Question n°245
INSJONCTION-CONTRADICTION
le ,Bonjour Le projet du barreau Toul Dieulouard ne vise qu'à "fluidifier le trafic de transit", et le reporter plus au Nord pour lui faciliter le parcours. Le discours de citoyens et des élus, même du sillon lorrain, tend lui à démontrer que ce transit n'apporte rien au développement de la région, et qu'il pose un gros problème. En clair, il a un effet négatif sur le territoire, mais tout est fait plus l'attirer et lui faciliter la vie par une fluidification de son trajet. Discours contradictoire ? Insjonction paradoxale ??? On ne peut que s'étonner de ce discours issus de certains politiques qui ont livré un projet au MO un tantinet schizophrénogéne . Où se trouve la logique dans un tel discours ? On comprend que le débat soit verouillé, que les données soit également contradictoires Un exemple : le MO d'ouvrage s'accorde à dire que la circulation pose un problème aux abords de Nancy, surtout liées au trafic local aux heures de pointe et que les prévisions de trafic montrent que cette situation au niveau de l'échangeur de Nancy continueront à se dégrader que le projet A31 bis se réalise ou non (reponse à la question 47)..alors que le DA de la DREAL annonçait le contraire. Donc construisons un barreau, qui ne règle rien au droit de Nancy, puisque les prévisions montrent un trafic en hausse autour de Nancy à l'horizon 2030. Mais construisons quand même ce barreau pour rendre service à un trafic N-S de transit dont personne ne veut. Sans tenir compte du fait démontré par le MO que le trafic à l'horizon 2030 s'oriente massivement vers un flux E-O. Ce n'est qu'un exemple de la contradiction et du paradoxe d'un projet demandé par des politiques à un MO qui ne résout strictement rien à une problématique socio-économique du sillon lorrain, pour un montant d'un minimum de 500 millions d'euros et une subvention d'équilibre drastique. A quand une véritable réflexion logique de la problématique du sud lorrain en lieu et place de ce projet contradictoire et paradoxal dans lequel il est impossible de comprendre le fondement. La directrice de la DREAL évoquait à Nancy la possibilité de découper le projet en trois parties à problématiques différentes. Il serait temps de poser le problème du tiers sud, de l'isoler et de poser une véritable dichotomie entre la réalité et de l'illusion qui repose sur contradiction et paradoxe. Est ce une réalité envisageable ?
Le principe et les conditions de poursuite du projet relèvera de la décision ministérielle qui fera suite au compte rendu et au bilan du débat public.