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La CPDP invite tous ceux qui le souhaitent à lui adresser une contribution écrite argumentée.
Ces contributions sont libres et n'engagent que leur auteur. Elles sont consultables sur le site de la CPDP et annexées au compte-rendu de débat.

 

 

Avis

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Thème sélectionné : Avis sur l'organisation et le déroulement du débat

Avis de REITENBACH Jean-Marc-  67380 LINGOESHEIN - le 20/10/2009

C'est un débat de spécialistes concernés par la recherche et pas un débat grand public.

Avis de Macé Jeanne-Marie-  31500 Toulouse - le 22/10/2009

J'étais hier soir au débat public à Toulouse et je suis abasourdie par la violence des "anti-nano" et leur ignorance confinant à la bêtise. Pourquoi n'avoir pas essayé avant d'expliquer scientifiquement et d'une manière accessible à tous ce que sont les nanotechnologies ? Merci aux chercheurs qui ont été admirables de sang-froid. je ne suis pas sûre que les participants au débat en sachent plus maintenant sur ce sujet. C'est regrettable. En tous cas la "démocratie participative "est inopérante devant des opposants sectaires et ignares. La démocratie tout court est démunie devant ce genre de personnes. J'espère que le public aura plus de tenue dans les autres villes. Bon courage

Avis de DELMAS Jacme - le 21/10/2009

 

Bonjour,

 

J'ai participé au débat public sur les nanotechnologies, à Marengo, Tolosa de Lengadòc. Il afut indiqué que l'endroit fut choisit sûrement pour son intérêt géographique, mais il est aussi un endroit historique peu glorieux pour les troupes française ; 1815, 18 avril, les troupes françaises firent bataille le lendemain de l'abdication de Napoleon Ier, bataille contre toutes les troupes européennes. Il y eut des morts pour rien, Tolosa faisait une bataille pour rien, encore une fois. La honte fut telle qu'à Tolosa, deux rues porte le nom de cette bataille honteuse, rue de 1815, rue du 18 avril, comme s'il ne fallait pas ouvrir les yeux. La salle proposée était de dos à ces rues-là, elle regardait -par force de la pollution du début- le capitolium (capitòli en occitan).

 

J'ai regretté que des philosophies n'aient pas fait d'intervention publique et politique pour raisonner les scientifiques ; j'ai regretté que les memoires historiques des erreurs scientifiques françaises n'aient pas été convoquée aussi..

 

Je vous conseille pour éclairer votre science sur les probabilités de la science, avec le programme de cette semaine sur France Culture. Je trouve que le hazard était convoqué par les nanotechnologies, et ni les mathématiques, ni la raison philosophique n'étaient présentes lors de cette soirée.

 

( je vous conseille de télécharger ce programme et de l'introduire dans vos débats, dès le début de vos propositions régulières)


Ce programme radiphonique ne pourra éclairer totalement votre lanterne pour trouver une solution technocratique et technologique, une solution finie est impossible, ce programme induirait cependant que la philosophie ait besoin d'être en permanence dans vos débats et surtout ne pas laisser aux scientifiques la seule main sur ce débat, ni même aux seuls citoyens. Ni les citoyens, ni les scientifiques et leurs techniciens-industriels ne pourront répondre seuls au problème posé.

 

Je ne suis pas philosophe, mais j'ai un sentiment plutôt terre à terre, basique, humaniste, filh d'aquesta tèrra occitana. Je pense, donc je suis ! Et panser par l'intermedaire d'une technologie n'est pas penser, c'est user d'un expédiant - un actefacte hazardeux- qui ne resout pas les problèmes poser par une société humaine, centraliste et imposée par le heut,  société qui s'autodétruit par la technoscience, et leurs production d'inconnu sans tenir compte -à la bonne hauteur- des hazards statistique et probabiliste.

 

C'est un sentiment que je porte. Ce programme éclaire ce sentiment d"un autre jour. J'ai le sentiment qu'il n'y a pas de hazard, endormi profondemment j'ai été réveillé par ce programme.

 

Ce programme en main, je comprends mieux les perturbateurs, et je ne les accuseraient pas d'antidemocrate, mais simplement d'objecteurs de technosciences, un simplisme tecnocratique, un centraliste. Alors, résoudre les inperfections de la science centraliste par un contrôle centraliste est une absurdité française de plus. 

 

 

Bien cordialement,

 

Jacme Delmas

Journalista de lenga occitana dins lo setmanièr catalan, El Triangle.

(je vais convoquer la philosophie pour parler de la soirée passée)

 

 

Avis de Bourlitio Philippe-  92160 Antony - le 20/10/2009

Il est vraiment dommage que le débat public ne soit pas doublé d'un espace de discussion en ligne pour les personnes qui ne peuvent venir aux réunions ou qui souhaitent poursuivre les échanges. Aussi, pour ceux qui veulent débattre en ligne des nanotechnologies, je signale le "forum" animé par l'association Sciences et Démocratie. Cette initiative présente 2 intérêts : - Chaque sujet lié aux nanotechnologies (et ils sont nombreux) a ou aura une page de discussion dédiée, de manière à faciliter des discussions plus poussées pour chacun. - les contributions des internautes alimenteront une « contribution citoyenne » adressée par l'association à la CPDP.

Notre intention est de constituer un cahier d'acteur qui sera mis à la disposition du public des réunions physiques. Nous pensons qu'il est important de faire passer une telle contribution, différente de celle des acteurs traditionnels qui ont des intérets particuliers à défendre : industriels, organisations syndicales, associations de protection des consommateurs ou de l'environnement…

Vous trouverez également sur le site des articles de vulgarisation pour novices et pour initiés… Pour en savoir plus : http://www.sciences-et-democratie.net/node/4592 N'hésitez pas à faire circuler cette information.

Avis de HERTER Stéphane-  67000 Strasbourg - le 16/10/2009

Bonjour, Ayant participé à la rencontre publique du 15 octobre à Strasbourg, j'aimerai vous faire parvenir quelques remarques et suggestions. En premier lieu, je me suis rendu compte, par le biais des questions posées, que le public était surtout à la recherche d'informations pratiques (origine, domaines d'application, risques, réglementation, éthique...) relatives aux nanotechnologies.

Ce fût mon cas, bien que j'estime me tenir informé sur la question. Cette information est pourtant directement accessible dans le document à la couverture verte mis à disposition en libre service avant le début de la réunion. Je suggère à l'animateur d'insister sur ce point lors de l'introduction et d'inviter le public à procéder à un balayage rapide du document avant d'entamer le débat. Car ce document contient tous les volets nécessaires à une bonne compréhension des enjeux. 

Je signalerai, même si certaines personnes présentes dans le public ont approché le sujet d'un point de vue émotionnel, qu'une question primordiale n'a jamais été évoquée: celle de la nécessité des nano-technologies, non pas du point de vue de la nécessité en tant que telle, mais du point de vue de la compétitivité économique.  j'aimerai remercier l'ensemble des intervenants qui ont fait de cette soirée un très bon moment d'information et d'échange. Vous souhaitant bonne réception de la présente, Cordiales salutations, Stéphane HERTER

Avis de GENDNER Jean-Paul-  67200 STRASBOURG - le 16/10/2009

Bonjour, Quelques remarques, qui se veulent constructives, concernant la réunion publique du 15-10 à Strasbourg. - A la vue du programme, j’ai hésité à venir à la réunion, car il annonçait un débat entre spécialistes, et je pense que cela explique la faible participation du public à ce débat. - En fait, cela n’a pas été vraiment un débat public, mais surtout une succession de présentations de spécialistes, ouverte au public, qui a bien pu poser des questions, mais la plupart sont restées sans réponse. - Dire au public, suite à une question, que « ce » sujet sera abordé lors d’une future réunion dans une autre région n’est pas acceptable pour le public présent, qui ne pourra pas assister à d’autres réunions. Tous les sujets doivent pouvoir être abordés. - Il est bon qu’une présentation de spécialistes, telle qu’elle a été faite, soit ouverte au public même si elle ne représente que peu d’intérêt pour lui. Mais il faut alors avoir une autre réunion de débat public (plus limitée dans le temps) et avec un programme qui pourrait être comme suit : Introduction (30 à 45 minutes) . Qu’appelle t-on nanotechnologies (dans le sens du film qui a été présenté), . Quelles sont les applications actuelles et futures connues, envisageables, … . Quelles sont les activités locales dans le domaine (pas plus de 10 minutes), . Quels sont les risques connus et potentiels lié aux nanotechnologies. Débat public Avec sur le plateau quelques spécialistes auxquels le public peu poser des questions. Il serait bon de collecter des questions puis de les regrouper par thèmes avant de répondre (ceci nécessite quelques personnes pour effectuer rapidement ce tri, suivant une classification qui peu en grande partie être près établie). - Je voudrais revenir sur la présentation des risques qui me semble être la partie la plus importante, alors qu’elle n’a quasiment pas été abordée. Pourtant durant toute la soirée il a été question de risques, mais sans préciser. Pour effrayer le public, on ne fait pas mieux. Pour présenter les risques, il me semble important de les préciser selon l’étape/ le niveau où l’on se place : recherche, production, utilisation, environnement, éthique. Puis pour chacun de ces points, la recherche incluant tous les autres, distinguer selon le type de produit et/ou d’utilisation. Exemple : une tête de lecture de disque dur fait appel aux nanotechnologies, car la distance tête de lecture – support est d’ordre nanométrique, mais il n’y a pas de nanoparticules (sauf peut être au moment de la production ?) et donc pas de risque « nano », ni pour l’utilisateur, ni pour l’environnement. Pour l'utilisation de nanoparticules, il faut distinguer leurs utilisations en intégration dans des matériaux solides, qui ne doivent pas poser de problème pour les utilisateurs, mais peuvent en poser pour l’environnement ; pour les intégrations dans des crèmes ou liquides, les choses sont autres. - Etc. Jean-Paul Gendner, Ingénieur de recherches CNRS à la retraite

Avis de Roger Frédéric-  67 000 Strasbourg - le 16/10/2009

Un tract m'a incité à venir au Palais des congrès hier soir pour assister à un débat public sur les nanotechnologies. Je ne savais que nous avions en France une Commission nationale du débat public (cndp). J'étais très content de savoir que notre pays s'était doté d'un tel outil "Enfin, allions-nous assister à des débats" me disais-je...

Autant le dire tout de suite, de qui se moque-t-on ?

Du public ? Cette masse informe, anonyme, forcément sous informée et surtout tellement bête qu'il faut bien lui expliquer (on dit « l'éclairer » en ce moment) avec pédagogie qu'il n'y aucune crainte à avoir des applications des progrès scientifiques. La Science saura nous sauver si un problème survient... un peu comme la pollution qui nous rend malades (par exemple : asthmatique), mais heureusement la médecine soigne nos symptômes avec des médicaments qui nous donnent des effets secondaires, que l'on soigne avec des médicaments...

Comme M. Bergougnoux, Président de la Commission particulière du débat public « Nano » nous l'a demandé hier soir, je vais faire quelques remarques qui pourront peut-être faire que les autres débats en soient vraiment.

Il faut peut-être commencer par préciser la définition du mot débat ? C'est peut-être là d'où vient le problème et non d'une volonté de ne pas faire de vrais débat.

1/ Un débat est une confrontation d'arguments contradictoires.

2/ Pour qu'il y est un débat équilibré, il est impératif d'avoir sur la scène, parmi les experts, des « pour » et des « contre ». Ainsi le public peut poser une question, par exemple « la dissémination des nanos : quels problèmes ? », et entendre les arguments de même «profondeur scientifique » des uns et des autres.

Hier soir, nous avons eu une belle réunion (très longue, fin vers 19h30- 23h30) de promotion des nanos (exceptés trois intervenants sur une vingtaine). Voici quelques paroles d'experts...

« En Alsace, nous avons 275 chercheurs et enseignants-chercheurs qui travaillent sur les nanos »

« En Alsace, la nanomédecine est tout-à-fait prometteuse »

« Les nanomatériaux datent de l'époque romaine » Je note que nous entendions exactement les mêmes arguments avec les plantes génétiquement modifiées à la fin des années 1990 « L'homme fait des OGM depuis la nuit des temps vu qu'il croise et sélectionne les plants » !!! (site web Monsanto 1998)

« Les nanotubes ne sont rien de plus que la 3e forme de carbone pur » (bah alors ça va !) « Quelque chose que vous connaissez bien, c'est votre disque dur... qui existe depuis déjà longtemps... et bien sa tête de lecture est quelques nanomètres du disque... si, si... »

Pause : L'animateur M. Bergougnoux demande à la salle s'il y a des questions... attention, vous êtes près ? « Peut-être une question ? ..... (durée réelle une nanoseconde)...... Non, Bon je passe la parole à... »

« L'avenir est le transport du médicament par nanoparticules »

« Toutes les études de surfaces sont liées à l'étude des nanos »

« On utilise des concepts trouvés par les nanotechnologies pour comprendre des choses ailleurs »

« Les perspectives de l'emploi en europe dans le domaine des nanos... «  (question de l'animateur II)

« Plutôt que des risques des nanos, je préfère parler des progrès attendus en médecine que je connais mieux » !!!

« Pas de raisons, comme ça, a priori, que cela pose le moindre problème... »

Je ne dis pas que ce n'est pas intéressant, que ce n'est pas vrai, mais quel est le but de toute cette réclame ? Nous ne sommes pas venus à la Foire entendre des camelots.

La première question qui fait débat est posée à 21h40 « dissémination des nanos, REACH, fond polluant de produits chimiques... » Enfin se dit le public ! Comme d'ailleurs d'autres intervenants qui l'on fait savoir par la suite (3e table ronde). Il fallait être courageux et motivés pour poser des questions hier soir... heureusement les hôtesses étaient du coté du public...

Mais je voudrais faire remarquer que ce n'était pas nous, public, les plus mal traités. Nous étions dans de bons fauteuils, comme les experts d'ailleurs... mais je voudrais qu'on ait une petite pensée pour les gens qui sont restés assis sur des chaises pendant 4h derrière leur table sur la scène, sans dire un seul mot. Qui étaient-ils ? Des membres de la commission Nano du cndp ? Bravo à eux, la prochaine fois je crois que vous apporterez votre petit coussin pour ne plus avoir de courbatures aux fesses.

Par la suite, des questions de la salle ont été intéressantes.... mais il faut admettre qu'il n'était pas prévu par l'organisation de donner des réponses... « je ne sais pas si quelqu'un va pourvoir vous répondre » nous disait M. Bergougnoux-animateur DeDébats... « car on ne peut évidement pas avoir tous les spécialistes de ces questions présents ici ce soir... »

Mais des experts avec des avis contradictoires si ! Et là nous aurions eu des réponses.

Que dire de plus sinon que l'idée de saucissonner « le débat Nano » en 17 villes-étapes est lumineuse pour ne point faire de débat ! Comme l'admettait M. Bergougnoux-talentueuxAnimateurDeDébats

« C'est un peu frustrant pour le public... » Si vous voulez avoir la réponse à la question « les nanos et les crèmes bronzantes » il faudra certainement attendre Nice ou Perpignan, si on va bien étiqueter tous les produits nanos, peut-être Orléans...

A chacun sa méthode... les états généraux de la bioéthique nous ont fait croire qu'ils mettaient en place 3 vrais forums citoyens... quelle déception là aussi... mais c'est une autre histoire.

Avis de Cohen Michaël Strasbourg - le 15/10/2009

Bonjour, Nous sommes en 2009. L'exploitation technique, militaire, industrielle, commerciale des nano technologies a commencé en France au début des années 2000 par l'installation de MINATEC à Grenoble et la contestation quasi immédiate qui s'en est suivie. Partant de ce constat, qu'en est-il d'un "débat public" sur des technologies qui font déjà partie de nos sociétés sans qu'on nous ai consulté pour débattre auparavant ? Comme pour les OGM, l'amiante et le nucléaire, le sois-disant débat intervient dès lors que le citoyen, par les moyens démocratiques et juridiques mis à sa disposition par ceux-là même qui ont laissé faire voire appuyé fortement l'implantation des nanos (les politiques de droite comme de gauche), n'a plus la possibilité de s'y opposer si telle est sa volonté. La seule arme qui nous reste est encore à ce jour (mais pour combien de temps encore ?) le droit à manifester librement son opposition et son dégoût face à un tel dénis de démocratie. Comme pour le nucléaire, des régiments de gendarmes mobiles et de CRS accueilleront ceux qui ont osé désobéir à cette mascarade de "débat participatif" que vous orchestrez. Les villes seront à nouveau transformées en bunker militarisées et surveillées grâce à vos nanomachins. (Comme pour le sommet de l'OTAN à Strasbourg ou à Colmar contre la centrale de Fessenheim). Sachez Messieurs et Mesdames du CNDP que l'on peut aujourd'hui se procurer en librairie ou sur internet, librement, suffisamment d'informations et de points de vues critiques à ce sujet pour remettre en question radicalement la totalité des utilisations actuelles y compris médicales qui sont faites des nanos. Votre "débat" a tout juste dix ans de retard et ressemble furieusement à une vaste entreprise de propagande à retardement. Trop tard... débattre avec vous, c'est accepter ! Car à l'issue de ce "débat", il n'y aura pas de remise en question radicale de la notion de "progrès" qui a précipité durant tout le XX ème siècle les civilisations occidentales droit dans le mur, et les autres aussi. C'est pourtant le seul sujet qui nous préoccupe ici. Mais on peut parier que vous ne troquerez pas votre place confortable au sein de cette commission contre un peu de courage citoyen. Bon "débat" donc...