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Question n°139

Etude des sources / patrimoine en eau

Ajouté par SORET JULIEN (PAGNEY DERRIERE BARINE), le
[Origine : Site internet]

Bonjour,

La carte des sources présentée par Gereea à la réunion publique du 2 Juin n'est absolument pas exhaustive. Les sources des côtes de Toul, descendant vers Ecrouves, Pagney et Bruley par la suite n'y figurent pas. Elles devraient être prises en compte dans l'étude. De plus, les associations locales, détentrices de données faune / flore / habitats n'ont pas été consultées dans la phase de collecte bibliographique. Elles contribuent à une meilleure connaissance des sites de tracés probables. La biblio étant ancienne, les inventaires ne pouvant être exhaustifs le long de tous les tracés potentiels, ces données auraient pu contribuer à une meilleure connaissance des enjeux locaux. Une mise à jour de tout cela est-elle prévue ?

Association Natur'ailes de Pagney d/r Barine

Date de la réponse:
Réponse de La maîtrise d’ouvrage, le
Réponse:

Le 2 juin le bureau GEREEA est intervenu à la demande de la CPDP en tant qu’expert indépendant. Cette présentation n’était pas une présentation des études menées par le maître d’ouvrage.

L’étude d’environnement réalisée par le maître d’ouvrage disponible sur le site du débat public présente de manière plus détaillée les enjeux liés aux eaux superficielles et souterraines (voir en particulier pages 104 à 108 pour le secteur qui vous intéresse) : notamment les cours d’eau et sources du Bon-Saint-Gengoult et de ses affluents à Brûley, cours d’eau et sources du Longeau et de ses affluents à Brûley et Pagney-Derrière-Barine, affluents de l’Ingressin à Ecrouves.

En ce qui concerne les données faune / flore / habitats, l’analyse bibliographique est récente : elle a été réalisée en 2013-2014. Elle a intégré des données liées à l’inventaire ZNIEFF (2009-2013), mais aussi des données d’établissements publics (ONEMA) ou d’associations (Centre Ornithologique Lorrain, Néomys).

Ces données sur la biodiversité ont été complétées par 145 journées d’observation sur le terrain par des bureaux d’études spécialisés, entre avril 2013 et septembre 2014.

Il faut toutefois rappeler qu’au stade du débat public, ces études, nullement obligatoires, ont été lancées à l’initiative du maître d’ouvrage pour permettre d’avoir une meilleure appréciation des enjeux globaux pour alimenter les échanges sur la poursuite du projet.

Si le projet était poursuivi, une étude d’impact serait réalisée, avec pour vocation d’évaluer précisément les impacts et d’envisager les solutions pour éviter, réduire, voire compenser ces impacts. Cette étude d’impact donnerait lieu à de nouvelles études bibliographiques et de terrain et à la consultation des associations locales, dont la vôtre. Nous vous remercions de nous avoir signalé votre disponibilité pour cette phase.