Question n°232
TRAFIC
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Bonjour
A la réunion de Nancy, Mr LAROSE, CEREMA, concernant les questions sur les différents flux, déclare avoir communiqué les éléments. Il précise qu’en matière de résultats des enquêtes qui ont été réalisées à la fois sur la RN4 et sur l’autoroute A31 à Gye, en situation actuelle :
- il est estimé à peu près à 10000 VL et 4500 poids lourds qui font un flux vers le nord à partir de la RN4 et à partir de l’A31, et potentiellement intéressée par le barreau.
1 - si ces éléments fastidieux ont été communiqués, où sont-ils ?? Seront-ils communiqués avant l'expertise complémentaire indépendante que nous avons demandée ?
2 - Je constate qu'il ne s'agit que d'une estimation, une nouvelle fois, qui ne tient en aucune façon compte de la fuite de péage de l'A4, qui ne tient pas compte de la destination réelle de ces véhicules estimés monter vers le Nord dont une partie ne sera de toute façon pas concerné par le barreau.
3 - il n'y a aucun comptage factuel et réel de l'origine et de la destination et cela à mon sens aurait été largement plus fiable qu'une estimation pour justifier un barreau à péage dont le cout reste encore dans le flou le plus total, -les estimations de la protection du relief aquifère n'étant pas faite, - et le cout de ce fameux viaduc arrivant sur le zone instable et humide d'Autreville restant un mystère.
4 - toutes les prévisions de trafic ont été faite de façon "volontariste" selon Mr Larose....on pourrait les qualifier de "surestimées", en rappelant en autre l'étude d'Air Lorraine qui démontre le contraire. Ces prévisions volontaristes, que j'appelle donc surestimées nous rapproche du débat de 2005 lors duquel on nous annonçait une sur- saturation à l'horizon 2015.....et on nous remet ça pour 2030 avec cette même vision volontariste. Or vous ne pouvez pas contester que la circulation entre Toul et Nancy a baissé depuis 2005 et que les prévisions à l'horizon 2020, montre une baisse de 20% de trafic autour de Nancy, contrairement aux prévisions du débat de 2005. Ne remettez pas ça : où prouvez le contraire. En attendant la publication de vos études de flux fastidieux promis à la réunion de Nancy, et enfin le cout de ce fameux viaduc d'Autreville.
Le débat aurait dû se terminer dans 5 jours et dans de questions restent sans réponses Merci
1 – Ces éléments de comptage ont été transmis en réponse à la question n°186, pour rappel les voici ci-dessous :
| 2010 | 2014 | ||
Echangeur de Laxou | TV | Dont PL | TV | Dont PL |
A31 Nord (Metz) vers Toul (A31) | 10 548 | 3 240 | 10 199 | 3 026 |
Nancy Centre vers Toul (A31) | 9 364 | 194 | 8 862 | 174 |
A33 vers Toul (A31) | 11 607 | 2 704 | 10 988 | 2 523 |
Toul (A31) vers Nancy centre et A31 nord | 19 875 | 3 410 | 19 195 | 3 272 |
Toul (A31) vers A33 | 10 211 | 2 400 | 10 508 | 2 383 |
2 – Les origines – destinations des flux qui intéressent le sillon lorrain ont été obtenues grâce à des enquêtes de circulation réalisées sur les différentes routes permettant d’y accéder. Ces enquêtes ont été réalisées selon une méthodologie classique, à savoir par entretien des conducteurs d’un échantillon de véhicules, choisis de manière aléatoire, circulant sur ces axes. Pour obtenir une information cohérente avec les comptages à la journée, ces résultats « bruts » sont redressés selon des méthodes statistiques.
Si le terme d’estimation est utilisé, c’est parce que les résultats sont obtenus par redressement statistique d’une enquête par échantillonnage. A ce jour, ce type de recueil est le seul moyen d’obtenir des informations précises et détaillées sur l’origine et la destination des véhicules en circulation.
3 – Les comptages permettent de dénombrer les véhicules circulant en des points précis du réseau routier. Seules les enquêtes de circulation auprès des conducteurs, recueil factuel d’informations quantitatives et qualitatives sur la circulation automobile, permettent d’obtenir une information précise sur l’origine et la destination des véhicules.
4 – Les approches d’évaluation des trafics à un horizon futur d’AIR Lorraine et du CEREMA sont nettement différentes et conduisent à des résultats différents.
La méthodologie utilisée dans le cadre du projet A31bis pour les projections de trafic à l’horizon 2030 est détaillée dans le rapport sur les études de trafic disponible sur le site Internet du débat public. Elle s’appuie sur des hypothèses d’évolution économique aux niveaux national et local, ainsi que sur les hypothèses d’évolution des populations produites par l’INSEE à l’horizon 2030. Il s’agit d’une méthode appliquée nationalement pour les prévisions de trafic sur les projets
Les hypothèses d’évolution prises en compte par AIR Lorraine dans le cadre de son étude sont une simple prolongation des évolutions observées pour les comptages routiers sur la période 2006-2010 jusqu’à l’horizon 2020. Comme cela a été rappelé dans la réponse à la question 217, AIR Lorraine insiste sur les précautions nécessaires par rapport à ces éléments, en l’absence de prospective validée. De plus, les éléments présentés sont globaux à l’échelle de l’agglomération nancéienne et ne permettent pas d’avoir une information spécifique sur le réseau autoroutier comparable avec l’approche du Maître d’Ouvrage.
Enfin, il faut rappeler que le terme « volontariste » s’applique aux hypothèses retenues pour le report du trafic routier vers des modes alternatifs (fer, fluvial, transports collectifs).