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Avis

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Thème sélectionné : Avis sur les nanos

Avis de Toulsino Laurenzo-  06000 Nice - le 30/11/2009

Ce qui me fait un peu halluciner avec tout ça c'est que des citoyens qui vivent dans un pays dont l'espérance de vie dépasse les 70 ans puissent être effrayés par les potentiels dangers des nanotechnologies alors que de nombreux humains vivent encore dans des pays dont l'esperance de vie dépasse difficilement les 30 ans (ce qui au passage était encore le cas en France il y a un peu plus de 150 ans). Et soit dit en passant, vous avez plus de risque de mourir en tombant de votre baignoire, en traversant la rue, en attrapant la grippe que pas des nanotubes de carbone. Il faut prendre du recul et relativiser un peu et surtout arrêter d'avoir l'indécence de se plaindre et de pleurnicher quand on vit dans un pays où il suffit d'ouvrir un robinet pour avoir de l'eau ! Demander aux pouvoirs publics de contrôler et réguler l'usage des nanotechnologie est une requête tout à fait légitime. Demander d'arrêter les recherches sur les nanotechnologies parce qu'il y a un risque est une ineptie : l'homme ne se contentera jamais de rester sans connaître les réponses à toutes ses interrogations. Or les nanotechnologies nous ouvrent les portes d'un monde où tout n'est que découvertes et dont les scientifiques sont les nouveaux explorateurs.

Avis de HIS Roman-  41160 Ouzouer-le-doyen - le 27/11/2009

les nanotechnologies sont déjà en parties introduites, sans aucun débat, dans notre environnement, ( matériaux de construction, textiles...), mises sur le marché dans un but lucratif prioritaire, sans analyses sur le long terme des répercutions de ces technologies, sur la biodiversité et sur l'être humain.

Avis de DEMET Gladys-  25000 BESANÇON - le 26/11/2009

Utiliser les associations (neutres de fait puisque n'entrent pas en compétition et sont indépendantes financièrement).

Avis de LE TADIC Bernard-  93260 LES LILAS - le 20/11/2009

Je pense que les bénéfices escomptés de ces nanotechologies seraient largement dépassés par leurs méfaits sur l'organisme et la personne dans sa globalité. A mon avis, il serait plus judicieux d'orienter la recherche médicale vers une médecine plus naturelle, recherche qui s'appuierait sur les acquis (encore très peu exploités) des différentes médecines traditionnelles qui se sont développées sur notre planète.

Avis de Mirandola Claude-  54000 Nancy - le 19/11/2009

Bonjour, Je me documente depuis plusieurs années sur les nanotechnologies et suis intimement persuadé que pour l'instant, aucun produit issu de ces technologies ne devrait sortir des laboratoires, ceci en vertu du plus élémentaire principe de précaution. Cordiales salutations Claude MIRANDOLA

Avis de DOUVILLE FANNY PARIS - le 18/11/2009

Je m'inquiète de l'après en fait : jusqu'où va t'on aller? Nous connaissons tous les dérives qu'il peut y avoir, car malgré la loi sur l'informatique et les libertés il y a des dérives. Les militaires, les services secrets et les politiques, même si nous n'en parlont pas, utilisent toutes les données qu'ils ont à leur disposition. Et encore, je ne parle que de la France. C'est bien pire dans d'autres pays où les droits de l'homme sont bafoués. Et on se doute bien que la France ne va pas garder pour elle seule ses technologies (et si elle le fait, les autres vont bien finir par découvrir par eux même ces nouvelles technologies). Nos libertés commencent d'ailleurs à être quelque peu réduites avec certaines actions de M. SARKOZY... alors il faut faire attention aux nanotechnologies. Mais bon, est-ce que ce débat en est-il vraiment un? Les avancées technologiques sont déjà là et leur pouvoir financier aussi, donc vous les utiliserez, à bon escient ou non, mais vous le ferez avec ou sans notre accord.

Avis de CABY Gérard - le 18/11/2009

Préalables

 

1 Débat = plus que tardif !

- en regard des montants déjà investis dans la recherche (plusieurs milliards de $), les résultats actuels sont d’une discrétion étonnante !

– il y a déjà entre 800 et 1 000 produits industriels sur le marché

– les consommateurs n’ont aucune information, les salariés ne disposent pas toujours des protections suffisantes

-  par contre, les industriels et les transformateurs ne sont tenus à aucune déclaration !

- avec ce « coup parti » au niveau mondial, comment se protéger des importations ?

 

2 Partie prenante

Si les autorités (politique ou/et scientifique) ne nous écoutent pas (voir demande de moratoire dans la conclusion) et décident de poursuivre la production (médicale ou industrielle) et la vente de produits contenant des nanotechnologies, nous :

 

-         [endif]refusons la poursuite de ce qui est devenu un dogme « capitaliser les bénéfices, socialiser les pertes », qui a connu son apogée avec le « casino bancaire »….. mais est en vigueur dans le milieu de la recherche et de l’industrie appliquée depuis un certain temps (nucléaire, OGM, amiante, PCB, vache folle, …..) En effet, socialiser les pertes signifie, in fine, faire payer la sté civile.

-         [endif]demandons donc que la sté civile, dans toutes ses composantes (citoyen/contribuable/consommateurs + syndicats + assos et ONG), devienne une partie prenante à part entière, dans tout le cycle de vie de ces nanoproduits. Cela signifie :

                  - Etre impliqué dans les choix d’orientation de la recherche (toxicologie…)

                  - Obtenir une protection pour les « lanceurs d’alerte » (rapport Corine LEPAGE) et être informé en temps réel

                  - Obtenir l’inversion de la charge de la preuve, comme dans le Règlement REACH (preuve à charge du producteur ou importateur)

                  - Avoir une indication claire « Nano…. » sur l’étiquetage des produits

                  - Pouvoir exercer les actions de groupe (class’action) réclamées par les assos de protection de consommateurs depuis un certain temps

 

Quelles sont nos critiques ?

 

1– L’absence de réflexions d’ordre éthique :

- dans le domaine des brevets, quelles sont les limites de la privatisation du vivant… et de toutes choses ?

De plus, cette course aux brevets va encore aggraver la fracture entre Pays industrialisés et Pays du Sud : quid de notre « dette écologique » vis-à-vis d’eux ? 

- dans le domaine médical, jusqu’où peut on aller dans les « réparations » et l’augmentation des performances ou de la longévité du corps humain ?

- dans le domaine militaire, jusqu’où va-t-on déjà et jusqu’où peut on aller ? (majorité du budget actuel de la recherche = militaire)

- dans le domaine démocratique, qu’en est il de l’atteinte aux libertés individuelles (« traçabilité » dans le domaine de la sécurité, celui du marketing, …..) que peut provoquer l’utilisation des RFID par ex ?

 

 

 

2 – Dans le domaine industriel et commercial, à nouveau les gens servent de cobayes…. alors qu’aucune étude d’impact à long terme n’a été réalisée et qu’on déplore déjà actuellement l’incapacité à maîtriser l’interaction des milliers de molécules chimiques répandues dans l’air, l’eau, la terre…. et le corps humain !!

 

L’invasion a commencé sans que l’on s’en rende compte  : médicaments, cosmétiques et écrans solaires, pneus, peintures, ciment, vitres, textiles et articles de sport, frigidaires, capteurs, lunettes, mémoires électroniques et claviers, …. mais aussi compléments alimentaires, emballages et matériaux en contact avec les aliments,…..

 

Les Amis de la Tette  FoE (Europe/Etats-Unis/Australie) ont aussi :

- réussi à faire dire oralement à un responsable d’une multinationale très connue (Syngenta) qu’ils étaient en train de mettre au point  des nanoparticules dans une émulsion d’un pesticide très connu (le Cruiser). Mais un coup de fil ultérieur leur a ensuite interdit d’en faire état.

- de très forts soupçons sur des manipulations effectuées sur des semences, dans certains laboratoires…..

 

3 – A l’échelle nanométrique, les particules ont des comportements inattendus, complètement différents de la même matière à la taille normale : il n’existe pas de métrologie spécifique, ni de protection adaptée des travailleurs, aucun recul sur les risques de dispersion dans l’environnement.

Chaque produit pourrait ainsi avoir une toxicité qui lui est propre….. et la taille de chaque nano particule pourrait également déterminer des particularités spécifiques (effet de surface)

Donc, double effet : suivant la matière utilisée et suivant la taille !

 

4 – En plus des risques énumérés dans le « cahier d’acteurs des Amis de la Terre France », une étude du Southmead Hospital à Bristol vient de démontrer que les nanoparticules peuvent endommager les cellules humaines, notamment leur ADN, même à l'abri d'une barrière cellulaire. La démonstration de leur génotoxicité in vitro est rapportée dans un article publié en ligne, jeudi 5 novembre 2009, par la revue Nature Nanotechnology. Un effet indirect à double tranchant : un risque toxique inédit (endommager l’ADN et les chromosomes), mais l’apparition d’un nouveau mécanisme qui pourrait éventuellement être utilisé de manière thérapeutique.

 

5 – Quant aux relargages dans la nature (en particulier dans l’eau), on ne les maîtrise déjà pas actuellement (exemple des médicaments, que les stations d’épuration n’arrivent pas à traiter correctement) , alors qu’en sera-t-il des médicaments et des produits contenant des nanoparticules et des nanotubes ?

Autre exemple, puisque les textiles sont évoqués ce soir : Les vêtements « anti-odeurs », qui dans l’ensemble résistent mal à l’usage et au lavage, d’où des rejets importants de nano-argent dans l’environnement. A terme, ces « nano-déchets » pourraient endommager les écosystèmes aquatiques et compromettre le fonctionnement de certaines stations d’épuration Dans ce contexte, il est permis de s’interroger sur le comportement prétendument « vert » des nano-textiles !

 

6 – Analyse du cycle de vie :

- Amont : quelle « énergie grise » utilisée pour la fabrication ? Quelles émissions de GES ? Quelles quantités d’eau ? D’après nos informations, RIEN n’indique une réduction significative des consommations de ces ressources et d’émission de ces gaz !

 

 

 

- Aval : quelles protections pour les acteurs du recyclage, dans les pays industrialisés mais aussi, avec une attention particulière, dans les Pays du Sud qui servent trop souvent soit de poubelles de nos déchets soit de recyclage à bon compte et à moindre coût  ?

 

7 – A quoi ça sert ?

Quel projet de société est sous-tendu par ces nouvelles technologies ?

Pour l’instant on ne discerne que la poursuite d’une course en avant éperdue, dont le sens nous échappe….. et qui ne mène nulle part.

 

 

Conclusion commune aux Amis de la Terre Midi Pyrénées

(Débat public Toulouse du 20/10/2009)

 

 

Les financements publics pour ces recherches appliquées aux nouvelles technologies,  assèchent les fonds au détriment d’autres explorations socialement plus utiles.

Le « technoscientisme » nous détourne des véritables problèmes de société : le inégalités, la préservation du milieu, l’accès équitable aux ressources, l’éducation.

 

Avec les nanotechnologies nous allons vers la privatisation du vivant, mais aussi de la matière hybride. Sans réglementation, les codes de bonnes conduites ne suffisent pas.

Faut-il attendre un probable scandale sanitaire pour que nos dirigeants réagissent ?

 

Ce constat alarmant a conduit les Amis de la Terre France, comme les AT Australie et AT Europe, à demander l’application du principe de précaution par un moratoire sur les nanotechnologies.

 

La charte de l’environnement préconise d’être en « situation de réversibilité » est-ce encore le cas ?

 

 

Gérard CABY

 

Pour les Amis de la Terre Nord

Lille, le 17 Novembre 2009

 

 

Nota : Un Cahier d’acteur » national a été déposé par les Amis de la Terre France, visible sur le site du Débat Public.

Avis de Martin Isidore-  67270 HOCHFELDEN - le 18/11/2009

Je trouve tout à fait anormal que les pouvoirs publics (français et européens) aient laissé les industriels commercialiser des produits contenant des nanoparticules alors qu'on n'a pas encore évalué les risques qu'elles présentent (et qui se révèlent bien réels semble-t-il) et sans en informer les consommateurs de surcroît ! On dirait qu'aucun enseignement n'a été tiré des erreurs du passé. C'est à la fois très inquiétant et révoltant.

Avis de VIGIER Daniel-  63160 EGLISENEUVE PRES BILLOM - le 17/11/2009

 Le vrai danger provient des impacts à long terme, en particulier avec les cocktails des 100 000 produits courants utilisés (synergie, effet catalytique...)

Avis de benoit jean-christophe-  35700 rennes - le 13/11/2009

page 4 du cahier d'acteur de l'INSERM ; 2 images sans commentaires : 1 avec et l'autre sans exposition- de cellules de macrophages de souris- aux nanotubes de carbones peut-on en avoir une analyse et une interprétation ?

 

La CPDP a transmis votre demande à l'INSERM

Avis du   - le 16/11/2009

Je pense que la nanotechnologie peut-être une arme de guerre plus grande que la célébre bombe H, tout comme elle peut-être une arme d'espionnage par exemple : l'amérique a la bombe H, dans une usine nucléaire on ramène des nanobotes et ils prendront molécules par molécules la bombe et ils se tireront. Elle peut etre le remede numéro 1 dans la médecine, on pourrait la mettre dans le corps malade et elle pourrait aussi soigner la maladie du sida

Avis de marin-vallas jean-pierre-  34070 montpellier - le 15/11/2009

Il me semble urgent d’attendre. On s’est déjà lancé sans précaution dans le développement des nanotechnologies. On a déjà commencé à disséminer ces produits dans le grand public, parce qu’ils sont tellement prometteurs de progrès technologiques. Comme d’habitude, nos scientifiques roulent le nez dans le guidon, et nos politiques suivent. Ils affichent publiquement un grand désir d’œuvrer pour le bien public. Mais leurs arrières pensées sont trop claires : Il y a de l’argent à se faire et beaucoup, avec ces technologies, alors il faut y aller vite, sans regarder plus loin que le bout de son nez, car l’argent n’a pas d’odeur. Mais déjà des voix d’autres scientifiques s’élèvent ; attention, danger, disent-ils. Il convient, avant de les disséminer, d’étudier à fond leurs impact sur la santé publiques, mais ces voix sont occultées par les puissances financières qui ne s’encombrent pas de tels soucis, et nos gouvernements sont trop heureux de les aider dans leur recherche du profit au mépris des hommes. Le dossier de synthèse du maître d’ouvrage est particulièrement éloquent sur ce point : deux petites pages traitent « des risques pour la santé et l’environnement », et les vingt autres pages exposent tous les avantages de ces nanoparticules. Mais on y lit avec stupéfaction que : » Des études préliminaires sur l’exposition de l’homme par les voies aériennes, digestives ou cutanées à certaines nanoparticules ont été lancées. » On en est donc bien, en ce qui concerne les effets sur la santé, au stade du lancement des études préliminaires, ce qui en clair signifie qu’on n’a encore rien fait ! Mais ces nanoparticules se retrouvent déjà presque partout. Alors, par pitié, arrêtons le débat, arrêtons les études techniques, et faisons des études plus que préliminaires sur les impacts de ces matériaux sur la santé publiques et sur l’environnement.

Avis de Christelle Téodoro-  06700 St Laurent du Var - le 15/11/2009

Ce débat semble sincère, on écoute les différents avis sur une des nouvelles techniques trouvées, oui mais trouvée à partir de quel raisonnement? Le même raisonnement que celui de la Médecine allopathique, dite asymptomatique, celui des Organismes Génétiquement modifiés, celui donc des Nanotechnologies. L'état de la Terre en est le reflet. N'y a-t-il pas assez de preuves évidentes pour accepter que nous sommes sur la mauvaise voie? Le véritable débat ne serait-il pas plutôt de REMETTRE EN QUESTION LE RAISONNEMENTd'où émanent ces nouvelles technologies? En tous cas merci c'est déjà un début... Nous sommes en Démocratie..., reste à savoir quelle en est sa définition aujourd'hui.

Avis de Marcé Vincent-  45100 Orléans - le 11/11/2009

Madame, Monsieur, Je tiens d'abord à dire tout l'intérêt que j'ai eu à participer à la conférence/débat qui a eu lieu à Orléans. J'en ai retiré à la fois information, un sentiment d'implication, une envie de participer davantage à la vie publique. Je pense très important d'informer l'ensemble des français sur des sujets aussi importants, aux implications qui nous concernent tous. C'est à mon sens le rôle du gouvernement d'informer et demander l'avis des citoyens. Je souhaiterais pour ma part un débat sur les solutions énergétiques pour la France et notamment le nucléaire. Ce qui m'a le plus marqué après le débat, c'est le constat du manque de connaissances sur les nanotechnologies de la part des organismes chargés de la santé publique alors que des centaines d'applications sont déjà en vente. Le passé doit servir à s'améliorer (amiante, nucléaire par exemple). Il n'est bien évidemment pas possible de demander aux entreprises de garantir seules que leurs produits ne sont pas néfastes alors qu'elles ont des intérêts économiques en jeu (preuves en sont les interventions lénifiantes et en contradiction avec certains experts des industriels lors du débat). Mon avis et souhait et qu'elles apportent toutes les informations demandées et financent un organisme, le plus indépendant possible, qui valide l'inocuité des produits proposés à la vente (tout comme pour les médicaments aujourd'hui). Ceci est valable pour tous les domaines de la recherche. En tant que citoyen, j'attends de l'état qu'il me protège (au delà de l'information). En tant que consommateur, j'attends pour les produits que l'on me propose qu'ils ne soient pas nocifs et ce de manière certaines. Il n'est pas envisageable de faire de chaque français un expert de tous les produits et sous-produits ou technologies sous-jacents (étiquetage trop complexe et qui ne dédouane ne doit pas servir à dédouaner les autorité de toute responsabilité). Les produits qui sont en vente sur le marché français doivent être sains. C'est la une responsabilité de l'état. Je crois qu'il faut avoir le courage de proposer un modèle de suivi et d'études des implications des nouvelles applications issues de la recherche pour : - soit définir les limites de recherches en cours - soit arrêter un processus/produit déjà sur le marché mais jugé néfaste. Cela est une véritable gageure, notamment parce qu'il faut arriver à concilier cette mission avec le développement économique. Mais c'est bien aussi ce que l'on attend de l'état, trouver des solutions aux problèmes qui se posent à nous. Merci.

Avis de Tulle Pierre-  91330 Yerres - le 10/11/2009

Les nanoparticules sont extrèmement invasives, et il faudrait les réglementer comme les rayonnements nucléaires. Il est irresponsable d'en fourrer dans les crèmes solaires ou les pneus. Une catastrophe plus grave que celle de l'amiante se prépare; il faut une règlementation draconienne pour limiter leur utilisation comme vecteur de médicament et avec le même suivi que pour les irradiations, ce qui, on l'a vu, est encore insuffisant pour supprimer les risques.

Avis de JOLYS Daniel-  63119 Châteaugay - le 10/11/2009

LA PROLIFÉRATION DES NANOTECHNOLOGIES ET LE RETARD QUI A ÉTÉ PRIS DANS LE CONTRÔLE DE LEUR UTILISATION IMPOSENT D'AGIR SANS TARDER, DE FIXER DES PRIORITÉS, ET PROBABLEMENT D'AVOIR RECOURS A DES MORATOIRES. Priorité devrait être donnée aux questions posées par les produits déjà sur le marché, à ceux qui s'appliquent au plus près du corps humain ( médicaments, aliments, produits cosmétiques, vêtements, produits d'entretien, revêtements,…), et à la gestion des déchets issus de ces produits ( poussières comprises ). On ne peut pas faire confiance aux seuls fournisseurs pour la protection des consommateurs et de l'environnement.

LE CITOYEN/CONSOMMATEUR EST EN DROIT D'ÊTRE PROTÉGÉ ET INFORMÉ: Protégé par une réglementation adaptée aux nanotechnologies qui exige : - une déclaration des constituants potentiellement dangereux accompagnée d'un dossier de sécurité, fournis par le fabricant. - une autorisation de mise sur le marché délivrée pour les produits en conformité avec la réglementation, éventuellement après compléments d'information ou expertise auprès de laboratoires indépendants. - la publication de ces documents. Informé par un étiquetage portant la référence d'une fiche d'information détaillée accessible par internet - qui comporte des données chiffrées, les limites réglementaires correspondantes, et la référence de l'autorisation de mise sur le marché. ENFIN LE CITOYEN/CONSOMMATEUR EST EN DROIT DE PARTICIPER AUX CHOIX DE SOCIÉTÉ QUE POSENT LES DIVERSES NANOTECHNOLOGIES ET LEUR CONVERGENCE AVEC LA BIOLOGIE ET LES TECHNIQUES DE L'INFORMATION ET DE LA SURVEILLANCE.

Avis de IMPE Jean-Pierre - le 06/11/2009

Ethique : en cas de nouvelles applications pour le corps humain et animal, lancement d'un référendum populaire national très large et des apports des avancées technologiques permanents développement et applications. Surveillance des humains régulièrement nanos et chimies moléculaires dans la chair, le sang, les urines et les systèmes cérébraux humains et animaux. Chaque question induit une réponse et différentes options potentielles et exponentielles suivies sans surveillance.

Avis de NEVEU Dany-  33127 SAIN-JEAN D'ILLAC - le 09/11/2009

Instaurer un moratoire sur l'utilisation des nanoparticules et matériaux dans l'alimentation, la santé tant qu'aucune étude sérieuse indépendante n'aura pas affirmé leur innocuité totale.

Avis de IMPE Jean-Pierre-  33100 - le 09/11/2009

Sur le plan éthique, commission de surveillance des applications individuelles et collectives.

Avis de IMPE Jean-Pierre-  33100 BORDEAUX - le 09/11/2009

Création d'une commission mondiale d'éthique et de surveillance des manipulations des objets issus des nanos sciences et des centres de recherches et fabrication et des applications technologiques cognitives issues de ces recherches.

Avis de BOUSQUET Cathel - le 06/11/2009

Est-ce qu'on ne peut pas limiter les développements des nanotechnologies et mieux les encadrer : - plus d'études sur les risques systématiques - priorité aux application étiques - médecine

Avis de SOULETTE Marcel-  33700 MÉRIGNAC - le 05/11/2009

Ne pas ignorer que le public n'a pas forcément une culture technique et ou scientifique.

Avis de SOULETTE Marcel-  33700 MÉRIGNAC - le 05/11/2009

 Développer une vraie pédagogie d'enseignement sur les produits de la vie courante dès l'école primaire (avantage, inconvénient, recyclage)

Avis de SOULETTE Marcel-  33700 MÉRIGNAC - le 05/11/2009

Mieux informer le consommateur - inscription claire et compréhensible - Définir des logos bien identifiés.

Avis de GRANGE Elisabeth - le 05/11/2009

Le principe de précaution impose que l'utilisation des nanotechnologies soit stoppée en attendant les conclusions des recherches sur la toxicitié.

Avis de Péborde Mathieu-  33000 BORDEAUX - le 04/11/2009

Ayant participé au débat public du Mardi 3 Novembre 2009 organisé à Bordeaux, portant sur le thème "Nanotechnologies et protection des travailleurs", je souhaite vous donner mon avis à l'issue de ce débat. Je précise par ailleurs qu'étant récemment diplômé en chimie industrielle, et plus précisément en formulation des milieux dispersés, je serai probablement amené un jour à manipuler des nanoparticules dans le cadre de mon travail et à ce titre la question de la toxicité de ces particules m'intéresse au plus haut point. Au vu de ce qui a été dit par les différents experts et intervenants lors de cette réunion publique, il m'apparaît que la recherche - et par là les connaissances - sur la toxicité environnementale et la biotoxicité des particules nanométriques est insuffisamment développée à ce jour pour pouvoir trancher nettement ce débat. Or c'est bien de ces questions qu'il s'agit: quelles peuvent être les conséquences d'une industrialisation massive des nanotechnologies? Quelles conséquences, s'il y en a (et d'après les maigres résultats déjà récoltés, malheureusement il y en a), sur la santé des êtres vivants et, dans une autre mesure, sur notre environnement? Il ne s'agit pas d'orienter bêtement la question sur le fait d'être pour ou contre le progrès technologique, ce serait une démarche inutile et vaine. Malheureusement, vu l'étendue des domaines aux intérêts contradictoires engagés dans ce débat sur les nanotechnologies - économie/compétitivité, progrès et recherche scientifique versus santé/toxicité, environnement - et le peu d'informations et de connaissances actuelles sur ces derniers (santé/toxicité et effet(s) sur l'environnement) à l'inverse des premiers, il est facile de céder à la panique générale et au scénario du complot industriel. Plusieurs intervenants s'en sont d'ailleurs donné à coeur joie dans ce domaine.

La meilleure réponse que l'on puisse donc donner aux détracteurs des nanotechnologies, et plus largement pour contribuer au devenir serein de ces nouvelles technologies, consiste à mon avis simplement à développer des recherches sur ce pan manquant des nanotechnologies: leur effet sur la santé humaine et l'environnement. À défaut (car j'entends bien que cela coûte cher et que les études de biotoxicité doivent prendre en compte le facteur temps si elles veulent être convenablement menées), il est impératif que soit fortement structurée et dynamisée une politique de prévention du risque et de diminution de l'exposition, pour les travailleurs amenés à être en contact avec les nanoparticules comme pour les consommateurs et l'environnement. L'accent doit également être mis sur la traçabilité des produits contenant des nanoparticules. Pourquoi pas un logo pour les consommateurs? Car si l'on veut éviter un énième phénomène qui pourrait potentiellement être similaire au dossier de l'amiante, il convient de réfléchir sérieusement et de façon la plus scientifique possible en amont plutôt que d'accuser le sort en aval. J'ai l'intime conviction que ce dossier des nanotechnologies est un sujet brûlant et complexe et que la seule façon de se sortir du doute est la vision scientifique si elle est responsable et globale. Les politiques ne doivent donc pas céder aux intérêts économiques ni au populisme facile mais prendre les meilleures décisions possibles en leur âme et conscience, avec pour qualités principales la mesure, le tact et un certain sens des réalités.

Avis de DEMAN Bernard-  45041 Orleans Cedex 1 - le 03/11/2009

J'ai assisté au débat à Orléans le 27 10. C'était remarquablement organisé et très intéressant. Je pense que l'enjeu des nanos est tel que la France ne peut rester à l'écart de ce défi.Pour ce faire voici mes propositions: 1- Informer les citoyens pour éviter le renouvellement du syndrome "OGM" ou la pression des lobbies anti OGM a complétement bloquer tte développement et ou la réaction du public est une gde méfiance. La transparence est indispensable.Le débat est un bon exemple 2 - Augmenter sensiblement l'effort de recherche et assurer une coordination efficace.

Ne serait-il pas souhaitable qu'une part du grand emprunt soit dévolu à cet effort.? Ya-t-il place pour un/des pôles de compétitivité dans ces domaines? Rechercher ds le domaine de la prévention des risques-santé,toxicité environnement,retrait et fin de vie. Enfin dans le domaine de la consommation il y a lieu d'informer (étiquetage) le consommateur , de le protéger par une législation Européenne et par l'assurance que les importations de pays a haut risques sont bien identifiées et que toutes les mesures sont prises pour un assurer un accès au marché ss danger. Il n'y aurait rien de plus dommageable pour l'avenir qu'une affaire médiatique voit le jour et engage ds la population une contreverse. Je ne suis pas sûr que mes propositions soient réellement novatrices mais elles reflètent mes attentes.

Avis de PILLIERE Henry-  45000 JARGEAU - le 02/11/2009

Nous avons plus que besoin d'étudier les nanomatériaux. Outre les développements futurs que l'on peut plus ou moins prédire, cela nous permettra certainement de comprendre certains phénomènes chimiques, physiques, ou biologiques. Il faut y travailler ensemble, toutes disciplines confondues - synthèses, process, méthodologies, applications, protection... Plus que jamais, il faut créer des transversalités.

Avis de KRASNOSSELSKIKH Serguey-  45000 ORLÉANS - le 02/11/2009

On fera le premier constat dans 20 ans n'est-ce pas ?

Avis de BASTIEN Jean-Marc-  45000 ORLÉANS - le 02/11/2009

Libérer la recherche dans tous les horizons mais encadrer les applications de façons juridiques, dynamiques (production, utilisateurs final, déchets). Aboutir à un code des nanos.

Avis de VILLARD Michel - le 02/11/2009

Obliger les entreprises à fournir aux pouvoirs publics et aux chercheurs tous les résultats de leurs travaux.

Avis de ABELLA Steve-  45000 ORLÉANS - le 02/11/2009

J'aimerai que l'on informe le public sur les expositions potentielles aux nanoparticules via les produits quotidiens.

Avis de MORIN JEAN-PAUL-  45000 ORLÉANS - le 02/11/2009

Il y a une crainte légitime de la société civile, crainte d'autant plus justifiée qu'il n'est actuellement pas possible de mener des actions juridiques de groupes contre les entreprises et industriels responsables des risques dans l'environnement et des conséquences sur la santé d'individus Il faut un législation européenne permettant des actions juridiques de groupe type class actions.

Avis de benoit jean-christophe-  35700 rennes - le 02/11/2009

On peut toujours rever que les nanotechnologies sont cette fois l'étape ultime de la science qui débarrassera l'humanité de ses fléaux.... cependant dans le monde où nous vivons il est certain que si une utilisation malveillante,hostile ou détournée , même non intentionnelle ou imprévue des nanotechnologie est possible, on peut être sur qu'elle se produira soit par l'intermédiaire d'un état, d'une armée, d'une organisation criminelle, d'un terroriste, voir de n'importe qui (qui est capable de prouver le contraire ?). Les promotteurs des nanotechnologies n'en sont pas assez conscient et ne mesure pas assez les risques pris : il n' y a qu'à voir ce qui est dit par leur fabricants sur les nanomédicaments, les nano pesticides les nano pesticides, les nano additifis pour carburants, les nano cosmétiques,etc. : que du bonheur pour ceux qui utilisent ces nano-cochonneries. Espérons que les conséquences d'une utilsation malveillante (dont les dégats collatéraux) ne seront pas trop catastrophiques pour ceux qui les subiront.

Avis de FAURE Florent-  16360 La Tâtre - le 02/11/2009

Le modernisme est intéressant quand il apporte des avantages. Dans le cas présent il semble bon de bien évaluer les avantages et les inconvénients comme les dangers potentiels pour les êtres vivants. Nous avons déjà tellement de particules relâchés dans l'environnement dont nous commençons à prendre conscience des dangers et des influences néfastes pour les écosystèmes. Il faudrait qu' un moment on arrête de faire n'importe quoi sous le prétexte du progrès. Il est important de faire des études les plus poussés possible pour évaluer les risques.

Avis de CROZET JACQUELINE-  75019 PARIS - le 02/11/2009

"Science sans conscience n'est que ruine de l'Ame !" Quand on lit un peu les écrits des "transhumanistes" qui prônent les nano et autres machines pour "remplacer" cet invalide qu'est l'être humain on est sidéré (= saisi d'effroi). Des milliards d'argent public investis dans des recherches pour ""améliorer"" ce que nos pollutions et modes de vie détruisent à chaque minute, voilà bien un faux prétexte, comme celui qui veut nous faire croire que les OGM c'est pour nourrir l'humanité. Dans ce "beau" discours de façade, les nanos c'est pour guérir l'homme de ses maladies, lui permettre de vivre plus vieux etc... Ce qui frappe c'est le décalage entre ce discours et la réalité : le retour sur investissement pour le privé (des fonds publics). Quant aux dangers pour la santé et l'environnement : allons donc, laissons cela aux "moralistes", les politiques, les financiers, les industriels ont d'autres chats à fouetter, ils font de la croissance (infinie comme il se doit !). Nos enfants et petit-enfants paieront la note, de plus en plus lourde (déchets militaires, nucléaires, civils, eau raréfiée, climat, sols dégradés, faim dans le monde, inégalités sociales grandissante...). Pas sûr qu'ils aient envie de vivre dans un tel monde. Entendu J. Attali (très ambigu cet homme néanmoins) dire que le taux de suicide en France pourrait augmenter, vu les conditions de vie dégradée sur cette terre. Il a sans doute raison et c'est pas les investissements dans les nanos qui vont résoudre la question HUMAINE et SOCIALE.