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Question n°123

EVICTION

Ajouté par Eric WALTHER (VILLEY SAINT ETIENNE), le
[Origine : Site internet]
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Bonjour

Lors de la réunion publique de PONT A MOUSSON, le DMO argumentait le projet en parlant du Luxembourg : peut-on se passer de permettre de ne pas répondre à la question de comment permet-on à 10% de la population active d'accéder dans des conditions acceptables, raisonnables à leur emploi. Ce que je concède.

Je vous pose la question suivante : comment peut-on se permettre de ne pas répondre à la question de comment permet-on à 30 ou 35.000 véhicules de trafic locaux quotidiens entre Gondreville et Nancy d'accéder dans des conditions acceptables et raisonnables à leur emplois, à leurs hôpitaux, à leurs écoles, à leur université, à leurs loisirs. Parce que je le répète, à l'horizon 2030, le trafic sur ce tronçon sera au mieux aussi dense qu'actuellement voire dégradé. Et ce malgré le barreau. Pourquoi évincer ce problème ? Pourquoi cette éviction du Toulois?

Date de la réponse:
Réponse de La maîtrise d’ouvrage, le
Réponse:

Les perspectives de trafic à l’horizon 2030 montrent que les conditions de circulation sur l’axe Toul-Nancy seront améliorées avec la réalisation du projet par rapport à la situation sans projet.

En effet, en situation actuelle, les trafics 2013 réels sont de 59 100 (données issues de comptages), et ceux affectés par le modèle de 59 800 (écart de 1,2% lié au calage).

En situation projetée en 2030, ceux-ci sont de :

-          en situation de référence (sans réalisation du projet), 69 900 en hypothèse de croissance basse et 75 700 en hypothèse haute.

-          en situation avec projet (en fonction du scénario de concession), de 58 000 à 58 300 en hypothèse basse et de 62 400 à 62 600 en hypothèse haute.

Les volumes de trafics en situation de projet sont donc bien inférieurs à ceux de la situation de référence. Et bien que ces volumes soient proches de ceux constatés aujourd’hui, les conditions de circulation seront améliorées puisque le nombre de poids-lourds sera nettement inférieur à celui circulant aujourd’hui sur cet axe (de -2500 à -1500 selon les hypothèses et scénarios de concession).