Question n°126
SECURITE DES USAGERS
le ,Bonjour
Une de vos formules pour ce projet A31 bis est d'améliorer la sécurité des usagers. La section Gondreville-Nancy fait partie des zones les plus accidentogènes de l'A31. Cette insécurité, comme vous le précisez, s'explique par la forte densité du trafic, les convois de poids-lourds et l'insécurité des personnels d'intervention. Selon vos précisions, le tronçon Gondreville-Nancy :
- verra son trafic aussi dense voire dégradé à l'horizon 2030
- l'insécurité qui est y attachée perdurera
- le risque d'accidents ne sera donc pas réduit
- quant au poids lourds, la masse de trafic circulant sur l'axe est-ouest sera toujours présente, à laquelle va se surajouter l'ensemble des PL qui refuseront le péage du barreau
- et quand je vois votre prévision de trafic VL et PL qui arrive de/ou déverse sur l'a33 au droit de NANCY déjà bien encombrée à l'arrivée de Nancy, les perspectives à l'horizon 2030 sont catastrophiques. Mais votre priorité n'est manifestement pas là, comme vous l'avez précisé lors de la réunion du 2 juin à Toul.
Pourquoi ?
Une des raisons pour expliquer l'opposition du Toulois
Sans A31bis, le trafic sur A31 entre Gondreville et Nancy évoluera de 60 000 véhicules/jour aujourd’hui (12 000 Poids Lourds) à 70 000 véhicules/jour (13 700 Poids Lourds) en hypothèse basse et 76 000 véhicules/jour (14 600 Poids Lourds) en hypothèse haute.
Avec le projet, ces niveaux de trafic seront inférieurs à ceux de la situation actuelle en hypothèse basse (environ 58 000 véhicules/jour dont 8 800 Poids Lourds) et proches en hypothèse haute (62 500 véhicules/jour dont 9 300 Poids Lourds). Le projet permet, en outre, de réduire significativement le trafic poids lourds (- 25%), qui deviendra inférieur au trafic actuel.
Ainsi, la réduction importante du trafic induite par la réalisation du projet apportera une amélioration significative des conditions de circulation et de la sécurité routière par rapport à l’évolution prévisible en l’absence de projet.
Cependant, l’échangeur Origine supportera des niveaux de trafic arrivant d’A33 plus élevés qu’en situation actuelle. Ces usagers resteront donc confrontés à des difficultés de desserte finale de l’agglomération de Nancy, que le projet n’a pas vocation à faire disparaître.