Réponse du Maître d'Ouvrage :23/07/2006 Il est vrai que le mode aérien n'entre pas dans le champ du présent débat public, qui porte sur la problématique des transports dans la vallée du Rhône et sur l'arc languedocien, principalement caractérisée par les prévisions de congestion autoroutière dans un corridor très chargé et très fréquenté. A cet égard, le fret aérien ne représente pas un volume suffisamment significatif pour être un enjeu de report modal important du transport routier de marchandises. Pour les voyageurs, l'offre aérienne, surtout sur de longues distances comme Perpignan - Paris, peut en effet représenter en soi un trafic non négligeable, mais il ne s'agit majoritairement pas d'un report de la voiture particulière vers l'avion, qui aurait alors constitué une solution forte pour résoudre la saturation des autoroutes. En effet, l'intensification du trafic aérien provient davantage de voyageurs du train et de voyageurs qui n'effectuaient pas si fréquemment la liaison avant que l'avion ne leur soit intéressant. |