Eclairage la nuit

Il est démontré que l'absence d'éclairage sur autoroute ne dégrade pas la sécurité pour les usagers... Mais seulement dans le cas où le milieu n'est pas parasité par de l'éclairage avoisinant.

C'est donc vrai sur la plupart des autoroutes de France, en rase campagne... Mais pas l'A31 en milieu urbain. La nuit, les conducteurs sont éblouis par les lampadaires des rues d'à côté tandis que l'éclairage de l'autoroute est éteint, cela rend plus difficile le repérage instantané. La signalisation horizontale étant de surcroît souvent usée, des fois on ne sait plus où on roule ce qui peut provoquer de belles frayeurs.

La véritable raison est à chercher du côté de la Prévention Routière qui préconise cette absence pour inciter les conducteurs à ralentir à cause de l'obscurité. L'incidence accidentogène nulle et la justification écologique sont des explications officielles fournies par la DDE en 1999 lors du débat sur l'A32, alors qu'en Belgique et en Suisse, ces axes rapides sont illuminés sur tout le réseau. La SANEF avait organisé une enquête auprès de ses usagers en 1993, une majorité était favorable à l'éclairage de l'A31. Un slogan de la PR était d'ailleurs "La vue c'est la vie.". Donc cette amélioration de la visibilité est toujours d'actualité.

En 2014, la Flandre a réduit de moitié le réseau des routes principales éclairées. La Wallonie a une politique différente, qui consiste à éclairer le réseau déjà équipé seulement dans certaines conditions météorologiques particulièrement défavorables, ce qui a conduit aussi à une forte réduction de cette fonctionnalité.