les essais du tram-train
la ligne de trolleybus c3
Une seconde série d’expertise dans le cadre
de cette hypothèse n° 3 porte sur le renforcement
des infrastructures ferroviaires existantes.
Des perspectives de renforcement des corridors TER dans l’ouest
lyonnais ont fait l’objet d’études ou de propositions :
L’exploitation en tram-train des trois branches de l’ouest
lyonnais assortie d’une augmentation des fréquences au quart
d’heure en heure de pointe.
Le renforcement du service également au quart d’heure en
heure de pointe sur la ligne Givors - Perrache.
La mise en service sur l’emprise existante d’un tram-train entre
Brignais et Givors.
L’extension des lignes ferroviaires périurbaines au-delà des
terminus de Sain-Bel et de Lozanne.
La création d’une ligne nouvelle entre Brignais et Hôpitaux sud
(
terminus du métro B) et d’un tunnel ferroviaire entre Saint-Paul
et la Part-Dieu.
Il convient de noter que la plupart des aménagements envisagés
ici ne sont pas programmés par la Région Rhône-Alpes à ce jour,
notamment au motif que les potentiels de clientèle sont faibles,
au regard de certains de ces instruments.
Les mesures de renforcement du réseau ferroviaire n’inversent
pas fondamentalement les données duproblème. Les propositions
relatives au seul renforcement du réseau ferroviaire représentent
(
hors projets d’investissement d’ores et déjà programmés par
la Région Rhône-Alpes et ses partenaires) un budget d’investis­
sement qui pourrait atteindre 800 millions d’euros, dont près
de 500 millions d’euros pour le seul tunnel entre Saint-Paul
et la Part-Dieu.
Les gains de clientèle escomptés sont inférieurs à 15000 voyages/
jour pour les investissements supplémentaires envisagés.
Il est à noter que les difficultés techniques sur le réseau fer­roviaire
de l’ouest sont nombreuses pour opérer des améliorations.
Ces difficultés ont d’ailleurs conduit l’autorité organisatrice
à engager de nouvelles études pour l’amélioration du tronc
commun entre Tassin la Demi-Lune et Lyon et analyser les
potentiels de développement sur la branche de Lozanne.
Concernant le projet de jonction entre Lyon - Saint-Paul et Lyon
-
Part-Dieu, il a été analysé par les services de Réseau Ferré
de France dans le cadre des ré exions sur le nœud ferroviaire
lyonnais et abandonné en raison de son coût et des difficultés
techniques qu’il pose, tant en termes de raccordement que
d’aménagement des deux gares. Il ne serait en fait pas beaucoup
plus performant que la liaison trolleybus C3 qui assure déjà cette
jonction en surface et fait actuellement l’objet d’études en vue
de son amélioration.
SYNTHÈSE DE L’ANALYSE DES MESURES
COMPRISES DANS L’HYPOTHÈSE N° 3
Dans cette troisième hypothèse, la question qui est posée est
d’abord celle de l’efficacité des investissements envisagés par
rapport à leur coût.
Outre la question de la capacité à nancer de tels investissements,
la question est posée des charges d’exploitation pour les modes
lourds de transports en commun urbains comme ferroviaires
(
le montant cumulé des frais d’exploitation sur une période de
20
ans équivaut généralement au montant de l’investissement
initial pour les modes lourds de transports urbains). Par ailleurs,
les diminutions de tra c sur l’autoroute A6/A7 occasionnées
par ces investissements très lourds ne permettraient même pas
d’envisager la requali cation de l’autoroute en boulevard urbain.
Quant aux autres objectifs du projet d’agglomération – apaisement
des voiries locales, mise en relation des pôles d’innovation de
l’agglomération, desserte de nouveaux sites de projet urbain,
accessibilité des quartiers et des espaces de nature – ils ne
seraient atteints que partiellement.
débat public
le dossier
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