Vous êtes ici

Le forum de discussion

Le site du débat vous permet de donner votre avis sur le projet ainsi que sur le débat lui-même. Tous les avis sont rendus publics et sont ouverts aux commentaires. Ils seront pris en compte par la commission particulière lors de la rédaction du compte rendu du débat.

Au sein de cet espace d'expression, le classement des avis est le suivant : apparaissent en premier les derniers avis ainsi que les plus récemment commentés.

Pour donner votre avis sur le projet, remplissez le formulaire de participation ou créez un compte utilisateur pour suivre l'ensemble de vos contributions et vous exprimer si vous le souhaitez sous un pseudonyme.

Tous vos avis et commentaires sont soumis à une charte de modération

Consultez notre charte

Avis n°114
Ajouté par eadha (Lons le Saunier), le 12/07/2015

Bonjour,

Ceci étant mon premier commentaire, je souhaite qu'il soit pris comme non partisan mais, au contraire, comme celui d'un citoyen s'interrogeant...

Un article très récent de Mediapart (dont le sérieux éditorial n'est plus à prouver) intitulé : "Center Parcs: enquête sur une aberration faite de béton et de niches fiscales" de Mme Jade Lindgaard et daté du 10/07/2015, pointe les lacunes et aberrations de ce projet.

Je ne reviendrai pas sur les problèmes liés aux connections de réseaux, adductions d'eau pour le site choisi en forêt de Poligny, d'autres l'ont fait et bien.

Le groupe Pierre et Vacances bénéficie d'un soutien financier des pouvoirs publics qui me choque... Et cela pour une offre de tourisme stéréotypée et déficitaire, complètement déconnectée de la région où le center parc est installé ! Une bulle tropicale et un espace clos sous l'illusion d'un couvert forestier et ce dans le Jura.

Je pose donc les questions suivantes :
- Les deniers publics ne devraient-ils pas plutôt servir à la modernisation et la labellisation des structures d'hébergement déjà existantes dans le Jura ?
- On parle de créations d'emplois mais au vu des salaires pratiqués par Pierre & Vacances et des temps partiels peut-on raisonnablement penser que les gens puissent vivre normalement ?
- Quel tourisme voulons-nous dans le Jura ?
Des offres sur mesure et intégrées dans le paysage et le patrimoine local ou bien un tourisme "sans âme" ? Professionnel du tourisme je puis vous affirmer que mes clients apprécient les grands espaces, la richesse des patrimoines historiques et un vignoble intégré dans la Nature. L'exact contraire ce de projet.

A vous lire.
Bien cordialement,

Avis n°113
Ajouté par UnAutreAvenir (Picarreau), le 10/07/2015

Je rebondis sur des propos entendus hier soir lors de la réunion de clôture de la CDDP à Poligny. NON, tous les Français ne partent pas en vacances. Ils sont même 21 millions à ne jamais partir, parmi lesquels 8 millions pour des raisons financières (Source Insee, 2004). Je doute, par exemple, que des employés d’entretien travaillant 9h par semaine à Center Parcs pour un salaire mensuel de 320 euros aient la possibilité de le faire…

Et pour les personnes qui ont la « chance » de pouvoir partir, n’est-il pas de leur devoir de citoyen de réfléchir aux conséquences sociales, environnementales et économiques de leur choix ? Est-il décent de vouloir à tout prix une température de 29 degrés et des palmiers quand il fait -10 dehors et qu’il serait sans doute plus cohérent de chausser des skis de fond ou des raquettes et de profiter des magnifiques paysages hivernaux que nous offre le Jura ? Les saisons ne veulent-elles plus rien dire ? Quelle drôle d’idée décidément d’aller chercher des palmiers dans le Jura…

Est-il décent de consommer plusieurs centaines de m3 d’eau par jour pour le seul plaisir de satisfaire l’envie de quelques nantis de se baigner dans une eau à 29 degrés quand 80 pays, soit 40% de la population (450 millions de personnes), souffrent de pénurie d'eau selon l’Unesco et la Banque mondiale. Partir oui, mais pas à n‘importe quel prix ! Et si l’on se respectait soi-même en choisissant de respecter les autres et notre environnement ?

Avis n°112
Ajouté par Jean-Baptiste MOTTET (LE FIED), le 09/07/2015

Ce n’est pas une question. Je vais faire un peu comme Valentin MOREL, qui a proposé un projet alternatif. On a une grosse dépense d’argent public. Moi, en fait, j’ai une idée, je vais la soumettre au groupe ID 39. On est dans une région très forestière, on a une économie qui ne se voit pas forcément à l’œil de tout le monde, mais qui tourne quand même beaucoup autour du bois. On a une forêt française qui est la troisième surface européenne, qui a pratiquement le plus gros capital de bois sur pied, parce que, comme on l’a dit tout à l’heure, elle est sous-exploitée. Elle n’est pas sous-exploitée en forêt communale ni en forêt domaniale parce que ce sont des forêts qui sont gérées depuis longtemps. Par contre, elle est sous-exploitée dans les forêts privées. Si elle est sous-exploitée dans les forêts privées, c’est parce qu’on a partout dans le Jura des problèmes de morcellement et des problèmes d’accès à la ressource. Ces problèmes, ils engendrent des manques à gagner en termes de récolte et donc de production, puisque si on ne récolte pas le bois, au bout d’un moment il ne produit plus. Moi, je travaille à l’ADEFOR 39, Association jurassienne de développement forestier. C’est l’association entre le Centre régional de la propriété forestière et la chambre d’agriculture du Jura. On est engagé depuis 40 ans dans une politique de desserte pour regrouper en association syndicale autorisée des propriétaires, faire en sorte de desservir à long terme et de manière efficace des grands massifs forestiers. On en a à peu près déjà 100 de créés dans le Jura, mais il en reste beaucoup. Ces propriétaires bénéficient de subventions à l’investissement, bien sûr, à la hauteur de 50 à 70 % du montant total des travaux, toutes taxes comprises, puisque ce sont des subventions hors taxes. Mais ramenés toutes taxes, on est à 50 à 70 %. Ces actions, elles sont de plus en plus dures à mener parce qu’on est devant une raréfaction des financements publics, ce qui veut dire qu’on a moins de crédits pour l’animation de ces projets et on a moins de crédits pour l’investissement. Ça veut dire que, on a beau avoir plein de projets qui seraient tout prêts, de toute façon, les enveloppes régionales sont de plus en plus faibles et donc, on a de moins en moins d’argent et de moins en moins de capacité d’investissement. Je voulais juste rappeler que l’effet du manque de matières premières sur le marché s’est fait ressentir ces deux ou trois dernières années. Pour le propriétaire, c’est plutôt bénéfique. On a eu une montée des prix. Par contre, pour les scieurs, c’est beaucoup moins marrant parce qu’ils ont beaucoup de mal à répercuter cette augmentation de la matière première sur pied sur la matière transformée. Ces réductions de marge, elles les mettent en difficulté, diminuant leur capacité d’autofinancement.

On a aujourd’hui une situation qui est tendue, avec des scieries qui sont pas forcément en très bonne forme. On a l’impression que c’est minime, ces 30 ha qui vont être défrichés. Pourtant, c’est 30 ha de forêts productives et c’est 30 ha de forêts qui sont faciles à aller chercher. En même temps qu’on va donner de l’argent pour défricher ces 30 ha, nous, cet argent, on en a besoin pour aller chercher la matière bois là où elle et là où on peut encore allez la prendre, en plus de ce qui est déjà exploité chaque année. Moi, je voulais dire que, aujourd’hui, avec 10 M€… le Conseil général voudrait mettre 20 millions dans ce projet. Nous, avec 10 M€, à l’ADEFOR, on est capable, en termes d’animation et d’investissement, de régler à peu près le problème de la desserte forestière dans les massifs privés jurassiens, on va dire, majoritairement résineux, car c’est surtout là qu’est l’enjeu, mais aussi dans les massifs feuillus, car on a des scieurs feuillus qui sont en plus grande difficulté que les scieurs résineux, dû à l’export des grumes dans les pays étrangers. Nous, avec ces 10 M€, on serait créateur d’emplois, autant en termes d’animation de projets qu’en termes d’économie locale une fois que les bois seraient exploitables, puisque, on l’a dit tout à l’heure, avec 500 m³ de bois, on peut créer un emploi sur la filière. Donc, en augmentant la mobilisation de bois, on augmente le nombre d’emplois dans la filière localement. Les entreprises de BTP se plaignent qu’elles n’ont pas assez de travail. Nous, la voirie forestière, c’est du travail de BTP. Il a toujours été réalisé par les entreprises locales. Ça permettrait une pérennité d’accès à la ressource pour les scieries qui, comme l’a dit M. DELANNOY sur sa réponse à ma question sur Internet, sont aujourd’hui inquiètes de l’approvisionnement à moyen terme. Je vous remercie.

Avis n°111
Ajouté par Pierre FAIVRE (Les Fins (25)), le 08/07/2015

On ne peut qu'être favorable à ce projet. Celui-ci permettra la création d'emplois et participera efficacement au développement économique. Développement économique local mais rapidement c'est toute la Franche-Comté qui en profitera. Le Center Parcs, situé à côté de Motte Beuvron, est un excellent exemple avec un développement économique très important dans tous les départements limitrophes.

Avis n°110
Ajouté par Anais LAURENT (st chamond), le 07/07/2015

Favorable pour la création de center parcs pour le Jura à Poligny.

Avis n°109
Ajouté par Michel RIGOLET (tarcenay), le 07/07/2015

Je suis favorable à cette implantation.

Avis n°108
Ajouté par Georges (BESAIN), le 06/07/2015

Ce projet commercial, qui s'inscrit dans une logique de développement durable avec normes BBC (Bâtiment Basse Consommation), HQE (Haute Qualité Environnementale), etc... reprenant habilement les idées écologiques, ce rhabillage de façade en "peinturlure verte" créera inévitablement des graves atteintes à l'environnement :
-1- Nuisances sonores : pour les villages avoisinants et pour toute la faune sauvage, dues à la création de cette "ville" de 2000 habitants (circulation des voitures, des camions, activités bruyantes dues aux restaurants extérieurs, aux piscines extérieures, aux skates parks, rollers park, location de quads comme dans le Center parcs des Barils).
-2- Stérilisation des sols due à l'artificialisation et à la bétonisation nécessaires à la construction des routes, des pistes goudronnées à l'intérieur du Center parcs, des parkings attenant à chaque quartier, des bungalows et de la "bulle".
-3- Pollution des sols aux hydrocarbures, huiles, causée par la circulation des voitures et des camions.
-4- Pollution des eaux par la vidange quotidienne des piscines extérieures comme dans le Center parcs de la Moselle, vidange de l'Aquamundo (eau déchlorée), présence de 1500 baigneurs / jour, eau polluée par les produits ménagers, les lessives, les lavages des vitres ( Phosphates, Benzène, Formaldéhyde, soude, tensioactifs pétrochimiques...).
-5- Consommation d'eau (500m3 d'eau par jour) qui risque d'impacter en baissant considérablement, surtout en période estivale, le niveau de l'Ain et aura des répercussions sur des activités touristiques existantes créatrices d'emplois, comme Riv'canoé à Pont-du-Navoy.

Avis n°105
Ajouté par UnAutreAvenir (Picarreau), le 04/07/2015

Notre commune de Picarreau est depuis ce jour (3 juillet 2015) soumis par une disposition communale à une restriction en eau (arrosage, lavage de véhicules, remplissage de piscines), suite aux journées de canicule que nous vivons ces derniers jours. Ces restrictions ne sont sans doute que le début d'une longue série en raison du réchauffement climatique. Comment, dans ces conditions, alors que le CP n'est pas encore construit et que l'on connait déjà des déficits en eau, peut-on envisager de consommer des centaines de m3 d'eau par jour (entre 430 et 490 m3 estimés/jour) pour un usage strictement de loisirs ? Pourquoi s'obstiner à implanter un centre de loisirs autant gourmand en eau à une époque où l'on en manque cruellement et l'on va être amené à en manquer davantage ? Ce type de projet n'est-il pas obsolète au vu des urgences environnementales ?

Avis n°106
Ajouté par Philippe ROUGET (Lons le Saunier), le 03/07/2015

Il est essentiel de construire avec Pierre et Vacances. Un projet "Jurassien" de Center Parcs, une complémentarité des activités touristiques et de loisir existantes ou qui pourraient être créées, se développer parallèlement pour renforcer l'attractivité de Jura. En matière économique, il faut que les entreprises se mobilisent pour se positionner sur les marchés de construction. Enfin, pour l'exploitation, le Jura a la capacité pour s'intégrer dans le projet : commerces, restauration, produits locaux et offre touristique et culturelle.

Pages