Question n°696 de : Zinzius Françoise - Valence 26000 - le 05/07/2006A quelle date envisage t on le contournement urbain de Valence? Quel est son tracé?
Réponse du Maître d'ouvrage et de la CPDP :10/07/2006La question d'un contournement autoroutier de Valence qui puisse remplacer l'autoroute A7, de manière à rendre à la ville son accès au fleuve, a déjà été posée par les élus locaux, mais il est difficile d'y apporter une réponse satisfaisante. En effet, la traversée de Valence par A7 est une vraie autoroute, à péage, et sans échanges intermédiaire entre le nord et le sud de l'agglomération, contrairement à d'autres villes comme Chambéry, Grenoble ou Saint-Etienne, dans lesquelles le trafic routier de transit emprunte une voie rapide urbaine, gratuite, avec de multiples entrées et sorties qui mélangent le trafic local au trafic de l'autoroute. Ce mélange des trafics provoque des bouchons et des problèmes de sécurité. Dans le cas de Valence, un contournement serait justifié principalement pour des questions d'aménagement urbain et d’environnement, mais n'apporterait pas d'amélioration notable aux problèmes de circulation. Avant de poursuivre les études de nouveaux aménagements, le débat actuel pose la question des grandes orientations de la politique des transports pour l'avenir, afin d'ajuster les priorités à poursuivre.
Question n°678 de : Faletto Michel - Mioms 69780 - le 22/06/2006Quid de la baisse du budget des transport en 2007? Quid des citoyens riverains de la rocade est de Lyon prévu pour une desserte locale et utilisée comme axe de transport Nord-Sud? Quid du projet Sud du contournement ferroviaire de l'Est?
Réponse du Maître d'Ouvrage :07/07/2006Les chiffres du budget des transports 2007 ne sont pas encore connus. S'agissant du budget de l'Etat, il sera voté par les députés dans la loi de finances. La nouveauté en 2007 sera la décentralisation de la majeure partie des routes nationales, dont l'entretien et l'exploitation dépendront des départements, à l'aide d'une compensation budgétaire de l'Etat. Mais globalement, si l'on additionne les budgets des différentes collectivités, pour l'ensemble des dépenses (investissements et entretien), et pour l'ensemble des modes de transport, rien ne permet de penser que le budget 2007 des transports sera en baisse. Les riverains de la rocade Est de Lyon en subissent les nuisances, et l'usage qu'ils peuvent faire de cette infrastructure pour leurs déplacements est parfois rendue difficile par la densité de la circulation. C'est pourquoi l'Etat a mis à l'étude un autre contournement par l'ouest de Lyon, destiné au transit nord-sud, et qui permettrait de rendre la rocade Est à un usage plus local. Le contournement ferroviaire par l'Est de Lyon a pour objectif de donner de la capacité dans le noeud ferroviaire lyonnais, dont le secteur le plus contraint se trouve au niveau de la gare de La Part-Dieu. La partie nord du contournement, dont le fuseau de passage a été décidé, apporte une réponse satisfaisante du point de vue de la capacité ferroviaire. La partie sud est moins nécessaire de ce point de vue, mais sa réalisation répond à une demande de continuité de l'itinéraire et d'éloignement des trafics des zones habitées : les études en cours permettront de choisir où il sera susceptible de passer.
Question n°675 de : Dumond Guy - La Tour de Salvagny 69890 - le 22/06/2006Pourquoi va-t-on transformer la déviation de la Tour de Salvagny (69890) en autoroute A89, puisque l'autoroute sera raccordée à cette dernière, alors que les nuisances phoniques et la pollution sont devenues insupportables?Qu'envisage-t-on pour nous protéger, nous riverains installés sur cette ville depuis plus de 3 générations?
Réponse du Maître d'Ouvrage :05/07/2006L'autoroute A89 va effectivement aboutir sur la déviation de la RN7 à La Tour de Salvagny, sur laquelle elle va se raccorder, pour assurer l'accés au réseau autoroutier de Lyon (liaison A89-A6 et liaison A6-A46). Le trafic va donc croître sur cet itinéraire. Certains développements urbains de La Tour de Salvagny se sont opérés ces dernières années en bordure de la RN7 aménagée, dans des secteurs exposés au bruit routier, sans pouvoir bénéficier de mesures de protection phonique du fait de l'antériorité des aménagements routiers et dans le cadre de l’application normale de la réglementation en vigueur. En revanche, il est prévu, comme vous le savez, de transformer la déviation de la Tour de Salvagny dans le cadre de l’aménagement d’une liaison A89 – A6 appelée à être mise en service concomitamment à la section voisine d’A89. Dans ce cadre, il sera fait application de la réglementation en vigueur pour les projets d’infrastructures neuves ou significativement modifiées pour l’ensemble des habitations exposées.
Question n°660 de : Riot-Sarcey André - Montélimar 26200 - le 22/06/2006Où en est le projet de construction de la gare TGV d'Allan? A quoi servirait cette gare sinon à priver la gare de Montélimar des dessertes TGV, ou à faire monter le prix de l'immobilier de la région?
Réponse du Maître d'Ouvrage :26/06/2006La desserte par TGV du bassin de Montélimar fait l'objet d'une étude lancée en février 2005 et pilotée par la Région, en partenariat avec les conseils généraux de l'Ardèche et de la Drome, les services de l'Etat (DRE, DDE ), la SNCF et RFF. Plusieurs solutions de desserte sont étudiées : - une nouvelle gare à ALLAN, sur la ligne à grande vitesse (LGV) Méditerranée, desservie directement par les TGV, - un renforcement de la desserte TGV de la gare actuelle, avec ou sans raccordement complet entre ligne classique et ligne à grande vitesse au niveau de Lapalud qui offrirait alors des TGV desservant Montélimar ville avec origine ou destination Marseille ou Nimes -Montpellier par LGV, - un développement de la desserte TER pour assurer des services en correspondance sur les TGV de Valence TGV ou d'Avignon TGV dans l'hypothèse de réalisation d'une liaison ferroviaire entre les deux gares d'Avignon. Les évaluations des différentes solutions en matière de population desservie, de niveaux de service offert et de coûts d'investissement et d'exploitation, ont été présentées au comité de pilotage de l'étude réuni le vendredi 9 juin à Donzère. Compte tenus des avantages apportés par la solution de la gare d'Allan, particulièremant en matière d'accessibilité pour les habitants du bassin et donc de trafic potentiel , le choix des grands élus membres du comité se porte sur cette solution - voire sur une solution mixte avec maintien d'une desserte TGV de Montélimar/Ville -, en demandant à la SNCF et RFF d'optimiser les deux solutions , notamment en matière de dépenses d'investissement et d'exploitation. Les élus ont convenu de demander à l'Etat l'inscription de ce projet dans les prochaines négociations du CPER 2007-2013.
Question n°628 de : Aber Guy - Vienne 38200 - le 08/06/2006Pourquoi ne pas commencer par réaliser une véritable liaison autoroutière entre Lyon et Saint Etienne? On veut faire Lyon Turin mais on est incapable de réaliser cette liaison, ce qui est ridicule!
Réponse du Maître d'Ouvrage :15/06/2006Vous pensez qu'il est plus urgent de faire une véritable laison autoroutière entre Lyon et Saint-Etienne que le Lyon Turin ferroviaire vers l'Italie. Ces deux projets répondent à des objectifs différents, et ils ont été tous deux retenus par le gouvernement parmi les grands projets à l'horizon 2025 (CIADT du 18 décembre 2003) : - l'A45 entre Saint-Etenne et Lyon pour remédier à la fragilité et aux caractéristiques réduites de l'autoroute A47 existante - le Lyon Turin pour assurer de façon durable le franchissement des Alpes et promouvoir le mode ferroviaire, au niveau des grands échanges européens, tant pour les marchandises que pour les voyageurs. Pour l'un comme pour l'autre, les études sont bien avancées. L'enquête d'utilité publique du tunnel de base du Lyon Turin est en cours jusqu'au 30 juin, et celle de l'autoroute A45 est prévue dans quelques mois. Ensuite, il restera la question des financements, qui nécessitera des décisions au plus haut niveau. Mais ces deux projets ne sont pas concurrents, et rien n'empêche de commencer à les réaliser tous les deux, sachant que les travaux du Lyon Turin seront nettement plus longs que ceux de l'autoroute.
Réponse du Maître d'Ouvrage :15/06/2006Proposition de réponse: Vous pensez qu'il est plus urgent de faire une véritable laison autoroutière entre Lyon et Saint-Etienne que le Lyon Turin ferroviaire vers l'Italie. Ces deux projets répondent à des objectifs différents, et ils ont été tous deux retenus par le gouvernement parmi les grands projets à l'horizon 2025 (CIADT du 18 décembre 2003) : - l'A45 entre Saint-Etenne et Lyon pour remédier à la fragilité et aux caractéristiques réduites de l'autoroute A47 existante - le Lyon Turin pour assurer de façon durable le franchissement des Alpes et promouvoir le mode ferroviaire, au niveau des grands échanges européens, tant pour les marchandises que pour les voyageurs. Pour l'un comme pour l'autre, les études sont bien avancées. L'enquête d'utilité publique du tunnel de base du Lyon Turin est en cours jusqu'au 30 juin, et celle de l'autoroute A45 est prévue dans quelques mois. Ensuite, il restera la question des financements, qui nécessitera des décisions au plus haut niveau. Mais ces deux projets ne sont pas concurrents, et rien n'empêche de commencer à les réaliser tous les deux, sachant que les travaux du Lyon Turin seront nettement plus longs que ceux de l'autoroute.
Question n°603 de : Dupont André - Valence 26000 - le 24/05/2006Pourriez vous me donner des précisions sur la déviation de l'A7 vers Livron traversant la plaine de Chabeuil?
Réponse du Maître d'Ouvrage :18/07/2006Le CIADT du 18 décembre 2003 a inscrit le principe d'un contournement de Valence sur la carte des infrastructures routières nationales à réaliser à l'horizon 2025. Ce projet n'est cependant pas défini avec précision. Le document de planification précédent (schémas de services de transports publiés en juillet 2002 puis supprimés) mentionnaient "un complément de liaison autoroutière entre les autoroutes A49 et A7 au sud de Valence". Des réflexions ont eu lieu sur ce complément d'autoroute, qui pourrait traverser la plaine de Chabeuil et rejoindre Livron, mais les études proprement dites n'ont pas été officiellement lancées. Le débat actuel peut apporter des éléments sur l'opportunité de contourner Valence, en précisant à quel besoin doit répondre ce contournement, ainsi que de mesurer l'acceptabilité d'une nouvelle infrastructure.
Question n°591 de : De Haro Alain - Valréas 84600 - le 24/05/2006Quelle est la faisabilité de la gare d'Allan dans la Drôme, spécifique au TGV?
Réponse du Maître d'Ouvrage :02/06/2006La desserte par TGV du bassin de Montélimar fait l'objet d'une étude lançée en février 2005 et pilotée par la Région , en partenariat avec les conseils généraux de l'Ardèche et de la Drome , les services de l'Etat (DRE,DDE ) , la SNCF et RFF. Plusieurs solutions de desserte sont étudiées : -- une nouvelle gare à ALLAN , sur la ligne à grande vitesse (LGV) Méditerranée , desservie directement par les TGV, -- un renforcement de la desserte TGV de la gare actuelle, avec ou sans raccordement complet entre ligne classique et ligne à grande vitesse au niveau de Lapalud qui offrirait alors des TGV desservant Montélimar-Ville avec origine ou destination Marseille ou Nimes -Montpellier par LGV, -- un développement de la desserte TER pour assurer des services en correspondance sur les TGV de Valence TGV ou d'Avignon TGV dans l'hypothèse de réalisation d'une liaison ferroviaire entre les deux gares d'Avignon. Les évaluations des différentes solutions en matière, de population desservie, de niveaux de service offert et de coûts d'investissement et d'exploitation, doivent être présentées au Comité de pilotage de l'étude au début de ce mois de juin, pour prise de décision éventuelle des différents partenaires concernés.
Question n°583 de : Charreyre Pierre - Aubenas 07200 - le 24/05/2006Quelles sont les mesures envisagées par l'Etat pour désenclaver mon "pays" Sud Ardèche? Pourquoi aucune réunion dans ce "pays ardéchois" qui est privé de transports efficaces? (Aubenas TGV )
Réponse du Maître d'Ouvrage :27/06/2006 Les mesures engagées ou envisagées pour désenclaver le sud-ardèche sont diverses : Pour l'immédiat, le CIADT de décembre 2003 a classé la RN 102 en grande liaison d'aménagement du territoire (GLAT)sous la responsabilité de l'Etat. A ce titre, au delà des projets engagés de déviation de la RN 86 nord du Teil et des projets décidés de déviation de la RN 102 par le nord du Teil, le ministre des transports a demandé de lançer une étude de raccordement performant du bassin d'Aubenas à la vallée du rhône et à A7, y compris la desserte d'une éventuelle gare TGV à Allan. Les conclusions de l'étude pourront permettre au ministre de prendre des décisions à inscrire ,le cas échéant,au contrat de projet Etat/Région 2007-2013. Par ailleurs des actions importantes sont engagées par la Région, autorité organisatrice des transports régionaux , pour développer la desserte par autocars TER sur les pôles de Valence (Ville et TGV ) et de Montélimar, avec des correspondances assurées tant sur les trains TER dont la fréquence a été accrue, que sur les trains grandes lignes et TGV. Pour le moyen terme, des études sont engagées en partenariat entre l'Etat, les trois Régions de Rhône-Alpes, PACA, Languedoc-Roussillon et RFF, pour examiner l'opportunité de la réouverture de la rive droite du Rhône aux services ferroviaires TER, notamment à destination ou en provenance du nord languedoc (Nîmes et autres agglomérations). Par ailleurs, des mesures d'aménagement de nouvelles infrastructures routières sont présentées au débat public en cours, notamment une solution de raccordement à l'autoroute A7 au sud de Valence et d'aménagement d'une voie autoroutière qui passerait au droit de Privas, Aubenas et Alès. Enfin, une réunion territoriale du débat a été organisée le mercredi 28 juin par la CPDP pour que soient évoqués les enjeux du territoire du "pays ardéchois", et permettre aux acteurs et habitants concernés de cette région de débattre des mesures proposées les concernant plus directement .
Question n°482 de : Desmeures Léon - Albon 26140 - le 09/05/2006Hameau avec une église romane du 12eme siècle, nous sommes agréssés par le bruit! Quelle politique va se mettre en place pour réduire le trafic camions? Nous demandons en face du hameau un revêtement anti-bruit.
Réponse du Maître d'Ouvrage :19/06/2006Les orientations de la politique de l'Etat en matière de transport visent un meilleur équilibre des différents modes de transport, particulièrement du transport routier de marchandises . C'est ainsi que le programme des investissements retenus lors de la réunion du Comité Interministériel d'Aménagement et du Développement du Territoire (CIADT) de décembre 2003 porte pour les ¾ sur des projets autres que routiers , et notamment la réalisation du contournement ferroviaire de Lyon qui doit permettre d'éliminer un obstacle majeur à l'aménagement d'un axe ferroviaire nord-sud performant . Sur cet axe, pourront être développés des services ferroviaires attractifs susceptibles d'absorber une partie du transit routier de tmarchandises, notamment des services « d'autoroute ferroviaire « , dont un 1er exemple doit être mis en place entre le Luxembourg et Perpignan à compter de mars 2007 avec 1AR /2 jours , puis quotidien ensuite . Concernant la lutte contre le bruit, ASF applique les textes réglementaires en vigueur qui obligent à protéger les habitations construites avant 1978 et subissent un niveau de bruit nocturne supérieur à 65 décibels. Sa politique consiste à réaliser des buttes en terre ou des murs anti-bruit. S’agissant du recours à des enrobés dits « acoustiques », la société ASF, à l'occasion de ses opérations de gros entretien des chaussées, a coutume de mettre en oeuvre des couches de roulement engendrant des nuisances sonores plus faibles (le gain peut atteindre plusieurs décibels). Je vous engage donc à entrer en contact avec ces derniers pour les inciter à mettre en œuvre une telle disposition au droit de la zone que vous mentionnez.
Question n°448 de : Egéa Maurice - Décines-Charpieu 69150 - le 03/05/2006Aujourd'hui il y a urgence pour le Grand Lyon afin d'éviter l'asphyxie par la saturation de la circulation. Quelles solutions envisagez vous? Routières à court terme? Ferroviaires à moyen terme? Fluviales et maritimes à plus long terme?
Réponse du Maître d'Ouvrage :15/06/2006Face à une question de saturation des voies routières, il faut jouer sur tous les modes de transport, et à différentes échelles. L'Etat et les collectivités locales ont des rôles complémentaires pour organiser les déplacements en conciliant les aspects économiques, sociaux et environnementaux. L'Etat intervient sur les déplacements à longue distance, les agglomérations sont responsables des déplacements urbains, les régions des transports ferroviaires régionaux, les départements des transports interurbains par car... Le projet de contournement autoroutier de Lyon par l'ouest est porté par l'Etat. Il présente parmi ses objectifs, celui de garantir la fluidité du réseau autoroutier au niveau de Lyon. Il a fait l'objet d'un débat public en 2001-2002, qui a fait ressortir les avantages de ce projet pour améliorer la séparation des trafics de transit des trafics locaux, ainsi que les difficultés de son insertion dans le territoire de l'Ouest Lyonnais. Les études se poursuivent, en concertation avec les élus du secteur. Il s'agit d'un projet à long terme, et pour résoudre les problèmes de circulation dans l'agglomération, d'autres mesures sont à l'étude, dans le cadre du plan des déplacements urbains du Grand Lyon : bouclage du périphérique (tronçon ouest), développement des transports en commun, maîtrise du recours à l'automobile en développant les plans de déplacements d'entreprise, limitation des places de stationnement gratuit, etc. Parallèlement, des projets sont à l'étude pour les autres modes de transport, ferroviaire et fluvial ou maritime, dont l'intérêt est évident sur le plan de l'énergie et de la pollution.
Question n°399 de : Berenguier Michel - Le Teil 07400 - le 27/04/2006Dans le bassin Montélimar, Pierraltte, comment intègrerez vous la sécurité routière, nucléaire dans le choix du contournement nord du Teil?
Réponse du Maître d'Ouvrage :19/07/2006En ce qui concerne la sécurité routière, les aménagement routiers en tracé neuf comme la déviation du Teil sont conçus selon les dernières normes en vigueur de sécurité routière. La mise en service du nouveau tracé apportera une amélioration en sécurité par rapport à l'itinéraire existant. Quant à la sécurité nucléaire, si des convois chargés de matières radioactives doivent emprunter la déviation du Teil, ils le feront dans les conditions de sécurité et d'accompagnement en vigueur. Ainsi la déviation du Teil présentera moins de risques d'accident que l'itinéraire existant. De plus les conséquences d'un éventuel accident seront bien moindre que sur l'itinéraire actuel qui traverse des zones agglomérées.
Question n°379 de : Barreau Agnes - St Etienne de Fontbellon 07200 - le 26/04/2006Dans le futur pouvez vous améliorer les transports désservant Aubenas et ses environs, en ce moment nous n'avons pas de trains et que des TER routiers avec des correspondances abérantes pour Marseille Paris et Grenoble (pensez à nos étudiants !)
Réponse du Maître d'Ouvrage :19/07/2006Les transports collectifs interurbains de personnes sont de la compétence du conseil régional pour ce qui concerne les transports ferroviaires régionaux (TER) et du conseil général pour les transports par autocars. Dans le cadre de sa politique de développement des TER, la région Rhône-Alpes a mis en place, en remplacement des dessertes ferroviaires, une desserte TER par autocars du bassin d'Aubenas en correspondance avec les dessertes ferroviaires des gares de Valence-ville et de Valence-TGV ainsi que de Montélimar. Ainsi 22 allers-retours en autocars régionaux des lignes de l'Ardèche permettent d'assurer la quasi totalité des correspondances à Valence-TGV ou Valence-ville - y compris sur le sillon alpin -. La desserte Aubenas-Montélimar est moins dense mais assure les principales correspondances avec les trains TER, grandes lignes et TGV, notamment celles à destination ou provenance du nord (Paris , Lyon), la desserte vers le sud étant moins bien assurée par Montélimar (terminus-origine des TGV à Avignon ou Miramas). Des améliorations sont attendues ; à commencer par la mise en service par la Région de la carte Oûra, support unique de tous les titres de transport, fin 2006 sur Valence , en 2007 sur l'axe Valence-Privas ; ensuite avec le cadencement des services TER envisagé sur la vallée du Rhône à compter de 2007-2008, la desserte par autocars du sud-Ardèche étant alors réaménagée, tant pour les services régionaux que départementaux. Enfin, suite à l'étude de la desserte TGV du bassin de Montélimar selon différents scénarios, dont celui d'une nouvelle gare TGV à Allan, les solutions qui pourront être retenues en définitive par les collectivités concernées, avec l'aide éventuelle de l'Etat, devraient conduire en tout état de cause à améliorer la desserte TGV du bassin notamment en provenance ou à destination du sud (Marseille, Montpellier). La nécessité d'un développement des transports collectifs sur les principaux axes interurbains qui ressort fortement du débat public, ne peut que conforter les interventions et les projets des collectivités publiques en ce sens.
Question n°342 de : CONVERT Jean - Ternay 69360 - le 26/04/2006Va t'on tenir compte du point de vue des riverains du contournement ferroviaire Nord/Sud de Lyon? Le respect des habitants est primordial, ne peut on pas éviter ce couloir rhodanien asphyxié?
Réponse du Maître d'Ouvrage :23/05/2006Par cette question, vous exprimez le point de vue de beaucoup de riverains des infrastructures de transport de l'axe de la vallée du Rhône. Lorsque les trafics augmentent sur les lignes existantes, les riverains de ces lignes subissent une augmentation des nuisances. Si l'on envoie ces trafics sur d'autres itinéraires, ou si l'on crée une nouvelle infrastructure pour absorber cette augmentation, d'autres riverains subiront ces nuisances. Dès lors, la solution idéale n'existe pas. En ayant décidé d'étudier le contournement ferroviaire de Lyon, l'Etat a estimé utile de chercher le meilleur compromis pour implanter une voie nouvelle, dont la réalisation ne sera décidée que si le projet est déclaré d'utilité publique après une enquête destinée à comparer les avantages et les inconvénients du projet. Mais étudier des projets alternatifs n'est pas la seule solution pour répondre à l'attente des riverains. L'insertion des infrastructures existantes peut être améliorée, notamment en ce qui concerne les nuisances acoustiques. Par exemple, le report de trafics routiers sur le rail permet de réduire la pollution et l'insécurité des transports, mais est par contre moins favorable en matière de bruit : il y a donc de grandes marges de progrès possibles en améliorant la qualité des matériels roulants et des voies, ou en construisant des protections acoustiques. De telles mesures font également partie de la politique des transports.
Question n°309 de : Maisonneuve René - Valence 26000 - le 25/04/2006L'autoroute A7 coupant actuellement la ville du fleuve Rhône, sera t'elle enfin déplacée?
Réponse du Maître d'Ouvrage :17/07/2006La question d'un contournement autoroutier de Valence qui puisse remplacer l'autoroute A7, de manière à rendre à la ville son accès au fleuve, a déjà été posée par les élus locaux, mais il est difficile d'y apporter une réponse satisfaisante. En effet, la traversée de Valence par A7 est une vraie autoroute, à péage, et sans échanges intermédiaire entre le nord et le sud de l'agglomération, contrairement à d'autres villes comme Chambéry, Grenoble ou Saint-Etienne, dans lesquelles le trafic routier de transit emprunte une voie rapide urbaine, gratuite, avec de multiples entrées et sorties qui mélangent le trafic local au trafic de l'autoroute. Ce mélange des trafics provoque des bouchons et des problèmes de sécurité. Dans le cas de Valence, un contournement serait justifié principalement pour des questions d'aménagement urbain et d’environnement, mais n'apporterait pas d'amélioration notable aux problèmes de circulation. Avant de poursuivre les études de nouveaux aménagements, le débat actuel pose la question des grandes orientations de la politique des transports pour l'avenir, afin d'ajuster les priorités à poursuivre.
Question n°307 de : Maraval Serge - Thyez 74300 - le 25/04/2006SNCF Pourquoi ne pas finir les quelques kilomètres qui manquent entre Grenoble et Valence pour permettre des relations directes entre les Alpes et la Méditerrannée. Gain de temps, économie d'énergie et surtout moindre pollution aussi bien dans les villes d'Annecy et Valence, la où stationnent les engins thermiques.
Réponse du Maître d'Ouvrage :22/05/2006Dans le cadre du projet d'amélioration de la ligne ferroviaire entre Valence et plus au nord vers Chambéry, plusieurs opérations sont envisagées. - la mise à 2 voies de Saint-Marcellin à Moirans, l'augmentation de la capacité entre Romans et St-Marcellin et l' électrification de l'ensemble de l'itinéraire - la création d'un raccordement de la ligne de Grenoble à la ligne à grande Vitesse du TGV Méditerranée au niveau de la gare de Valence TGV Les travaux de la mise à 2 voies de la ligne St-Marcellin-Moirans sont financés et vont débuter fin 2006 pour un achèvement fin 2009. Les études pour Romans St-Marcellin et le raccordement TGV sont en cours. Cet ensemble d'aménagements confortera de façon sensible les dessertes ferrées entre Valence et Grenoble, ainsi qu'au niveau du péri-urbain grenoblois et ouvrira la possibilité d'une desserte par TGV sans correspondance vers le Sud depuis les Alpes.
Question n°306 de : Lanfray François Xavier - Alex 74290 - le 25/04/2006A quand la prévision de la construction et l'ouverture de la gare TGV à Montélimar dans la Drôme?
Réponse du Maître d'Ouvrage :24/05/2006La desserte par TGV du bassin de Montélimar fait l'objet d'une étude lançée en février 2005 et pilotée par la Région , en partenariat avec les conseils généraux de l'Ardèche et de la Drome , les services de l'Etat (DRE, DDE ), la SNCF et RFF. Plusieurs solutions de desserte sont étudiées : - une nouvelle gare à ALLAN , sur la ligne à grande vitesse (LGV) Méditerranée, desservie directement par les TGV ; - un renforcement de la desserte TGV de la gare actuelle, avec ou sans raccordement complet entre ligne classique et ligne à grande vitesse au niveau de Lapalud qui offrirait alors des TGV desservant Montélimar ville avec origine ou destination Marseille ou Nimes -Montpellier par LGV ; - un développement de la desserte TER pour assurer des services en correspondance sur les TGV de Valence TGV ou d'Avignon TGV dans l'hypothèse de réalisation d'une liaison ferroviaire entre les deux gares d'Avignon. Les évaluations des différentes solutions en matière de population desservie, de niveaux de service offert et de coûts d'investissement et d'exploitation, doivent être présentées au Comité de pilotage de l'étude au début de ce mois de juin, pour prise de décision éventuelle des différents partenaires concernés .
Question n°298 de : Dumond Guy - La Tour de Salvagny 69890 - le 25/04/2006Que prévoit on pour la protection phonique des riverains de la Tour de Salvagny. Habitant depuis 3 ans à l'adresse ci dessous, la vie devient invivable à cause du bruit de cette route. Alors qu'en sera t'il quand l'A89 sera branchée sur cette déviation? Peut on prévoir la construction d'un mur anti bruit efficace? Je suis à 150 mètres de cette déviatrion!
Réponse du Maître d'Ouvrage :17/07/2006L'autoroute A89 va effectivement aboutir sur la déviation de la RN7 à La Tour de Salvagny, sur laquelle elle va se raccorder, pour assurer l'accés au réseau autoroutier de Lyon (liaison A89-A6 et liaison A6-A46). Le trafic va donc croître sur cet itinéraire. Certains développements urbains de La Tour de Salvagny se sont opérés ces dernières années en bordure de la RN7 aménagée, dans des secteurs exposés au bruit routier, sans pouvoir bénéficier de mesures de protection phonique du fait de l'antériorité des aménagements routiers et dans le cadre de l’application normale de la réglementation en vigueur. En revanche, il est prévu, comme vous le savez, de transformer la déviation de la Tour de Salvagny dans le cadre de l’aménagement d’une liaison A89 – A6 appelée à être mise en service concomitamment à la section voisine d’A89. Dans ce cadre, il sera fait application de la réglementation en vigueur pour les projets d’infrastructures neuves ou significativement modifiées pour l’ensemble des habitations exposées.
Question n°238 de : Chevalier Philippe - Millery 69390 - le 25/04/2006Si un développement du TER St Etienne Lyon est envisagé, y aura t il des ouvertures de nouvelles lignes?
Réponse du Maître d'Ouvrage :27/06/2006En l'état actuel des choses, des études comparatives ont été réalisées sur la liaison entre Saint-Etienne et Lyon dans le cadre du projet de nouvelle autoroute A45 entre les deux villes. Celles-ci ont montré que la réalisation d'une nouvelle infrastructure ferroviaire ou même seulement des investissements lourds sur la voie existante pour la rectifier, la moderniser afin de diminuer le temps de parcours entre les deux agglomérations n'étaient absolument pas productifs au regard du gain de temps obtenu. L'ouverture de nouvelles lignes n'est donc pas envisagée aujourd'hui, l'amélioration de la desserte étant effectuée par le biais d'une augmentation de la fréquence des services et d'une modernisation du matériel . Des études sont en cours pour évaluer l'opportunité d'ouvrir la ligne de la rive droite du Rhône à la circulation des trains voyageur, au sud de Givors, et le projet de tram-train de l'ouest lyonnais prévoit de moderniser entre autres la lignes de Brignais jusqu'à la gare de Saint-Paul via Tassin. Dans ce dernier cas, cette ligne pourrait être par la suite prolongée jusqu'à Givors ( voie existante).
Question n°229 de : Gouchet Serge - Valence 26000 - le 25/04/2006L'A7 quittant les bords du rhône au niveau de Valence: utopique ou réalisable?
Réponse du Maître d'Ouvrage :03/07/2006La question d'un contournement autoroutier de Valence qui puisse remplacer l'autoroute A7, de manière à rendre à la ville son accès au fleuve, a déjà été posée par les élus locaux, mais il est difficile d'y apporter une réponse satisfaisante. En effet, la traversée de Valence par A7 est une vraie autoroute, à péage, et sans échanges intermédiaire entre le nord et le sud de l'agglomération, contrairement à d'autres villes comme Chambéry, Grenoble ou Saint-Etienne, dans lesquelles le trafic routier de transit emprunte une voie rapide urbaine, gratuite, avec de multiples entrées et sorties qui mélangent le trafic local au trafic de l'autoroute. Ce mélange des trafics provoque des bouchons et des problèmes de sécurité. Dans le cas de Valence, un contournement serait justifié principalement pour des questions d'aménagement urbain et d’environnement, mais n'apporterait pas d'amélioration notable aux problèmes de circulation. Avant de poursuivre les études de nouveaux aménagements, le débat actuel pose la question des grandes orientations de la politique des transports pour l'avenir, afin d'ajuster les priorités à poursuivre.
Question n°214 de : Andelhof Patrick - Cornas 07130 - le 24/04/2006Le contournement routier (autoroute) de la ville de Valence (26) ? Un 3e pont sur Valence-Nord (Rhône)?
Réponse du Maître d'Ouvrage :03/07/2006Les fonctions de circulation de niveau agglomération à Valence sont assurées par une rocade est composée de la déviation de Bourg les Valence et de la RN 489 jusqu'au pont des Anglais prolongé par le pont des Lônes qui ouvre vers la partie ardéchoise de l'agglo mération ,en complément du pont Mistral. Cette rocade pourra être complétée côté ardéchois par la déviation en projet de Soyons, Guilherand, Granges, Cornas. Un bouclage par un pont nord sur la déviation de Bourg les Valence est envisageable à plus long terme à l'initiative des instances de l'agglomération valentinoise . La question d'un contournement autoroutier de Valence qui puisse remplacer l'autoroute A7, de manière à rendre à la ville son accès au fleuve, a déjà été posée par les élus locaux, mais il est difficile d'y apporter une réponse satisfaisante. En effet, la traversée de Valence par A7 est une vraie autoroute, à péage, et sans échanges intermédiaire entre le nord et le sud de l'agglomération, contrairement à d'autres villes comme Chambéry, Grenoble ou Saint-Etienne, dans lesquelles le trafic routier de transit emprunte une voie rapide urbaine, gratuite, avec de multiples entrées et sorties qui mélangent le trafic local au trafic de l'autoroute. Ce mélange des trafics provoque des bouchons et des problèmes de sécurité. Dans le cas de Valence, un contournement serait justifié principalement pour des questions d'aménagement urbain et d’environnement, mais n'apporterait pas d'amélioration notable aux problèmes de circulation. Avant de poursuivre les études de nouveaux aménagements, le débat actuel pose la question des grandes orientations de la politique des transports pour l'avenir, afin d'ajuster les priorités à poursuivre.
Question n°186 de : Théron Jean Louis - Valence 26000 - le 24/04/2006Est-il envisagé de réaliser un contournement autoroutier de Valence pour tous les véhicules, de manière à rendre à la ville son accès au fleuve, plus possible depuis 1965 ?
Réponse du Maître d'Ouvrage :16/05/2006La question d'un contournement autoroutier de Valence qui puisse remplacer l'autoroute A7, de manière à rendre à la ville son accès au fleuve, a déjà été posée par les élus locaux, mais il est difficile d'y apporter une réponse satisfaisante. En effet, la traversée de Valence par A7 est une vraie autoroute, à péage, et sans échanges intermédiaire entre le nord et le sud de l'agglomération, contrairement à d'autres villes comme Chambéry, Grenoble ou Saint-Etienne, dans lesquelles le trafic routier de transit emprunte une voie rapide urbaine, gratuite, avec de multiples entrées et sorties qui mélangent le trafic local au trafic de l'autoroute. Ce mélange des trafics provoque des bouchons et des problèmes de sécurité. Dans le cas de Valence, un contournement serait justifié principalement pour des questions d'aménagement urbain et d’environnement, mais n'apporterait pas d'amélioration notable aux problèmes de circulation. Avant de poursuivre les études de nouveaux aménagements, le débat actuel pose la question des grandes orientations de la politique des transports pour l'avenir, afin d'ajuster les priorités à poursuivre.
Question n°173 de : Cellard Jean Louis - Ampuis 69420 - le 21/04/2006Pourquoi n'y a-t-il pas d'entrée direction Lyon entre Chanas et Reventin (autoroute A7) ?
Réponse du Maître d'Ouvrage :25/04/2006De façon générale, la création d'un échangeur s'apprécie au regard de facteurs très variés ( fonctionnement de l'axe autoroutier, développement urbain, besoins de dessertes, impact sur l'environnement, coûts d'investissement et d'exploitation, ...). Le cas particulier que vous citez ne fait pas exception et plusieurs paramètre doivent être pris en compte, ne serait-ce qu'en termes routiers stricto sensu : La création d'un échangeur complet entre Chanas et Reventin sur l'A7 est demandée par la ville de Vienne ainsi que par les habitants du secteur de Roussillon , car un tel échangeur permettrait d'offrir à ces derniers un accés direct à A7 pour se rendre à Lyon en évitant la traversée de Vienne . Mais ce projet d'échangeur est lié à un autre projet qui est la déviation dela RN7 à Péage-de-Roussillon. En effet, il existe un trafic assez important de poids lourds entre Péage-de-Roussillon et l'agglomération lyonnaise : or l'entrée nord de Péage-de-Roussillon sur la RN7 est en forte pente et présente un certain danger, notamment pour les poids lourds. En l'absence de déviation, il reste préférable que ce trafic lourd accède à l'autoroute A7 par l'échangeur de Chanas, en faisant un léger détour vers le sud. Lorsque la déviation de Péage-de-Roussillon sera réalisée, il sera possible d'éviter ce passage dangereux, et un nouvel échangeur, à proximité de l'extrémité nord de la déviation, pourrait alors être réalisé sans présenter ce risque. L'évolution de ce dossier dépendra aussi des questions abordées dans le débat en cours : faut-il accélérer l'aménagement de la RN7, quel est l'avenir de l'autoroute A7 ? La création d'un nouvel échangeur se traduirait naturellement par une augmentation de trafic sur l'autoroute, alors que cette section entre Vienne et Lyon est déjà très chargée.
Question n°168 de : GIRAULT Jean Claude - Mions 69780 - le 21/04/2006Comment s'intègre ce DB dans les études du CFAL de Lyon ? Merci.
Réponse du Maître d'Ouvrage :17/07/2006Les projets de contournements ferroviaire - et autoroutier également - de Lyon font partie des projets d'infrastructures qui ont été retenus par le gouvernement lors du Comité interministériel d'aménagement et de développement du territoire ( CIADT) de décembre 2003. Le débat actuel se place dans l'hypothèse où ces projets seraient réalisés en 2025 , et la question posée est de savoir si d'autres mesures complémentaires permettent d'améliorer la situation de l'axe Rhône-Languedoc . C'est un débat de politique des transport et les orientations qui seront retenues par le gouvernement à l'issue du débat serviront d'éclairage pour la poursuite des éudes des projets retenus et pour les décisions restant à prendre sur ces projets .
Question n°165 de : Wolf Louis - Décines 69150 - le 21/04/2006Quand la pollution et la circulation sur la rocade Est seront-elles partagées avec ceux de l'Ouest ? Notre devise compredn fraternité et égalité. Surtout si vous mettez le périphérique à péage.
Réponse du Maître d'Ouvrage :16/05/2006Deux axes nord-sud supportent actuellement les trafics de transit routier dans l'agglomération lyonnaise : la rocade Est et l'axe A6-A7 par Fourvière. Après le débat public sur les contournements de Lyon en 2001-2002, l'Etat a décidé de poursuivre les études du contournement autoroutier par l'ouest, avec comme objectif de rétablir la fluidité du trafic de transit au droit de Lyon, de déclasser les autoroutes A6 et A7 à l'intérieur du périphérique lyonnais, et de favoroiser le désenclavement de l'ouest de la région Rhône-Alpes. Ces études ont été relancées en janvier 2005, et, pour un projet de cette ampleur et de cette complexité, il faut compter au minimum une dizaine d'années d'études et de consultations avant de passer aux travaux (environ 5 ans)et enfin, à la mise en service. A cet horizon, le trafic de transit serait alors en majorité capté par le contournement, et la Rocade Est garderait un trafic important lié aux activités locales. Le débat actuel montre cependant que de multiples mesures sont envisageables pour réduire les inconvénients apportés par une circulation intense sur les grands axes routiers. Le fait de mettre un péage pour les circulations urbaines (péage de périphérique ou péage de zone) a pour objectif de réduire l'usage de l'automobile tout en facilitant le financement des transports collectifs.
Question n°139 de : Perrard Jean Noël - Tain L Hermitage 26600 - le 21/04/2006Riverain d'un axe rejoignant la RN7 à la sortie d'autoroute A7 de Tain, la situation devient de plus en plus pénalisante. Une déviation est-elle envisagée pour la RN7 à Tain (même situation à Tournon pour la RN86, de l'autre côté du Rhône) ?
Réponse du Maître d'Ouvrage :25/04/2006Actuellement , la sortie de A7 à TAIN est raccordée en effet à une déviation sud de la RN7 par la TEPPE . Une déviation de la RN7 à TAIN n'est pas envisagée actuellement ; sous réserve d'en étudier sa faisabilité technique et son acceptabilité environnementale , elle pourrait s'inscrire dans les aménagements des RN parallèles à A7-A9 qui sont proposés au débat public au titre des mesures de développement des infrastructures routières ( troisième famille de mesures -P79 du dossier -) Les résultats du débat pourront conduire à des décisions éventuelles en la matière . Les aménagements sur la RN86 qui a fait l'objet d'un transfert aux départements concernés sont désormais du ressort des décisions des Conseils Généraux .
Question n°62 de : Martin Jacques - Brindas 69126 - le 06/04/2006Pourquoi les élus de la Loire font le forcing pour plethore d'autoroutes arrivant dans l'agglomération lyonnaise et qui saturera les entrées sur Lyon et une destruction de l'environnement de l'Ouest Lyonnais?
Réponse du Maître d'Ouvrage :13/04/2006Les autoroutes A89 et A45 sont destinées à relier Roanne et Saint-Etienne à Lyon et à l'axe de la vallée du Rhone et de la Saône. La Loire est en effet beaucoup moins bien desservie que les départements de l'Est de Rhône-Alpes où les autoroutes A42 et A43 doublent un réseau de routes nationales (N83, N84, N6) et départementales, avec la Rocade Est qui permet une bonne distribution des flux dans l'agglomération et vers le nord ou le sud de l'axe Rhône-Saône. Vers l'Ouest, le réseau se limite à la N7 vers Roanne, par le col du Pin Bouchain ,qui offre des temps de parcours médiocres en raison de la traversée des agglomérations de Tarare et l'Arbresle ,et l'A47 vers Saint-Etienne, autoroute ancienne et sans route nationale parallèle, puisqu'elle a pris la place de l'ancienne N88. Il s'agit donc de renforcer ces axes fragiles en offrant un niveau de service équivalent aux autres axes. L'A89 a été inscrite dans le schéma directeur autoroutier en 1992, et l'A45 dans les schémas de service en 2001. Le CIADT de décembre 2003 les a confirmées. Le problème de la saturation des entrées dans Lyon existe avant même la construction de ces autoroutes, du fait de la concentration de ces entrées (essentiellement des trafics locaux) de part et d'autre du tunnel de Fourvière, car il n'y a aucune rocade ni périphérique à l'ouest de Lyon. C'est pourquoi le Grand Lyon poursuit l'étude du bouclage du périphérique (TOP), et l'Etat propose le contournement ouest (COL). L'ensemble COL, A45 et A89 permet à la fois de mieux relier la Loire et de libérer le centre de Lyon des trafics traversants. Les atteintes à l'environnement de l'ouest lyonnais provoquées par ces nouvelle infrastructures provoquent une opposition des populations et des élus de ces territoires, dont les intérêts sont différents de ceux de la Loire ou du centre de Lyon. C'est pourquoi les études doivent se poursuivre dans la concertation pour réduire ces atteintes. C'est la déclaration d'utilité publique qui permettra de trancher entre des intérêts divergents, en vue de la réalisation effective des projets (l'A89 a été déclarée d'utilité publique en avril 2003). Le débat en cours sur les transports dans la vallée du Rhône et l'arc languedocien fait l'hypothèse que ce contournement existe, ainsi que les autoroutes A45 et A89.
Question n°54 de : Rea Marc - Saint Priest 69800 - le 06/04/20062°) Comment les projets lyonnais ferroviaires et routiers seront rattachés à ce débat?
Réponse du Maître d'ouvrage et de la CPDP :20/04/2006Les projets de contournements ferroviaire et autoroutier de Lyon font partie des projets d'infrastructures qui ont été retenus par le gouvernement en décembre 2003. Le débat actuel se place dans l'hypothèse où ils seraient réalisés en 2025, et la question posée est de savoir si d'autres mesures complémentaires permettent d'améliorer la situation de l'axe Rhône-Languedoc à long terme. Le débat actuel n'est pas un débat de projet, et si de nouveaux projets devaient être poursuivis par l'Etat, ils feraient l'objet de débats spécifiques pour en examiner l'opportunité. C'est un débat de politique des transports, et les orientations qui seront retenues à l'issue de ce débat ou pendant les années durant lesquelles se poursuivront les études des projets retenus par l'Etat, serviront d'éclairage pour les décisions restant à prendre sur ces projets.
Question n°53 de : Maillet Jean François - Lyon 69003 - le 06/04/2006Quand pourrait-on envisager le déclassement de l'autoroute A6/A7 dans la traversée de Lyon?
Réponse du Maître d'Ouvrage :13/04/2006Le déclassement des autoroutes A6 et A7 à l'intérieur de l'agglomération lyonnaise est prévu dans le cahier des charges du contournement autoroutier ouest de Lyon (décision ministérielle du 25 janvier 2005), comme mesure d'accompagnement de la réalisation du contournement. Les études de ce contournement ne sont pas assez avancées pour en préciser la date de réalisation. On peut simplement préciser que le gouvernement a inscrit ce projet dans la liste de ses objectifs pour 2025 (CIADT du 18 décembre 2003).
Réponse du Maître d'Ouvrage :13/04/2006Le déclassement des autoroutes A6 et A7 à l'intérieur de l'agglomération lyonnaise est prévu dans le cahier des charges du contournement autoroutier ouest de Lyon (décision ministérielle du 25 janvier 2005), comme mesure d'accompagnement de la réalisation du contournement. Les études de ce contournement ne sont pas assez avancées pour en préciser la date de réalisation. On peut simplement préciser que le gouvernement a inscrit ce projet dans la liste de ses objectifs pour 2025 (CIADT du 18 décembre 2003). Le débat en cours sur les transports dans la vallée du Rhône et l'arc languedocien fait l'hypothèse que ce contournement existe, et donc que la traversée de Lyon n'a plus le statut autoroutier. -----------
Question n°34 de : Sandelion Jean-Paul - le 05/04/2006La consultation sur les transports dans la vallée du Rhône et l'arc languedocien concerne elle la coordination entre les différends réseaux de transports publics? Par exemple la gare TGV de Valence sur la commune d'Alixan n'est pas desservie par les réseaux de bus CTAV de agglomération valentinoise.La territorialité de ceux ci s'arrête à 200 mètres de la gare TGV. Acceptez mes salutations dans l'attente d'une réponse. Jean Paul Sandelion
Réponse du Maître d'Ouvrage :24/04/2006Le débat public concerne la politique des transports dans la vallée du Rhône et sur l'Arc Languedocien. A ce titre, la continuité entre les différents modes de transport est un sujet du débat et l'accessibilité des gares est une question importante. La Gare TGV de Valence est située , en effet ,hors périmètre de transport urbain (PTU ) et n'est donc pas desservie par les bus du CTAV. Par contre les relations entre les deux gares de Valence et Valence TGV sont assurées par trains et autocars TER ( 18 allers /retours des trains régionaux du sillon alpin , 22 allers/retours en autocars régionaux des lignes d'Ardèche ) ainsi que par autocars départementaux ., soit au total quelque 65 AR /jour . Par ailleurs , afin de faciliter la coordination des différents modes de transports, des actions sont entreprises à l'initiative du Conseil régional ,pour la mise en place de titres combinés TER/PTU permettant des trajets inter-urbains/urbains avec un seul billet. A partir de septembre 2006 ,une gamme combinée devrait être mise en place sur l'agglomération de Valence . Enfin ,il n'est pas exclu que le PTU soit revu à moyen ou long terme , à l'initiative des collectivités concernées .