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Avis n°207
Ajouté par Franck RICHARD (Hurigny), le 29/08/2015

Avez-vous vu le sondage du Journal de Saône-et-Loire en date du 28 août 2015 ? 81 % des lecteurs favorables au Center Parcs au Rousset !!! Voir la pièce jointe.

Avis n°206
Ajouté par Coco (Saint Julien de Civry), le 28/08/2015

Bonjour à tous, j'ai 20 ans et je trouve que les jeunes ne s'expriment pas assez et pourtant tous ces jeunes ont de superbes idées, alors pourquoi ne pas les exprimer ?
Alors effectivement nous n'avons pas de chiffres précis, ni d'arguments incompréhensibles, mais sachez que tous les jeunes du secteur sont entièrement POUR ce Center Parcs (pour en avoir parlé avec beaucoup de personnes...). On nous parle d'emplois précaires, mais vu la situation du moment, croyez moi que plus d'un seraient contents d'avoir un peu d'argent... Car oui beaucoup de jeunes veulent s'en sortir et si c'est par des emplois comme ça (qui au pire leur fera une expérience sur le CV) alors ils le feront.
On parle des problèmes d'écologie, mais ne croyez-vous pas qu'avec toutes les normes imposées pour des projets de ce genre, l'écologie est largement respectée et anticipée, surtout que là on parle d'un lieu inexploitable à la base...
Enfin, on parle que l'économie locale sera en déclin, mais voyez-vous le magnifique cadre de vue, typique du Charolais, ainsi que ses spécialités ? Comment pouvez-vous être sûrs que ça n'éveillera pas la curiosité des touristes. Par exemple venir un jour avant pour découvrir le pays, etc.
Alors oui, il y a peut-être plein d'histoires autour de Pierre et Vacances, mais arrêtez d'avoir peur et faites confiance à l'avenir et à mon avis que ce soit d'un point de vue de Pierre et Vacances, du conseil général (et tous les autres), s'aventurer dans ce projet a nécessité beaucoup de calculs, de discussions et de temps pour être sûrs de la finalité. Juste pour ça on fait confiance à ceux qui ont pensé au projet et ceux qui le mèneront jusqu'au bout !
Merci à vous !

Avis n°205
Ajouté par Patrice MAILY (Saint Julien de Civry), le 27/08/2015

J'ai lu les points de vue des opposants plutot négatifs. Pourtant je voudrais dire que nous sommes allés pendant 10 ans à Center Parc le Haut des Bruyeres. Le plaisir des enfants était difficile à décrire dès l'arrivée. Ils trouvaient là-bas toutes les activités pour chaque âge, des copains et copines et tout se faisait en toute sécurité du fait de l'absence des voitures, sécurité pour eux et pour nous les parents !! Alors pour une fois pensons un peu à nos jeunes de Saône-et-Loire et offrons leur de bons moments entre eux sans aller très loin !

Avis n°204
Ajouté par Marie BIXEL (Charbonnat), le 27/08/2015

Voici une démarche de développement territorial durable et alternatif, incompatible avec le projet Center Parcs gros consommateur d'énergie inutilement... qui s'ajoutera à la facture déjà exorbitante pour créer éventuellement 220 emplois. La ville de Cluny s'était intéressée à cette démarche... Quelqu'un pourrait-il/elle nous dire si elle est toujours d'actualité ?

Avis n°203
Ajouté par françois (saint-vallier), le 27/08/2015

En interdisant la construction du center parcs dans l'Isère, le tribunal de Grenoble rétablit une situation légale permettant d'espérer que l'environnement pour tous mais aussi la démocratie ne seront pas sacrifiés au profit de quelques grands groupes.

Avis n°202
Ajouté par jean paul DELORME (montchanin), le 27/08/2015

J'ai déjà séjourné dans 2 "Center Parc" et je pense que la nature n'est pas défigurée à l'intérieur des parcs. A l'extérieur, tout est clos et les routes d'accès sont intégrées dans la forêt, l'environnement n'est donc pas fortement modifié.
Bien sûr, il faut alimenter le parc en eau, électricité, gaz, téléphone, station d'épuration et voirie d'accés mais tout cela profitera aux communes environnantes.
Du point de vue emploi, il y a les permanents mais aussi le personnel qui intervient dans les cottages le vendredi et le lundi, cela permet d'avoir un complément de salaire.
D'autre part, cela permettra de faire connaître la région à des personnes venant de toute la France et de l'étranger, occasion pour les producteurs locaux de promouvoir leur production.
Concernant les fonds publics, je pense que la région connait les risques mais il est impensable de ne pas saisir une opportunité telle que center parc pour dynamiser la région.
Je suis donc pour l'implantation de ce parc au Rousset.

Avis n°200
Ajouté par Marie BIXEL (Charbonnat), le 24/08/2015

En voici un aspect... qui irriguerait un territoire... argent public pour projet d'avenir !

Avis n°199
Ajouté par monique DéRUDET (bergesserin), le 24/08/2015

Bonjour,
Pour me faire un avis sur la question, j'ai fureté sur internet et j'ai trouvé cette enquête que je souhaite partager ici :

Center Parcs : enquête sur une aberration faite de béton et de niches fiscales
10 juillet 2015 | Par Jade Lindgaard
Source : http://www.mediapart.fr

"Roi du bétonnage, le groupe Pierre et Vacances bénéficie d'un soutien financier inédit des pouvoirs publics, à coups de gigantesques niches fiscales, pour une offre de tourisme stéréotypée et déficitaire. C'est aussi un gros émetteur de gaz à effet de serre. Son dernier Center Parcs, à Roybon, est pour l'instant suspendu.

Vendredi 10 juillet, à 9 heures, Laurent Fabius avait inscrit un important rendez-vous à son agenda de ministre des affaires étrangères, l'inauguration d'un nouveau Center Parcs à Morton, dans la Vienne : 264 hectares de surface arborée, 800 cottages, une bulle d'air tropical avec piscine et toboggans. La veille, il a finalement annulé sa venue. Le nouveau site de vacances du groupe Pierre et Vacances appâte les dirigeants politiques. Ségolène Royal – encore présidente de la région Poitou-Charentes – est venue lancer le chantier en avril 2014 avec Jean-Pierre Raffarin, sénateur du cru.

Ségolène Royal, lors de l'inauguration du chantier du Center Parcs de Morton, dans un reportage de F3.
Ségolène Royal, lors de l'inauguration du chantier du Center Parcs de Morton, dans un reportage de F3.

Ce ne sont pas que de simples mondanités institutionnelles. C'est la marque d'un soutien officiel et répété des pouvoirs publics à un groupe qui bétonne des dizaines d'hectares chaque année, détruisant espaces naturels et paysages à grands renforts d'argent public et de subsides des particuliers, au service d'une offre de tourisme stéréotypée et gravement déficitaire.

Au premier semestre, le groupe Pierre et Vacances a perdu 87 millions d'euros, après en avoir consumé 110 l'an précédent sur la même période. Sur les trois dernières années, en exercice complet, il a perdu près de 102 millions d'euros (en résultat net). La construction puis l'exploitation des Center Parcs et autres résidences de villégiature émettent des dizaines de milliers de tonnes de CO2. Ce désastreux bilan carbone rend surréelle la présence du ministre de la COP 21, le sommet du climat, lors de la cérémonie d'ouverture à Morton.

En Isère, des dizaines de personnes occupent la forêt de Chambaran pour bloquer les travaux d'un autre Center Parcs, celui de Roybon. Et l'occupation pourrait bien durer, le tribunal administratif de Grenoble ayant décidé jeudi 16 juillet d'annuler un arrêté préfectoral indispensable à la construction du centre. « Cela n'a aucun rapport, Laurent Fabius vient avec sa casquette de soutien au tourisme », assurait le Quai d'Orsay avant d'annuler sa visite. C'est pourtant bien l'absence de lien fait entre la lutte contre le dérèglement climatique et la promotion de ce type de tourisme qui pose problème.

La puissance publique ne ménage pas sa peine pour aider le groupe de Gérard Brémond, (...)"

Pour lire la suite merci de télécharger l'article.

Avis n°198
Ajouté par Franck RICHARD (Hurigny), le 23/08/2015

Dimanche 23 août, Forêt du Rousset, il pleut. Pas un bruit. Même le murmure de la pluie n'atteint pas le sol. Quelques filets d'eau coulent sur les troncs des pins gris dont les aiguilles se débarrassent de la poussière estivale. Pas un chant d'oiseau. 23 août et la forêt semble endormie.
Peut-être des rires d'enfant au loin ?
Non rien. La nature est silencieuse, mais pas d'un silence qui ressource, un silence qui inquiète.
Un silence qui perdure au-delà de la forêt, jusque dans les rues de la Guiche : il est dimanche, les rideaux des commerces sont fermés, beaucoup de volets sont clos. Mais ils n'ouvriront pas demain, ni après demain. Fermés depuis longtemps, seules les enseignes témoignent d'un passé plus florissant pour cette campagne qui semble abandonnée.
Pourtant, dans la grisaille de ce dimanche, quelques touches blanches, comme des halos de lumière sur des prairies qui peinent à retrouver leur verdeur après un été trop sec : les charolaises. Les vaches s'abritent de la pluie salvatrice le long des haies. Pas de train à regarder passer. Elles attendent la ration quotidienne de foin, faute d'une herbe nourricière devenue rare. Dimanche 23 août, l'éleveur propriétaire des animaux viendra les rassasier et les rassurer de sa présence, comme chaque jour.

Ces agriculteurs, ces éleveurs, d'année en année de moins en moins nombreux, resteront sans doute les derniers occupants du territoire, attachés à leurs racines, défendant une économie locale en mal de devenir.
Mais cela n'est peut-être pas inéluctable ? Si quelque investisseur porte son regard sur ce coin du Charolais. Si des projecteurs éclairent ce petit bout de Saône-et-Loire. Alors ne les laissez pas se détourner de notre territoire ! Saisissez cette opportunité ! Accueillez ce projet ! Soyez force de proposition !
Et pour espoir garder, réunissez vous dimanche prochain 30 août sur les bords de l'étang du Rousset pour fêter cette dynamique à venir.
Il fera beau, il y aura des rires d'enfants.

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