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Questions et réponses

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Les Questions/Réponses reçus par la CPDP seront consultables sur le site de la Commission et figureront dans les archives du débat

Thème séléctionné : QUESTION MO

Question n°3 posée en Réunion publique de : PIERRE Gérard-  10800 ISLE AUMONT - le 13/10/2009
La profondeur d'enfouissement du gazoduc prévue à un mètre n'est-elle pas insuffisante pour la sécurité des terres agricoles et viticoles?

Réponse le  16/10/2009

Réponse de GRTgaz


La profondeur minimale d'enfouissement des gazoducs a été fixée règlementairement à un mètre par l'arrêté d'août 2006. Auparavant, cette profondeur en zone agricole était fixée à 0,60 mètre, et n'a que rarement posé de difficulté. Pourtant, bien avant l'arrêté de 2006,  GRTgaz avait porté cette profondeur à 1 mètre : l'expérience montre que cette valeur est parfaitement compatible avec les pratiques agricoles les plus courantes. Cependant, dans le cas de besoins spécifiques (travaux de sous-solage, viticulture, etc.), une surporfondeur locale peut être envisagée : elle sera notamment discutée lors de la négociation des avenants locaux au protocole agricole avec les Chambres d'Agriculture, mais pourra également être examinée avec les exploitants lors des états des lieux réalisés avant travaux.


 

Question n°4 posée en Réunion publique de : GOE Jean-Pierre - le 13/10/2009
Quels seraient les impacts de l'implantation du gazoduc sur la zone bientôt dénommée "Champagne", à l'ouest de Troyes (Saint-Germain-Laines-aux-Bois)?

Réponse le  15/10/2009

Réponse de GRTgaz


Le fuseau du projet de gazoduc affecte certaines communes concernées par l'extension de l'appellation Champagne.
Son tracé définitif sera étudié de façon à éviter le plus possible les parcelles susceptibles d'être cultivées en vigne, et en cas d'impossibilité, des dispositions préventives seraient alors prises pour ne pas porter préjudice à la viticulture (profondeur d'enfouissement adaptée, notamment) : ces dispositions seront étudiées avec le syndicat des vignerons de Champagne.


 

Question n°5 posée en Réunion publique de : SEURAT Gerald-  10440 La-Rivière-des-Corps - le 13/10/2009
Quels sont les risques en cas d'explosion de la canalisation?

Réponse le  15/10/2009

Réponse de GRTgaz


En premier lieu, pour qu'il y ait explosion, il faut qu'il y ait présence simultanée de trois conditions : un carburant, ici le gaz naturel, un comburant, l'oxygène de l'air, et une source d'énergie, une flamme ou une étincelle par exemple. A l'intérieur d'une canalisation en service, cette simultanéité n'apparaît jamais : il ne peut donc pas y avoir inflammation et a fortiori explosion dans le gazoduc.
Pour que l'inflammation se produise, il faut donc mettre en présence ces facteurs, ce qui ne peut se produire qu'en cas de perforation ou de rupture du gazoduc.
Ces perforations ou ruptures ont  presque toutes pour origine une agression du gazoduc par des engins de terrassement. En effet, les procédures d'exploitation permettent de réduire très fortement les risques liés à la corrosion. En outre, la réglementation en vigueur sur les travaux de tiers limite considérablement ce risque d'agression, ce qui explique qu'en France, aucun accident grave ne s'est produit sur le réseau de transport de gaz depuis 1985. Enfin, il importe de noter que l'épaisseur d'acier utilisée pour le gazoduc "Arc de Dierrey" est telle que les pelles mécaniques classiquement utilisées ne sont pas en mesure de le perforer.

C'est en cas de rupture complète que les conséquences sont les plus importantes : le gaz, en se décomprimant émet un bruit très intense, et peut  projeter dela terre ou des pierres. En cas d'inflammation, ce sont les effets thermiques qui sont le plus à craindre.  la réglementation associe trois seuils à ces effets : les effets dits "très graves pour la vie humaine" (ELS) seraient ressentis à une distance de 470m. Celle des effets dits "graves pour la vie humaine" (PEL) est de 600m. Celle des "effets significatifs pour la vie humaine" (IRE) est à 715m.

Rappelons cependant que  le gaz ne s'enflamme que dans moins de 15% des cas, et que dans le cas du projet "Arc de Dierrey", les dispositions constructives (choix des aciers, épaisseur des tubes) garantissent qu'une agression mécanique ne conduira pas à la perforation du tube.


 

Question n°7 posée en Réunion publique de : VAN PRAET Marie-Thérèse-  77640 JOUARRE - le 15/10/2009
Quand connaitrons-nous le tracé du gazoduc?

Réponse le  16/10/2009

Réponse de GRTgaz


L'élaboration d'un tracé suppose de nombreuses études, la prise en compte d'enjeux multiples, dont la connaissance est  apportée à GRTgaz d'une part par les contacts pris auprès des communes du fuseau, des gestionnaires d'ouvrage et des administrations et bien entendu lors des réunions tenues dans le cadre du débat public, d'autre part aux moyens de l'étude d'impact et des études environnementales qui lui sont associées. Aujourd'hui, ces démarches sont en cours. L'étude d'impact devrait aboutir en fin de premier semestre 2010 : ce n'est qu'à son issue qu'un tracé réaliste pourra être proposé. Nous en ferons une présentation dans un cadre qu'il nous reste à définir, à l'ensemble des élus et des propriétaires concernés, dès la fin du mois de juin 2010.


 

Question n°8 posée sur le site Internet de : barthelemy stanislas-  60126 LONGUEIL SAINTE MARIE - le 16/10/2009
le passage d'une canalisation permet-il une taxation au titre des impots fonciers ou de la taxe professionnelle selon la règlementation à ce jour (pas la peine de répondre pour le futur que personne ne connait) ?
si oui, quel est l'estimation del abase taxable sur 1 kilomètre ?
si non, quel autre apport à la commune traversée mis à part les contraintes dans le PLU ?

Réponse le  20/10/2009

Réponse de GRTgaz


Une canalisation de transport de gaz n'ouvre droit qu'à la seule Redevance d'Occupation du Domaine Public. Payée à l'administration fiscale, elle est reversée par celle-ci aux communes. Les canalisations de transport étant majoritairement implantées en domaine privé, le montant de cette taxe versée annuellement  a été forfaitisé à 100 €  + 0,35L où L est la longueur du Domaine Public traversé.
Pour être exigible, elle doit être fixée par chaque conseil municipal ou général. Elle est payable annuellement et d'avance, et mise en recouvrement par les services fiscaux concernés.

Tous les vingt kilomètres environ, un poste de sectionnement est implanté dans un terrain dont GRTgaz se rend acquéreur. Dans ce cadre, GRTgaz paie la taxe foncière à la commune, selon le barème en vigueur dans cette commune.

Concernant la taxe professionnelle, celle-ci n'est applicable que dans les communes où une station de compression est installée, en l'occurrence, pour le projet Arc de Dierrey, les communes de Cuvilly (60), Dierrey-Saint-Julien (10) et Voisines (52).


 

Question n°9 posée sur le site Internet de : Nicolsky Michel Villeneuve sur Verberie - le 24/10/2009
L'an dernier se tenait à Verberie une réunion publique de Direct Energie qui venait présenter son projet de Centrale à Cycle Combiné Gaz prévu sur les hauteurs de la commune.

L'explication avancée pour le choix du site était la présence sur place ou à proximité du réseau électrique capable d'absorber l'énergie produite, d'un cours d'eau d'importance pour assurer le refroidissement en pure perte et enfin d'un gazoduc d'importance susceptible d'assurer l'alimentation du site en toute circonstance.

On pouvait voir également à cette réunion d'information un stand de GRT Gaz qui venait cautionner en quelque sorte ce projet en lui donnant un caractère d'intérêt public et le représentant de GRT Gaz donnait toutes les informations nécessaire sur la sécurité du gaz habilement interrogé par un représentant d'Alter & Go l'agence de "com" chargée d'organiser cette manifestation.

D'autres questions cependant lui ont été posées et en particulier celle de savoir s'il fallait renforcer le gazoduc existant... La réponse qu'il a alors apporté était de dire que si le besoin s'en faisait sentir, le gazoduc existant pourrait être évidement renforcé ou doublé.

Et nous voilà aujourd'hui avec un débat public sur l'utilité d'un gazoduc passant très curieusement par Verberie dont le promoteur GRT Gaz se défend de dire qu'il soit lié à l'installation D'une centrale à Gaz sur cette même commune.

Les quelques mois qui se sont écoulés depuis l'annsonce du projet de Direct Energie ont permis aux citoyens et aux association de collecter une somme d'information considérable qui après analyse met à mal cette défense de GRT Gaz.

Comment en effet peut-on nier aujourd'hui le lien de causalité évident qu'il y a entre le renforcement et la "sécurisation" du réseau existant et la récente apparition dans le paysage français d'un grand nombre de projet de CGN dont celui de Verberie ?

Le rapport rédigé en septembre 2009 par le cabinet Horizons vient éclairer la problématique de ces nouvelles centrales CGN et attire notamment l'attention sur les demande de GRT Gaz de renforcement et de sécurisation du réseau pour assurer leur alimentation !

La boucle est donc bouclée et le débat qui s'organise autour de ce gazoduc doit de manière évidente être élargit à la politique énergétique globale de notre pays, la dérèglementation faisant apparaitre sur le marché de nouveaux prédateurs dont l'appétit doit être satisfait au nom du libre marché...

Quel bénéfice en tirera le consommateur ? Quel sera l'impact sur l'environnement de la multiplication de l'offre et donc d'une forme d'ébriété énergétique au détriment de la sobriété pourtant voulue par la Nation entière ? Comment atteindre les objectifs de réduction de CO2 pour lesquels nous nous sommes engagés ?

Question subsidiaire quel est l'impact carbone d'un tel chantier ?

Réponse le  03/11/2009

Réponse de GRTgaz


Le développement du réseau de GRTgaz est consécutif au développement des capacités d'interconnexion du réseau français de transport de gaz naturel avec les réseaux des pays voisins. En effet, le gaz naturel est une énergie qui s'importe et donc se transporte sur de longues distances. Le développement de ces interconnexions est un facteur majeur de renforcement de la sécurité d'approvisionnement du marché français. Il s'accompagne d'un renforcement des réseaux à l'intérieur du pays. En effet, si on fait un parallèle avec les réseaux routiers, il ne suffit pas de développer une autoroute entre deux pays sur 20 km de part et d'autre de la frontière, il faut aussi la développer sur le territoire de chaque pays pour apporter une véritable fluidification du trafic.
Ainsi, de la même façon, l'ouvrage « Arc de Dierrey » permettra en premier lieu de renforcer l'interconnexion France-Benelux (+60% de capacité). Cet ouvrage permettra également à la France de résister durablement à une crise d'approvisionnement de gaz russe, du type de celle de l'hiver dernier, en élargissant les possibilités de substitution de gaz naturel arrivant de l'Est par du gaz naturel arrivant du Nord, voir de la façade Ouest de la France.


Sur la période 2009-2018, le programme de développement des capacités d'interconnexions conduit à une hausse de 74% des capacités d'entrées nettes ( Capacités d'entrées - capacités de sortie) sur le réseau français.


Dans le même temps, GRTgaz prévoit une évolution des consommations de 16% entre 2009 et 2018. Ces dernières passeraient ainsi de 473 TWh/an en 2009 à 550 TWh/an en 2018. Ce dernier chiffre confirme bien que l'évolution des capacités d'entrées, et des renforcements de réseau qui en découlent, ne sont pas consécutifs à l'évolution des consommations mais bien à la diversification des sources d'approvisionnement permettant de mieux garantir la continuité d'acheminement.
Sur le cas particulier des CCCG, il apparaît que le rythme de développement des CCCG est plus rapide que celui des investissements nécessaires sur le réseau gazier pour les fournir. C'est bien pour cela que la problématique spécifique du raccordement des CCCG fait l'objet d'une procédure particulière par la Commission de Régulation de l'Energie (cf. délibération de la CRE du 30 avril 2009).


Concernant l'utilisation du gaz naturel et la problématique d'émission de CO2, vous pouvez constater que les hypothèses prises en compte dans notre plan prospective à 10 ans sont d'une part une stagnation de l'utilisation du gaz pour les usages "classiques " (domestiques , tertiaires ou industriels) et d'autre part un développement de l'utilisation du gaz pour produire de l'électricité. Il est utile de rappeler que cette évolution dans la production électrique est principalement liée à la fermeture programmée d'une partie des moyens de production à Charbon. Ce remplacement permet d'envisager une réduction de 60% des émissions des gaz à effet de serre.


En ce qui concerne l'impact carbone du chantier, il n'existe actuellement pas de méthode reconnue permettant de mesurer cette impact. GRTgaz a engagé une réflexion pour étudier les possibilités de mesurer l'impact carbone sur de tels chantiers.


(documents associés : Le plan de prospective sur le développement du réseau de transport pour la période 2009-2018 http://www.debatpublic-arcdierrey-gaz.org/documents/autres_documents.html

Question n°10 posée en Réunion publique de : NOVER Jean-Claude - le 26/10/2009
On trouve un tracé sur Internet lorsqu’on tape gazoduc en Seine-et-Marne qui est un tracé qui est relativement, je trouve bien fait et beaucoup plus précis que celui qu’on trouve dans le dossier du maître d’ouvrage. Pourquoi avons-nous un fuseau d’étude plus précis que celui présenté dans le cadre du débat public ?

Réponse le  26/10/2009

Réponse de GRTgaz


Un tracé de gazoduc est le résultat d'une succession d'études et de démarches de concertation.
Ces différentes itérations vont permettre de dégager progressivement une solution respectant au mieux les enjeux du territoire tout en préservant les intérêts de chacun.


Un premier niveau d'étude réalisé sur une aire suffisamment large (largeur de l'aire représente environ une quarantaine de kilomètres) permet de déterminer un fuseau qui va servir de base pour les différentes étapes de la concertation. Les actions de concertation sont menées du général au particulier, et les contacts sont ainsi pris dans l'ordre suivant : auprès des services préfectoraux et conseils généraux puis  services de l'Administration et chambres consulaires ou syndicats professionnels. Les maires de communes du fuseau sont ensuite rencontrés, ceux-ci nous orientent vers les associations concernées par nos projets, et vers les gestionnaires d'infrastructures implantées dans le territoire des communes. Si les services préfectoraux et conseils généraux sont vus très tôt dans le projet, les autres contacts sont établis en accord avec la Commission nationale du débat public, et en parallèle ou à l'issue des réunions de débat public, occasion d'identifier d'autres acteurs essentiels à la bonne définition du projet.


 En parallèle, des études environnementales (milieux physique, naturel et humain et synthèse de ces enjeux environnementaux)  sont menées par des bureaux d'étude spécialisés : une étude d'impact est réalisée sur une aire d'étude très vaste (plus vaste que le fuseau présenté à la concertation), des études paysagères sont conduites dans les sites remarquables, et un inventaire de la faune et de la flore est effectué par un bureau d'écologues, le long de bandes d'environ  600 mètres de large. (Il peut y en avoir plusieurs entre deux points donnés). Ce que l'on trouve sur internet est l'une de ces bandes destinée à l'inventaire des espèces présentes, elle ne peut pas aujourd'hui être considérée comme représentative de ce que sera le tracé final, mais tout au plus comme un des couloir possible dans lequel peut s'inscrire le tracé qui servira plus tard à l'enquête publique.
Sont aussi conduites des études sur la sécurité et la salubrité publique (conséquence d'un incident, ...).
L'ensemble de ces démarches va permettre itérativement d'affiner la connaissance du territoire et de préciser un tracé de moindre impact en fonction des contraintes relevées, de leur hiérarchisation et des apports du débat.  Ce projet de tracé est alors présenté aux propriétaires et exploitants potentiellement concernés ainsi que les propositions des mesures pour supprimer, réduire ou compenser l'impact du projet (adapter le tracé localement, appliquer des recommandations techniques, définir des mesures compensatoires).  A la suite de cela, nous sommes en mesure de proposer un projet de tracé dans le dossier de demande d'autorisation qui sera alors soumis à enquête publique : il s'agira là d'une nouvelle occasion pour chacun de se prononcer sur le tracé. Chaque propriétaire sera ensuite rencontré individuellement dans le cadre de l'autorisation de passage, et à cette occasion, des ajustements mineurs pourront encore être apportés au projet.


 

Question n°11 posée par Email de : Klinkas Stéphanie - le 29/10/2009
Bonjour,

Je souhaiterais savoir si la commune de chalautre la Grande (Seine et Marne à environ 10km de Nogent sur Seine) est concernée par le projet de canalisation de transport de gaz car sur la feuille indiquant la réunion, on ne voit pas le nom de la commune.
Merci par avance pour votre réponse.

Réponse le  30/10/2009

Réponse de GRTgaz


La commune de Chalautre-la-Grande n'est pas incluse dans le fuseau mis au débat public dans le cadre du projet Arc-de-Dierrey

Question n°13 posée en Réunion publique de : CHAUMET Yves-  52210 ARC EN BARROIS - le 04/11/2009
Quelles sont les répercussions du passage de cette canalisation de gaz sur la ville d’Arc-en-Barrois ?

Réponse le  12/11/2009

Réponse de GRTgaz


Au stade actuel des études qui doivent se poursuivre jusqu'au mois de juin 2010, nous n'avons aucune certitude sur le tracé. En partant sur une hypothèse de pose en parallèle de la canalisation existante, la canalisation projetée pourrait, sur la commune d'Arc-en-Barrois, se situer à environ un kilomètre du centre d'Arc-en-Barrois, à environ 500 mètres des premières maisons du village.


Les impacts prévisibles de la canalisation sur la commune d'Arc-en-Barrois sont donc les impacts classiques de la pose d'une canalisation tels qu'ils sont présentés par GRTgaz dans la partie 5 du dossier du maître d'ouvrage du projet et lors des réunions de débat public.


On peut donc citer pour mémoire, les impacts temporaires durant la phase chantier (bruit, circulation d'engins, etc). Des retombées économiques comme l'appel à la sous-traitance locale, à la restauration et à l'hôtellerie sont également probables.


En ce qui concerne les autres impacts, il s'agit principalement de la bande de servitude pour laquelle les propriétaires des terrains s'engagent à n'effectuer aucune construction, ni terrassement, ni plantation d'arbres de haute tige. Des indemnités sont versées aux propriétaires concernés.

Question n°14 posée en Réunion publique de : MILESI Jocelyne-  52000 CHAUMONT - le 04/11/2009
Y-a-t-il des dangers en cas de fuite de la canalisation, à proximité des bâtiments existants ?

Réponse le  12/11/2009

Réponse de GRTgaz


Le gaz naturel est un produit inflammable, capable de dégager une importante quantité de chaleur s'il est enflammé. Tant que le gaz reste confiné dans le gazoduc, le risque d'inflammation est nul : en effet, pour s'enflammer, il faut que le gaz soit mélangé à l'air dans une proportion comprise entre 5 et 15%, et qu'il y ait une source d'énergie (point chaud, étincelle) au sein du mélange. Une telle configuration ne peut se produire à l'intérieur d'un gazoduc.
En cas de fuite, il arrive que le gaz libéré s'enflamme  (moins de 15% des cas). Le danger vient alors de l'élévation de température dont les effets (brûlures à des degrés divers) dépendent de l'importance de la fuite.
La cause de ces fuites est principalement due à une perforation du gazoduc.
De telles perforations sont, de manière générale, le résultat d'agression de la canalisation par des engins de terrassement. D'une part, la réglementation impose à toute personne désireuse de faire des travaux dans le sol d'adresser des déclarations d'intention de travaux aux gestionnaires d'ouvrage enterrés, ce qui permet de définir les modalités de travaux à proximité du gazoduc et réduit le risque d'accrochage. D'autre part, le gazoduc projeté a été dimensionné avec une épaisseur et une qualité d'acier qui lui permettent de résister à une agression par les engins de terrassement les plus puissants utilisés classiquement sur les chantiers : ces deux dispositions rendent donc hautement improbable l'occurrence d'une fuite significative.

Question n°15 posée en Réunion publique de : CUVILLIER Denis-  52210 ARC EN BARROIS - le 04/11/2009
Pouvez-vous me faire connaître le prix du gaz au m3 ?

Réponse le  16/11/2009
Réponse de GRTgaz

GRTgaz, en tant que transporteur de gaz naturel, ne le commercialise, ni sur le marché de gros, ni sur le marché de détail. Il n'a donc pas de compétence particulière sur les prix. Pour avoir plus d'informations sur les différentes offres disponibles, vous pouvez consulter le site internet energie-info.fr qui est développé par la Commission de régulation de l'énergie, CRE et le médiateur national de l'énergie, en collaboration avec la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes DGCCRF et la Direction générale de l'énergie et du Climat DGEC (http://www.energie-info.fr/) qui met à votre disposition un comparateur de prix.
Une information que vous pouvez trouver dans le dossier du débat public concerne la décomposition du coût moyen supporté par un consommateur : La matière première (le gaz) représente environ 55% du prix, le prix du transport entre la frontière et le réseau de distribution environ 7% du prix final, le prix du stockage (y compris le terminal) environ 7% du prix final et le prix de la distribution environ 31% du prix final.

Question n°16 posée en Réunion publique de : ROSSIGNEUX  Yvette-  52210 GIEY SUR AUJON - le 04/11/2009
Je souhaite recevoir le tracé de la future conduite de gaz.
Qaund sera-t-il disponible?

Réponse le  12/11/2009

Réponse de GRTgaz


L'élaboration d'un tracé suppose de nombreuses études, la prise en compte d'enjeux multiples dont la connaissance est apportée à GRTgaz, d'une part par les contacts pris auprès des communes du fuseau, des gestionnaires d'ouvrage et des administrations, et bien entendu lors des réunions tenues dans le cadre du débat public, d'autre part au moyen de l'étude d'impact et des études environnementales qui lui sont associées. Aujourd'hui, ces démarches sont en cours. L'étude d'impact devrait aboutir en fin de premier semestre 2010 : ce n'est qu'à son issue qu'un tracé réaliste pourra être proposé. Nous en ferons une présentation dans un cadre qu'il nous reste à définir, à l'ensemble des élus et des propriétaires concernés, dès la fin du mois de juin 2010.

Question n°17 posée sur le site Internet de : DAMOTTE CLAUDE-  60800 CREPY EN VALOIS - le 05/11/2009
Bonjour

Une canalisation de transport de gaz sous 65 Bars n’est pas comparable à de l’eau et doit faire l’objet de bien de considération.

Il suffit de voir les problèmes récents avec le pipe line dans le sud, Total à Donges, Aréva à Marcoule pour avoir des doutes sur la qualité du suivi dans le temps et les contrôles y afférents
Pour moi la qualité n’est plus la même qu’il y a 40 ans car maintenant il faut y inclure la notion de profit qui est malheureusement devenue primordiale.

- Quelles sont les garanties à la mise en fabrication des différents matériels nécessaires pour cette canalisation seront conformes aux règles en vigueur ?.
-Fabrication des tuyauteries : il n’est pas indiqué où seront-elles fabriquées : France, Chine, Indes ou autres lieux.
- Contrôles en cours de fabrication : qui en est responsable : GRTgaz ou un organisme indépendant, contrôle sur documents ou contrôle sur place ? Quelles fréquences ?
- Quelles seront les documents mis en œuvre pour ces contrôles ?
Mise à disposition pour consultation du public ?
- Il est indiqué que les commandes de tuyauteries sont déjà en pré lancement. En cas de refus de ce projet qui va supporter le coût de ce dédit ?
- Fabrication des vannes et autres matériels : quels fournisseurs : Français, Européens, Chine ou autres ?

Mise en position sur le terrain:
- vous indiquez que les sociétés locales seront prioritaires ?
Je ne pense pas que ce projet, vu son coût sera tronçonné, mais fera l’objet d’un appel d’offre européen et seuls certains groupes répondront présent et se moqueront éperdument des locaux.
- Le soudage des tuyauteries : automatique, semi automatique ou manuelle ?
- Quelles seront les qualifications des personnes intervenant sur ce chantier ? Agrément par un organisme indépendant ?
- Contrôle des soudures quel mode opératoire ? En cas de refus quel sera la procédure mise en place pour remise en conformité ?
- Contrôle du revêtement : où sera-t-il mis en œuvre ?
- Vous indiquez que le commerce local sera bénéficiaire. Permettez-moi d’en douter !..
D’où viendront les personnels qui seront sur le chantier : Local, France, Europe ou monde ?.

Coût
- Vous annoncez un projet à environ 700 millions d’euros base 2008 ?
- A la fin du projet il sera à mon avis plutôt vers 1.5 Milliard d’euros. Qui financera la différence ? GRTgaz, ou les usagers avec une augmentation du prix du m3 ?

- Garantie de fin de fabrication, réception définitive : quelles en seront les modalités, durées, coût, mise en œuvre ?

Vous en souhaitant bonne réception

Sincères salutation

C DAMOTTE

Réponse le  19/11/2009

Réponse de GRTgaz


Les canalisations de transport ne sont en effet pas des canalisations d'eau, et relèvent à ce titre d’une règlementation beaucoup plus sévère, tant pour ce qui concerne leur conception, ou leur construction que leur exploitation. Celles-ci sont strictement encadrées par la réglementation du 4 août 2006, et par une norme européenne, dont l'application est  régulièrement contrôlée par les Directions régionales de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) dépendant du ministère de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer. Cette règlementation est plus stricte que celle qui avait cours il y a 40 ans, en réponse à votre affirmation sur la qualité qui se serait détériorée sur cette période.


Il est en outre de l'intérêt économique de GRTgaz de construire et d'exploiter un réseau le plus fiable et le plus pérenne possible. Rappelons en effet que GRTgaz pose en moyenne une centaine de kilomètres de gazoducs nouveaux chaque année, et ne souhaiterait pas devoir en plus remplacer des réseaux devenus défaillants par manque de qualité. C'est pourquoi GRTgaz prend toutes les garanties possibles lors de l'achat des matériels, et lors de leur assemblage.


Concernat les matériels
Aujourd'hui, l'entreprise susceptible de fabriquer les tubes n'est pas encore retenue puisque le projet n'est toujours pas décidé, il n'y a donc pas risque de dédit sur le matériel. Mais, en se plaçant dans l'hypotèse où le gazoduc est décidé, le fabricant de tubes sera une entreprise européenne , sélectionnée parmi des entreprises qualifiées par GRTgaz. Pour s'assurer du bon respect de nos prescriptions, plus sévères que les normes en vigueur, un représentant de GRTgaz effectuera en cours de fabrication des contrôles impromptus par sondage. Ces tubes font en outre l'objet d'un test hydraulique individuel à 150% de la pression  prévue  et un dossier est établi à destination de la DREAL, pour décrire  la qualité des aciers utilisés,  la qualité de fabrication des tubes, des épreuves individuelles puis des épreuves réalisées ultérieurement sur chantier pour autorisation de mise en service. La DREAL qui instruit ce dossier ne propose pas un avis favorable si les conditions de sécurité ne lui semblent pas garanties


Les mêmes principes sont mis en oeuvre pour l'ensemble des matériels, robinets, pièces usinées ou forgées, etc. qui sont tous fabriqués en Europe.


Concernant la construction
il n'est pas envisageable, vu sa longueur, de confier les travaux de pose à une seule entreprise, et aujourd'hui, nous envisageons de le répartir en trois lots de travaux a minima. Les entreprises qui poseront seront sélectionnées parmi un nombre restreint d'entreprises  connues pour leur compétence et leur capacité à réaliser ce type de travaux. Il s'agit des entreprises auxquelles GRTgaz et les autres transporteurs européens confient régulièrement leurs travaux de construction. Celles-ci ont l'habitude de faire appel aux entreprises locales pour toutes les prestations ne requérant pas de qualification spécifique. Ce chantier ne dérogera pas à ces usages, et pour s'en assurer, diverses clauses de nos contrats d'achat imposent une part de sous-traitance locale, et d'appel à main d'oeuvre locale. GRTgaz s'engage en outre à organiser des rencontres avec les pôles emploi locaux. Il n'est donc pas question de donner la priorité aux entreprises locales pour la pose du gazoduc, qui n'en ont souvent pas les capacités techniques , mais de garantir que les prestations qui peuvent l'être (reprise des réseaux de drainage, établissement de plans par des géomètres, déboisage, terrassement) seront proposées aux entreprises locales.


Concernant le soudage
La solution technique n'est pas arrêtée à ce jour, mais compte tenu du diamètre important de la canalisation, il est vraisemblable que la technique sera automatique : toutes les entreprises de pose ont développé ce type de technologie. Néanmoins, avant toute opération de soudage, le mode opératoire retenu devra avoir été préalablement qualifié, et tous les soudeurs devront avoir été qualifiés pour le mode opératoire retenu.
Chaque soudure est contrôlée par contrôle visuel et radiographique ou ultra-son, assuré par un organisme indépendant agréé. Toute soudure défaillante est réparée et à nouveau contrôlée. En outre, avant mise en service, la canalisation subit un test hydraulique de résistance et d'étanchéité d'une durée comprise entre 24 et 96 heures selon le volume du tronçon considéré.


Concernant le contrôle de revêtement
Avant mise en fouille, le revêtement de l'ensemble de la canalisation est contrôlé au balai électrique et en cas de défaut, immédiatement réparé.


Concernant le coût de l'ouvrage
Le coût des investissements de GRTgaz est contrôlé par la Commission de régulation de l’énergie (CRE),  autorité administrative indépendante qui valide les investissements et fixe la rémunération de GRTgaz. A ce jour, la CRE n'a pas eu à reprocher à GRTgaz d'avoir mal estimé le montant de ses investissements, et depuis de nombreuses années, le coût final de nos projets se situe dans une fourchette de quelques pourcents du coût prévisionnel. Il n'y a pas de raison particulière qu'il en aille autrement pour ce projet en particulier.


Concernant la garantie de fabrication
Comme il l'a été écrit plus haut, la canalisation fait l'objet d'épreuves hydrauliques qui en garantissent la bonne tenue à la pression. Dans l'année qui suit sa mise en service, une inspection interne par robot instrumenté est réalisée : cette inspection permet de détecter d'éventuels défauts qui seraient survenus depuis la pose ou qui auraient échappé à nos contrôles. Dans ce cas, l'entreprise est appelée pour réparer à ses frais, la réparation étant contrôlée elle aussi.
Ultérieurement, des inspections similaires sont réalisées par GRTgaz, qui répare en cas de nécessité.

Question n°18 posée en Réunion publique de : DEL CERRO Raymond-  77510 La Trétoire - le 13/11/2009
Quel est la pertinence du projet Arc de Dierrey?

Réponse le  16/11/2009

Réponse de GRTgaz


Le projet Arc de Dierrey est fondé sur une double motivation : renforcer la sécurité d’approvisionnement énergétique française et européenne, et faciliter l’accès des fournisseurs au marché français du gaz naturel, afin d’offrir plus de choix aux consommateurs.


En effet, les réserves en gaz naturel sont de plus en plus concentrées géographiquement : la Russie, l’Iran et le Qatar possèdent plus de la moitié des réserves mondiales (56%).
La France, elle, importe 98% du gaz naturel qu’elle consomme. Ses quatre fournisseurs principaux sont la Norvège, les Pays-Bas, la Russie et l’Algérie.
La concentration qui caractérise l’approvisionnement en gaz naturel pourrait, demain, fragiliser la situation énergétique en Europe. En effet, les approvisionnements en gaz russe pourraient atteindre jusqu’à 50 % des importations totales en 2030. L’Europe doit donc réduire sa dépendance en ouvrant de nouvelles voies d’approvisionnement encore plus diversifiées.


En outre, GRTgaz développe des capacités de transport pour répondre aux besoins exprimés par les fournisseurs de gaz naturel. En améliorant ainsi la fluidité des échanges sur son réseau, les consommateurs peuvent bénéficier de sources d’approvisionnement multiples et, par le jeu de la concurrence, profiter des prix les plus attractifs. Dans le cas du projet Arc de Dierrey, ce sont les besoins exprimés par les expéditeurs lors de la consultation du marché effectuée en 2008 qui appellent un accroissement des capacités de transport.
De plus, les projets de terminaux méthaniers de Dunkerque LNG (EDF), dans le Nord, et de Gaz de Normandie à Antifer près du Havre, sont aujourd’hui à l’étude. Ces projets ont fait l’objet chacun d’un débat public durant l’automne 2007, à l’issue duquel les deux maîtres d’ouvrage concernés ont décidé de poursuivre leur projet. La capacité envisagée pour l’Arc de Dierrey permettrait de faire face à l’accroissement des besoins liés à ces réalisations, ainsi qu’à une éventuelle extension du terminal méthanier de Montoir-de-Bretagne, près de St Nazaire.


Ce projet s’inscrit donc dans une démarche globale de fluidification du marché et de diversification des sources d’approvisionnement à laquelle le réseau de transport doit pouvoir répondre en anticipant et en s’adaptant à ces nouvelles règles. Cette démarche de diversification des approvisionnements a montré sa pertinence, notamment lors de la dernière crise gazière, qui n’a pas eu de conséquences en France.


Pour plus d’informations nous vous invitons également à consulter la partie 2 du dossier du maître d’ouvrage, intitulée les fondements du projet Arc de Dierrey, disponible sur le site du débat public Arc de Dierrey ainsi que sur le site de GRTgaz à l’adresse suivante :
www.arc-de-dierrey.grtgaz.com

Question n°19 posée en Réunion publique de :  -  77510 La Trétoire - le 13/11/2009
Quel sera le tracé précis ?

Réponse le  16/11/2009

Réponse GRTgaz


L'élaboration d'un tracé suppose de nombreuses études, la prise en compte d'enjeux multiples dont la connaissance est apportée à GRTgaz
. d'une part par les contacts pris auprès des communes du fuseau, des gestionnaires d'ouvrage et des administrations et lors des réunions tenues dans le cadre du débat public,
. d'autre part au moyen de l'étude d'impact et des études environnementales qui lui sont associées, en relation avec les associations concernées.


Aujourd'hui, ces démarches sont en cours. L'étude d'impact devrait aboutir au cours du second trimestre 2010 : ce n'est qu'à son issue qu'un projet de tracé pourra être proposé (vous retrouverez le détail des différentes phases d'études en page 60 du dossier de débat public).
Ce projet de tracé sera alors présenté dans un cadre qu'il nous reste à définir, à l'ensemble des élus, des propriétaires et des exploitants concernés, à partir du mois de juin 2010
Si GRTgaz décide de poursuivre ce projet, le projet sera ensuite soumis à enquête publique (début 2011) dans le cadre du traitement du dossier de demande d'autorisation : il s'agira là d'une nouvelle occasion pour chacun de se prononcer sur le tracé. Chaque propriétaire sera ensuite rencontré individuellement dans le cadre de l'autorisation de passage, et à cette occasion, des ajustements mineurs pourront encore être apportés au projet.


Un tracé sera donc disponible à partir de mi 2010, il peut faire l'objet d'ajustements locaux lors des étapes ultérieures de concertation.

Question n°20 posée en Réunion publique de : ROUBION Jean-  77510 BELLOT - le 13/11/2009
Une fois le tracé choisi, y-aura-t-il une nouvelle concertation publique avec les riverains ?
Hors enquête publique ?

Réponse le  16/11/2009

Réponse de GRTgaz


Un tracé sera disponible à partir de mi 2010, à l'issue de la phase actuelle d'étude et de concertation (débat public).
Ce projet de tracé sera alors présenté dans un cadre qu'il nous reste à définir, à l'ensemble des élus, des propriétaires et des exploitants concernés, à partir du mois de juin 2010
Si GRTgaz décide de poursuivre ce projet, le projet sera ensuite soumis à enquête publique (début 2011) dans le cadre du traitement du dossier de demande d'autorisation : il s'agira là d'une nouvelle occasion pour chacun de se prononcer sur le tracé. Chaque propriétaire sera ensuite rencontré individuellement dans le cadre de l'autorisation de passage, et à cette occasion, des ajustements mineurs pourront encore être apportés au projet.

Question n°21 posée sur le site Internet de : DRIOT GERARD-  77320 LA FERTE GAUCHER - le 15/11/2009
L'acheminement des tuyaux materiels va degrader le reseau routier de part leur poids et leur fréquence.
Le gazoduc va couper des emissaires de drainage à des diametres de 400mm à des profondeurs de100MM à 140MM ;vous allez devoir enterer votre tuyaux en concequance car nous refuserons les pompes de relevage.

Réponse le  07/12/2009

Réponse de GRTgaz


Concernant la circulation
Les tubes arrivent en général par train ou bateau dans leur zone de stockage temporaires d'où ils sont  pris en charge sur camions et  répartis en différents points du chantier préalablement identifiés. Les itinéraires retenus font l'objet d'un plan de circulation établi par les entreprises de pose, étudié conjointement avec les mairies des communes traversées et le service en charge des routes au Conseil général  ou à la DDEA et  validés le cas échéant par les services de gendarmerie. Un état des lieux du réseau routier envisagé est établi avant et après transport, et en cas de dégradation GRTgaz prend en charge les réfections de chaussée.


Concernant les réseau de drainage
En standard, la canalisation de transport de gaz est  recouverte d'au moins un mètre de terrain naturel.
Les réseaux de drainage peuvent être impactés par la pose de la canalisation : pour en apprécier les conséquences, une étude est réalisée par un bureau d'étude spécialisé qui inventorie les parcelles drainées, localise les collecteurs et prescrit les mesures de maintien du drainage pendant les travaux et de reprise de ces réseaux par la suite. Ces precriptions sont mises en oeuvre par une entreprise locale, proposée par les chambres d'agriculture. Le bon fonctionnement des réseaux de drainage est intégralement pris en charge dans le cadre de la garantie décennale du gazoduc.


Lors des état des lieux avant travaux, des dispositions particulières peuvent être examinées entre l'exploitant des parcelles, l'entreprise de pose et GRTgaz, afin de tenir compte des spécificités propres aux terrains traversés.

Question n°22 posée en Réunion publique de : CHEMERY  Yvette-  10100 Romilly-sur-Seine - le 18/11/2009
Quand les travaux seront-ils réalisés ?

Réponse le  19/11/2009

Réponse de GRTgaz


A ce jour, et sous réserve que le projet soit mené à son terme, nous envisageons des travaux au cours des années 2012 et 2013.
Pour une parcelle donnée, la durée des travaux ne dépasse généralement pas 6 mois.


 

Question n°23 posée en Réunion publique de : CHEMERY Yvette-  10100 Romilly-sur-Seine - le 18/11/2009
Ce projet engendrerait-il un supplément pour les impôts fonciers ou autres ?

Réponse le  19/11/2009

Réponse de GRTgaz


Tout d'abord, il est utile de rappeler qu'un tel projet est financé par GRTgaz et non par des subventions publiques.
Un projet de gazoduc ne modifie en rien la fiscalité des terrains dans lesquels il est implanté. Il n'entraîne donc pas d'augmentation des impôts locaux.
En termes de revenu, il ne génère pas de taxe professionnelle, et seuls les postes pour lesquels GRTgaz devient propriétaire apportent la taxe foncière aux communes dans lesquels ils sont implantés.
Les communes peuvent toutefois bénéficier de la redevance d'occupation du domaine public (RODP) quand le gazoduc est posé dans des terrains relevant du domaine public.


 

Question n°24 posée en Réunion publique de : Catoire Aline-  60700 Pont-Sainte-Maxence - le 26/11/2009
Quelles sont les mesures de sécurité en cas de fuites ?

Réponse le  02/12/2009

Réponse de GRTgaz


En cas de fuite, le gaz qui se dégage ne provoque ni explosion, ni risque toxique, ni pollution du sol. Il ne s’enflamme pas de manière spontanée. Le risque est celui d’une inflammation du panache de gaz par une source de chaleur située près de l’ouvrage. Dans ce cas là, un périmètre de sécurité est établi, et le tronçon de canalisation endommagé est remplacé. Cependant, un tel accident reste rarissime et aucun accident grave ne s’est produit depuis plus de 25 ans  En effet, GRTgaz met tout en œuvre pour éviter que des fuites surviennent sur son réseau.
 La première cause de fuite sur le réseau de transport est l'agression par des engins de terrassement : tout est mis en œuvre pour limiter ce risque. En premier lieu, la réglementation française impose à toute personne qui se propose d'effectuer des travaux dans le sous-sol d'établir préalablement à ceux-ci une déclaration d'intention de commencement de travaux (DICT) qu'elle doit envoyer aux différents gestionnaires d'ouvrages implantés dans le sous-sol recensés par les mairies. A réception, si les travaux sont susceptibles d'impacter son gazoduc, GRTgaz se déplace gratuitement pour matérialiser la position précise de la conduite, et donner les consignes de sécurité nécessaires au bon déroulement des travaux. Bien sûr, on ne peut garantir que les DICT sont systématiquement établies. Aussi, GRTgaz assure-t-il une surveillance régulière de son réseau (surveillance aérienne, pédestre ou automobile) qui lui permet de repérer d'éventuels travaux non déclarés.
Les autres causes sont traitées lors de la conception du gazoduc : celui-ci est protégé contre la corrosion, la conduite fait l'objet de tests hydrauliques à haute pression avant sa mise en service, et chaque soudure est contrôlée individuellement et réparée au moindre défaut.
En outre, pour prévenir son éventuel vieillissement, le gazoduc est inspecté régulièrement par des robots instrumentés introduits dans le gazoduc, qui vont détecter toute déformation ou perte d'épaisseur, ce qui permet alors de réparer ou de remplacer le tronçon défectueux avant toute occurrence de fuite.
Rappelons enfin que le gazoduc Arc de Dierrey sera construit avec des aciers dont la qualité et l'épaisseur le prémunissent contre toute perforation par les engins de terrassement les plus puissants classiquement utilisés.

Question n°25 posée en Réunion publique de : Mayolles François-  60700 Fleurines - le 26/11/2009
Quelles sont les perspectives d’évolution de la consommation de gaz à moyens termes (5-10-20 ans) ?
Quelles directives politiques correspondantes ?

Réponse le  08/12/2009

Réponse de GRTgaz


En ce qui concerne les perspectives d'évolution de la consommation de gaz. Pour le moyen terme (horizon 3 ans) GRTgaz s'appuie sur une consultation des gestionnaires de réseaux de distribution et des consommateurs directement raccordés au réseau de transport. Cette consultation permet de recueillir une évolution des consommations qui est ensuite consolidée avec une vision macro économique de la demande. A plus long terme (horizon 10 ans), GRTgaz utilise une approche sectorielle (résidentiel et tertiaire, industrie, production d'électricité par des centrales à gaz..) pour cerner les évolutions tendancielles de consommation.
Le résultat de ces études donne une évolution moyenne des consommations de 1,7% par an pour les 10 années à venir.
Vous pourrez trouver des éléments de réponse plus détaillés dans l'étude prospective sur le développement de réseau de transport 2009-2018. Ce document est consultable sur le site du débat public Arc de Dierrey ou sur le site de GRTgaz.
De son côté, le Ministère de l’Ecologie a fait paraître, en juin 2009, le Plan Indicatif Pluriannuel des Investissements dans le secteur du gaz, document où il indique : « Au total, la mise en oeuvre du Grenelle de l’environnement devrait donc conduire à une stabilisation, voire une légère décroissance de la consommation nationale de gaz naturel à l'horizon 2020. Les incertitudes restent toutefois importantes et la prévision est difficile, en particulier dans le contexte de volatilité des cours et de perturbations économiques qui caractérise la période très récente. »


Il note aussi que « les sous-investissements dans le réseau de transport feraient cependant peser un risque important sur le développement de la concurrence et sur notre sécurité d’approvisionnement. Il est donc indispensable de créer un climat propice à l’investissement pour que les transporteurs soient en mesure de répondre aux demandes des expéditeurs »


La prise en compte de ces éléments se traduit pour GRTgaz par l'élaboration de son plan d'investissements pour déterminer les besoins d'infrastructures. L'ensemble des ces éléments est repris dans l'étude prospective sur le développement de réseau de transport qui est mise à jour annuellement et qui donne une base de discussion d'une part avec nos clients et d'autre part avec la Commission de régulation de l'énergie (CRE) à qui nos investissements sont soumis pour accord.

Question n°26 posée sur le site Internet de : DAMOTTE CLAUDE-  60800 CREPY EN VALOIS - le 28/11/2009
Bonjour
J’aimerais un complément d’information à la réponse concernant la question N° 17 en élargissant la demande à la totalité du matériel.
Question n°17 posée sur le site Internet de : DAMOTTE CLAUDE- 60800 CREPY EN VALOIS - le 05/11/2009

Réponse le 19/11/2009Réponse de GRTgaz
Concernant les matériels
Aujourd'hui, l'entreprise susceptible de fabriquer les tubes n'est pas encore retenue puisque le projet n'est toujours pas décidé, il n'y a donc pas risque de dédit sur le matériel.

J’ai donc relu le dossier du maitre d’ouvrage.
« Page 33
Dans ce calendrier, il convient de souligner que la décision d’investir serait prise avant la délivrance de l’autorisation ministérielle car les délais d’approvisionnement des tubes et des principales pièces des installations annexes constituant le gazoduc sont très longs, jusqu’à deux ans pour certaines pièces.
Cette décision serait, évidemment, suspendue si L’autorisation ministérielle n’était pas accordée. »

Début 2012, pourrait être délivrée l’autorisation ministérielle du projet qui serait par ailleurs déclaré d’utilité publique. Les travaux débuteraient mi 2012

Les différents matériels seront donc bien lancés en précommande avant la décision ministérielle définitive.

Donc en cas de refus de la décision ministérielle concernant ce projet, qui va supporter le coût du dédit ?

Vous en souhaitant bonne réception

Sincères salutations

C DAMOTTE

Réponse le  07/12/2009

Réponse de GRTgaz


Effectivement, nous engageons des précommandes avant l'obtention de toutes les autorisations. Nous passons des marchés avec des fournisseurs, marchés dans lesquels figurent les conditions de dédit. Si le projet ne devait pas aboutir, GRTgaz devrait supporter les coûts de dédit correspondant.
Ce cas de figure se produit de façon très exceptionnelle. Comme vous avez pu le lire dans le dossier du maître d'ouvrage, le projet que nous présentons trouve sa justification dans le développement d'installations gazières en amont (terminaux méthaniers ou développement du transit avec la Belgique). La décision d'investir n'est prise que lorsque les raisons qui justifient le projet sont avérées. Par rapport aux autorisations, les éventuels réserves doivent être argumentés . Dans ce cas, nous analysons les motivations des réserves émises et nous modifions notre projet pour lever ces réserves et obtenir l’autorisation ministérielle . C'est pour cela que nous indiquons que le tracé qui sera présenté à partir du mois de juin 2010 et inclus dans le dossier de demande d'autorisation ministérielle est susceptible d'être modifié.

Question n°27 posée par Email de : PETRÉ Marie-Christine-  10110 Ville-sur-Arce - le 30/11/2009
Bonjour Monsieur,

La canalisation de gaz réalisée dans les années 1970 passe sur 3 de mes parcelles, et le projet en cours semblerait, en ce qui me concerne être parallèle à cette dernière.

1° La parcelle section A3 n° 398 « val Morin » est en nature de bois mais déboisée sur la trajectoire du gazoduc. Je vous demande de faire en sorte que la terre végétale reste disponible pour toujours (la terre végétale est un bien précieux pour le vignoble).Vous serait –il possible de retirer cette dernière et de la mettre de coté où soit d’enterrer plus profondément votre canalisation de telle façon que dans les deux cas, la terre végétale soit en totalité prélevable et ce sans aucun problème.

2° La 2° parcelle se trouve désormais plantée en partie en vigne. Je vous demanderai donc de limiter les travaux à des périodes viticoles calmes et propices à vos interventions.

3° La parcelle section ZD n°46 « Mont chapois » est en champ et est susceptible d’être reclassée en AOC CHAMPAGNE, je vous demande que votre canalisation soit suffisamment profonde afin de pouvoir niveler le terrain en vue d’une future plantation de vigne.

Merci de tenir compte de ces éléments.

Bien à vous.
Marie-Christine Pétré- Marquot

Réponse le  15/12/2009

Réponse de GRTgaz


Si la canalisation de gaz existante emprunte effectivement le Val Morin puis traverse quelques parcelles viticoles, les éléments actuellement en notre possession ne suffisent pas pour garantir que l'Arc de Dierrey sera implanté en strict parallélisme : il est donc  encore trop tôt pour affirmer que le nouveau gazoduc traversera vos parcelles.


Pour autant,  nous pouvons vous garantir que, dans un souci de préservation du potentiel agricole des terrains, GRTgaz procède systématiquement à un tri des terres soigné afin de rétablir l'ensemble des horizons et notamment la terre végétale.  


Par ailleurs, la question des parcelles reclassées AOC est en cours d'étude avec le Syndicat Général des Vignerons de Bar-sur-Seine. Nous étudions actuellement des dispositions constructives, telles que la pose en surprofondeur de la canalisation afin de ne pas pénaliser de potentiels reclassements de parcelles.

Question n°28 posée sur le site Internet de : FERRARI Claude-  10390 Verrières - le 30/11/2009
Sur le territoire de la commune de Buchères (10800) située au sud de Troyes se trouve une distillerie, Dislaub, classée Sévézo II à cause des risques d'explosion. Le passage de votre gazoduc à proximité ne renforcerait-il pas les risques technologiques pour les employés et les populations?

Réponse le  02/12/2009

Réponse de GRTgaz


Les gazoducs font l'objet d'une étude de sécurité. Celle-ci étudie notamment les éventuelles interactions avec des installations à risques telles que les sites Seveso, qu'elle recense à proximité du tracé.
Lorsqu'il n'est pas possible de se tenir écarté d'un tel site, et  si l'une des deux installations accroît les dangers de l'autre, des mesures spécifiques de protection sont alors préconisées pour limiter à la fois l'effet qu'aurait le gazoduc sur le site Seveso ou ce site sur le gazoduc. Cette étude, constitutive du dosser administratif, est en cours de rédaction, elle sera validée par l'administration et accessible au public lors de l'enquête publique.

Question n°29 posée en Réunion publique de : DOLLAT Guy-  10260 Rumilly-les-Vaudes - le 02/12/2009
Vous n’avez pas parlé des courants induits qui pourraient attaquer la canalisation. Merci

Réponse le  08/12/2009

Réponse de GRTgaz


Les canalisations de transport de gaz font l'objet d'un système de protection contre la corrosion par injection de courant électrique de faible tension. Ce dispositif peut être altéré dans le cas où des courants électrique de plus forte tension viendraient le perturber : ce peut être le cas à proximité de lignes électriques à haute tension ou à proximité de voies ferrées électrifiées, en cas de fuite de courant électrique dans le sol ou par phénomène d'induction dû aux champs électromagnétiques provoqués par les lignes électriques à haute tension.
 
Afin d'éviter de tels risques, plusieurs dispositifs sont mis en place : renforcement du revêtement isolant de la canalisation, mise en place de prises de terre en aux pieds des pylônes électriques à l'opposé de la canalisation de gaz, afin d'éloigner le cheminement des courants de fuite, installation de postes de drainage électrique au croisement des voies ferrées, postes qui capteront les courants.
Ces dispositifs sont proposés dans le cadre d'une étude menée lorsque le tracé est connu avec une précision suffisante, par une équipe spécialisée en protection contre la corrosion. 
Jusqu’à présent, GRTgaz a constaté l’efficacité de ces dispositifs. Rappelons enfin que l’éventuelle corrosion de la canalisation est elle-même contrôlédurant la vie de la canalisation, au moyen de robots instrumentés régulièrement introduits dans la canalisation et que tout défaut éventuel est réparé à cette occasion

Question n°30 posée en Réunion publique de : JOFFRIN Amélie-  10260 Rumilly-les-Vaudes - le 02/12/2009
Notre commune aura-t-elle accès à des témoignages de communes qui ont connu les travaux liés au passage du 750 ?

Réponse le  08/12/2009

Réponse de GRTgaz


GRTgaz est  prêt à organiser des réunions d'échange entre les élus, propriétaires et exploitants concernés par le futur tracé et ceux du gazoduc en DN 750 posé à la fin des années 70 dès que le tracé sera précisé.

Question n°31 posée sur le site Internet de : GLOAGUEN Michèle DHUISY - le 07/12/2009
Est-il envisagé de se raccorder au stockage souterrain de Germigny sous Coulombs ?

Réponse le  11/12/2009

Réponse de GRTgaz:


Il est demandé au projet de croiser la canalisation qui relie le stockage de Germigny sous Coulombs au réseau alimentant la région parisienne, en vue d'une éventuelle connexion de cette conduite avec l'arc de Dierrey. Aujourd'hui, le raccordement n'est pas décidé, mais il sera possible à terme si le besoin s'en fait sentir. Quoi qu'il en soit, la canalisation Arc de Dierrey n'est pas destinée à passer par le site de stockage.

Question n°32 posée en Réunion publique de : Forel   Rumilly-les-Vaudes - le 08/12/2009
Quelle est la puissance maximale en gigawatt que le gazoduc peut écouler ?

Réponse le  11/12/2009

Réponse de GRTgaz:


Une canalisation telle que l'arc de Dierrey peut  transporter  de l'ordre de 553 GWh/j (gigawattheures par jour) soit encore 24 000 MWh/h.


 553 GWhcorrespond à la consommation annuelle d'une ville de 110 000 habitants. Cela correspond également à 143 000 tonnes de bois sec, 71 000 tonnes de charbon ou 1 840 camions de 30 m3 de fuel circulant sur les routes chaque jour.

Question n°33 posée en Réunion publique de : Carton Thierry-  60280 Bienville - le 08/12/2009
Concernant l'avancée des travaux, quelle est la longueur de fouille m/jour ?

Réponse le  11/12/2009

Réponse de GRTgaz:


La cadence moyenne d'avancement d'un chantier tel qu'Arc de Dierrey est de 800 mètres par jour. Cela ne signifie pas que chaque jour 800 mètres de tranchée sont creusés et remblayés, car entre l'opération de creusement et celle de remblaiement, il peut se passer plusieurs jours, et que l'opération de creusement de tranchée peut être plus ou moins rapide, selon la nature des terrains traversés (quelques milliers de mètres par jours en terrain malléable, à quelques dizaines de mètres par jour dans des rochers très durs tels que le granite). De manière générale, on s'efforce de faire descendre en fouille des tronçons de plusieurs centaines de mètres en une fois, de façon à reboucher la tranchée le plus rapidement  possible ; plusieurs tronçons peuvent être descendus dans la journée, correspondant à une longueur de tranchée ouverte de quelques kilomètres chaque jour.

Question n°34 posée sur le site Internet de : Driot Gérard-  77320 LA FERTE GAUCHER - le 13/12/2009
Nous avons des colleteurs de drainage de diamètre 300 - 400 MM, qui passent perpendiculairement à votre gazoduc, à des profondeur de 100-140 CM ; VOUS devrez ainsi passer dessous, car nous ne voulons de pompe de relevage, étant donné que nous étions là avant vous. De plus nous demandons que toute terre retirée ou foulle sous tous les tuyaux, soit compensés par de la grave ciment, afin d'éviter tout risque d'affaissement. La garantie de 10 ans ne nous convient pas car les désordres peuvent intervenir plus tard.
La fréquence de la logistique va dégrader les routes de nos petites municipalités, sachant qu'un tuyau de 15M, pèse près de 13T; des compensations financières sont-elles prévues?

Réponse le  21/12/2009

Réponse de GRTgaz


Le passage en parcelles drainées se fait selon les prescriptions d'une entreprise spécialisée dans le domaine, sélectionnée sur préconisation de la Chambre d'agriculture ou des syndicats agricoles. La technique traditionnellement mise en oeuvre n'a jamais nécessité de mettre en place des pompes de relevage. Concernant les risques d'affaissement, ceux-ci n'ont été observés que très exceptionnellement sur le réseau que nous exploitons depuis plus de cinquante ans, et l'évolution de nos techniques de pose contribue à les réduire toujours plus. Enfin, le protocole agricole prévoit que GRTgaz doit prendre à sa charge toutes les nuisances qui pourraient découler de la présence d'un gazoduc.


Concernant les routes existantes, celles-ci ne seront empruntées qu'après qu'un plan de circulation est soumis et accepté par les municipalités. Il va de soi que GRTgaz prendrait à sa charge toute dégradation éventuelle provoquée par ses travaux.  Il faut noter que l’'essentiel des déplacements et mouvements de matériel est effectué sur la piste spécialement  aménagée pour les travaux.

Question n°35 posée sur le site Internet de : Nicolsky Michel Villeneuve-sur-Verberie - le 14/12/2009
Demande de complément d’information suite à ma question N°9 du 24/10 /2009

La réponse apportée par le maître d’ouvrage GRTgaz n’apporte pas d’éléments factuels en réponse à mes interrogations. Des questions sur les mêmes thèmes ont été posée à GRTgaz par la CRE (Commission de régulation de l'énergie) et des réponses étaient attendues en septembre dernier.

La problématique de la multiplication des CCG à travers le pays pose un véritable problème de capacité d’approvisionnement qui n’est que partiellement résolu par le développement des interconnexions dont l’Arc de Dierrey n’est qu’une illustration.

Quelles réponses ont été apportées par GRTgaz (et autres membres de la concertation) à la CRE aux questions suivantes :

La CRE demande à GRTgaz et TIGF de réaliser, en coordination avec les autres opérateurs d’infrastructures gazières, une étude d’ensemble portant sur la capacité des infrastructures gazières françaises à répondre aux besoins des centrales de production d’électricité prévues. Le cahier des charges de cette étude devra être validé par le groupe de travail en charge de ce sujet au sein de la Concertation gaz. Les résultats de cette étude seront remis à la CRE et communiqués aux membres du groupe de travail au plus tard en septembre 2009. Le cas échéant, ils pourront être, audités par la CRE.

La CRE demande à la Concertation gaz de lui proposer avant fin 2009, si nécessaire, de nouvelles règles d’acheminement et d’équilibrage applicables aux centrales de production d’électricité, dans le cadre du « modèle intégré ».

La CRE retient le principe d’une obligation de déclaration aux GRT, la veille pour le lendemain, du programme de consommation horaire de gaz des centrales de production d’électricité. Elle demande à la Concertation gaz de lui proposer, en juillet 2009, les modalités de cette déclaration et des redéclarations éventuelles.

La CRE demande à GRTgaz et TIGF de soumettre à la Concertation Gaz, avant fin septembre 2009, une proposition de procédure de raccordement des centrales de production d’électricité, ainsi qu’un document identifiant les zones favorables à leur implantation du point de vue des infrastructures gazières.

Enfin à ma question subsidiaire concernant l’impact Carbone de ce chantier GRTgaz répond qu’il n'existe actuellement pas de méthode reconnue permettant de mesurer cet impact. Néanmoins, GRTgaz semble avoir engagé une réflexion pour étudier les possibilités de mesurer l'impact carbone sur de tels chantiers.
Cette réponse me surprend fortement dans la mesure ou la comptabilisation des gaz à effet de serre, à commencer par le CO2, fait son chemin depuis quelques temps déjà dans le monde des travaux publics. Cette démarche fait d’ailleurs partie des pratiques de certaines entreprises qui y voient l’occasion de distinguer leurs offres.
Je suggère donc aux équipes qui s’efforcent d’engager des réflexions sur ce thème de se rapprocher en premier lieu de l’ADEME et de bureaux d’études comme Objectif Carbone, Altern Consult, EcoAct ou Inexia spécialisés dans le domaine. Leurs méthodes sont aujourd’hui bel et bien reconnues…sans être encore normalisées, chacun utilisant sa propre méthodologie, ce qui a l’avantage de les rendre lisibles…
La pertinence de l’indicateur carbone est prépondérante dans une démarche de développement durable… C’est peut être la raison pour laquelle GRTgaz rechigne à faire l’effort de comptabiliser les tonnes de CO2 issues entre autre de la combustion du gaz qu’elle achemine vers ses clients.
Si en France on semble hésitant à devoir importer de l’électricité, on ne se pose en revanche aucune question sur l’avenir de l’importation du gaz et de son utilisation.

Réponse le  13/01/2010

Réponse de GRTgaz


Le fonctionnement des centrales à cycles combinés au gaz naturel est susceptible de modifier les besoins de flexibilité intra-journalière pour équilibrer le réseau. C'est dans ce cadre que la CRE a demandé aux gestionnaires de réseau de transport de mener une étude sur la capacité de l'ensemble des infrastructures gazières françaises à répondre au besoin de modulation infra-journalière sur le réseau de transport.
Cette étude est en cours dans le cadre du dispositif de Concertation gaz (ce dispositif a été mis en place conformément à la délibération de la CRE relative aux instances de concertation sur les règles d'accès aux réseaux de transport de gaz naturel, publiée le 18 septembre 2008, GRTgaz et TIGF président ce dispositif commun de concertation avec l'ensemble des acteurs du marché).
L'impact des résultats de cette étude sur la procédure de raccordement des centrales de production d'électricité doit être étudié au sein du groupe de concertation. Un document proposant de nouvelles règles d'acheminement et d'équilibrage applicables aux centrales de production d'électricité est en cours d'examen et devrait être remis à la CRE


Le souci de GRTgaz de réduire son impact carbone est déjà ancien, il s'intègre dans la politique environnement de GRTgaz qui prend en compte les exigences réglementaires des multiples domaines environnementaux : air, eau, déchets, bruit, énergie, patrimoine naturel. Cette politique est mise en œuvre par la planification appropriée d'actions permettant d'atteindre les objectifs environnementaux prédéfinis dans les processus qui constituent le système de management.


GRTgaz s'emploie à réduire l'impact de son activité pendant l'exploitation de ses installations. Il a lancé un programme de rénovation de ses stations de compression. Ce programme réduira les émissions polluantes et sert l'objectif d'atteindre la certification ISO 14001 de l'ensemble du parc de compression à l'horizon 2010. Actuellement (début 2009), 12 stations sont certifiées ISO 14001.


Les pratiques de GRTgaz restent néanmoins à approfondir sur ce sujet,et pour progresser encore dans le sens d'une réduction des émissions de gaz à effet de serre il convient en effet, de les mesurer. L'établissement d'un bilan carbone, de ce point de vue, est pertinent pour notre entreprise et il existe des méthodes reconnues pour l'établir, même si l'application de ces méthodes sur des chantiers d'infrastructures est encore peu développée


Compte tenu de la complexité de ce sujet et du risque de sacrifier à de fausses bonnes idées, la réflexion est encore en cours au sein de notre entreprise. Cependant, si le projet Arc de Dierrey est décidé, une position relative à ces questions sera arrêtée lorsque la décision sera prise.



PS : pour plus d'informations sur le dispositif de concertation gaz, vous pouvez consulter le site http://www.concertationgaz.com/


 

Question n°36 posée en Réunion publique de : Clert Bernard-  10350 Marigny-le-Châtel - le 15/12/2009
La profondeur d’enfouissement du gazoduc prévue à 1 mètre n'est-elle pas insuffisante ?

Réponse le  21/12/2009

Réponse de GRTgaz


La profondeur d'un mètre correspond à la couverture minimale de terre déposée sur la canalisation. Cette profondeur s'avère suffisante à la fois pour garantir la sécurité et pour préserver les usages courants, que ceux-ci soient agricoles ou forestiers notamment... Néanmoins, lorsque la nature des cultures le justifie (opérations régulières de sous-solage, exploitation viticole, cultures sur rame, etc.), la couverture de terre peut être augmentée : ce point est examiné au cas par cas, avec les propriétaires et exploitants agricoles des parcelles concernées.

Question n°37 posée par Email de :   La Chapelle-Saint-Luc - le 23/12/2009
Bonjour
pourriez vous me preciser si le territoire de la Chapelle Saint Luc est impacte par ce projet car j'ai l'impression que, d'apres le fuseau d'etude, nous ne sommes pas concernés par ce projet.

David JEANROY
Responsable des services techniques municipaux
Chargé d'operation ANRU
Ville de la Chapelle Saint Luc

Réponse le  06/01/2010

Réponse de GRTgaz


La commune de la Chapelle-Saint-Luc n'est effectivement pas concernée par le fuseau d'étude du projet Arc-de-Dierrey.

Question n°38 posée sur le site Internet de : Queyrel Arnaud-  24240 Ribagnac - le 28/12/2009
bonjour,
à ce jour, comment et jusqu'à quel point le projet compte t-il exploiter les technologies de visualisation et simulation 3D ? En particulier pour
- sensibiliser le public ;
- anticiper / réduire les risques ;
- prévenir les nuisances environnementales.

Merci. Cordialement,
Arnaud Queyrel

PS : le projet m'intéresse dans le cadre de mes activités en Champagne-Ardenne

Réponse le  08/01/2010

Réponse de GRTgaz


GRTgaz utilise ou développe un certain nombre d'outils de simulation et de visualisation visant :
- à concevoir ses installations : la conception des postes de sectionnement ou d'autres installations aériennes peut faire appel à des outils de Conception Assistée par Ordinateur  en 3D ;  de même, les études de tracé s'appuient sur des outils de visualisation en relief ou non s'appuyant sur des Systèmes d'Information Géographique et des modèles numériques de terrain pour la prise en compte du relief
- à communiquer : des outils de "survol virtuel " du tracé peuvent être utilisés pour faire découvrir aux riverains le tracé du gazoduc, lorsque celui-ci est défini
- à maîtriser les risques : les systèmes d'information géographiques peuvent être combinés aux études de sécurité .


Ces outils pourront donc être utilisés pour le projet Arc de Dierrey.

Question n°39 posée sur le site Internet de : Van Den Broucke E-  77320 St Martin des Champs - le 04/01/2010
le tracé de gaz "Arc de Dierry" longe t-il en parti le réseau actuel de la canalisation de gaz venant de l'est ?
Passerait-il sur la commune de la Ferté-Gaucher - St martin des Champs 77320 (le long du réseau actuel et à coté de la station de dépressurisation)?

Salutations

Réponse le  08/01/2010

Réponse de GRTgaz


Le réseau existant sur la commune de La Ferté Gaucher (Artère de l'Est) est orienté Est-Ouest, ce qui ne sera pas le cas du projet Arc de Dierrey d'orientation générale Nord-Ouest - Sud-Est.  Il n'y a donc pas de raison de rechercher un parallélisme entre ces deux ouvrages.
Les communes de la Ferté-Gaucher et Saint-Martin-des-Champs sont en effet dans le fuseau d'étude du projet de  gazoduc. Aujourd'hui, les études en cours n'ont pas encore abouti, et il nous est difficile de dire si le tracé traversera ou non leur territoire. Nous serons en mesure de répondre à cette question lorsque l'ensemble des démarches aura été mené à son terme, donc à partir de l’été prochain, si le projet se poursuit.

Question n°40 posée sur le site Internet de : VENY Nicolas-  10200 BAR SUR AUBE - le 03/01/2010
Bonjour,

Sachant que le fuseau proposé se superpose au territoire de plusieurs zones humides et dans le cadre de l'application de l'article R214-1 du code de l'environnement et plus particulièrement de la rubrique 3.3.1.0 de la loi sur l'eau et les milieux aquatiques ainsi codifiée, comment va être pris en compte le pouvoir drainant d'un tel aménagement qui risque d'entrainer des perturbations plus ou ou moins importantes sur l'alimentation de ces zones humides ?

Merci d'avance de votre réponse.

Réponse le  08/01/2010

Réponse de GRTgaz


Le projet de gazoduc est soumis à la réglementation sur l'eau et à ce titre, l'étude d'impact aura également pour vocation de servir de dossier d'incidence au titre de la loi sur l'eau. Dans ce cadre, l'impact du gazoduc sur les nappes phréatiques sera bien entendu examiné, et fera d'ailleurs l'objet d'un examen par les CODERST (Conseil départemental de l'environnement et des risques sanitaires et technologiques) de chaque département., lesquels émettront des recommandations que GRTgaz déploiera. Le plus souvent, lorsque le gazoduc est susceptible de perturber l'hydrologie des terrains traversés du fait de son pouvoir drainant, des dispositions sont mises en place, sur propositions d'hydrogéologues, et consistent  le plus souvent en la mise en place de bouchons argileux autour du gazoduc, ou l'utilisation de géotextiles bentonitiques, par exemple.

Question n°41 posée par Email de : Coupan Paul - le 05/01/2010
Madame,Monsieur,

Le gazoduc Arc de Dierrey passera-t-il sur la commune de Beauvoir-sur-Sarce ?
Merci de votre réponse.

Dr.Paul COUPAN.

Réponse le  12/01/2010

Réponse de GRTgaz


La commune se trouve en dehors du fuseau d'étude envisagé : elle ne devrait donc pas être concernée par le tracé du futur gazoduc.

Question n°42 posée en Réunion publique de : Fourgeaud Catherine-  77750 Saint Cyr-sur-Morin - le 12/01/2010
Quels sont les impacts (nuisances sonores, déplacements d’engins) sur les riverains lors de la phase de chantier?

Quel est le temps des travaux sur le kilomètre travaillé ?

Y-aura-t-il des fermetures de petites voies de circulation ?

Réponse le  18/01/2010

Réponse de GRTgaz


Concernant les impacts pour les riverains:


En dehors de l'impact sur les parcelles directement concernées par les travaux, l'impact pour les riverains se limite :


        - aux nuisances sonores dues aux engins de levage et aux véhicules de transport des tubes : le tracé est généralement éloigné des habitations, et le niveau sonore des engins n'excède pas celui de pelles mécaniques, cette nuisance sera donc très limitée.


         -à la circulation des camions transportant les tubes sur les routes : la gêne occasionnée sera de courte durée, car ne correspondant qu'à la phase de livraison des tubes sur le chantier.  (Les tubes arrivent en général par train ou bateau dans leur zone de stockage temporaires d'où ils sont  pris en charge sur camions et  répartis en différents points du chantier préalablement identifiés .  Les itinéraires retenus font l'objet d'un plan de circulation établi par les entreprises de pose, étudié conjointement avec les mairies des communes traversées et le service en charge des routes au Conseil général  et  validés le cas échéant  par les services de gendarmerie. Un état des lieux du réseau routier envisagé est  établi avant et après transport, et en cas de dégradation GRTgaz prend en charge les réfections de chaussée.)


Concernant la durée des travaux:


La cadence moyenne d'avancement d'un chantier tel qu'Arc de Dierrey est de 800 mètres par jour. Cela ne signifie pas que chaque jour 800 mètres de tranchée sont creusés et remblayés, car entre l'opération de creusement et celle de remblaiement, il peut se passer plusieurs jours, et que l'opération de creusement de tranchée peut être plus ou moins rapide selon  la nature des terrains traversés (quelques milliers de mètres par jours en terrain malléable, à quelques dizaines de mètres par jour dans des rochers très durs tels que le granite). De manière générale, on s'efforce de faire descendre en fouille des tronçons de plusieurs centaines de mètres en une fois, de façon à reboucher la tranchée le plus rapidement  possible ; plusieurs tronçons peuvent être descendus dans la journée, correspondant à une longueur de tranchée ouverte de quelques kilomètres chaque jour


Concernant les petites voies de circulation:


Les modes de  traversée des routes sont déterminés en concertation avec le gestionnaire de ces routes (Direction des Infrastructures routières, Conseil général ou commune). Seul un franchissement dit "à ciel ouvert" peut conduire à interrompre momentanément la circulation : dans ce cas, des itinéraires de déviation sont définis. Pour les voies d'accès aux propriétés privées, GRTgaz s'efforce de convenir avec le propriétaire de la période la plus propice pour creuser la tranchée, mettre en place la canalisation et reboucher. Si les travaux sont amenés à se prolonger, des passerelles sont aménagées au-dessus de la tranchée afin de ne pas pénaliser  le passage.

Question n°43 de :   - le 13/01/2010
Question issue du cahier d’acteurs rédigé par le bureau du Parc naturel régional Oise - Pays de France

Quelle sera la servitude autour des postes de sectionnement
et demandera t-elle une gestion particulière ?

Réponse le  15/01/2010

Réponse de GRTgaz


Pour l'implantation des postes de sectionnement, GRTgaz acquiert des terrains de quelques centaines de mètres carrés. Il n'y a pas de servitude ni de contraintes particulières en dehors du terrain dont GRTgaz a la propriété. Enfin, seule une surface de 10% environ de la zone acquise est clôturée, le reste pouvant demeurer en culture.

Question n°44 de :   - le 13/01/2010
Question issue du cahier d’acteurs rédigé par le bureau du Parc naturel régional Oise -Pays de France

Quelle sera la largeur précise de la bande de servitude (le dossier indique de 10 à 20 m) ?

Réponse le  15/01/2010

Réponse de GRTgaz


La largeur de la bande de servitude sera de 20 mètres.

Question n°45 de :   - le 13/01/2010
Question issue du cahier d’acteurs rédigé par le bureau du Parc naturel régional Oise -Pays de France

- En quoi consistent les opérations de maintenance?
- Y a-til des émissions de gaz pendant ces opérations ?
- A quelle fréquence sont-elles effectuées ?

Réponse le  15/01/2010

Réponse de GRTgaz


Une fois la canalisation mise en service, elle fait l’objet d’interventions périodiques de surveillance, d’inspection et de maintenance.


Ces opérations s'effectuent sans dégagement de gaz.
Ainsi, une surveillance à pied, en voiture ou aérienne permet de :


- repérer d’éventuels chantiers de tiers qui n’auraient pas été déclarés à GRTgaz et qui pourraient représenter un danger pour le gazoduc.
- contrôler l’état de l’environnement autour du gazoduc (ravinement, affaissement, érosion, plantation d’arbre, construction de bâtiments, etc).


En outre, des inspections sont menées régulièrement sur la canalisation par :
- des contrôles de l’efficacité de la protection cathodique contre la corrosion,
- des mesures électriques de surface ou le passage de pistons instrumentés.
Enfin, la canalisation fait l’objet d’activités de maintenance courante, destinées à :
- entretenir les bandes de servitudes situées au niveau du sol et la signalisation du gazoduc (bornes et balises jaunes)
- nettoyer l’intérieur du gazoduc à l’aide de pistons « racleurs » qui récupèrent les particules déposées au fil du temps par le gaz naturel
Ces mesures garantissent la durée de vie des canalisations et la sécurité des riverains.


Ces opérations de maintenances sont effectuées
- 1 fois par semaine à 1 fois par mois concernant le réseau visible par la route
- 1 à 2 fois par mois concernant le réseau visible par avion
- 1 fois par an concernant le réseau visible uniquement à pied

Question n°46 de :   - le 13/01/2010
Question issue du cahier d’acteurs rédigé par le bureau du Parc naturel régional Oise -Pays de France

Des postes de livraison sont-ils déjà prévus ?
Et si oui, où se situeraient-ils ?

Réponse le  15/01/2010

Réponse de GRTgaz


Il n'est pas prévu d'installer de postes de livraisons pour alimenter des points de consommation sur cet ouvrage. En ce qui concerne les postes de sectionnement situés tous les 20 kilomètres environ les uns des autres (permettant d'interrompre la circulation de gaz naturel dans la canalisation) , leurs emplacements ne sont pas connus à ce jour. GRTgaz a pris en compte la demande du Parc Naturel Régional Oise- Pays de France d'éviter dans la mesure du possible l'implantation d'un poste de sectionnement dans le périmètre du Parc.

Question n°47 de :   - le 13/01/2010
Question issue du cahier d’acteurs rédigé par le bureau du Parc naturel régional Oise -Pays de France

Le dossier indique que la canalisation en fin de vie sera tronçonnée mais sera t-elle retirée ?

Réponse le  15/01/2010

Réponse de GRTgaz


Il est précisé dans le document (page 26) les modes opératoires que nous sommes susceptibles de mettre en œuvre actuellement. et qui permettent de laisser la canalisation dans le sol « Dans tous les cas, si une canalisation ne peut plus être utilisée, le flux du gaz naturel est interrompu, la canalisation est purgée, inertée, à l’azote, tronçonnée, puis en général bouchée, aux extrémités avec du plâtre ou la soudure d’un bouchon en acier dit « fond bombé », puis obturée aux extrémités ». Cela n'exclut pas des évolutions dans les mesures que nous pourrons mettre en œuvre dans une cinquantaine d'année lorsque l'exploitation de canalisations sera terminée.

Question n°48 de :   - le 13/01/2010
Question issue du cahier d’acteurs rédigé par le bureau du Parc naturel régional Oise -Pays de France

Le dossier du maître d’ouvrage en page 22 justifie la nécessité de développer le réseau gaz sur le fait que “l’évolution de la consommation de gaz naturel en France sera surtout soutenue par la production d’électricité (…)” et il fait référence aux projets de Centrales à Cycle Combiné.

Y a-t-il une relation entre le présent projet et celui de centrale thermique au gaz porté par YFREGIE SAS, situé sur la commune de Verberie ?

Réponse le  15/01/2010

Réponse GRTgaz


La phrase issue du dossier du maître d'ouvrage (page 22) reprise dans votre question permet d'éclairer les lecteurs du document sur la place du gaz naturel sur le territoire français et donne des éléments de contexte macroéconomique.
Concernant l'opportunité du projet Arc de Dierrey, je vous recommande de lire le dossier de la page 15 à la page 20. Il est présenté que cet ouvrage est justifié par le développement de nouvelles sources d'approvisionnement. situé au nord de la France (développement du transit de gaz à la station de Taisniéres située à frontière franco-belge et projet de terminaux méthaniers à Dunkerque ou à Antifer) , Ce projet s'inscrit donc dans une logique de renforcement des ouvrages permettant de diversifier les approvisionnements et de les acheminer sur l'ensemble de notre réseau et il n'est prévu aucune autre connexion avec le réseau existant en dehors du raccordement aux 3 stations de compressions existantes (Cuvilly dans l'Oise, Dierrey Saint Julien dans l'aube et Voisines en Haute Marne).
Comme cela a été dit lors de la réunion de débat public de Verberie, le raccordement du projet de la centrale de Verberie n'a pas de lien avec le projet Arc de Dierrey. Les possibilités d'alimenter la centrale ont été étudiées avant même que le projet Arc de Dierrey existe et le raccordement éventuel s'effectuerait sur les ouvrages existants (artères Nord 1 et Nord 2 qui vont de Taisniéres dans le Nord jusqu’a la région parisienne).

Question n°49 posée sur le site Internet de : DAMOTTE CLAUDE-  60800 CREPY EN VALOIS - le 13/01/2010
Bonjour

dossier-mo-partie2
Page 17
« Dans ce nouveau contexte, la mission du transporteur consiste à favoriser une concurrence effective entre les producteurs/fournisseurs de gaz naturel au profit des consommateurs de gaz, tant industriels que particuliers.
Elle conduit GRTgaz à développer le réseau de transport afin que les consommateurs puissent bénéficier de sources d’approvisionnement multiples et ainsi, par le jeu de la concurrence, obtenir le meilleur prix. »
« Aujourd’hui ce sont environ 50 expéditeurs/fournisseurs qui sont actifs sur le marché français. »
Quels sont ces 50 expéditeurs/fournisseurs? SUEZ , Poweo, Direct Energie.....

Pour moi, concrètement GRT Gaz développe des réseaux qui pour l’instant ne correspondent à aucune surcapacité de stockage ou de circulation, mais uniquement pour permettre à des sociétés privées (donc des actionnaires) de faire du business en créant des usines de productions d’électricité.
Par exemple la centrale de Verberie ?

Autre exemple
Page 23
« De plus, le fort développement de l’électricité pour le chauffage, en partie au détriment du gaz naturel, entraîne une hausse de la demande d’électricité de pointe, à laquelle, pour les mêmes raisons qu’exprimées ci-avant, les centrales au gaz naturel constituent une réponse bien adaptée, notamment dans le sud du pays, où les régions sont largement importatrices d’électricité.

Pour moi: Il est tellement plus facile de faire du chauffage électrique (voir réponse page 12 du verbatim de la réunion de Crépy en Valois, question concernant le raccordement de Lévignen au réseau).
Tout est une question de coût et surtout de rentabilité financière.

Dans ce contexte, nous ne savons plus ou se trouve l'intérêt général de la population par rapport aux intérêts des sociétés privées

Vous en souhaitant bonne réception
Sincères salutations
C DAMOTTE

Réponse le  18/01/2010

Réponse de GRTgaz


Nous prenons note de votre opinion sur la politique énergétique nationale. Cependant l’ouverture du marché, inscrite dans des directives européennes transposées en droit français donne comme mission à GRTgaz de répondre aux besoins des expéditeurs. C’est dans ce cadre que notre action doit s’inscrire. Ceci étant dit, de nombreux observateurs estiment que cette tendance va dans le sens d’une plus grande diversification des sources d’approvisionnement et des voies d’acheminement, ce qui concourt à la sécurité d’approvisionnement des consommateurs français.
Sur les conditions nécessaires à la réalisation du projet, je vous rappelle que la décision sera prise en fonction du développement des approvisionnements en gaz naturel du territoire français à partir de la station de Taisniéres (frontière Belge) ou des projets de construction des terminaux méthaniers à Dunkerque ou à Antifer (cf. page 19 et 20 du dossier du maître d'ouvrage)
En réponse à votre question, nous vous communiquons la liste des expéditeurs : Au 14 janvier 2010, le marché français compte 59 expéditeurs utilisant le réseau de GRTgaz :
A2A Trading, Air Liquide, Aluminium Pechiney Alcan, Altergaz, BNP Paribas, BP Gas Marketing Limited, ConocoPhilips, Direct Energie, Distrigas, Dong Energy, European Commodity Clearing AG (ECC), Econgas, EDF, EDF Trading Limited, Elektrizitäts-Gesellschaft Laufenburg AG (EGL), ELECTRABEL S.A, ENDESA ENERGIA SA, ENEL Trade SpA, ENEREST, ENI SpA, ENOI SpA, ENOVOS, E.ON Energie SAS, E.ON Ruhrgas AG, E.ON Energy Trading SE, EOS, Essent Energy Trading B.V, Exxon Mobil, Gas Natural Commercialisation France, Gazelys, Gazprom Marketing & Trading Limited, GDF SUEZ, Iberdrola, Ineos Manufacturing France SAS, JP Morgan, Lumius spol s.r.o, Mercuria Energy Trading SA, Merrill Lynch Commodities (Europe) Trading Limited, Morgan Stanley, Nexen Energy Marketing London Limited, Novawatt, Nuon Energy Trade & Wholesale, Perstorp France, Poweo, RBS Sempra Energy Europe, Rhodia Energy, Roquette Frères, RWE Trading GmbH, Shell Energy Europe BV, Shell Energy Trading & Shipping Company Limited, SPE, Statkraft Energi AS, Statoil ASA, SVD 17, Total Gas and Power Limited, Vialis, Vitol, Verbundnetz Gas AG (VNG), WINGAS GmbH.

Question n°50 posée sur le site Internet de : Josselin  Olivier Compiegne - le 16/01/2010
Apparemment les dés sont encore une fois pipés. cela ne concerne pas qu'une bande de 300 kms de long. les 4 fournisseurs sont la Norvège, les pays bas , la russie et l'algérie. Qui dit gaz, dit aussi pétrôle donc OPEP, c'est aussi à eux de payer les 700 millions.

Je vois que le projet passe par la région Ile de France. Qui dit ile de France, dit Paris, dit grand centre des affaires de la Défense, dit entreprises internationales.
Est ce que les multinationales financent le projet Arc de Dierrey ?

Réponse le  20/01/2010

Réponse de GRTgaz


L'activité de transport de gaz naturel en France est une activité régulée. L’action de GRTgaz s’inscrit donc dans le cadre législatif et réglementaire qui prévoit que les investissements réalisés sur le réseau de GRTgaz sont approuvés par la Commission de régulation de l'énergie, dont la mission est de s'assurer, au bénéfice du consommateur final, du bon fonctionnement des marchés de l'électricité et du gaz naturel. Dans ce cadre, la justification économique des investissements tels que l'Arc de Dierrey est matérialisée par des engagements de long terme (au moins 10 ans) pris par les clients de GRTgaz pour l'achat de capacités de transport de gaz naturel.


GRTgaz est propriétaire de son réseau. Ses investissements sont financés sur fond propre, ou par emprunt, et GRTgaz est rémunéré par les expéditeurs qui utilisent les capacités ainsi mises en œuvre (sur le même modèle que Réseau Ferré de France ou Réseau de Transport d’Electricité sont rémunérés par les transporteurs ferroviaires ou les producteurs qui utilisent leur réseau). Tout ce processus est donc transparent, à la fois dans les résultats annuels de GRTgaz, et dans les publications de la Commission de régulation de l’énergie.


Le programme d'aménagement du réseau français dans lequel s'inscrirait l'Arc de Dierrey est éligible à une subvention d'environ 130 Millions d’euros de la part de la Commission européenne dans le cadre du plan de relance énergétique. Cette subvention européenne, s’il se confirmait que le projet était retenu, serait alors affectée au financement d'une partie de ce projet.

Question n°53 posée sur le site Internet de : Josselin Olivier-  60200 Compiègne - le 16/01/2010
On nous parle de débat public. Et apparemment sur les brochures est indiqué la date de début de travaux. Le projet est déjà enterriné ?

Réponse le  20/01/2010

Réponse de GRTgaz


Comme indiqué aux pages 2 et 3 du dossier du maître d'ouvrage, le débat public, losqu'il est décidé par la Commission nationale du débat public, a lieu lors des phases amont du projet. De façon concrète, cette étape de concertation a été engagée début 2009, lorsque GRTgaz disposait de son étude de faisabilité. Pour échanger avec vous lors du débat public, nous avons présenté toutes les phases du projet avec un planning prévisionnel. Néanmoins, et comme indiqué page 33 du même dossier, nous précisons que la décision de poursuivre le projet pourrait être prise courant 2010. Cette décision dépendra des besoins des expéditeurs (augmentation du transit par la station de compression de Taisniéres) ou de la réalisation des projets de terminaux méthaniers (page 19 et 20 du dossier).

Question n°55 posée sur le site Internet de : Josselin Olivier-  60200 Compiègne - le 16/01/2010
700 M€ , le coût du projet.
Est-ce une estimation ou une évaluation ?
Et l'incertitude du point de vue mathématique, est elle prise en compte ? cela peut coûter plus comme moins ?

Vous êtes sûr que le projet va coûter 700 M€ ? Je dis ça car le projet de l'avion A300M d'Airbus, il a déjà coûté quelques milliards d'€ en plus.

Réponse le  20/01/2010

Réponse de GRTgaz


Le coût d'un gazoduc, se découpe en  trois grands ensembles :


- le coût des fournitures (tubes et robinets) représente près de 40% du coût total. Les longueurs de tube et le nombre de robinets sont aisés à déterminer, et seul le prix de l'acier peut fluctuer : nos équipes suivent attentivement ces évolutions et sont en mesure de faire des projections assez fines. En outre, une provision pour aléa spécifique peut être retenue pour prévenir le cas où l'hypothèse aurait été trop optimiste. Un tel aléa a été retenu sur le projet Arc de Dierrey.


- le coût de construction représente un peu moins de 40% du coût d'un gazoduc. Il n'est difficile à apprécier  que dans les terrains au relief très accidenté, ce qui n'est pas le cas du projet Arc de Dierrey. cependant, là encore, une provision pour aléa spécifique a été retenue afin de tenir compte de l'expérience encore modeste de GRTgaz dans la pose de canalisation de ce diamètre.


- les coûts du maître d'oeuvre enfin portent sur les études d'ingénierie, la supervision de chantier , les frais divers et les indemnités versées aux différentes parties prenantes.


L'ensemble de ces coûts est majoré afin de tenir compte des imprévus (découverte fortuite de vestiges archéologiques nécessitant la prise en charge de fouilles, retards de chantier dus aux conditions météorologiques, modifications de tracé de dernière minute, etc.)


L'estimation du coût d'un gazoduc est ainsi réalisée de manière analytique, sur la base de plusieurs hypothèses de tracé raisonnablement réalistes et confrontée à l'expérience des canalisations posées précédemment : l'estimation ainsi obtenue est comparée au coût final de projets similaires. Rappelons à cette occasion que GRTgaz, depuis sa création, pose en moyenne une centaine de kilomètres de gazoducs chaque année, et que les mêmes équipes en construisaient déjà à un rythme équivalent avant que GRTgaz devienne une fililale de Gaz de France puis de GDF SUEZ.


Rappelons également que le programme d'investissement de GRTgaz est validé par la Commission de Régulation de l'Energie, qui s'assure notamment que les coûts de construction qu'elle a autorisés ne sont pas dépassés : à ce jour, la CRE n'a pas relevé de dépassements notables des budgets présentés par GRTgaz et validés, les coûts finals se situant dans une fourchette très proche (en plus ou en moins) du coût prévisionnel.

Question n°56 posée sur le site Internet de : Josselin Olivier-  60200 Compiègne - le 16/01/2010
Est ce que les gens se rendent ils compte de ce projet stratégique. Techniquement, ont ils tous les renseignements adéquats ?
Ce projet, c'est un tube dans un maillage de tubes. Donc en mode binaire, c'est à l'iran, à la russie et au qatar de payer l'addition et aussi aux membres de l'OPEP.

Réponse le  20/01/2010

Réponse de GRTgaz


Concernant les enjeux et les aspects techniques du projet, nous avons essayé de donner les éléments dans le dossier du maître d'ouvrage. Au-delà, nous avons essayé de répondre le mieux possible aux sollicitations orales ou écrites du public pendant la phase de débat.

Question n°57 posée sur le site Internet de : Josselin olivier-  60200 compiègne - le 16/01/2010
Pourquoi n'a t'on pas parlé de la diplomatie fine du pipeline ?

Réponse le  20/01/2010

Réponse de GRTgaz


Si votre question concerne les enjeux géopolitiques du projet, nous avons essayé de décrire le contexte régional et mondial du projet dans le dossier du maître d'ouvrage. Au-delà, une réunion du débat public a été consacrée à ce thème par la Commission particulière du débat public. Dans ce cadre, nous avons essayé de répondre le mieux possible aux sollicitations orales ou écrites du public.

Question n°58 posée sur le site Internet de : JALLON Sébastien-  60800 Crepy en Valois - le 16/01/2010
Le fuseau au niveau de la ville de Crépy est très étroit. Sachant que le gazoduc , ne doit pas passer dans la ville de Crépy et qu'il doit en même temps éviter le Bois du Roi, il ne reste plus beaucoup de place entre Crépy et Levignen. Si de plus, nous ajoutons le dépôt BUTAGAZ (Stockage Propane: 2 Réservoirs Sous Talus de
550 m3) et la carrière SIBELCO (en activité depuis 1955), cela limiter encore plus les solutions envisageables pour passer le gazoduc. Devant cette situation très limitée, et afin de trouver la solution la plus adaptée pour GRTgaz sans mettre en péril le développement économique de la carrière de Sibelco à moyen et long terme (avancement actuelle de la carrière, évolution au terme de l'autorisation actuelle) ne serait-il pas souhaitable de contacter les industriels concernés avant d'arrêter un tracer définitif sur lequel il serait très difficile de revenir?

Réponse le  28/01/2010

Réponse de GRTgaz


Au stade actuel des études, le projet n'est toujours pas décidé, et aucun tracé n'est encore défini : seul un couloir d'étude a été déterminé.


Les études qui aboutiront à la définition du tracé sont en cours, et devront intégrer un certain nombre d'éléments, parmi lesquels ceux que vous citez :
-        Un tracé évite effectivement les zones urbanisées (en particulier ici l'habitat concentré de Crépy-en-Valois).
-        Les études prennent également en compte les enjeux de sécurité de manière générale, notamment ici le site Butagaz de Lévignen et le Plan de Prévention des Risques Technologiques (PPRT) associé.
-        Le projet ne doit pas nuire au développement des territoires traversés, c'est pourquoi GRTgaz intègre aussi dans ses études les projets de développement (projets d'urbanisation, projets routiers, industriels, éoliens, etc). La possible expansion de la carrière Sibelco en fait partie.
-        Dans la mesure du possible, les zones Natura 2000, et plus généralement les enjeux écologiques, sont évités : on peut en effet citer le Bois du Roi pour le secteur de Crépy-en-Valois.


GRTgaz travaille actuellement à la collecte de tous ces éléments : les études d’impact et de sécurité sont en cours ; l’analyse des documents d'urbanisme a commencé ; nous continuons à rencontrer les élus, les administrations (DREAL notamment), les Chambres d’Agriculture, les associations. Nous rencontrons par ailleurs un certain nombre d’industriels, aménageurs, ou encore gestionnaires d’infrastructures afin d’échanger avec eux sur la compatibilité entre notre projet et leurs activités. Dans ce cadre, et à la suite de l'intervention de M. Jallon lors de la réunion de débat public de Crépy-en-Valois, nous avons pris contact avec les responsables de Sibelco.