Voici les avis exprimés par le public par mail, par courrier ou lors des réunions publiques.
Avis n°192 de : Leuridan Christophe - MEYLAN 38240 - le 13/07/2006Pour un développement durable Arrêtons de construire des autoroutes de plus en plus coûteuses, de moins en moins rentables qui deviendront inutiles quand le pétrole sera à 200$ le baril. Il est urgent au contraire de se préparer à la pénurie de pétrole et plus globalement de l'énergie. Les mesures sont nombreuses. Développement des liaisons TER, Corail, TGV en complément les un des autres. Il y en assez des gares des bettraves (ou ici de la lavande) non connectées au réseau classique ! Réalisation des contournements ferroviaires des noeuds saturés, à commencer par Lyon. Remise à niveau du réseau ferré secondaire et amélioration du maillage ferroviaire par la réouverture de lignes (Rive - Beaurepaire, Le Teil - Alès, Avignon - Pertuis,...) Electrification du sillon alpin et raccordement à la LGV Lyon - Marseille Développement des transports publics complémentaires au rail et des systèmes pour les vélos (location, consignes, réparation...). Réduction des flux de marchandises par une « taxe carbone » destinée à financer les alternatives ferroviaires et fluviales, par l'application de la réglementation sur les vitesses, les temps de conduite, les charges... Développement des liaisons cyclables (Genève - Méditerrannée et liaisons affluentes pour promouvoir un tourisme doux).
Avis n°188 de : Cola D. - le 10/07/2006L’état a pris ces dernières années un certain nombre d’engagements La stratégie nationale de développement durable Le plan climat La charte de l’environnement La signature du protocole de Kyoto Le plan national santé environnement La stratégie française de biodiversité La politique nationale des transports L’ensemble de ces documents vise à réduire les effets polluants du développement humain. D’autre part une commission parlementaire sur l’effet de serre a attiré l’attention des décideurs sur la nécessité de réduire de façon drastique les émissions de GEF dues aux transports routiers (à l’origine des 2/3 des émissions) dont voici quelques morceaux choisis : La maîtrise des émissions de gaz à effet de serre dues au transport ne passe pas seulement par l'amélioration des performances des moteurs et des carburants, sujets naturellement essentiels, mais qui focalise souvent à l'excès l'attention des décideurs. Il suppose aussi de prendre en compte des questions liées aux infrastructures et à l'organisation des transports, ainsi qu'à l'urbanisme. En termes de transfert intermodal, la Mission n'a pu que constater le retard important pris par notre pays dans ce domaine. Il est essentiel, pour que nous puissions espérer respecter l'objectif du facteur quatre. Une politique ambitieuse de transfert de la route vers le rail et vers la voie d'eau est nécessaire. Mais c'est aussi sur le plan régional que le rail, le ferroutage, la voie d'eau, le transport maritime, et les transports collectifs urbains doivent être résolument soutenus. Les nouveaux « contrats de projets » Etat-régions sont l'occasion de manifester concrètement cette orientation. C'est ce que recommande fortement la Mission. Dans le même esprit, il faut que les études d'impact des projets d'infrastructure intègrent des bilans carbone. Pour les autoroutes, la Mission recommande notamment de ne pas doubler les autoroutes nord sud. - L'instauration de filières courtes Le développement des émissions de gaz à effet de serre des transports, notamment des transports de fret, est largement dû à la non-intégration par les transports de leur coût réels en termes d'atteintes à l'environnement, et en particulier au climat. L'intégration renforcée du développement durable, et en particulier de la lutte contre le changement climatique, dans la politique d'aménagement du territoire est également une nécessité ; L'étalement urbain, favorisé lui-même par le faible coût des transports, est aussi à la source des émissions de gaz à effet de serre. L'urbanisme extensif et le développement des hyper marchés à la périphérie des villes, qui va de pair avec le dépérissement des commerces de centre ville, constitue un facteur important de pollution, comme le montrent les deux diagrammes ci-après, établis par l'ADEME, présentés à la Mission lors de la table ronde sur les politiques d'adaptation, par la DIACT. Comme nous pouvons le voir nous sommes conscients de la nécessité de changer, nous ne pourrons pas dire aux générations futures « nous ne savions pas ». On sait aussi d’expérience que la création de voies routières nouvelles favorise le développement du trafic. Enfin les experts nous annoncent l’épuisement des ressources en pétrole dans un avenir proche. Enfin au plan local, les PADD, PLU, PDU, l’agenda 21 et le plan climat territorial en cours de rédaction visent tous une rupture avec la politique du tout route en cherchant à privilégier les déplacements utiles, les transports collectifs et les modes doux . C’est pour ces raisons, et pour respecter les engagements pris dans les différentes décisions du gouvernement qu’il est essentiel de refuser tout développement majeur d’infrastructures routières et au contraire nécessaire de privilégier les reports modaux ainsi qu’une modification des comportements. Ce qu’attendent les citoyens ce sont des réalisations concrètes en matière de fret ferroviaire ou maritime, de transports collectifs, de choix politiques d’urbanisme et d’aménagement de territoire, non plus des engagements qui sont bien vite oubliés sur l’autel d’un certain mode de développement économique et face aux lobbies des transporteurs routiers et de certains entrepreneurs qui prônent que le modèle du « juste à temps » et la ballade des denrées sous prétexte de rentabilité économique. Ces modèles, nous en connaissons bien leurs travers et limites depuis 20 qu’ils sont exploités, ils sont loin d’être vertueux alors ayons au moins le réalisme, sinon l’audace d’essayer autre chose. Il est urgent de mettre nos actes en conformité avec nos engagements.
Avis n°186 de : Boras Mireille - Saint Savin 38300 - le 07/07/2006Il y a quelques années, 3 ou 4 ans au plus, un projet de doublement (ou dé-doublement)de l'A7 avait été mis en place. Il comportait une liaison Valence-Sète avec sorties sur l'Ardèche et le Gard, en piémont des monts d'Ardèche. Il avait pour avantage d'éviter la sortie de Bollène qui en périodes de vacances est un cap difficile à passer. Ce projet a été abandonné pour des raisons financières je crois. Où en est on à présent? Ce projet est il encore viable? De mon point de vue d'utilisatrice assidue d'une ligne Lyon-Alès, je pense que l'A7 abondamment occupée par les camions, serait un peu soulagée et les flux migratoires favorisés. Cette sorte de référendum est une très bonne initiative. Enfin les usagers peuvent parler!
Avis n°184 de : - le 07/07/2006Madame, Monsieur, Je me permets de vous donner mon avis sur les transports dans la Vallée du Rhône. * Pourquoi vouloir toujours plus d'axes de circulation dans la Vallée du Rhône ? (doublement de l'A7) * Ne faut-il pas changer nos mentalités ? Il n'y a plus de stock dans les magasins comme il y a quelques années (elles sont maintenant stockées dans les camions) ; est-on obligés de recevoir des biens que l'on a commandés avec des délais très courts ? * Pourquoi ne pas développer au maximum le fret ferroviaire et le transport fluvial (il y a encore très peu de péniches sur le Rhône, la ligne ferroviaire "classique" a été libérée de la plupart de ses TGV). * Pourquoi ne pas obliger les transports longues distances à transiter par le train ? Cela économiserait le pétrole qui va devenir de plus en plus rare et donc cher. * Pourquoi ne pas faire payer aux poids lourds le vrai prix du transport ? Le passage d'un camion sur une route ou une autoroute équivaut au passage de plusieurs milliers de voitures. * On dit souvent il y a 20 % de camion sur l'autoroute A7 néanmoins la longueur d'un camion est égal à la longueur de plusieurs voitures. Les camions polluent beaucoup plus et sont bien plus dangereux en cas d'accident. De plus, les 20 % sont une moyenne sur l'année (les jours de vacances , de grands départs, il n'y a pas de camions). * Pourquoi les jours de grands départs ne pas augmenter les tarifs de l'A7 pour inciter les voyageurs à passer par d'autres autoroutes (A75-A20 ...). Il faut savoir que si l'on décidait de créer ou d'élargir les voies de communications existantes en Vallée du Rhône, soyez sûr qu'il y aura une forte mobilisation contre cela. D'ailleurs, tous les élus de toutes tendances confondues y sont opposés (maires, conseillers généraux, conseillers régionaux et députés). bien cordialement, M. Lavis - Département de la Drôme
Avis n°182 de : - le 06/07/2006Messieurs, Nous faisons suite à votre courrier concernant l’enquête suscitée. Nous vous prions de trouver, ci-dessous, les réflexions que nous pouvons formuler : P Nous sommes contre le développement du trafic routier sur l’A7, Vallée du Rhône, qui est susceptible d’asphyxier les nombreuses communes, P Nous sommes favorables au développement du fer routage pour le transport des marchandises, P Nous sommes favorables à la refacturation au prix réel des frais d’entretien des infrastructures pour le trafic poids lourds (c'est-à-dire neutraliser les investissements publics). Vous en souhaitant bonne réception, Veuillez agréer nos sincères salutations. Le Maire : Jacques GUILLERMET
Avis n°181 de : GIREL J. & F. - LA ROCHE SUR LE BUIS 26170 - le 06/07/2006Utilisateurs fréquents de l'autoroute A7, nous sommes bien sûr concernés par l'évolution constante du trafic et comme beaucoup de nos concitoyens, sommes inquiets du devenir de l'environnement. Nous soutenons l'action du Département dans sa globalité. D'autre part nous souhaitons attirer l'attention des élus sur le fait que les camions transportent souvent des produits conditionnés dans des emballages surdimensionnés (constat quotidien dans les produits de consommation courante) ; on sature donc des voies de communication avec des véhicules transportant ... de l'air ! De plus, combien de camions "descendent" ou "remontent" à vide ? Merci d'avoir ouvert ce débat démocratique.
Avis n°180 de : - le 06/07/2006Dans le cadre du débat public sur les transports dans la vallée du Rhône, le C.E.V.C. se prononce contre toute nouvelle voie autoroutière ou routière, que ce soit dans la vallée elle-même (doublement de l’ A7) ou sur des itinéraires parallèles côté Massif Central ou Alpes (A51). Dans ce sens, nous sommes concernés par le projet en Isère, voire en Pays Voironnais : l’A51 dans les Alpes constitue un désastre environnemental et financier. Le passage de véhicules supplémentaires dans la cluse de Voreppe et l’agglomération Grenobloise, déjà étroites et fortement saturées, nécessiterait des infrastructures routières supplémentaires et augmenterait encore la pollution atmosphérique déjà très forte, avec toutes les conséquences sanitaires et environnementales (à noter que l’indice ATMO à Grenoble est de 6 à 8 depuis plusieurs semaines). D’une manière générale, nous pensons qu’il faut réduire l’importance des transports routiers pour limiter le gaspillage du pétrole (ce dernier va se raréfier), la pollution, les accidents, la consommation d’espace. Nous préconisons de favoriser les voies ferrées et fluviales, ainsi qu’un changement de mode de vie et de consommation demandant moins de déplacements et de transports de marchandises. Léguons à nos descendants une terre vivable permettant à toutes les espèces de cohabiter !
Avis n°201 de : - le 06/07/2006- Bonjour, Farouchement opposé à la politique européenne des transports à l'horizon 2010, que veut nous imposer sa commission. Cette politique du < tout camion >pousse au développement des infrastructures autoroutières, et aux camions de plus en plus "gros", donc plus gourmands en énergie et plus polluants. Notre pays et nos régions ne doivent pas servir de corridor à ce lobby, halte à la démesure. Que ces messieurs les décideurs étudient la redistribution du fret entre tous les opérateurs : le mode ferroviaire, le mode routier, le mode fluvial. Il est aberrant de voir, un semi-remorque de 44t chargé de computer-Apple à Barcelone ( Espagne ), traverser la France pour livrer sa cargaison à Liège ( Belgique ), pour être reprise et livrée à IC-computer France à Paris ? ou les agrumes et fruits de la région Cavaillonnaise monter sur Paris-Rungis, pour redescendre en livraison aux inter- machés régionaux ? La réorganisation du fret passe par une redistribution logique de celui-ci : - la route pour l'approvisionnement et la distribution sur de courtes distances, plus ou moins égales à 500 km, et pour les denrées périssables; - le ferroviaire, pour la desserte des bases logistiques et le transport sur grandes distances; - le fluvial pour le fret < gros tonnage > ou < volume > qui ne justifie pas une livraison " en juste à temps". Pénaliser lourdement ce transport routier de transit, sur les distances supérieures à 1000 km, dans la communauté. Favoriser une politique sociale plus humaine pour les chauffeurs, arrêt de ce dumping, et de la course à rechercher du personnel au moindre coût, hors communauté. Pratique de l'esclavage industriel. Une politique cohérente ou chaque entité y trouverait son avenir, et nos régions ne seraient point défigurées et rendues infertiles par ces kilomètres de route ou de surfaces bitumées. B.FALLET
Avis n°176 de : - le 06/07/2006A propos des transports dans la vallée du Rhône, il est question de l'élargissement de l'autoroute A7 à 2x2 voies supplémentaires. Il est nécessaire si l'on se projette sur les perspectives de traffic à 20 ans. La ville de Piolenc est déjà touchée par les nuisances de l'autoroute A7 et l'extension de voies est difficile d'une part et de l'autre du tracé actuel si l'on ne veut pas accroitre le problème existant. D'autant que le village reste l'un des derniers en France a être traversé par la RN7... Dès lors que l'on engage une réflexion à long terme avec l'enventualité (comme pour bollène) de désaxer les voies suplémentaires d'un seul côté de l'A7, pourquoi ne pas dévier l'ensemble de l'autoroute sur quelques 5 Km pour Piolenc (à l'Ouest de l'A7 actuellement cela est très facilement envisageable ce n'est pas la place qui manque) et récuperer ainsi le tronçon libéré de l'A7 pour créer enfin une déviation de la nationale 7 ?
Avis n°171 de : Colombe Raoul - Avignon 84000 - le 30/06/2006Monsieur le président, Pour des raisons indépendantes de ma volonté,je ne pourrai assister à la réunion que vous devez tenir le : MARDI 20 JUIN 2006 en AVIGNON, espérant toutefois pouvoir être présent à une prochaine rencontre. Attentif depuis des années à la réalisation de la liaison RHONE-RHIN, j'ai pu très objectivement peser les avantages et les conséquences d'un projet de cette envergure. Une opération vieille de 40 ANS, qui pénalise le département et 8 Régions qui souhaitent cette réalisation qui relierait Marseille à Rotterdam et l'Europe de l'Est. Je ne vous apprends rien quand je mentionne que la pollution due aux véhicules qui circulent sur nos routes est un fléau qu'il faut rapidement maîtriser. Vous assistez comme moi au développement de gros gabarits qui transportent des produits inflammables, des explosifs, des gaz toxiques et même des produits radioactifs, etc.. ., nutile de parler des accidents de la route et de ses conséquences. Pour freiner ces nuisances, il faut impérativement attribuer à chaque moyen de transport, une affectation de produits à véhiculer bien spécifiques, que ce soit : par air, route ou voies fluviales. Vous savez également, que les transports fluviaux sont les moins polluants, les moins dangereux, les plus économiques. De plus, je ne pense pas qu'il soit opportun de doubler nos autoroutes. Un élément qui n'est pas négligable de nos jours, celui de rechercher des travaux d'équipement qui peuvent dans l'avenir engendrer des sources d'expansion économique. Je me permets de joindre à ce courrier des éléments qui confirment que je m'intéresse fortement à cette liaison, ayant été plusieurs années, président Adjoint à l'Union générale des Rhodaniens et Adjoint au Maire de la ville d'Avignon sous la municipalité d'Henri DUFFAUT qui a été une forte personnalité visionnaire en son temps : de grandes réalisations ne serait-ce que l'aménagement portuaire sur le Rhône en zone de Courtine, la liaison Rhône-Rhin étant déjà programmée et ayant à plusieurs reprises au Conseil Régional défendu la nécessité de la liaison Rhône-Rhin.
Avis n°167 de : Fauchier Ginette - Marseille 13012 - le 22/06/2006Qu'attendez vous pour mettre en route le ferroutage et accélérer le transport par voie fluviale? Vous parlez, discutez, mais rien n'est fait, aucune mesure n'est envisagée et pendant ce temps on etouffe de plus en plus!
Avis n°165 de : Michaud Astrid - St Martin de Valgalgues 30520 - le 22/06/2006Je suis heureuse que les élus essayent de trouver une ou des solutions, certes tardives, concernant le trafic routier pour ne pas éradiquer la pollution et les désastres écologiques, il est encore une fois trop tard! Mais pour ralentir l'expansion exponentielle de ce virus provenant de l'incroyable intelligence humaine qui ne réfléchit pas à ses actes, oh si, quand c'est trop tard, croyez vous que transférer le transport des marchandises de la route à la mer soit la seule solution ou comptez vous vous poser cette question dans 20 ans?
Avis n°160 de : Fallet Bernard - le 13/06/2006Farouchement opposé à la politique européenne des transports à l'horizon 2010, que veut nous imposer sa commission. Cette politique du < tout camion >pousse au développement des infrastructures autoroutières, et aux camions de plus en plus "gros", donc plus gourmands en énergie et plus polluants. Notre pays et nos régions ne doivent pas servir de corridor à ce lobby, halte à la démesure. Que ces messieurs les décideurs étudient la redistribution du fret entre tous les opérateurs : le mode ferroviaire, le mode routier, le mode fluvial. Il est aberrant de voir, un semi-remorque de 44t chargé de computer-Apple à Barcelone ( Espagne ), traverser la France pour livrer sa cargaison à Liège ( Belgique ), pour être reprise et livrée à IC-computer France à Paris ? ou les agrumes et fruits de la région Cavaillonnaise monter sur Paris-Rungis, pour redescendre en livraison aux inter- machés régionaux ? La réorganisation du fret passe par une redistribution logique de celui-ci : - la route pour l'approvisionnement et la distribution sur de courtes distances, plus ou moins égales à 500 km, et pour les denrées périssables; - le ferroviaire, pour la desserte des bases logistiques et le transport sur grandes distances; - le fluvial pour le fret < gros tonnage > ou < volume > qui ne justifie pas une livraison " en juste à temps". Pénaliser lourdement ce transport routier de transit, sur les distances supérieures à 1000 km, dans la communauté. Favoriser une politique sociale plus humaine pour les chauffeurs, arrêt de ce dumping, et de la course à rechercher du personnel au moindre coût, hors communauté. Pratique de l'esclavage industriel. Une politique cohérente ou chaque entité y trouverait son avenir, et nos régions ne seraient point défigurées et rendues infertiles par ces kilomètres de route ou de surfaces bitumées.
Avis n°219 de : FALLET Bernard - Bollène 84500 - le 09/06/2006-Farouchement opposé à cette politique européenne des transports à l'horizon 2010. Cette politique du pousse au développement des infrastructures autoroutières et aux camions de plus en plus gros, donc gourmands en énergie et plus polluants. Notre Pays et noe régions ne doivent pas servir de corridor à ce lobby, halte à la démesure. Que ces messieurs les décideurs étudient la redistribution du fret envers tous les opérateurs : le monde ferroviaire, le routier, le fluvial. Il est aberrant de voir un semi-remorque de 44t, chargé de computer-Aple à Barcelone (espagne),livrer sa cargaison à Liège (belgique), pour être reprise et livrée à IC-Computer France à Paris ?, ou les agrumes et fruits de la région Cavaillonnaise monter sur Paris-Rungy pour redescendre en livraison les intermarchés régionaux? La réorganisation du fretpasse par une redistribution logique de celui-ci : - La route pour l'approvionnement et la distribution sur de courtes distances, plus ou moins 500 km, et pour les denrées périssables; - Le ferroviaire pour la desserte des bases logistiques et le transport sur grandes distances; - Le fluvial pour le gros tonnage ou volume, fret qui ne justifie pas une livraison en juste à temps. Pénaliser lourdement le transport routier de transit sur des distances supérieures à 1000km. Mettre en place une politique sociale plus humaine pour les chauffeurs, arrêt de ce dumping et la course à la recherche de main d'oeuvre bon marché hours de la communauté, pratique de l'esclavage industriel. Une politique cohérente ou chaque entité aurait sa place et nos régions ne seraient point défigurées et rendues infertiles par ces km de route, ou de surfaces bitumées.
Avis n°156 de : Deguilhermier Jean - le 01/06/2006 De nombreux documents de toutes sortes paraissent à ce jour, tous aussi fumeux, aussi prétentieux, aussi ampoulés, aussi loin des réalités de tous les jours. Riverains et utilisateurs de l'A 7 au droit de Bollène, que cherchons nous ? - que soit élaboré, très rapidement, par les pouvoirs publics, un plan de développement des transports par d'autres moyens que les transports routiers: mer par cabotage, fluvial, ferroviaire, aérien ( je rappelle la possibilité, par exemple, d'utilisation de dirigeables comme au Canada!). - que les crédits correspondant soient mis en place, au besoin en taxant les opérations routières notoirement trop génantes et/ou polluantes. - que soient réellement appliquées les restrictions de circulation des camions à certains jours. - que soit mis fin à la suffisance et à l'autoritarisme des sociétés concessionnaires des autoroutes, que les règles équipement leur soient imposées et non pas laissées à leur appréciation, que les règles de circulation soient clairement établies et non pas laissées à l'initiative desdites sociétés. - que le sur équipement de la vallée du Rhône en industries diverses et dangereuses soit enfin arrêté. - que les futurs moyens autoroutiers, Nord Sud, soient sortis de ladite vallée du Rhône pour irriguer d'autres contrées demanderesses et arrêter ainsi les dangers, pollutions et encombrements divers. - que soient écoutés les élus, associations et autres mouvements d'intérêt économiques et que leurs suggestions, idées, propositions soient prises en compte.
Avis n°155 de : Rogozinsky Denis - Chambéry 73000 - le 01/06/2006Ayant résidé à Valence de 1963 à 1973, où j'exerçais une activité d'inspecteur commercial sur les dépots 26-07, usager régulier depuis de l'axe A6+A7+A9, j'observe que notre fleuve-roi est largement sous-employé. Le transport fluvial réduirait sensiblement la pollution. La réalisation du projet Rhin-Rhône a été bloqué par Mme VOYNET, qui, en tant que ministre de l'environnement de l'époque, avait arrêté net la réalisation du canal pour défendre les intérêts minuscules de quelques agriculteurs et électeurs de son Jura. Ils ont pris le pas sur l'intérêt général d'au moins 2 régions, la nôtre et PACA. Ce scandale doit cesser. Terminons la voie Rhin-Rhône, porteuse de nombreux espoirs économiques tout au long de son parcours. Respectueuses et courtoises salutations
Avis n°152 de : Barde Henri - le 01/06/2006Bonjour, Quelques réflexions d'un citoyen lambda perdu dans l'ardèche du sud. Il y a quelques années , les lignes de chemin de fer de l'ardéche ont été supprimées. Déjà une aberration dont on récolte aujourd'hui les fruits. Certains élus locaux veulent développer le tourisme et les activités connexes au troisième et quatrième âge sans se donner les moyens : moyens de communication et de déplacement. A l'heure où l'on parle de faire des économies d'énergie, de limiter au maximum la pollution, pourquoi vouloir nous imposer des grands travaux autoroutiers au lieu d'utiliser ce qui existe déjà d'une façon plus rationnelle: l'eau, le chemin de fer. Il serait préférable de réduire la circulation des camions et des voitures ( lors des migrations estivales). Mais il est vrai que les financiers ne l'entendent pas de cette oreille. Il est préférable de passer la main aux lobbys de la finance plutôt que d' établir un projet pour l'avenir de nos enfants et petits-enfants . C'est vrai que pour une fois, nous avons le droit de nous exprimer et de dire de façon nette notre ras le bol de cette main mise pour des intérêts particuliers. Les autoroutes actuelles suffisent à la circulation normale des citoyens. Il n'y a qu'à élaborer un projet pour le transport par ferroutage sur l'ensemble de la vallée du rhône et du sud de la france vers l'italie et l'espagne. Au lieu de travailler en flux tendu, un peu de stokage ne nuirait pas à la richesse. Dans les villes importantes, le déplacement par trams ou cars ou métros devraient être de plus en plus conseillés. Celà nécessiterait de construire des parkings mais n'est-ce pas là une solution honorable à notre pollution. Si la vallée du rhône était transformée en une immense autoroute à dix voies je ne pense pas que celà résoudrait le problème quand même car celà inciterait encore à plus de déplacement en voitures et camions d'où pollution accrue (le cercle sans fin quoi). Sans parler des nuisances sur la faune et la flore de cette vallée ni sur l'état du fleuve rhône qui je penses un jour se vengerait (voir les inondations assez récentes). Avec mes salutations. Et bon courage.
Avis n°146 de : Canal Henry - Perpignan 66000 - le 24/05/2006Au regard de l'augmentation des systèmes de transport, les routes du futur devraient elle aussi avoir leur révolution au mieux leur évolution?
Avis n°139 de : Payen Jean Paul - Valence 26000 - le 24/05/2006Pourquoi ne pas prendre des décisions immédiatement avant d'avoir plus de malades, tuer l'environnement avant la destruction de notre planète et la disparition de l'Humanité? Pourquoi ne pas relocaliser, faire pression sur les constructeurs auto pour avoir des véhicules moins polluants, faire respecter véritablement les lois (particuliers petites et grandes entreprises, Etat...". Pourquoi l'Etat et la SNCF ne respectent pas leurs promesses, engagements (structures SNCF)? Pourquoi ne pas se lancer réellement dans le transport fluvial? Pourquoi les maires donnent l'autorisation d'implanter des lotissements sans prévoir les transports urbains? Il est urgent d'agir!
Avis n°138 de : Deraprahamian Abro - St André de Cruzieres 07460 - le 23/05/2006Demain les réseaux de transport devront accompagnier la transition vers une société à bas profil d'émissions de CO2. Toute nouvelle structure routière va à l'encontre du but recherché. Il faut désormais investir dans l'intelligence des réseaux "relocalisation-commerce-production" sur rail et voie d'eau. Ne devrions nous pas réserver les dernières gouttes de pétrole à la pétrochimie et à l'accès en zones non desservies par le rail?
Avis n°136 de : Lemonnier Daniel - St Cassien 38500 - le 23/05/2006Le pétrole augmente, arrêtons de favoriser le tout automobile, pensons encore plus transports collectifs.
Avis n°130 de : benoit jean-christophe - rennes 35700 - le 22/05/2006Favoriser les transports de marchandises équitables- Accorder des réductions financieres aux transports de marchandises issues du commerce équitable nord-sud ou nord-nord ou respectueuses de l'environnement (produits bio) -surtaxer les transports de produits dangereux ou présentant un risque pour l'environnement (OGMs, nucléairew, chimiques, refioms)
Avis n°119 de : De Lorenzi Marc - Chateauneuf du Pape 84230 - le 10/05/2006Bonjour, J'ai eu connaissance de ce débat public par l'intermédiaire de mon journal d'entreprise. Je vous écris pour vous signaler qu'à mon avis ce débat s'inscrit dans une problématique plus large que les transports. Votre principal problème paraît en effet de concilier développement économique (toujours plus de transports) avec la préservation de l'environnement et des infrasructures insuffisantes à moyen terme. Ce problème ne peut pas être résolu, il y'a un non sens dans son énoncé: le capitalisme est par nature anti écologique (ou l'écologie est anti capitaliste, comme on voudra) . A quoi bon complexifier notre système de société, pour le rendre encore plus imprévisible et ingérable ? Ce qu'il faut, c'est inventer une société qui ne soit plus fondée sur le modèle économique de la croissance. Si l'économie est vraiment au service des hommes, on ne peut que constater que la validité de ce modèle est perimée. Il n'y'a que dans un nouveau cadre de pensée que les questions de transports et de fin du pétrole pourront être durablement résolues. Toutes ces idées sont populaires, nous serions nombreux à apprécier qu'elles soient prises en compte dans ce débat. Merci d'avance pour votre réponse.
Avis n°115 de : Rogozinsky Denis - Chambéry 73000 - le 09/05/2006Pourquoi ne pas reprendre et achever le projet Rhin-Rhône, arrété alors qu'il était achevé à 90% du parcours? Les minuscules intérêts particuliers défendus par Mme Voynet ne peuvent résister à l'intérêt général. Ce projet est le complément nécessaire d'une liaison Languedoc-Bourgogne.
Avis n°89 de : Liens Eric - Cheval Blanc 84460 - le 27/04/2006L'amélioration à long terme des transports dans notre région ne passe t-elle pas d'une part par une volonté affichée de s'investir dans le ferroutage (marchandises), d'autre part par la prise en compte de bout en bout du transport? Exemple, sur un trajet par voie ferrée, avoir une proposition réelle de transport en commun jusqu'à destination)
Avis n°87 de : Sidou Fernand - Perpignan 66000 - le 26/04/2006Pensez vous qu'il y a une volonté politique sérieuse de solutionner le problème ? Trop d'intérêts privés ? Je recommande la lecture de " L'Apocalypse est pour demain"
Avis n°85 de : Perez Andre - Martigues 13500 - le 26/04/2006Je suis favorable à la reprise du projet canal Rhin Rhône gabarit européen. Ne serait ce pas le meilleur moyen de désangorger le couloir rhôdanien ?
Avis n°84 de : Pionchon Marc - Voiron 38500 - le 26/04/2006Pourquoi ne finissons pas la A51 ? Tous les pays Est de la France dégageraient l'A7 qui va être saturée dans peu de mois. TRès mauvaise politique des transports ! Diminuer le routier, augmenter le fluvial !!!
Avis n°105 de : BLAUD Max - Montpellier 34080 - le 25/04/2006Dans le cadre du développement durable, il serait très pertinent de réutiliser l'ensemble des lignes SNCF secondaires abandonnées depuis très loçngtemps au profit du transport routier qui est la plus importante source de pollution et de nuisances? Cette solution permettrait une desserte locale voire inter-régionale et nationale, combinée avec les voies navigables à l'échelon national permettrait de supprimer le trafic camions longues distances, seules les livraisons sur un faible rayon subsisteraient.
Avis n°72 de : Madern Alain - Bourg lès Valence 26500 - le 25/04/2006L'A7 a connu dans sa partie drômoise une douzaine d'accidents de PL en quelques semaines. Faut il attendre une catastrophe majeure pour que soit mis fin à l'indiscipline des chauffeurs PL qui sont souvent victimes des conditions de travail qu'on leur impose. Il y a urgence à transférer une partie du trafic vers le rail et le fleuve.
Avis n°68 de : Brenon Jean Noël - Montady 34310 - le 25/04/2006Orienter une politique de transport diminuant l'usage intensif des poids lourds (alternative aux "tout camions).
Avis n°65 de : Boyer André - Orlienas 69530 - le 25/04/2006La liaison fluviale Rhin-Rhône attendue depuis des années par le port de Marseille et qui aurait pu permettre de le sauver, mais abandonnée sous la pression de vues intellectuelles bornées, pourrait semble t'il participer à un meilleur équilibre de transport en Rhône Alpes.
Avis n°52 de : Hofferer Benoît - Vienne 38200 - le 25/04/2006Pourquoi ne pas favoriser les moyens de transports par ordre d'écologie décroissante? (1 Fluvial, 2 Rail, 3 Route)?
Avis n°45 de : Bélisaire Michel - Digne les Bains 4000 - le 24/04/2006Pourquoi n'y a-t-il pas un projet de transport fluvial suivant un axe Nord-Sud, inscrit-sur un grand livre, au sein d'un ministère de l'Aménagement du territoire ? Cela éviterait la situation actuelle du canal Rhin-Rhône (et de l'A51) et rétablirait l'équilibre par rapport à l'Allemagne avec son canal Rhin-Danube. Merci infiniment que le citoyen s'exprime.
Avis n°40 de : Grangeron André - Die 26150 - le 24/04/2006Pourquoi ne pas favoriser le ferroutage en utilisant la ligne SNCF vallée de la Drôme-Briançon avec percement d'un tunnel ferroviaire sous le Montgenèvre (tunnel plus court que celui de Mont-Blanc-Turin) et arrivée à Suze en Italie. Possibilité de charger les camions à Livron ou plus au Sud ou plus au Nord.
Avis n°37 de : Nadal Guy - Le Pouget 34230 - le 24/04/2006Privilégier le transport maritime et fluvial international
Avis n°24 de : Chambon Yves - Lyon 69007 - le 21/04/2006Pourquoi avoir attendu d'élargir à 5, 6 voies, comme aux USA. Paroles, paroles et toujours rien à l'horizon 2010. Ou bien interdire la circulation au PL et VL tout simplement.
Avis n°22 de : Lombard Paul - Marseille 13008 - le 21/04/2006Remise en question Rhône au Rhin (voir les Allemands !) Accélération autoroute Tallard-Grenoble ? Entre ville de Marseille et Aix interdit de voiture (voir Chartres) Condamnation morale de Madame Voynet
Avis n°18 de : Gardy Jean Claude - le 10/04/2006Bonjour J'ai lu avec beaucoup d'attention une partie du dossier visé en objet. Je constate avec plaisir une réelle prise en compte du problème des transports sous l'angle écologique et économique. Concernant l'utilisation des transports ferroviaires : 1) par les particuliers : il paraît effectivement indispensable de développer les parking à proximité des gares sncf et des terminus de transports en commun pour les usagers résidant en dehors des grandes agglomérations. Mais l'accès à ces parking doit être sécurisé et GRATUIT sur présentation du ticket de train. A Saint Etienne, un grand parking est en construction à côté de la gare : son accès devrait être à ma connaissance payant et les environs saturés en terme de stationnement ; le recours au train est sensiblement moins attractif de ce point de vue. A l'opposé une voie de tram desservira bientôt la gare sncf : cette mesure a un cararctère attractif qui serait encore plus grand avec un billet "couplé" train - tramway à un prix attractif. 2) pour le transport rail-route : effectivement laisser traverser par voie routière la France ou l'Europe à un poids lours en transit est une abération. Salutations cordiales.
Avis n°10 de : Maillet Jean François - Lyon 69003 - le 06/04/2006Nulle part on ne voit esquisser la TAA (Transversale Alpes Atlantique) ligne GV de Limoges à Lyon via Clermont Ferrand défendue par l'association TAA. Le Massif central ne doit plus être un obstacle mais un mieu de transit Nord Sud et Est Ouest
Avis n°81 de : Rousselier René - Marseille 13006 - le 05/04/2006J'ai reçu votre n°1 du débat public et vous en remercie. Voici ma question. Elle est évidemment hors sujet, mais franchement je trouve ce choix de PRIORITE inconvevable (Paris Lyon, c'est fait) on prolonge Lyon-Perpignan. 1°) Tout le SE est occulté (sauf la région lyonnaise, cette banlieue de Paris. 2°) La France du Sud, l'Espagne, l'Italie, vous regardent incrédules. Vous négligez une PRIORITE criarde : Bordeaux, le Sud-Ouest, le pays catalan (et l'Espagne) et le Sud-Est réclame, exige avec les Italiens une TRANSVERSALE, celle d'Hannibal. On les oblige tous à passer par Lyon... c'est grotesque ! 3°) Il a fallu se battre longuement pour la A51 jusqu'à (!) La Bâtie (-> l'Italie) : voilà une priorité (pas Grenoble-La Bâtie) sur ce tracé. 4°) Reste la canalisation Rhin-Rhône réclamée par le Sud, écartée par Voynet et dont on reprend le dossier... vous n'en parlez pas mais ceci suppose cela ! Votre démarche, très centralisatrice, permettrait d'accentuer encore la grotesque et montstrueuse toile d'araignée française. Celle-là même qui a rebuté le CIO pour la candidature de Paris. N'en doutez pas. L'exception française, à tous les niveaux, ça va coûter de plus en plus cher et ce sera - c'est - de plus en plus INTOLERABLE. Bien à vous,
Avis n°4 de : Gros Pierre - le 05/04/2006la solution pour dessaturer la vallee du rhone me semble etre d'accelerer la liaison autoutière sisteron /grenoble pour pouvoir acheminer le trafic venant de l'est : 2 savoies, isere, alsace, franche comté, suisse allemagne par les autoroutes geneve, chambery grenoble /aix en provence ne plus envoyer ce trafic vers la vallée du rhône!!