Thème 4 : Le projet
Les réponses
du maître d'ouvrage aux questions de la CPDP.
4.3. Coût et financement
réponses aux questions :
4.3.1
4.3.2
4.3.3
Question 4.3.1
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Coût de construction de l'aéroport
et mode de financement : Quel est le coût estimatif
de réalisation de l'aéroport et de l'ensemble des
équipements aéroportuaires ? Les modalités
de financement sont-elles arrêtées ? Est-il prévu
une participation des collectivités publiques (Etat, Région,
Département, et autres éventuellement) dans ce financement,
et le cas échéant dans quelles proportions et selon
quelles modalités ?
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Coût :
En première approche, dans l'hypothèse d'un doublet de pistes
rapprochées, le coût des infrastructures aéroportuaires
peut être estimé à 450 M€ selon la répartition
suivante ( cf p.64 de la plaquette du maître d'ouvrage) :
Acquisitions et préparation de la plate-forme
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50 millions
|
Infrastructures (pistes et
taxiways) |
130 millions
|
Equipements de navigation aérienne
|
40 millions
|
Exploitation commerciale |
70 millions
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Accueil du passager (aérogare,
parkings
) |
160 millions
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Total |
450 millions
d'euros |
( s'y ajoute
75 illions d'euros pour les raccordements routiers) |
On peut rapprocher ce coût de celui d'autres grandes infrastructures
de transport : 450 millions d'euros représente le coût
de 35 km de ligne TGV ou de 70 km d'autoroute.
Financement :
D'une manière générale, le financement des aéroports
est assuré par les usagers (compagnies aériennes et passagers)
grâce à un dispositif de taxes et redevances.
Les redevances d'usage des installations, perçues par
le gestionnaire (principalement redevance d'atterrissage et redevance
passager) permettent le financement en investissement et en fonctionnement
des infrastructures aéronautiques (pistes, voies de circulation,
aérogares.)
Ces redevances, réglementées par le code de l'aviation
civile, sont complétées par des redevances perçues
sur les commerces installés sur l'aéroport.
Les redevances pour services rendus (redevances de circulation
aérienne) sont perçues par l'Etat (Direction de la navigation
aérienne) pour financer les investissements et le fonctionnement
des infrastructures liées à la sécurité
aérienne (aides radioélectriques à l'atterrissage,
tour de contrôle), infrastructures dont il assure lui-même
la mise en uvre.
Enfin, les taxes (taxe d'aviation civile, taxe d'aéroport)
permettent à l'Etat de financer la sécurité-incendie
et la sûreté aéroportuaire.
Sur un aéroport accueillant plusieurs millions de passagers,
ce dispositif permet de couvrir l'ensemble des dépenses de fonctionnement
et, en les amortissant sur une longue période, des dépenses
d'investissement.
Dans le cas de la création d'un nouvel aéroport, où
des investissements très lourds sont à réaliser
en peu de temps, des aides publiques peuvent être nécessaires
pour diminuer le poids de l'endettement et, par conséquent, ne
pas reporter l'équilibre financier à une échéance
trop éloignée.
Dans le cas présent, si le projet est confirmé à
l'issue du débat public, son coût fera l'objet d'un chiffrage
précis en fonction des options qui auront été retenues
et son financement fera l'objet d'une négociation entre l'Etat
et les collectivités locales concernées.