Question n°21
Autre tracé possible
le ,Lors de la réfection du pont sur la moselle, tous les camions devaient bifurquer vers Troyes etc... L'A31 était vide de trafic. Pour une entreprise de transport, ce qui compte, c'est le temps. Pourquoi ne pas envisager un tracé qui partirait de Neufchâteau en Belgique à Neufchâteau dans les Vosges? Cette solution permettrait aux poids lourds de gagner 1 heure sur le trajet. Autre avantage, désenclaver Montmédy, Verdun, St Mihiel, Commercy qui sont aussi la Lorraine. Le sillon de la Moselle est déjà assez pollué. Pour parfaire le tout, création d'une zone franche à proximité de la frontière belge. Moins de gêne pour les riverains, désengorgement de l'A31.
Le principe d’un projet autoroutier en tracés neufs permettant de relier Toul aux frontières luxembourgeoises et allemandes a fait l’objet d’un débat public en 1999. Ce projet, nommé A32, a porté au débat de 1999 quatre liaisons autoroutières : Toul-Verdun-Sedan, Toul-Longwy, passage éloigné à l’est du sillon et passage à proximité du sillon. (cf.carte)
La commission particulière du débat public sur le projet A32 a relevé dans son compte-rendu que les demandes exprimées lors du débat avaient porté d’une part sur les possibilités d’aménagement de l’A31 et en particulier sa mise en 2x3 voies en lieu et place d’une nouvelle autoroute et d’autre part sur le développement des autres moyens de transport, notamment ferroviaire. Les attentes se sont exprimées en faveur de l’utilisation conjuguée des différents modes de transport (route, fer, fluvial) et du développement de l’intermodalité.
L’Etat, maître d’ouvrage a tenu compte des apports du débat en proposant le projet A31Bis qui privilégie l’aménagement sur place de l’A31 à 2x3 voies dès lors que c’est envisageable, en complément des actions menées pour le développement des autres modes de transport, actions déjà largement engagées dans le cadre du précédent CPER (Contrat Plan Etat/Région) et qui se poursuivent.
En outre la réalisation d’une autoroute neuve dans la Meuse ne pourrait pas répondre aux besoins d’échanges entre les agglomérations et les zones d’activités du sillon lorrain et n’améliorerait pas les conditions de circulation actuelles et futures sur l’A31 car celle-ci supporte essentiellement du trafic local et d’échange (cf. page 44 du dossier du maître d’ouvrage).