Question n°531 de : GIRAULT JEAN CLAUDE - MIONS 69780 - le 19/05/2006Le débat n'aborde pas la problématique de la saturation autoroutière de l'agglomération de LYON, alors que le départ du trafic sur les autoroutes du sud de la France A 7 commence dès l'entrée dans LYON au nord par le tunnel de Fourvière à l'ouest et par l'A46 N à l'est. Ces deux entreès dans l'agglomération sont au bord de la saturation tous les jours aux heures de pointes, une partie du trafic étant déja détourné par les voies intérieures à l'agglomération. Et lors des grandes transumances la saturation devient presque permanente. Ces deux acces sont utilisées pour le trafic inter-agglomération et le mélange des trafics de transit avec les trafics locaux en est responsable. Les hypothèses actuelles ( déclaration de monsieur COLLOMB président du grand LYON),pour la réalisation de la branche Balbigny A89 soutaitée être raccordée à l'A46 N ansi que l' A45 raccordée au BUS ( Boulevard urbain sud ) lui même raccordé à l'A46 S ne sont pas acceptable , car le mélange des trafics inter et de transit contribuera encore plus à la saturation de ces voies. Il est donc indipensable de concevoir comme pour le Fret ferroviare ( malgré sa mixité) une voie destinée au seule trafic de transit en dehors de l'agglomération . L'Est étant déja bien pourvu en voie routière et autoroutière la seule solution consiste de la positionner à l'ouest de Lyon. Je ne peut pas faire référence à une étude épidemiologique sur la santé des habitants de l'Est lyonnais mais le développement du cancer du poumon dans notre secteur consécutif à la polution routière est en forte progression. Il serait suiccidaire de faire référence au développement Durable et une diminution de la polution autoroutière et en concentrant encore plus de trafic dans le même secteur. Sans compter les amènagements des zones logistiques ( actuelles et futures) véritables aspirateur de camions, les pipes lines de produits dangereux ( ex CVM) à quelques dixaines de mêtres des habitations, des canalisations de gaz haute pression, des lignes à très hautes tensions au dessus des habitations. Comment envisagez vous de proposer une solution pour résoudre cette problèmatique de saturation du trafic routier dans notre secteur ?
Réponse du Maître d'Ouvrage :15/06/2006Le projet de contournement autoroutier de Lyon par l'ouest présente parmi ses objectifs, celui de garantir la fluidité du réseau autoroutier au niveau de Lyon . Il a fait l'objet d'un débat public en 2001-2002, qui a fait ressortir les avantages de ce projet pour améliorer la séparation des trafics de transit des trafics locaux, ainsi que les difficultés de son insertion dans le territoire de l'Ouest Lyonnais. Les études se poursuivent, en conceration avec les élus du secteur. Il s'agit d'un projet à long terme, et pour résoudre les problèmes de circulation dans l'agglomération, d'autres mesures sont à l'étude, dans le cadre du plan des déplacements urbains du Grand Lyon : bouclage du périphérique (tronçon ouest), développement des transports en commun, maîtrise du recours à l'automobile en développant les plans de déplacements d'entreprise, limitation des places de stationnement gratuit, etc. La pollution automobile est mesurée régulièrement dans l'agglomération lyonnaise, comme dans beaucoup d'agglomérations qui concentrent des trafics importants. Ces trafics doivent être maîtrisés, mais étant liés à l'activité, il n'est pas possible de les reporter ailleurs. On peut également diminuer les apports de pollution par le progrès des moteurs, les limitations de vitesse, et aussi la réduction des encombrements.
Question n°171 de : Lalle Elisabeth - Rochefort du Gard 30650 - le 21/04/2006Est-ce que ce débat descendra à l'échelon des petites communes où les déplacements sur le site ou inter-communaux deviennent difficiles et dangereux (pour ceux qui envisagent ou pratiquent l'usage du vélo) ? Si oui, comment ?
Réponse du Maître d'Ouvrage :25/04/2006Le premier élément de réponse à votre question est que, selon la volonté de la CPDP, le débat se décompose en plusieurs phases : - ouverture et lancement - réunions thématiques - auditions publiques - réunions territoriales - clôture Votre question relève davantage des réunions territoriales qui seront traitées entre le 23 mai et le 6 juillet. En second lieu il convient de préciser que la politique des transports ne dépend pas du seul acteur Etat et ce en particulier sur le type de mesure auquel vous faites référence dans votre question : il relève, comme vous le précisez vous même de l'échelon communal ou intercommunal. Malgré tout, un certain nombre de mesures présentées au débat, notamment celles des familles 5 " La maîtrise de la mobilité routière" et 6 "La modification des comportements" peuvent y contribuer. Pour plus d'information vous pouvez consulter le dossier support du débat sur le site de la CPDP dont l'adresse est la suivante : http://www.debatpublic-transports-vral.org/ Quoiqu'il en soit l'objectif de l'État en saisissant la Commission nationale du débat public d'une demande de débat sur la problématique des transports dans la vallée du Rhône et sur l'arc languedocien est justement de recueillir la perception du public sur le fonctionnement actuel et à un horizon de vingt ans du système de transports, ainsi que sur les mesures permettant de répondre aux enjeux de mobilité, d'environnement et de santé. Pour cela, les échanges lors des réunions de débat et les contributions de tous les acteurs permettront, après la phase de débat et de dialogue, d'éclairer les choix du gouvernement sur les décisions à prendre à court, moyen et long terme quant aux mesures à prendre. A ce titre, votre contribution correspond bien aux attentes de ce débat public, et nous vous remercions pour l'intérêt que vous portez à cette démarche.
Question n°170 de : Lemoine Jean - Annecy le Vieux 74940 - le 21/04/2006La France est unique en son genre : expliquez-nous pourquoi, lorsque la SNCF rénove une ligne, améliore la voie, fait rouler des autorails neufs, beaux et confortables, s'empresse-t-on de passer la route qui dessert une même région, à 4 voies, ou mieux, on se dépêche de faire une autoroute qui va reprendre la clientèle qui devrait reprendre le train. Exemple récent : la ligne Grenoble-Veynes, que l'on restaure à petit feu, où l'on a mis de beaux matériels neufs, qui va être doublée par l'autoroute Grenoble-Gap. Vous pensez vraiment que les gens prendront le train Gap-Grenoble, lorqu'il y aura l'autoroute ??? C'est délirant, et ne parlons pas de l'Ardèche qui n'a plus un seul kilomètre de voie ferrée... Vive la voiture et les camions qui devraient passer prochainement à 44 tonnes : une histoire de fou. Merci de vos réponses.
Réponse du Maître d'Ouvrage :18/07/2006En France comme ailleurs, c'est le citoyen qui choisit son mode de transport, et une politique du "tout train" serait aussi intenable que le "tout autoroute". Cette liberté fondamentale peut néanmoins être régulée. Le gouvernement a déjà affiché sa volonté de peser en faveur des transports collectifs, par des mesures tarifaires ou par les priorités qu'il donne aux investissements dans le domaine ferroviaire, et le débat actuel a bien pour objectif de mesurer l'acceptabilité de dispositions plus ou moins fortes allant dans ce sens. Vous exprimez le souhait que les décisions aillent jusqu'à l'arrêt total des investissements dans le domaine routier, et cet avis a largement été exprimé dans le débat. Mais vous avez probablement constaté que d'autres personnes pensent que certains secteurs doivent encore voir leur desserte routière améliorée. Vous avez raison de dire que lorsque des projets d'amélioration ferroviaire et routière sont envisagés sur le même axe, il faut être très attentif à la concurrence qu'ils peuvent avoir entre eux. Ces études intermodales sont maintenant systématiquement effectuées. Dans l'exemple que vous citez, entre Grenoble et Veynes, cette concurrence doit être examinée pour chaque type de déplacement. Par exemple : - pour la desserte périurbaine (domicile travail) vers Grenoble, le ferroviaire est pertinent afin de remedier à l'afflux quotidien de voitures en ville. Ce qui le rend attractif, c'est le bouchon à l'entrée de Grenoble, la limitation du stationnement en ville, etc... - pour la relation Gap-Grenoble de bout en bout, la demande est probablement faible, et la part de marché du ferroviaire est très faible, mais elle répond à un besoin spécifique (personnes ne disposant pas d'une voiture). La question du passage à 44 tonnes pour les poids lourds est controversée. On peut noter que certains de nos partenaires européens l'ont autorisé , l'Italie notamment . Nous prenons note de votre avis sur cette question. La cohérence d'une politique des transports doit s'apprécier par rapport au domaine de pertinence de chacun des modes, et le débat actuel permet à chacun de s'exprimer sur les évolutions souhaitables.