ensemble a mentionné comment le débat avait permis de considérer les nano non plus seulement comme objet technique mais aussi comme objet social. Je suis tout à fait d'accord avec ce cadrage des nano comme objet social et me réjouit que le débat tel qu'il a été construit ait permis ce résultat. Il sera en effet nécessaire de caractériser les nano en tant d'objet social, en partie déterminé par le rapport psychologique et social qu'entretiendront les personnes ou les populations envers les différentes applications et développements nano. Ce rapport à l'objet inclut un aspect de rapport au risque, tel qu'il est construit et perçu dans différents contaxtes. La défintion de risque, par rapport à celle avancée le 23 février (dangerosité + exposition) pourrait être complété par la notion de perte qu'associent généralement les personnes et les groupes à un enjeu à risque, perte de ce que l'onvalorise: la santé (soi ou les proches), mais aussi le cadre de vie, l'environnement, les relations sociales. Ces éléments sont particulièrement présents pour les risques caractérisés par la complexité, l'incertitude et l'ambigüté. Face à ces risque, la participation, le pluralisme et les autres méthodes de gouvernance des risques constituent des ressources à utiliser -- un malentendu serait de les voir uniquement comme un exercice de démocratie, même si cette dernière peut s'en trouver indirectement renforcée. En attendant de lire le rapport final et bien cordialement, Marc Poumadère

Avis de VASSEUR sophie-   - le 24/02/2010

d'ou sortent ces chiffres? seuls 6 pour cent des français veulent manger bio? je ne pense pas qu'il faille voir les choses comme ça!!!! bon nombre de français cultivent eux m^mes leurs légumes et leurs fruits, sans pesticides et engrais divers, mais ne sont pas comptabilisé parmi les "bio"!!! de plus, bon nombre de français veulent manger "sain" et jusqu'à aujourd'hui, le sain n'est pas égal à l'industriel!!!! arrêtez de nous prendre pour des moutons!!!! et cessez avec les caricatures françaises!!!! il faudrait peut être voir les autres européens: allemands, hollandais par exemple qui font des choix écologiques!!!! être bio n'est pas être con!!!!!ni marginal!!!! qu'est ce que c'est que ces sous entendus??? ce n'est pas très sérieux!!!!

Avis de VASSEUR sophie-   - le 24/02/2010

si la représentante des cosmétiques en France dit qu'il n'y a aucun risque à utiliser les nanotechnologies présents dans les produits de beauté, ça veut dire que c'est vrai? que fait on des études scientifiques qui ont montré la toxicité des produits industriels de beauté? le public a vriament été trié sur le volet!!!!!

Avis de VASSEUR sophie-   - le 24/02/2010

parce ce que les micro particules polluent dans une certiane mesure, il n'y a pas de raison qu'il n'y ait pas aussi une part de pollution pour les nanotechnologies????? c'est donc normal, il y a des avantages et des inconvénients....il faut accepter cela??????? JE N'AVAIS PAS COMPRIS QU'ON ETAIT DANS UNE COURSE A LA POLLUTION? SI C'EST CA LE PROGRES, JE SUIS CONTRE!!!!!!

Avis de REINBOLT René - le 22/02/2010

Dommage, la consultation est terminée! Considérant qu'il n'est jamais trop tard de bien faire,je vous propose de tenir compte de quelques propositions issues de mon expérience professionnelle dans la chimie minérale et organique :
  -avec seulement un ou deux contrôle de la qualité des rivières et souvent prélevé au même endroit,la représentativité des résultats ne permet pas de conclure
objectivement au bon ou mauvais état des cours d'eau.
-on dispose de pratiquement tous les analyseurs automatiques en continu pour surveiller les principaux polluants ,bien connus
-par contre,nos devons nous intéresser plus aux molécules rejetées par les médicaments en non filtrées par les Step en mauvais fonctionnement,et hélas! ils sont légion.
-une meilleure collaboration entre industriels pollueurs et collectivité plus associations est nécessaire .
Bref,je regrette de ne pas avoir été prévenu de la possibilité de pouvoir participer à cette consultation,comme c'est le cas pour les Nanos actuellement.
Cordialement

Avis de Association Vosges Ecologie-  88200 Saint Nabord - le 22/02/2010

Vendredi soir, nous étions une cinquantaine de personnes à St Nabord pour la projection du film "le silence des nanos", suivit d'un débat avec le public. Les questions qui en sont ressorties sont claires et en partie listées ci dessous. Les principales interrogations qui ont suivi la projection concernent la santé et l'environnement : - Quelle vont être les conséquences des nanoparticules ingérées ou inhalées sur la santé, pour les utilisateurs ou les consommateurs , les travailleurs, les riverains des industriels (producteurs, sous-traitants ...) ? On trouve des nano particules dans l'alimentation, les textiles, les peintures, les cosmétiques, les médicaments etc... Que vont devenir ces "nanos" lorsque les produits les contenant seront dégradés et se retrouveront dans la nature? Les risques existent et sont reconnus (nouveau scandale type amiante à venir) et les assureurs refusent de les couvrir (tout comme les risques atomiques). D'autres questions d'ordre philosophique ont été évoquées : de quel programme politique les nanotechnologies resultent-elles et quel genre de société vont elles engendrer? On retrouve les mêmes sociétés commerciales en tête des producteurs des "nanos" que les promoteurs des ogm. Aussi nous demandons que soit mis en place d'abord et avant tout un système d'informations (suivi des produits et analyse de leur toxicité avant commercialisation, étiquetage des produits contenant des nanotechnologies. A quels besoins de l'humanité les nanos répondent-elles? Au delà du profit (but premier des multinationales) on voit se profiler un contrôle accru des populations sous prétexte sécuritaire, que les nanos démultiplient. Le but avoué est d’améliorer l’être humain, de créer une race d’hommes supérieurs, à l’aide d’implants électroniques dans le corps et dans le cerveau. Que restera-t-il d’humain dans nos relations, notre vie sociale, notre sensibilité, notre rapport au monde lorsque notre vie entière, de la naissance à la vieillesse, sera confiée à des puces électroniques ?

Avis de Collinot Claude-  58640 Varennes Vauselles - le 22/02/2010

On n'arrête pas la science en marche mais on peut (devrait) utiliser les expériences du passé pour ne pas laisser faire n'importe quoi.La radioactivité existe et a été étudiée en laboratoire fermé et en plein air en Algérie ou à Mururoa ( Sans parler de l'utilisation directement guerrière ) !Les êtres vivants et les minéraux de ces régions s'en souviennent encore .Les nanoparticules existent de façon naturelle depuis l'origine ,mais voilà que les humains ont réussi à en fabriquer de nouvelles toutes artificielles .C'est fait ,on ne reviendra pas en arrière .Ce qui est beaucoup plus préocupant ,c'est que grâce aux industriels zellés (ah oui, pourquoi ?) ces nanoparticules sont déjà largement lachées dans la nature dans le monde entier .Un petit exemple :une marque française met sur le marché un lisseur pour cheveux (matériel indispensable à notre survie et notre bien-être) comportant des nanoparticules d'argent fabriqué en République Populaire de Chine (dans quelles conditions pour les salariés et l'environnement ?) mais qui mentionne heureusement ces informations sur l'emballage et sera proprement recyclé grâce à l'éco-taxe .Quand on lit sur le site du cndp toutes les interrogations portant sur la toxicité des nanoparticules ,comment accepter la fabrication et la vente à un public non averti d'une pléidade de produits allant des cosmétiques aux lustreurs de voitures en passant par les pelluches et les compléments alimentaires .Quand on sait que la marque Monsanto est très impliquée dans cette recherche alors que pendant des années elle a fait croire que son déherbant Round'up était biogradable et a été condamnée par la justice pour ce mensonge ,quelle confiance peut-on avoir envers tous ces industriels soucieux avant tout de leur profit ? Que les nanoparticules puissent permettre de grands progrès en médecine tant mieux ,si elles peuvent aider à guérir et à ne plus souffrir très bien ,mais pourquoi rechercher absolument l'allongement de l'espérance de vie et pour qui ?Arrêtons de mettre la charrue avant les boeufs ,il faut donner des crédits aux chercheurs pour explorer (et non exploiter financièrement) ce nouveau champ de connaissances de façon totalement indépendante ,étudier les risques dans tous les domaines ,analyser les enjeux au niveau de la planète et décider si l'utilisation de ces technologies est éthiquement et écologiquement acceptable.Si l'enjeu de ce débat public est "garantir l'acceptation sociétale des nanotechnologies"( voir "réussir le virage des nanotechenologies,proposition de projet dans le cadre du grand emprunt nationnal") c'est que tout est déjà décidé et qu'on se moque de nous.Sinon je propose que les chercheurs cherchent et que les gouvernants assument leurs responsabilités en protègeant par principe de précaution les populations en interdisant les productions industrielles et les ventes de produits contenant des nanoparticules artificielles.

Avis de crinon alain-  62460 divion - le 19/02/2010

La pharmacie est un excellent domaine pour expérimenter le champ des possibles en matière de nouveautés . Et mon expérience de pharmacien de terrain m'indique que certains mélanges de genre ne sont plus possibles; ces mélanges de genre, s'ils sont maintenus, nous conduirons à des catastrophes sanitaires sans fin; ce mélange de genres, vous vous en doutez, c'est celui du profit breveté (meme limité à 20 ans, la perversité reste entière) associé à la croissance financière et à la compétition internationale . Les abus des brevets chimiques ou pharmaceutiques doivent nous servir de leçons. On ne pourra pas par exemple concilier OGM brevetés privés payants et éthique et acceptation du risque par les populations; c'est incompatible. c'est asymétrique , avec des vainqueurs, et des vaincus. il sera de meme impossible de ne faire que des bons usages des nano-découvertes brevetés. Ces domaines si pointus, si novateurs, si potentiellement puissants nécessitent à mon sens, pour se prémunir des mésusages et des catastrophes, toute notion de profit associé comme on le conçoit à l'heure actuelle, une partie au moins d'entre eux nécessitent d'entrer dans le champ du désintéressement absolu, cad d'abolir la propriété intellectuelle, la croissance économique obligatoire associée (par endettement composé ou spéculation), et d'instaurer une gouvernance mondiale par adhésion des pays volontaires et exclusion des pays réfractaires à ces aventures techniques. Rien que cela, et encore, en l'écrivant, je me rends compte que ça ne suffit pas encore ou que ce sera quasi imposible à faire. EN GROS, ou bien un monde de compétitions privées avec des dominants et des dominés en conflit permanent et des catastrophes. Ou bien un monde de coopération apaisé allant à sa vitesse d'usage et d'homologation acceptés des découvertes dans la transparence et la confiance internationale et le controle, ce qui ne nous mettra pas pour autant à l'abri des catastrophes, mais en limitera le nombre et les rendra acceptées par la société, par acceptation du risque d'une recherche dont le but n'est ni le profit, ni la domination, mais le mieux-etre débattu et consenti. En tout cas, ce que je peux affirmer, c'est que le système des brevets ne marche plus dans la pharmacie, et génère ou va générer plus ou autant de nuisances (y compris économique) que de bienfaits. Merci pour votre attention. Merci de prendre nos avis. Excusez ma rédaction approximative. Et ne jamais oublier que rien n'est indispensable là-dedans pour notre bonheur. et "qu'il est plein de choses qu'il vaut mieux ne pas faire", pour paraphraser quelqu'un de célèbre et d'éthique. Les OGM actuels sont emblématiques des problèmes soulevés. Je ne suis pas anti-OGM; on peut améliorer le vivant, lentement, patiemment, mais il se peut que cette tache demande des siècles ne serait-ce que pour quelques espèces, plutot que quelques brevets sur "canons à gènes."

Avis de Dubromel Claire Bourg-en-Bresse - le 19/02/2010

Je ne suis pas opposée à la fabrication, manipulation et utilisation de nanoparticules dans des domaines définis tels que le domaine médical, la recherche scientifique. Par contre, je ne souhaite pas que les nanoparticules de synthèses puissent être mises sur le marché, et donc diffusées en masse dans l'environnement sans aucun suivi scientifique, AVANT que des études aient prouvé leur innocuité. Le manque de possibilité technique pour évaluer les effets des nanoparticules sur l'homme et son environnement ne devrait pas être un argument pour se passer de ces études.

Avis de Benmussa Annette - le 18/02/2010

J'aimerais vous remettre aussi des compléments issus d'une recherche sur le site du CNRS,
Au sujet de la principale question, à mon avis, les priorités nécessaires que la science devrait avoir dans ces recherches, la première priorité car conditions sinecoinone aux autres possibles : la non destruction des ressources de la terre passant par la recherche et l'apprentissage de leurs optimisations , et là il faut appeller la communauté scientifique à se prononcer publiquement sur ces capacités, dans leurs choix afin que les citoyents puissent comprendre l'ampleur de leurs responsabilités : soit on laisse la loi du plus fort continuer une logique de prédateur (une île vivable pour un peu de riches protégés écologiquement) soit on veut une planète entière peuplée d'êtres divers qui ont su contrôler leur dévelopement, en nombre et choix technologiques -  
Annette


http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosnano/decouv/01/01_1/01_1.htm :
Des avancées en photonique rendront rapidement l’énergie solaire très rentable. Des nanoparticules métalliques vont améliorer l’efficacité des catalyses, c’est-à-dire accélérer les réactions chimiques, sans ajout de solvants. Des membranes dont les pores seront de la taille nano filtreront davantage l’air et les eaux, pour les dépolluer en oxydant les molécules organiques (virus, bactéries, pesticides…) ou les désaliniser par exemple. Les véhicules de transports pourront, eux, être allégés pour consommer moins, tout en étant davantage sécurisés grâce à des carrosseries renforcées, des pneumatiques plus résistants.

(Dans http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosnano/decouv/01/01_2/01_1.htm, on ne lit peuà ce sujet...)

Dès 1999, un Programme national micro et nanotechnologies avait été mis en place par le Ministère chargé de la recherche. Le but ? Favoriser l’émergence d’établissements innovants spécialisés. Propulsé en programme prioritaire depuis 2005 via le Réseau national en nanosciences et nanotechnologies (R3N) par l’Agence nationale de la recherche (ANR), il a fait naître treize Grandes centrales de nanotechnologies. Elles mettent en commun les équipements nationaux massifs et coûteux (salles blanches, microscopes à balayage…) et favorisent les collaborations extérieures pour d’ambitieux projets

Publique ou privée, la recherche sur les nanosciences et les nanotechnologies représente un budget annuel international de 9 milliards de dollars
En France, dès la fin des années 1990, une importance majeure est donnée aux nanotechnologies via le CNRS et le CEA (Commissariat à l’énergie atomique). Depuis, la communauté scientifique n’a cessé d’investir ce domaine de recherche, en y injectant 150 millions d’euros chaque année. Dès 2002, les nanosciences sont devenues une des cinq priorités interdisciplinaires du CNRS, qui emploie maintenant, au total, 3500 chercheurs, ingénieurs, techniciens, enseignants et doctorants sur cette thématique dont 1 000 sont en poste permanent. En 2005, 166 laboratoires associés au CNRS mettaient à contribution leur matière grise pour l’avancée des nanotechnologies, sur 190 identifiés sur le territoire par l’ERA Net (le réseau de coordination des actions régionales et nationales pour la recherche européenne

http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosnano/decouv/01/01_1/01_2.htm : détails de l'organisation nanotechnologies

De plus, pour limiter les risques liés à l’investissement d’innovation, les appels à projets Eurêka, entre entreprises et instituts de recherche, existent entre la France, l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, le Danemark, l’Espagne, la Russie, la Finlande, la Grèce, la Hongrie, l’Irlande, l’Islande, l’Italie, le Luxembourg, la Norvège, les Pays-Bas, le Portugal, le Royaume-Uni, la Slovénie, la Suède, la Suisse et la Turquie. Cette fois, la propriété des innovations - en biotechnologies, laser, nouveaux matériaux ou transport par exemple - appartient aux industriels.  "
(Ce qui pose un problème).

en vous remerciant de votre attention,
cordialités,
Annette Benmussa

Avis de LABROYE Georges - le 18/02/2010

Nanotechnologies "Ethique et gouvernace"

Quelques suggestions pour améliorer la situation actuelle

Associer les parties prenantes (associations de consommateurs et associations environnementales, industriels, institus de recherche et académies, citoyens, ministères concernés, médias) dès la conception des produits et au plus tard avant leur commercialisation afin d'évaluer - au mieux des connaissances actuelles- la balance bénéfices risques ; faire en toute transparence un point périodique avec les parties prenantes à chaque étape importante du développement du produit ; penser dès la conception à la destruction et au recyclage du produit (ACV analyse de cycle de vie).

Penser à l'allocation des ressources publiques eu égard à l'intérêt sociétal des nouveaux produits (recherche et développement : moyens financiers limités en période de crise) ; d'où stratégie de recherche nationale avec orientations prioritaires et choix réels / stratégie nationale (recherche et industrie) ;  politiques recherche mise en oeuvre par l'ANR, de développement via OSEO etc.

Aide à la décision :-Risques évidents et démontés : on arrête toute recherche et on interdit la commercialisation, risques faibles et connus et bénéfices importants : on continue la recherche et on ne commercialise qu'après avoir pris des mesures de prévention et de protection en assurant le marquage et la traçabilité.

-Risques supposés mais non scientifiquement démontrés : bénéfices démontrés très importans : on continue les recherches sur les risques pour mieux les quantifier (métrologie-toxicologie-études épidémiologiques, risques d'explosions incendies) ; on prend toutes les mesures de prévention et de protection nécessaires dès la phase recheche (marquage, traçabilité, études de cycle de vie; interdiction de rejet dans l'environnement;protection des travailleurs et des consommateurs ) ; on ne commercialisera qu'après AMM ou évaluation des risques (type REACH de l'UE, OCDE ou GHS de l'ONU). - Risques supposés, bénéfices faibles ou non démontrés (bien être ; amélioration technique non indispensable, gadget effet de monde etc..) : on applique le principe de précaution et on déclare un moratoire tant sur les recherches que sur la commercialisation jusqu'à amélioration probante de la connaissance sur l'innocuité des substances concernées.

D'une manière générale on ne lance aucun programme de recherche sur des nouvelles applications des nanotechnologies sans prévoir un volet important sur les aspects éthiques et risques pour l'homme et l'environnement.

Intégrer les aspects protection des libertés individuelles (CNIL/RFID) et bioéthique (action sur l'ADN, bio machines..)

Démarche de certification des procédés mettant en oeuvre des nanoparticules à mettre en application par des organismes indépendants

Développer l'expertise collective plurielle et transparente avec indépendance de jugements des experts (déclaration de conflit d'intérêts, création d'une charte nationale de l'expertise scientifique et technique ; exigence de charte d'expertise ou charte de déontologie pour les organismes de recherche publique) Bien tracer dans les conclusions des expertises collectives tous les avis y compris les avis minoritaires.

Former les chercheurs et les ingénieurs dès leurs études universitaires aux aspects éthiques et gouvernance, aux aspects impacts santé et environnement des produits ou procédés qu'ils seront appelés à créer ou à développer ; intégrer dès le départ une démarche de développement durable dans la conception des nouveaux produits (rappel des trois pieds du DD : économique ; social; environnement)

Avoir une réflexion sur les conséquences des nanotechnologies sur l'économie des pays en développement (tension sur les prix des matières premières, accès aux brevets des nouvelles technologies.

 

 

 

Avis de VOISIN Marrco - le 17/02/2010

-Le nucléaire génère des déchets qui ne sont pas gérable dans le temps (qui connait les équilibres en présence dans 400 000 ans?) De la même manière les nanotechnologies dépassent la limite gérable dans l'espace. L'échelle pratiquée, invisible, non manipulable sans instruments, est intrinsèquement ingérable à l'échelle humaine. Comme pour la radioactivité, invisible, (les appelés de "gerboise bleue"en savent quelque chose) les méfaits des nanotechnologies ne nous seront révélé que dans 50 ans. Tous les possibles ne sont pas souhaitables. Marrco

Avis de THOMAS Jean-Luc 88400 GERARDMER - le 17/02/2010

Les nanotechnologies sont développées dans les laboratoires et dans l'industrie sans que les citoyens le sache. Déja beaucoup de produits alimentaires contiennent des nano particules. Ceci n'est pas admissible. Il faut absolument indiquer lisiblement sur les emballages la présence de NANOPARTICULES, en précisant leurs taille, leurs natures et la densité dans le produit commercialisé.

Avis de BERLAND Pascale-  28130 YERMENONVILLE - le 16/02/2010

L'expérience dans de nombreux domaines nous montre à quel point les intérêts économiques peuvent conduire à des positions incroyablement cyniques sur les questions de santé publique, et de prise en compte du risque. Je demande à ceux qui agissent au nom des pouvoirs publics d'écouter leur conscience avant de céder à la pression des lobbys et de se souvenir que la vie est un devoir.

Avis de FLEURY Alain Veneux-Les Sablons - le 16/02/2010

Je pense qu'il en est de l'inflation technologique comme de l'inflation réglementaire et législative: une fuite en avant qui profite à un nombre de plus en plus restreint et de moins en moins désintéressé…

Avis de PELLERIN Eric-  91470  Forges les bains - le 16/02/2010

Il ne faut pas avoir peur des nanotechnologies. Comme la chimie du XIX ou l'atome du XX siècle, la génétique du début de XXI siecle, elle apporteront leur lot de bien être et mal être au gré de la Sagesse et de la cupidité humaine. Le contexte est éminement international, et il ne faut pas laisser les atermoiements nationaux nous éloigner de la course économique, sinon nous ne maitriserons rien du tout. Ne bridons pas la recherche publique française, et ne bridons pas la recherche privée française, notre competitivité le demande. Il faut par contre développer un lobby fort au niveau européen, et renforcer les controles sanitaires a financement publique et associatifs indépendants, afin de garantir l'indépendance des controles. La transparence des controles doit être de rigueur, et l'internet est un vecteur de diffusion adapté pour ce faire. Il faut un cadre réglementaire de mise sur le marché des produits qui soit lisible pour le citoyen, c'est à dire que la rédaction des lois, décrets, et autres règlements doit être revue par des individus ( la société civile ) non spécialistes du sujet. Ceci evitera les aspects passionnels et irrationnels dans les procès inéluctables associés à l'émergence des nanotechnologies. Le principe de précaution est un argument irrationnel qui tente de faire couper court aux explications des experts ( chercheurs, fabricants, breveteurs, commercants) alors que notre société à besoin de comprendre ce qui se passe. Il faut donc plus de pragmatisme au niveau réglementaire avant que d'accepter de commercialiser des produits, et ne pas avoir de critères trop rigoureux ou trop permissifs. Il faudra peut être obliger à repasser plusieurs fois son examen avant que de pouvoir mettre un produit en service. L'étude cas par cas est nécessaire tant qu'on ne possède pas suffisamment de recul ( une a deux générations humaines) Dernier avis : pouvoir et contre pouvoir doivent coexister. Le contre pouvoir n'est pas/plus l'apanage des medias, il est celui des citoyens et des urnes. Il faut donc aussi donner les moyens réglementaires pour lutter contre la désinformation sur ce nouveau sujet. Merci de m'avoir lu. Eric PELLERIN

Avis de simonetta ilaria-  17140 lagord - le 16/02/2010

nanotechnologies trop dangereuses pour la sante ,pour la nature, et sourtout pour les libertés: imaginez le scenario catastrophe si hitler en avait disposé! or le monde est plein de dictateurs et de politiques qui aimeraient bien le devenir.....une extreme prudence est de mise meme si on y perd des gros sous, le moratoire doit etre international !

Avis de CLAVREUL Rémi-  72210 Chemiré le Gaudin - le 16/02/2010

Les nanoparticules sont déjà très présentes (en 2010 dans 14% des produits manufacturés) Cette situation évoque tout à fait celle de l'amiante avec le concept de l'usage contrôlé et les dégats qui ont suivis.Ce n'est pas le CEA qui fera preuve de transparence.Un vrai débat public est nécessaire

Avis de corporeau charlotte-  29200 brest - le 16/02/2010

les nanotechnologies, un grand danger biologique! que peuvent faire nos cellules, nos membranes plasmiques, nos noyaux pour lutter et échapper à la pénétRAtion des éléments de nanotechnologie jusqu'à notre adn? quels dégats cellulaires et moléculaires possibles?????

Avis de THOMAS Jean-Luc-  88400 GERARDMER - le 14/02/2010

Des nanoparticules existent dans certains produits alimentaires sans que les consommateurs le sache, c'est innadmissible : Il faut absolument indiquer lisiblement sur ces produits qu'ils contiennent des NANOPARTICULES en précisant leurs natures, leurs tailles, et leurs densités dans le produit commercialisé.

Avis de Seiler gerlinde -  88240  Les Voivres - le 14/02/2010

d'abord, je suis très étonné qu'on apprend cela que par hasard. Je trouve il faut au moins que les consommateurs sont informé. Information dans chaque produit de consomation, soit aliment ou vetement ou autre, que cela contient des nanoparticles, lesquels et dans quel mesure/quantité. apres c'est à chaqun de decider. Je reclame fortement l'information.

Avis de REINBOLT René - le 10/02/2010

Mieux protéger les personnes au contact des nanos : éboueurs, mineurs, opérateurs chimie

Avis de PUJOL Jean-Luc-    PARIS - le 10/02/2010

Dans le débat public, on peut constater que - il est souvent reproché de positionner des « experts » en face d’un public « ignorant » - que l’information scientifique est souvent modifiée, mal transmise, voire manipulée par certains. Il n’est pas rare de voir les scientifiques grossir les perspectives issues de ses découvertes. Mais les contestataires n’hésitent pas à tromper sur les résultats scientifiques. La circulation d’une information fiable, validée, non manipulée est essentielle pour les débats. En particulier quand une étude singulière est exploitée pour convaincre d’une problématiques générale. Ne serait ce pas une perspective de gouvernance et d’éthique importante que d’améliorer la fiabilité de la transmission de l’information scientifique vers le grand public, voire de pouvoir s’opposer à sa transformation plus ou moins bien intentionnée ? Ne faudrait il pas un site synthétisant et objectivant l’information scientifique, réglementaire, indépendant des parties prenantes, pour aider à l’appréhension par le public, b ase nécessaire pour un débat fiable ? A titre d’exemple : Dans les veilles, vous avez certainement remarqué l’information relayée par l’AFP concernant la mise en évidence d’effets à distance de nanoparticules, endommageant l’ADN à travers des membranes barrières. « Une étude affirme que les nanoparticules endommagent l’ADN au-delà de la barrière cellulaire » « Les nanoparticules utilisées en médecine endommagent à distance l'ADN de cellules humaines, par delà une barrière du type de celles protégeant de nombreux organes, selon une étude qui relance le débat sur les risques des nanotechnologies. » Les groupes d’opposition n’ont pas hésité à modifier cette information en « un opéré de la hanche voit son ADN muter » (affiche et tract de Caen) Ceci relève de tromperies délibérées : Ce ne sont pas LES nanoparticules, mais DES nanoparticules (en l’occurrence cobalt chrome). Elles ne sont pas « utilisées » en médecine. En fait, les têtes de fémur artificielles libèrent potentiellement par friction des nanoparticules de Cobalt-chrome lors de la marche. L’étude a exploré les causes d’atteintes aux tissus voisins de ces prothèses en testant l’effet de particules micrométriques, nanométriques ou en solution. Il est démontré que l'effet observé dans le cas des nanoparticules (et l'interprétation de ces résultats quant aux mécanismes invoqués) est distinct de ceux observés pour les micros et les solutions ioniques. La « barrière » est en fait l’utilisation en laboratoire de cellules de type placentaire, qui sont dites barrières car en fait elles contrôlent certaines perméabilités (mais ne sont pas étanches, heureusement pour les embryons), afin de bien représenter des tissus différents. On voit donc que d’une étude mettant en évidence un mécanisme de transmission intercellulaire en cours d’identification, mécanisme induit pas des nanoparticules à des concentrations importantes, et ouvrant autant à des mesures de précautions qu’à des perspectives thérapeutiques

Avis de LEHERTE JULIEN GRENOBLE - le 10/02/2010

Voila, je ne suis qu'un simple amateur dans ce domaine, mais je pense que la nanotechnologie bien que potentiellement risquer entre de mauvaises mains, se revèlera etre une évolution majeur de notre société. Certains dirons que l'on ne maitrise pas ces technologie trop petite, mais a cela je répondrais que lorque l'on a inventer le nucléaire, certains certe en on usé pour de mauvaises actions, mais aujourd'hui on l'utilise comme énergie, donc je pense que la nanotechnologie nous sera utile demain, et je suis pour son développement dans tout les domaines a l'exception d'un : le developpement dans le domaine militaire, comme je l'ai dit trop dangeureux entre de mauvaises mains. Mais je pense que dans le domaine par exemple médicale cela resterais une révolution qui nous ferais prendre un temps d'avance sur notre époque, et je serais ravi de devenir l'un des cobaye pour la tester car a mon avis, il faut arrêter de ne penser qu'au négatif sinon jamais nous aurons la chance de faire évoluer notre monde. Voila ce que j'avais a dire sur cette technologie.

Avis de GOURMELON Christian-   - le 10/02/2010

L'utilisation des nanoparticules en médecine est extrêmement dangereuse, depuis le scandale de l'amiante, il a été établi que les particules de la taille d'un millionième de mètre, à cause de leur force d'attraction énorme, pénètrent toutes les cellules, en détruisant tout ce qui entrent en contact avec elles. Les nanoparticules sont bien plus petites que les fibres d'amiante. Les examens de Beijing confirment les effets mortels chez l'homme. Le numéro de septembre 2009 du respecté European Respiratory Journal, a exposé le 19 août, et mis en ligne depuis le 21 août, un article évalué par les pairs intitulé, « L'exposition aux nanoparticules est rattachée à l'épanchement pleural, à la fibrose pulmonaire et au granulome. » L'article décrit des examens effectués en 2008 à l'hôpital d'élite Chaoyang de Beijing (Pékin) sur sept jeunes femmes, agées de 18 à 47 ans, toutes les sept ont été exposées à des nanoparticules pendant 5 à 13 mois sur leur lieu de travail ordinaire. Toutes ont été admises à l'hôpital pour dyspnée et épanchement pleural ou liquide en excès autour des poumons, inhibant la respiration. Aucune des sept n'avait jamais fumé et elles n'appartenaient à aucun groupe à risque. Les médecins ont examiné avec soin toutes les possibilités et ont confirmé que les problèmes pulmonaires avaient une origine commune : l'inhalation régulière de nanoparticules dans leur usine. Elles avaient été exposées à des nanoparticules de polyacrylate. Les examens ont confirmé que les nanoparticules avaient déclenché une réaction de « super-fusion » (super-meltdown) chez les patientes. En dépit de tous les efforts héroïques des médecins, deux des sept sont mortes de complications pulmonaires. Dans leur rapport, les scientifiques ont conclu par quelque chose de si alarmant qu'il est nécessaire de le citer en entier : Des tests immunologiques, des examens bactériologiques, virologiques et des marqueurs tumoraux, une bronchoscopie, une thoracoscopie interne et de la chirurgie thoracique assistée par vidéo ont été pratiqués. Des études sur le lieu de travail, des observations cliniques et des examens des patientes ont été menées. La présence de polyacrylate, consistué de nanoparticules, a été confirmée sur le lieu de travail. Les examens pathologiques des tissus pulmonaires des patientes montraient une inflammation pulmonaire non spécifique, une fibrose pulmonaire et des granulomes de corps étrangers sur la plèvre. Grâce à la microscopie électronique en transmission, des nanoparticules ont été observées dans le cytoplasme et le nucléoplasme de cellules épithéliales et mésothéliales pulmonaires, mais elles ont aussi été localisées dans le liquide pleural. Ces cas suscitent l'inquiétude sur le fait que l'exposition de longue durée à certaines nanoparticules sans mesures de protection et de graves dommages pulmonaires chez l'homme. L'étude de l'Hôpital Chaoyang de Beijing a confirmé de façon concluante que les nanoparticules provoquent aussi bien chez l'homme des dommages pulmonaires et d'autres malignités. À partir de là, quand deux des vaccins homologués, prévus pour une distribution de masse en Allemagne et ailleurs, contiennent des nanoparticules, la défaillance des responsables compétents de la santé publique et des fonctionnaires épidémiologistes à ordonner d'urgence le gel immédiat de la distribution d'un tel vaccin ne peut être assimilée qu'à de la négligence criminelle. Espérons que les autorités responsables réagiront à temps pour éviter l'éventualité d'une catastrophe sanitaire de plus grande envergure que les pires cas de grippe porcine signalés à ce jour. Le fait que l'OMS, l'European Medicines Evaluation Agency, l'Institut allemand Robert Koch et d'autres organismes de santé permettraient aujourd'hui d'injecter à la population de nouveaux vaccins en grande partie non testés contenant des nanoparticules, en dit plus sur le poids du lobby pharmaceutique dans la politique européenne que sur la santé mentale ou l'intégrité morale des fonctionnaires chargés de la santé du public en général.

Avis de vigneras bernard-  14150 ouistreham - le 09/02/2010

il serait éthique de considérer les produits, en fin de vie, contenant des nanoparticules comme des déchets dangereux (PREDD).

Avis de vigneras bernard-  14150 ouistreham - le 09/02/2010

Nécessité de la création d'un organisme scientifique consultatif indépedant doté d'un financement public et privé.

Avis de vigneras bernard-  14150 ouistreham - le 09/02/2010

création d'une liste publique des produits contenant des nanomolécules en vente dans les supermarchés et en particulier les denrées alimentaires.

Avis de HERVE René-  35400 Saint Malo - le 08/02/2010

Nous n'allons pas recommencer à donner de l'importance et écouter sans cesse ceux qui ne vivent que dans le négatif et la peur de soi même. Il est évident que les nano sont une source extraordinaire de progrès et qu'il est bien sur nécessaire de les encadrer intelligemment et de faire attention que les brevets ne deviennent une appropriation générale. Les champs d'application sont tellement ouverts que c'est une source propice à beaucoup de nouveaux métiers. Dans le cadre de la lutte contre la pollution les nanos permettant de réduire les doses d'application seront d'une aide sérieuse, particulièrement en agriculture. Il est impératif que l'intelligence l'emporte sur la démagogie politique.

Avis de Fourmont Pierre-  78620 L etang la ville - le 07/02/2010

Je trouve intressant et necessaire un débat sur une nouvelle technologie qui peut présenter des dangers, mais je trouve regrettable le boy cottage de certains (point de vue émotionnel ou/et politique) ou le point vue très technologique/commercial?...Qu'est devenu le bon sens ? Il existe des nano particules dans la nature (nous n'avons rien inventé) et il me semble que la première chose à faire serait d'expliquer ce qu'elles sont et leurs effets, despuis des milliers d'années: je n'ai rien vue de précis sur ce site. Manifestement nous ne mourrons pas d'avoir croiser quelques nano particules présentes dans une fumée de cigarette... Si c'est alors une affaire de dose ou de type/catégorie d'objet et de particules, c'est une question de sciences et de règlement sanitaire (cf chimie, atome etc...) respectant la liberté et la santé des individus. Le résultat du débat devrait donc être une clarification des risques, des conditions de création, de libération, d'usage, de contrôle et de destruction des nano objets et particules. Autrement dit, avant de lacher des produits dans la nature, du travail d'inventaire, de clarification, d'explication, de mise sous controle et de régulation tout cela de façon rationnelle.

Avis de VERGAIN Marie-Laure-  73000 CHAMBERY - le 06/02/2010

Je souhaite que soit INDIQUE OBLIGATOIREMENT sur les produits concernés la mention "contient des nanoparticules de XXXX", et "a été en contact avec des nanoparticules de XXX", en toutes lettres et clairement, et que la pénalité appliquée en cas de manquement soit dissuasive. En effet je souhaite être facilement en mesure de refuser un produit concerné par ces technologies. D'autre part je souhaite pouvoir garder des traces (emballage, étiquette ...) de ce que j'ai utilisé au cas où la toxicité soit avérée après plusieurs années. J'estime que les effets sur l'humain, sur la nature, pendant leur fabrication, en cours et après leur utilisation, n'ont pas été suffisamment testés. Je souhaite qu'ils soient évalués à long terme et par toxicogénomique par exemple. D'autre part ils ne devraient pas être diffusés sur le marché grand public tant que leur auto-dégradation à 100% n'est pas prouvée, et que leur récupération par tri sélectif n'est pas possible. J'estime que le rôle de l'Etat est de protéger ses citoyens dans cette situation, et que s'il n'a pas été assez prudent dans ce cas et qu'une toxicité quelconque est constatée à long terme, il en sera en partie responsable. En vous remerciant de tenir compte de mon avis de consommatrice, et en vous souhaitant un bon travail, Marie-Laure Vergain

Avis de GROSJEAN François-  91220 le plessis pâté - le 06/02/2010

Je trouve que le débat sur les nanotechnologies est obscur alors qu'il faudrait sortir du climat de désinformation qui existe avec la remise en cause de la compétence des experts, la désinformation des organes d'information nationaux sur les pesticides, OGM, relais téléphoniques...... La première chose à faire est une information concrète du public sur les nanotechnologies qui existent ou qui peuvent exister à court et moyen terme au lieu de se construire un roman de science fiction pessimiste et sensasionnaliste.

Avis de de Ternay Ghislain-  73200 Albertville - le 04/02/2010

Si les pouvoirs publics, français ou européens sont trop timorés ou trop dépendants pour prendre des décisions en faveur de la protection des citoyens, je demande en tant que citoyen de pouvoir faire le choix de consommer/d'utiliser ou non des produits contenants des nanoparticules. Pour cela, un marquage systématique de tous les produits comercialisés ou non, contenants ou ayant été élaborés à partir de produits contenants des nanoparticules, doit être appliqué de façon claire, lisible et facilement identifiable. Remarque : l'amiante, les PCB, les radioélements ..., produits miracles en leurs temps, moteurs du progrés technologique et gros pourvoyeurs d'emplois sont aujourd'hui des poisons qui poluent et tuent nos corps et notre environnement et que nous laisserons en héritage à de nombreuses générations sans autres formes de proces!

Avis de REINBOLT René - le 04/02/2010

Vous nous rassurez avec vos mesures de protection collective et individuelle ,et celles pour l'Environnement! Vous manipulez
des micro et nanoparticules depuis longtemps et c'est maintenant que vous parlez de prévention et précaution! O.K,il n'est jamais
trop tard de bien faire,mais ne perdons plus une minute à promettre des améliorations ,faites-les de suite. Vous utilisez un grand
nombre de composants dont certains sont toxiques et vous le savez.Les manipuler dans des réacteurs sous vide,c'est possible,
mais il faut casser le vide pour les sortir et les incorporer dans la silice inerte.Vous nous entrainez dans un monde atomique que
vous ne maitrisez pas pour le momoent! La nature a ses secrets que notre intelligence humaine ne peux comprendre ,soyons
humble car en voulant la dominer, on subira les conséquences!

Avis de REINBOLT René - le 04/02/2010

Le principe de la démocratie n'a de sens que si tous les citoyens ont la capacité de bien comprendre avant de pouvoir émettre des
propositions ou critiques constructives! Je pense que ce n'est pas encore un sujet assez étudié pour l'utiliser dans un programme
électoral.Par-contre ,nous disposerions des compétences de beaucoup de jeunes retraités ayant travaillé dans le monde des
nanos pour sensibiliser les électeurs de tous ages à leur usages et les précautions à prendre pour les utiliser,car ne nous voilons
pas la face,ils nous environnent depuis les progrès des sciences et techniques! Nous approuvons vos remarques dans le cahier
des lecteurs,espérant seulement constater du concret? Merci

Avis de REINBOLT René - le 04/02/2010

Bonjour Grenoble,
 Vous êtes très actifs dans les discussions sur les nanos. C'est bien,mais ne soyons pas trop philosophes! Tous les acteurs des cahiers nous invitent aux mêmes propositions salutaires ,certes,mais irréalisables sans investissements coûteux! Ces Nanos
ont toujours existé ,il fallait en prendre conscience depuis le début de ces débats,certes utiles,mais quelle perte de temps!
Les Sages diront: Il n'est jamais trop tard de bien faire! Attention, il y a des limites à la sagesse ,car regardez! Oû en est par ex.
le Tibet? Le réalisme chinois l'emporte sur le reste. Peut-être que nos jeunes verront les résultats positifs de nos débats
citoyens?

Avis de REINBOLT René - le 04/02/2010

En lisant votre cahier d'acteur sur les nanos.,on peut se demander pourquoi les autres C.E.S de France ne participent pas
à ce dialogue sous la forme que vous avez choisi? L'essentiel ,c'est le dialogue social choisi pour l'adaptation des compétences
dans ce nouveau domaine si prometteur et inquiétant à la fois! On ne manipule pas l'infiniment petit comme le simple petit !
Merci

Avis de REINBOLT René - le 04/02/2010

Nous avons pris connaissance de votre cahier d'acteur sur les Nanos. Merci de vous préoccuper de la santé des consommateurs
que nous sommes tous. Nous ne sommes pas dupes,car nous savons que ces Nanos sont omniprésents dans presque tous les
articles que nous achetons ,voire consommons! Cela dure depuis longtemps,mais est resté dans les tiroirs du secret. Les contrôles
alimentaires et autres doivent être mieux financés et exécutés avec des équipements analytiques plus performants et du personnel
formés pour pénétrer dans ce monde de l'infiniment petit.Les normes analytiques actuelles ne permettent pas de les mesurer,de les
caractériser.On pratique encore la chimie moléculaire ,alors qu'on s'approche de la sphère atomique avec ses interréactions.
Merci d'être exigeant comme les syndicats savent l'être quand la situation l'exige.

Avis de REINBOLT René - le 04/02/2010

Votre domaine concerne particulièrement notre santé à tous,car nous utilisons vos cosmétiques un peu n'importe comment
sans réaliser qu'ils peuvent pénétrer à travers les différentes couches de la peau ,donc être absorbé par le flux sanguin et devenir
accessibles au cerveau! On nous attire l'attention sur les dangers potentiels du TiO2 qui incorporé,nous ptotége des U.V.
Trés bien,mais est-ce que vos labos disposent des équipements nécessaires pour accéder à l'infiniment  petit en vue de prévenir
les doses optimales et les inévitables inter- réactions physico-chimiques. Ayant travaillé dans un labo; de contrôle d'une usine
qui en produit,j'ai pu observé avec quelle négligence on manipulait ces poudres de rutile.Bien sûr,d'autres nanos se trouvent
dans les jouets ,les emballages ,les carrosseries,les objets ménagers.
Merci de vous investir dans la recherche nanoscopique pour un avenir sain!

Avis de REINBOLT René - le 04/02/2010

Bonjour,les experts de l'U.I.C,
Ayant travaillé dans le domaine pétrolier durant plus de trente ans,je  suis maintenant un esprit libre ,donc je peux affirmer sans
complexe que nous avons exagéré en polluant l'air ,l'eau et les sols! Alors, responsables et non coupables? Ma conscience
me dicte de tout faire pour éviter d'exposer des collaborateurs à des inhalations toxiques durant des années,alors que les moyens
de l'éviter existent aujourd'hui ! Hier,ils existaient aussi,mais on ne connaissait que produire sans se soucier de la santé,sauf avec
un contrôle médical annuel! trop de collaborateurs sont morts trop jeunes avec des cancers soignés trop tard! On ne peut pas
continuer à manipuler des micro-particules sans précaution ! Pensez à l'amiante,mais des milliers de molécules toxiques nous
menacent! Seul moyen de le prouver aux juges:les enquêtes épidémiologiques ,hélas longues et coûteuses! A VOUS de choisir.

Avis de REINBOLT René - le 04/02/2010

  Bien entendu,nous soutenons tous vos activité de recherche dans les secteurs cités,d'oû la simple question; Pourquoi avoir attendu si longtemps ,car tous ceux qui ont travaillé dans le bâtiment et surtout la chimie ont pu observer à quels risques les employés étaient exposés! Les contrôles médicaux annuels ou in extrémis étaient la règle.Nous savions déjà qu'un jour il faudra
analyser les particules cachées dans les émissions des cheminées et les ateliers mal ou pas ventilés.Et n'oublions pas les nanos radioactives.Reach aura un travail énorme pour repérer et classer les nanos en l'absence de moyens analytiques performants. Le dialogue avec tous les partenaires est le seul moyen de faire avancer la recherche des solutions .Cela est ,comme toujours,
tributaire du financement accordé a nos organismes reconnus dans le monde entier!

Avis de REINBOLT René - le 04/02/2010

  Il est evident que les recherches de l'impact des nanos; sur notre santé est le point le plus important de ces débats.Vous soulignez les difficultés à résoudre pour améliorer l'exposition des travailleurs concernés à ces véritables envahisseurs de notre système respiratoire,donc de le corps. Les études épidémiologiques souhaitées depuis longtemps sont restées des veux pieux!
Des barrières pour les réaliser sont nombreuses,mais des médecins du travail bien formés et libres d'agir pour y contribuer sont indispensables pour enfin faire avancer les investigations scientifiques nécessaires et transparentes.Trop de laxisme a causé des décès prématurés!

Avis de REINBOLT René - le 04/02/2010

Bravo les VERTS
Nous partageons tous vos commentaires et vos propositions! Oui,depuis longtemps ,on manipule des nanos,mais effectivement
ils passent à travers tous les filtres comme les particules fines PM2.5 et on ne sait pas encore les analyser avec les equipements
actuels! Certaines sont dangereuses dans les poudres et cosmétiques ,mais on ne se soucis pas de leur impact sur notre santé?
Je connais surtout celles émises par les produits utilisés en pétrochimie .C'est aux médecins du travail de signaler les causes
des allergies provoquées par les manipulations sans précautions prises obligatoirement comme celles des pigments des colorants
peintures et cosmétiques.Il faut tirer la sonnette d'alarme Je pense qu'il faudra aussi se préoccuper des molécules de gaz émises
par les solvants et carburants des stations-services? Merci de vous en occuper.

Avis de REINBOLT René - le 04/02/2010

Bravo,vous allez au fond des choses,mais est-ce réalisables? Par ex.pour l'étiquetage ,vous demandez la taille des particules et la concentration en nanos.Il faudra disposer dans les labos de contrôles des fraudes des équipements capables de le faire ,comme les microscopes electroniques ,les rayons lasers.Nos scientifiques seraient ravis de le faire ,alors il faudra voter une loi qui obligera les producteurs a participer au financement de ce type de labos et en plus ce sera une opportunité d'embauche de nos jeunes
diplômés des I.U.T et facultés. J'ai occupé la fonction de responsable de labo.donc je vous garantie que ces jeunes seraient ravis.
Merci à F.N.E de tout essayer pour y arriver.Je suis particulièrement favorable à ce que vous exigez pour les déversements de nanos dans eau,air sols.Je pense aux éboueurs qui sont obligés d'inhaler des milliers de ces nanos de poussières contenues dans les déchets et aux ouvriers des cimenteries et usines chimiques. On en rediscutera car c'est notre santé à tous qui l'exige.