DÉVELOPPER
QUATRIÈME OBJECTIF :
UNE POLITIQUE DE MOBILITÉ URBAINE
AU SERVICE DE GRANDS PROJETS
Le quatrième objectif est de développer des grands sites de
projets urbains. La politique de mobilité doit donc être mise au
service d’un urbanisme de projet ambitieux et ouvrir de nouvelles
opportunités d’aménagement aux territoires desservis. Elle doit
permettre d’accueillir de nouveaux habitants et des entreprises
dans un cadre de vie de grande qualité. Elle doit enfin permettre
une accessibilité optimisée aux grands espaces de nature.
SOULAGER
DEUXIÈME OBJECTIF :
DES QUARTIERS DE L’OUEST ET DU CENTRE
SOULAGÉS DU TRAFIC AUTOMOBILE
Outre le réaménagement de l’axe A6/A7 en boulevard urbain,
le projet d’agglomération «horizon 2030» vise un réaménagement
des voiries principales de l’ouest convergeant vers l’autoroute
et le centre de Lyon.
Ces réductions de capacité sont opérées au profit de la vie locale
et des transports collectifs avec la création de priorités pour
les bus, de voies cyclables, l’élargissement des trottoirs et le
réaménagement de carrefours à feux.
Ce faisant, il s’agit d’améliorer la mobilité quotidienne des
habitants de l’ouest de l’agglomération lyonnaise.
RELIER ET RENDRE ACCESSIBLE
TROISIÈME OBJECTIF :
DES PÔLES ÉCONOMIQUES ET UNIVERSITAIRES
MIEUX RELIÉS ENTRE EUX
Le troisième objectif est de créer des liaisons efficaces entre les
pôles de développement et d’innovation de l’agglomération ; qu’il
s’agisse des pôles économiques ou bien des sites d’enseignement
et de recherche. Leur mise en réseau et physique doit permettre
à ces pôles de valoriser leurs atouts et de renforcer les synergies.
Elle doit aussi améliorer leur accessibilité, leur visibilité et leur
rayonnement.
DIVISER LES TRAFICS AUTOMOBILES
AU MOINS PAR DEUX LE LONG DU RHÔNE
Le trafic sur l’axe A6/A7 dans la traversée de l’agglomération lyonnaise
pourrait atteindre 130 000 véhicules par jour sur certaines sections en 2030
si rien n’est fait et conduire à des files interminables de bouchons toute la
journée. Après requalification, l’objectif serait de diviser au moins par deux
ce trafic. Cet objectif de réduction du trafic est la condition pour permettre
la réalisation, à la place de l’autoroute, d’un boulevard urbain au trafic apaisé
(50
km/h), avec de larges trottoirs, des alignements d’arbres et des façades
valorisées. C’est aussi la condition pour disposer d’un espace généreux
afin d’aménager en bordure du Rhône une promenade urbaine à l’instar des
aménagements réalisés en rive gauche. Ainsi, le nouveau boulevard urbain
aménagé en bordure du Rhône à la place de l’autoroute pourrait recevoir
de l’ordre de 50 000 véh./j. Ce volume de trafic est cohérent avec celui
constaté sur d’autres boulevards urbains de l’agglomération (quai Charles
de Gaulle devant la Cité Internationale : 40 000 v/j).
L’axe A6/A7 aujourd’hui : une autoroute saturée qui déverse chaque jour 115 000
véhicules au cœur de Lyon et constitue une barrière au développement urbain
et à l’accès au fleuve.
L’axe A6/A7 demain avec l’Anneau des Sciences : un boulevard urbain apaisé,
un espace reconquis pour la ville.
débat public
le dossier
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