Le débat public s'est terminé mercredi 30 septembre à minuit, s'il n'est plus possible de contribuer, les avis, questions et diverses contributions publiées sur ce site restent accessibles.
Le forum de discussion a été ouvert tout au long du débat.
L'ensemble des avis publiés et leurs commentaires a été pris en compte par la commission particulière lors de la rédaction du compte rendu du débat.
Pour rappel :
- Vous avez pu vous exprimer en votre nom propre ou créer un compte utilisateur si vous souhaitiez vous exprimer sous un pseudonyme ou au nom d’une organisation. Si vous vous exprimiez en votre nom propre, sachez que vos nom et prénom sont susceptibles d'être indexés par les moteurs de recherche (google, yahoo, bing...). Afin de limiter cette exposition, la CNDP s’engage à rendre anonymes les espaces d’expression des différents sites de débat dans les mois qui suivent leur clôture.
- Au sein des espaces d'expression, le classement des différentes contributions est le suivant : apparaissent en premier les dernières propositions envoyées ainsi que les plus récemment commentées ou modérées.
Tous vos avis et commentaires sont soumis à une charte de modération
Lors de la réunion publique du 24 juin, j'avais parlé du travail du CETE fait sur l'autoroute A9, et, si j'avais cité un passage de la conclusion, je n'avais pas donné le lien, les sources de ma référence.
Voici, pour compléter mon intervention, la référence, ainsi que 2 passages :
http://www.languedoc-roussillon.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Im...
page2 :
"Depuis juin 2005, la vitesse maximale autorisée sur l'A9 entre Vendargues et la barrière de St-Jean de-Védas est abaissée à 110 km/h.
Dans les mois qui suivent, un radar automatique est installé dans chaque sens de circulation.
S'appuyant sur les données fournies par l'exploitant ASF, le CETE Méditerranée examine dans quelle mesure la nouvelle réglementation est respectée, puis dresse un bilan des impacts en matière de circulation, de congestion,d' accidentologie, de bruit, de pollution de l'air et émission de gaz à effet de serre.
À Montpellier, comme ailleurs, la baisse de la vitesse sur l'autoroute aboutit à un bilan positif.
On en conclut que la mesure est pertinente, tant en heure creuse qu'en heure de pointe et
qu'elle gagnerait à être étendue"
p.55-56 conclusion :
"Le trafic étant plus homogène, l'autoroute est capable de supporter des trafics 10% plus élevés, supérieurs à 1800 véhicules par file en moyenne sur une heure.
[[..][L]a perte de temps observée par un véhicule léger en heure creuse, à savoir 1 minute 25'', est compensée par une plus grande fiabilité de l'écoulement tout au long de la journée.
Certes, le temps représente une valeur économique fondamentale, mais les recherches en ce domaine montrent que le gain de fiabilité a plus de valeur que le gain de temps, surtout pour les acteurs économiques."
Au vu du débat et de l'expertise complémentaire , je suis globalement favorable au projet A 31 bis moyennant les restrictions suivantes : - abandon de la mise à 2x3 voies du tronçon Bouxières-Dieulouard - abandon de la mise à 2x3 voies entre Gye et Gondreville - réalisation rapide d'un barreau Toul-Dieulouard à 2 voies (avec demi-diffuseur sur l'A 31 et pont à 2 voies sur la Moselle au droit de Dieulouard , ainsi qu'aménagements localisés sur la RD 611) , éventuellement élargissable à 2x2 voies , gratuit afin d'être attractif et passant par la variante V4 pour bénéficier des emprises et ouvrages d'art prévus pour un aménagement à terme en 2x2 voies. Je note que l'expert Marc PEREZ (cf. page 22/28 du verbatim de la réunion du 10/09/2015 à Nancy) indique : "Nous pensons qu'il est urgent d'avancer le plus vite possible sur un barreau à capacité adaptée entre Dieulouard et Toul". Ce barreau permettra enfin de scinder les flux Nord-Sud et Est-Ouest , et ainsi de délester les environs de Nancy.
Bonjour
À la réunion du 21/09 à Nancy, Mr le Président André Rossinot a dit qu'il faudrait expertiser l'expertise...soit. Mais nous pensons qu'il faut expertiser les chiffres utilisés par le MO en raison de grandes incertitudes de flux. Pour la COB21
Bonjour,
Je suis citoyen et représentant avec d’autres les entreprises des Travaux Publics et du Bâtiment, le Medef et IPEA Lorraine, tous convenant de la nécessité de faire quelque chose. Partant du principe que chacun est libre de choisir son mode de transport, l’aménagement de l’A31 est nécessaire et le projet est important. Cela n’enlève en rien la nécessité de développer des solutions alternatives qui ont tout leur sens, au vu des délais de réalisation des travaux, faisant confiance aux techniciens qui ont étudié le projet. Ne devrions-nous non pas plutôt tous ensemble faire en sorte que l’A31bis soit exemplaire en termes de réalisation environnementale, technique voire dynamique (communication, télématique, station de recharge électrique). Une autoroute moderne, innovante, ambassadrice de la Lorraine, plus que jamais nécessaire dans la future région ACAL. Aujourd’hui l’A31 coûte à l’économie Lorraine. Une camionnette avec deux personnes bloquée une heure par jour coûte 125 €. Soit 2 emplois par an. Notons qu’il existe en France de nombreux contournements à péage. La majorité ne semble pas contre le péage mais contre la concession. Une solution de type SEMOP (société d'économie mixte à opération unique) pourrait être envisagée. Un point difficile : le barreau Toul-Dieulouard. La DREAL a laissé imaginer qu’il pourrait y avoir une 3e voie Toul-Nancy. Cela nécessite une contre-expertise. Nous devons aussi intégrer que les véhicules d’aujourd’hui ne seront pas les véhicules de demain. Ils consommeront moins, pollueront moins, seront hybrides ou électriques, plus propres. Les pneumatiques évolueront aussi. Donc plus de trafic ne signifiera pas plus de nuisances. Relativisons donc toutes les nuisances envers les riverains arrivés après la construction de l’autoroute et beaucoup d’arguments environnementaux qui sont des généralités. Ne devrions-nous pas nous battre tous ensemble pour obtenir des aides plus substantielles de l’État, directes ou via CPER (comme on peut l’entendre régulièrement dans la presse lors de la visite de tel ou tel ministre), mais aussi du Luxembourg et de l’Europe pour cet axe Nord-Sud important qui positionne la Lorraine au centre de l’ACAL et au cœur de l’Europe. Unissons nos efforts pour faire de l’A31 bis une autoroute exemplaire.
Fluidifier le trafic sur l'A31 est une chose. Ressortir un dossier datant de 1996 sans aucune nouvelle étude de la géographie des flux en est une autre. Ce dossier a été ressorti des tiroirs dans l'état où il dormait depuis de nombreuses années. Le Toulois risque d'être détruit par l'incompétence des décideurs. Les politiques de tous bords s'en donnent à cœur joie mais pas un n'a une connaissance réelle du dossier. On ne construit pas d'infrastructures sans étudier la géographie des flux. Fluidifier entre Nancy et la frontière oui. Mais désengorger Nancy de son flux envahissant de l'A33 aurait été intelligent. Le péage de Gye est en dormance depuis 17 ans et le flux venu du sud-ouest n'est en rien responsable de l'engorgement de Nancy et de l'A31 nord. Si l'expertise complémentaire que nous avons demandée avait été indépendante et non complémentaire comme les textes l'autorisent, les experts auraient sûrement eu un avis bien plus tranché. Détruire le Toulois et ses trésors agricoles naturels et patrimoniaux sur la base d'un manque de réflexion est une honte. Faites un peu confiance à l'intelligence citoyenne. Ne détruisez plus rien pour des projets non pérennes. Ce projet de barreau ne l'est pas.
Suite à la réunion d'hier soir à Metz et la réussite de la commission complémentaire d'expertises obtenue par le barreau de Toul Dieulouard je propose dans un premier temps à nos adhérents et à l'ensemble des habitants de FLORANGE de remplir le questionnaire mis en ligne par le débat public et de manifester notre mécontentement suite au manque d'information disponible sur les démarches pour la saisine d'une commission d'expertises comme à Toul et de solliciter dans vos commentaires un examen plus approfondi du cas de Florange et de demander à notre tour d'une manière massive une commission d'experts .