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Réponses aux questions
Comptes-rendus des reunions publiques


 / Réponses aux questions

Voici les questions posées par le public par mail, par courrier ou lors des réunions publiques. Nous affichons les questions et les réponses.

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Thème séléctionné : Risques industriels

Question n°39 de : CARMAIN Dominique-  95240 CORMEILLES EN PARISIS - le 01/08/2007
Que peut-on faire pour sensibiliser - tout un chacun à être moins polluant - les industriels à proposer des produits moins polluants ?

Réponse  SIAAP 25/09/2007
La sensibilisation pour la production et la proposition de produits moins polluants par les industriels se situent à différents niveaux :

- Le consommateur (vous, moi, tout le monde chez soi) : Il peut jouer un rôle par ses choix d'achats de produits industriels. Ainsi, l'augmentation de la demande en produit dit "biologique", certifié (exemple de l'écolabel NF-Environnement) ou recyclable de constitue une force de persuasion vers le monde industriel pour que celui-ci propose des produits moins polluants.

- Le Siaap : Sa mission de service public commence par l'information des citoyens avec la diffusion de son règlement d'assainissement et de son rapport d'activité sur son site Internet (www.siaap.fr). Le règlement d'assainissement rappelle notamment l'interdiction de déverser des matières solides, liquides ou gazeuses susceptibles par leur nature de nuire au bon fonctionnement du système d'assainissement et définissent les qualités de rejet auquel doivent répondre les rejets domestiques et industriels.

- L'Etat : On peut citer par exemple, l'action menée sur les lessives par le Ministère de l'écologie, du développement et de l'aménagement durables et l'Association des Industries des Savons et des Détergents afin de réduire les teneurs en phosphates : celle-ci a permis en 15 ans de réduire la consommation en tripolyphosphates de 50 %. De même, la récente Directive "Reach" (enRegistrement, Evaluation et Autorisation des substances Chimiques) devrait favoriser de part les obligations qu'elle comporte l'émergence de produits moins polluants. Chaque citoyen peut également interroger le député ou le sénateur de sa circonscription afin de lui faire part de ses préoccupations sur ce sujet.

Question n°88 de : HOUBART Philippe-  78700 CONFLANS STE HONORINE - le 03/10/2007
Afin d'assurer une meilleure protection des riverains, pourquoi la station Seine Aval n'est-t-elle pas classée SEVESO seuil haut plutôt que SEVESO seuil bas ?

Réponse  SIAAP 04/10/2007
Le classement Seveso II seuil haut ou seuil bas obéit aux règles définies par l'union européenne d'après la directive du 9 décembre 1996. L'application de ce seuil prend en compte les quantités de substances présentes dans l'établissement. C'est en regard de valeurs seuil (minimal) et plafond (maximal) que le classement est effectif.
Compte tenu des quantités de biogaz stockées, le site ne relève que du seuil bas. Les risques liés au biogaz sont restreints à l'enceinte du site. En effet, dans l'hypothèse de l'explosion d'une sphère de biogaz ou d'un gazomètre, les zones concernées par les effets de souffle restent à l'intérieur du périmètre du site. De fait, aucun riverain n'est soumis aux risques d'explosion ou d'incendie.
L'un des objectifs de la refonte de Seine Aval est de limiter le stockage de biogaz tout en augmentant l'autonomie énergétique par l'utilisation plus rapide du biogaz produit (doublement des capacités de cogénération électrique). En effet, le biogaz est une source d'énergie dite "propre", par rapport aux énergies fossiles, dont l'utilisation doit être favorisée dans une logique de développement durable telle celle du Siaap aujourd'hui.

Question n°137 de : NEGLOKPE Ernest-  95530 LA FRETTE SUR SEINE - le 15/10/2007
En cas de catastrophe ou d'impossibilité de l'usine de tourner ?
Quelles sont les risques possibles ?
Quelles sont les mesures possibles à envisager ?

Réponse  SIAAP 17/10/2007
Monsieur,
Les stations d'épuration sont conçues comme un outil industriel composé de plusieurs files de traitement afin d'assurer une redondance, garantissant ainsi une disponibilité du traitement. Le seul point qui pourrait être critique en cas de catastrophe serait l'alimentation en énergie électrique assurée par EDF. Néanmmoins EDF assure dans les faits une disponibilité supérieure à 99,99 % du temps et une panne ne durerait que quelques minutes voire au plus 1 à 2 heures.
Par ailleurs, les stations d'épuration sont arrêtées régulièrement pour nettoyage. Aussi il existe un dispositif prévu pour pallier à ces arrêts. Les effluents arrivant normalement aux stations sont redirigés vers d'autres stations pour y être traités. S'i n'est pas possible de rediriger la totalité des eaux usées , alors le SIAAP doit demander une autorisation préfectorale afin de rejeter une eau simplement pré-traitée au fleuve. L'autorité préfectorale n'accorde les autorisations que si elle constate l'absence d'effets sur la faune et la flore aquatique.