Réponse SIAAP 21/11/2007 Les émissions sonores de l’usine Seine aval sont réglementées par arrêté inter-préfectoral, en date du 7 mai 2007. A ce titre, l’usine doit respecter à la fois une exigence de niveau de bruit produit par le site et une exigence d’émergence sonore, c’est-à-dire la mesure de décibels supplémentaires dus à l’usine dans l’environnement. Les relevés effectués en 2005 et 2006 ont montré un respect des niveaux de bruit en période nocturne mais aussi des dépassements concernant l’émergence en certains points de mesure dans les communes voisines du site. Par ailleurs, on notera que les bruits discontinus et répétitifs, en particulier la nuit, sont ceux qui sont les plus dérangeants pour les riverains.
La prise en compte de la problématique bruit dès la conception de l’usine est un gage de rupture avec la situation actuelle, pour le respect de l’exigence « zéro nuisance sonore ». Le projet de refonte conduit ainsi à détruire tous les ouvrages et équipements bruyants, et à revoir intégralement les procédés.
Les équipements nouvelles générations seront privilégiés dans la mesure du possible, par exemple, les compresseurs à pallier magnétique, car ils sont moins générateurs de bruit et de vibrations. Sur les principaux réseaux susceptibles de transmettre des nuisances acoustiques (ex : réseau air, procédés,…), des matériels de type « piège à son » seront installés. … Les ouvrages seront aussi confinés, pour un meilleur contrôle des émissions sonores.
Pendant la phase de chantier qui pourra entraîner le plus de bruit, une vigilance particulière sera exercée pour que les véhicules de transport, les matériels de manutention et les engins de chantier soient conformes à la réglementation en vigueur. L’usage de tous les appareils de communication par voie acoustique (sirènes, haut-parleurs, avertisseurs…) gênant pour le voisinage seront interdits sauf si leur emploi est réservé à la prévention ou au signalement d’incident. |