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samedi 22 décembre 2007

Voici les avis émis par le public par mail, par courrier ou lors des réunions publiques.

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Thème séléctionné : 2. TRANSPORTS ET DEPLACEMENTS

Avis n°4 de : Diaz Rémi-  31240 SAINT JEAN - le 07/09/2007
Madame, Monsieur

Je m'étonne de voir l'ampleur que peut prendre ce débat, alors que les réponses au problème d'asphixie de la rocade se trouvent dans votre site internet.
Vous dites vous même sur la synthèse du projet que la totalité de l'organisation des transports en commun est "en étoile" en effet je me réjoui de voir enfin apparaître cette constatation dans un débat.
Ce qui ne semble avoir été compris de personne c'est que les gens qui prennent la rocade veulent CONTOURNER la ville et non pas y entrer. Or AUCUN moyen de transport ne propose ce service, à part la voiture!

Pour passer d'une brettelle de rocade à l'autre en transport en commun il faut parfois plus de 1h30 quand elles se trouvent à moins de 5 kms l'une de l'autre! (tout ca parcequ'il faut rejoindre le centre ville à chaque fois)

Ce nouveau contournement autoroutier de l'agglomération serait une véritable erreur à mes yeux. Il serait une véritable "pollution" visuelle, sonore, et même olfactive. Il pousserait les gens à prendre ou reprendre leur voiture. Si vous voulez que les gens laissent leurs voiture proposez leur un meilleur service, un service de BUS PRIORITAIRE qui CONTOURNE l'agglomération.Mettez une telle ligne de bus en place avec une fréquence de passage a 5 min et des péages pour les voitures aux propriétaires un peu têtus et vous verrez qu'en peu de temps un grand nombre de personne se mettrait à prendre des abonnements transports en commun.

Je tiens à préciser que je suis un automobiliste qui prend la rocade quotidiennement mais qui ne va en centre ville qu'une fois par mois, vous comprendrez donc que le dispositif actuel en "étoile" ne répond pas à la demande des gens qui prennent la rocade, et que le contournement autoroutier à l'étude n'y répondra pas non plus.
Veuillez recevoir madame, monsieur mes sincères salutations

Avis n°5 de : Duclos Lucie-  31400 TOULOUSE - le 09/09/2007
Bonjour,

Je souhaiterais savoir si une étude réalisée par un organisme indépendant a été réalisée, ou va l'être, sur ce sujet.
Pour ma part, je pense qu'il serait plus judicieuse d'investir dans les transports en commun (train, bus, ...) pour les particuliers ainsi que pour le transport commercial. Les sources d'énergie s'épuisant, il est temps de penser à faire des économies d'énergie et de prévoir de nouveaux modes de déplacement.
Je vous remercie de bien vouloir m'envoyer le journal des débats et la synthèse du projet.

Cordialement,
Lucie Duclos

Avis n°6 de : de Fornel Olivier-  81 GAILLAC - le 11/09/2007
Bonjour,

Il me semble qu'il faut prendre en compte le fait que l'autoroute d'Albi doit aller jusqu'à Lyon dans un futur proche et que donc ce trafic va se développer peut être un peu plus que la moyenne.

Cordialement

Avis n°7 de : Auzuret Pascal-  31180 CASTELMAUROU - le 12/09/2007
Bonsoir,

Oui pour un contournement à condition qu'il soit sans peage,autoroute A68 payante RN88 saturé,tout le monde prendra le trajet gratuit.

Avis n°12 de : Maes Sébastien TOULOUSE - le 14/09/2007
Ce projet sera selon moi, soit un formidable gâchis, soit un constat d'échec pour l'humanité.

Explication :

Si l'on s'en tient aux conclusions des scientifiques et notamment du GIEC, il semble évident que sans une diminution massive de nos émissions de CO2 dans les 10 prochaines années, on s'en va tout droit vers une situation écologiquement catastrophique. De l'avis même des constructeurs automobiles une réduction massive des émissions des véhicules n'est pas possible.
Conclusion : IL FAUT DIMINUER LE TRAFFIC !!!

2 options :

Soit nous nous comportons en humains responsables et nous diminuons sérieusement le traffic routier auquel cas, ce projet de contournement ne sert à rien ; soit nous poursuivons notre course insensée vers le toujours plus de véhicules et nos enfants en assumerons les conséquences.

Dans les 2 cas de figure... c'est un constat d'échec !

Avis n°14 de : Planells Rodriguez Milena-  31000 TOULOUSE - le 17/09/2007
L'enquete réalisée auprès des toulousains (apparue dans capitole infos) montre que la plupart des utilisateurs de la rocade sont des personnes individuelless qui se rendent au travail en voiture car il n'y a pas de transport public ou avec de temps de passage trop espacés. Il semble évident donc que la solution ce n'est pas de construire ce contournement de toulouse mais plutot de renforcer les services de transport public vers ces zones là (Airbus, Centre commercial de Blagnac, Centre commercial de Labège, etc.), non?

Avis n°15 de : GARAT Philippe-  31120 ROQUETTES - le 04/09/2007
Avant de se lancer dans de longues réflexions pour de grands travaux, il me parait urgent de réajuster le transport collectif en périphérie proche de Toulouse.
Concernant ma commune, ROQUETTES, je vois régulièrement les bus passer, quasi vide... ça coûte à la collectivité et c'est inutile, c'est déplorable ! Nous avons été plusieurs à contacter depuis 8 ans SEMVAT, TISSEO, Mairies pour aboutir à des réponse du genre "TISSEO est en train d'y réfléchir...." et toujours rien n'avance. Nous sommes nombreux sur la commune à travailler dans la zone de Basso Cambo / Bd Eisenhower et en face on nous propose des bus 50+52 (avec changement et 20mn d'attente) qui pour faire 17km mettent 1h10... et ceci à des horaires ne correspondant pas à des horaires de travail. Il me paraitrait judicieux de placer 1 à 2 arrêts maxi par commune (pour accélerer le temps de trajet - les gens peuvent marcher, prendre des vélos et les laisser dans le bourg de la commune)
exemple de 8 arrêts pour une liaison rapide: Saubens, Roquettes, Pinsaguel, Rond-point Rte d'Ax / Rte Muret, Gare Matabiau, St Simon, Eisenhower et terminus Basso-Cambo. Avec 3 départ le matin arrivée 6h30, 7h30, 8h30 à Basso Cambo) et 3 le soir en semaine distants d'1h (départ 16h30, 17h30, 18h30 de Basso-Cambo).
Un transport en commun "bien pensé" permettrait de désengorger à epu de frais (car peu de bus engagés) les 2 ponts traversant la garonne au niveau de Pinsaguel et permettrait de fluidifier le trafic sur la route de Muret et sur la A64 direction Toulouse.

Je suis prêt à participer à l'élaboration d'une enquête dans ma commune et/ou à un groupe de réflexion à condition qu'il y ait une réelle envie d'aboutir et ce rapidement !!!

Cordialement,

Avis n°16 de : Timbal-Duclaux Philippe-  31000 TOULOUSE - le 12/09/2007
Est ce que l'on admet le double tire à l'asphyxie, c'est la fluidité du trafic ?
Il faut offrir un itinéraire de délestage à ceux qui n'ont pas besoins d'approcher le coeur de Toulouse, alors le meilleur équilibre entre Toulouse et sa banlieue c'est la"rocade bis"..

Avis n°18 de : MICHEL Jean-François-  31700 BLAGNAC - le 18/09/2007
Bonjour,

Il y a maintenant un peu plus de 5 ans, nous avons du revendre en catastrophe notre maison pour ne plus subir les 2 x 1h45 que représentaient nos trajets domicile- travail . La pression immobilière obligeant par ailleurs à s'éloigner toujours un peu plus des bassin d'emploi...Alors je tombe sur cet article d'autres citadins ailleurs en France confrontés au même problème :

"– Dites, ce n’est pas possible ce troisième franchissement de la Loire, ils vont donc le faire ? Les deux grands ouvrages routiers de Nantes et St-Nazaire, ça ne suffit donc pas ? Et on va en construire un troisième ? « Ils » ne vont pas nous faire ça ?
La voiture, c’est comme le gaz : plus on lui crée de l’espace, plus elle l’occupe et toujours au détriment des autres moyens de communication que l’on plie à sa dictature. Nos axes au sud de la Loire vont être saturés, car le troisième pont fera office de nouvel aspirateur à voitures et notre liberté de déplacement local sera rendue plus pénible encore ; moi, je n’aime plus conduire, c’est devenu une corvée.
A la fin de ma journée de travail, je voudrais avoir la liberté de lire, de me reposer, de discuter tout en étant transporté. Vous n’avez donc pas réussi avec votre réseau Armorique : ils ne vous écoutent pas !

– Pas encore, mais la maturation est lente... La machine infernale du « tout-voiture » est lancée à tout-va : les décideurs ont quelque peine à s’en dégager. Ouvrir une route ou un pont nouveau, c’est plus simple : le flot des automobiles s’y engouffrera et on renvoie le problème à plus tard ! A nous de leur montrer toujours qu’on peut faire autrement en usant de patience et pédagogie."

La voiture est elle aussi le moteur de la pensée frénétique se développant autours du projet de grand contournement de Toulouse? Un tonneau des Danaïdes de plus...Merci d'apporter une réponse convaincante pour les générations à venir. Dont acte. Mr Michel JF

Avis n°23 de : Robin Philippe-  31190 AUTERIVE - le 19/09/2007
Je suis opposé à ce projet.
Le développement durable ce n'est pas le "tout autoroute" mais plutôt le développement des transports collectifs!

Avis n°24 de : Rémondet Georges-  31650 SAINT-ORENS - le 19/09/2007
A la place du contournement autoroutier c'est-à-dire des "camions", il faut à mon avis développer le ferroutage et les transports en commun: bus/trains cadencés et donner partout la possibilité d'accéder à son travail en vélo, la grande honte à ce sujet c'est l'échangeur du Palays.

Avis n°25 de : Brunet Louis Vincent-  81370 SAINT SULPICE - le 20/09/2007
Arrêtez les frais pour le tout voiture, le train, le bus, le métro...vous verrez c'est mieux pour tout le monde, par exemple, doublez la voie Toulouse/Albi.

Avis n°28 de : Jaubert Isabelle-  31480 LAGRAULET ST NICOLAS - le 20/09/2007
Le contournement doit faciliter les déplacements des habitants.
Le trajet travail est devenu un enfer, le contournement devrait être positionné là où il y a le plus d'activités (Ouest+sud) mais il doit tenir compte des projets déjà engagés.

Avis n°32 de : Arrighi Raymond-  09200 MONTJOPIE EN COUSERANS - le 21/09/2007
Une grande étude des trafics routiers poids lourds Nord Sud et Est Ouest sera-t-elle réalisée prenant en compte une éventuelle traversée centrale des Pyrénées?

Avis n°33 de : Regimbeau Patrice-  31490 BRAX - le 21/09/2007
Il faudrait ajouter une voie sur l'A61 entre Toulouse et Narbonne. Faire plus de transports en commun. Faire des embauches en décalés le matin et le soir.

Avis n°35 de : Faysse Gilles-  31450 ISSUS - le 21/09/2007
Le document est confus sur certains points ("favoriser l'usage combiné voiture-transports en commun").
Le détournement de la circulation de transit. La mise en service d'un équipement routier n'a jamais ralenti la croissance de la circulation. Exemple: 2ème périphérique parisien et le "saute-bouchon" à Lyon. Tout au plus, il résoudra l'asphyxie de l'équipement existant comme c'est en train de se produire pour l'A7/A9 pendant la période estivale. Le contournement favorisera inévitablement l'étalement urbain.

Avis n°40 de : Fauré Roland-  09000 SERRES SUR ARGET - le 24/09/2007
Je me suis beaucoup investi, il y a presque 30 ans, pour la réalisation de la voie de dégagement Ouest et la ligne B du métro, en tant que Président de l'association pour le développement des transports dans l'ouest toulousain.

Avis n°41 de : Saysset Bernard-  81000 ALBI - le 24/09/2007
Le nouvel aéroport est-il dans le projet?

Avis n°42 de : Azais Gérard-  81110 ARFONS - le 24/09/2007
Si comme le projet le prévoit, il doit favoriser les transports en commun dans l'agglomération, est-ce que le coût de ses transports pour l'usager va baisser car aujourd'hui un salarié paiera à mon avis trop cher? (Les entreprises devraient plus y participer)

Avis n°49 de : Galau-Talavera Sylvie - le 25/09/2007
Bonjour,

Je suis domiciliée à Villeneuve-Tolosane, je prends la rocade à Carrefour Portet, et je travaille au CNES (soit à 15kms), donc je sors à Rangueil, soit avenue Edouard Belin, soit avenue Latécoère. Si je pars à 9h, j'arrive à 9h20, si je pars à 8h30 j'arrive à 9h10. Et ça dans des conditions optimales (sans pluie, sans accident, sans explosion quelque part, sans travaux, et j'en passe ...). Le matin, le bouchon commence déjà à Roques. Donc souvent je prends des itinéraires en dehors de la rocade, mais l'étranglement arrive de toute façon tôt ou tard.



Je vois beaucoup de camions, dont beaucoup d'étrangers (on a le temps d'admirer le paysage sur 15 kms de bouchon) qui ne font que traverser l'agglomération.



On nous dit que seuls 12% de la circulation serait déviée si un contournement était créé. Mais si sur 12% il y a 10% de camions, ça vaut la peine, non seulement en terme de circulation mais aussi de pollution et de risques.



Il ne faut pas non plus oublier tous les sites qui vont "charger" les infrastructures routières sur cette portion de rocade :

- la construction d'immeubles à usage locatif et professionnel sur le site de Montaudran : plusieurs milliers de voitures supplémentaires

- le terminus du métro à Ramonville qui va faire appel d'air

- les 1000 logements (ou 2000) d'ores et déjà construits sur Pouvourville et Pech David : au moins le double de voiture qui vont descendre via des voies extrêmement étroites côté chemin des Etroits ou côté métro Ramonville.

- le cancéropôle : de 4000 à 10000 voitures (suivant les articles de presse).

- l'énorme terminus de la Semvat bientôt en service

- sans compter tous les terrains d'Empalot et de la route d'Espagne dévastés pas l'explosion d'AZF, pas encore totalement reconstruits et qui constituent un énorme potentiel.





Donc quand le contournement sera enfin réalisé, d'ici 13 ans avec de la chance, Toulouse sera de toute façon asphyxiée depuis longtemps, puisque les projets d'étalement urbain, malgré les promesses de ne pas les favoriser sont de toute façon toujours acceptés (on n'a pas entendu les écolos sur le bétonnage de Pouvourville, mais gare aux glissements de terrain lors de prochains gros orages), au détriment des infrastructures routières qui ont toujours 10 ans de retard (alors là dès qu'il y a un nouveau pont en projet, il y a toujours un triton rare ou un narcisse exceptionnel à sauvegarder).



Que le contournement soit par l'est ou l'ouest, je pense qu'à terme l'anneau doit être complet pour pouvoir raccorder à toutes les autoroutes et prendre en compte tous les flux.



Il y a par ailleurs des petites améliorations simples à réaliser à certains endroits qui permettraient de sécuriser et de mieux fluidifier la circulation . Il y a également un gigantesque point noir du rond-point de la rocade arc-en-ciel à la route d'Espagne. A quand un aménagement cohérent à 4 voies de l'avenue Eisenhower jusqu'à Rangueil, via un pont sur la Garonne et éventuellement un tunnel sous Pech David ? Parce qu'en terme de travaux pharaoniques, le paquet a été mis côté Aérosconstellation et côté Palays, vers Fonsegrives, Castanet, Albi, pas mal de choses ont été faites, mais alors entre la partie Roques et le futur casino, rien, pas un pont qui permettrait de délester pas mal de circulation. c'est pourtant pas la place qui manque.



En dehors du présent débat public, j'aimerais savoir qui je dois contacter pour faire part de tout un lot de petites remarques et de questions sur l'aménagement de certaines voies.



Cordialement.



Sylvie GALAU-TALAVERA
CNES DSI/SD/IE BPi 3511
Tél : (05.61.2)8.17.39
Fax : (05.61.2)8.34.57

Avis n°51 de : Delamare Jean-  31380 MONTASTRUC - le 26/09/2007
Le tracé du contournement de Toulouse dépendra surtout du nouvel aéroport que l'on nous IMPOSE. Le TGV et le ferroutage sont sûrement plus importants. De plus, il est prouvé que les voies express et autoroute sont saturés au bout de 10 ans. Allonger le métro serait peut-être une solution.

Avis n°52 de : Rogos Dominique-  31270 FROUZINS - le 26/09/2007
Tant d'incohérences existent au niveau des emplois des toulousains du Sud obligés de travailler au Nord sur des emplois que pourraient occuper ceux du Nord qui vont travailler au Sud.
Une vraie étude en ce sens serait très édifiante!

Avis n°56 de : Boué Guy-  31480 BELLESSERRE - le 26/09/2007
Dans les schémas du grand contournement ou implanter un nouveau grand aéroport manifestement nécessaire.

Avis n°60 de : Frezouls Georges-  81100 CASTRES - le 26/09/2007
En premier Est seul: afin de répondre au projet Castres-Toulouse qui est à l'étude et pour bientôt.

Avis n°63 de : Le Quentrec Marcel-  31820 PIBRAC - le 26/09/2007
Je ne suis pas sûr que le grand contournement soit efficace (12% du trafic de transit). Par contre, je suis certain qu'il faut un pont sur la Garonne ou dans le sud de Toulouse pour désengorger au niveau de Rangueil.

Avis n°74 de : Monnin Luc-  31520 RAMONVILLE ST AGNE - le 28/09/2007
Alors que les problèmes de contournement de Toulouse s'inscrivent dans une logique que la biologie décrirait comme endogamique à la ville. La pertinence de la question reste en suspens:

- quel pourcentage de véhicules seraient susceptibles de vouloir contourner la ville sans s'y arrêter ?
à priori moins de 10%
Quel est aujourd'hui le phénomène structurant de l'urbain qui réduit ce trafic interne qui génère à lui quasiment seul la saturation de la ville ?
C'est la mise en service de transports en commun en sites propres, prioritairement de surface. Les villes équipées de tramways, et plus encore de connections élargies tramways et métro jusque vers leurs zones périphériques sont celles qui voient effectivement leur trafic se réguler. Si l'on cherche une solution à la surcharge du trafic, c'est donc prioritairement en ce sens que l"on devrait orienter les réflexions.

Avis n°90 de : Agusou Joël-  31410 ST SULPICE S/LÈZE - le 02/10/2007
D'accord pour le contournement autouroutier. Et le feroutage?

Avis n°91 de : Lac Michèle-  09350 SABARAT - le 02/10/2007
Le coût de cette réalisation doit être impressionnant: cet argent ne serait-il pas plus utile à l'amélioration des transport en commun dans Toulouse et liaisons Toulouse/banlieue? Des TER plus nombreux et sans pannes feraient la joie de ceux qui viennent travailler à Toulouse!

Avis n°95 de : Neau Paul-  31290 GARDOUCH - le 02/10/2007
Selon le BIPE, Soc d'études écon et de conseil en stratégie (Le Monde du 29/08/07) le nombre de kilomètres parcourus en France par la voiture a baissé de 2% depuis 2003. La tendance devrait s'accentuer avec une réduction de 2% par an jusqu'en 2015. Même si la croissance de l'agglomération toulousaine est forte, cette tendance limite l'intérêt du contournement.

Avis n°97 de : Pages Claude-  09000 FOIX - le 02/10/2007
Solutions alternatives?
Un contournement ferroviaire "EST seul" par Eurocentre, à voié double relié aux principales voies ferrées existantes, avec possibilité de ferroutage = dynamiser la périphérie de Midi-Pyrénées (Castres, Auch, l'Aveyron, etc ont perdu des habitants ces dernières années) pour stopper l'expansion toulousaine.

Avis n°100 de : Gaschard Bernard-  11000 CARCASSONNE - le 02/10/2007
Surtout développemet des transports collectifs
- du vélo (pistes cyclabes)
-et de la marche
-respect de l'environnement

Avis n°101 de : Guillen Gustave-  31300 TOULOUSE - le 02/10/2007
Trois volets dans pla problématique de nos transports: l'aérien, le ferré, le routier.
La refléxion sur le contournement doit intégrer les deux autres. TGV et sou tracé, le choix du site du deuxième aéroport et donc les prendre en compte pour ne pas les enterrer.

Avis n°108 de : Haspot Théophile-  81110 MASSAGUEL - le 03/10/2007
A quand le désenclavement du Tarn Sud (Castres-Labruguière)? Toutes les meilleures usines sont parties ou ne sont pas venues à cause de cela...
Le trajet (temps) Castres-Toulouse est plus long et plus dangereux maintenant qu'en 1971.

Merci.

Avis n°114 de : Pastor Pierre-  09000 FOIX - le 03/10/2007
Comment une énorme métropole régionale de l'importance de celle de Toulouse peut-elle être, de nos jours, aussi enclavée? Et c'est pourtant vers ellequ'affluent voyageurs et camions de primeurs de la péninsule ibérique. Et, c'est en son sein que la ville de Barcelone a décidé d'implanter un port sec de containers.

La perspective d'u nouveau contournement routier, certes peut apporter un soulagement à la grande cité, mais gageons qu'il sera éphémère et provisoire.

Et pourquoi ne pas privilégier le rail?

Le doublement de la voie ferrée Foix-Toulouse permettrait la création d'un véritable réseau express régional, en améliorant les horaires et le cadencement. Avec la possibilité d'étaler sur les départements limitrophes les multiples activités de la grande métropole.

Il faut 2h15 pour relier Paris à Londres. Pour la région, il nous est demandé de contourner Bordeaux pour rejoindre Paris!! Alors que le réseau à grande vitesse Catalan, est à notre portée, ainsi que la très récente autoroute ferroviaire de Bruxelles Perpignan. Ce sont les jonctions Toulouse/Montpellier et Perpignan qui sont prioritaires. Elles permettraient le raccordement de Toulouse au réseau Sud-Est et, ainsi, l'accès aux grandes métropoles européennes.


Bien cordialement,

Pierre Pastor

Avis n°121 de : Miglioli Bruno-  31520 RAMONVILLE ST AGNE - le 03/10/2007
La déflation probable des trafics (coût plus élevé des carburants, politique volontariste et efficace des transports en commun) pour balancer les effets négatifs sur la circulation des projections que vous faites en terme de population. Cette déflation pourrait être brutale donc investissement proposé coûteux et non rentable.

Avis n°125 de : Bordenave Pierre-  31160 ARGUENOS - le 03/10/2007
Il y a 6 mois que la route départementale qui passe par le col de Muret est effondrée, vous attendez qu'il y ait un accident grave pour faire une réparation.

Avis n°132 de : Papin Denis-  31820 PIBRAC - le 03/10/2007
Le contournement autoroutier ne décongestionne pas le périphérique, il faut d'urgence améliorer les transports en commun.

Avis n°145 de : Rietdyk Theodoor-  31310 MONTBRUN BOCAGE - le 03/10/2007
J'ai peur: plus d'autoroutes autour de Toulouse = plus de suburbanisation dehors le "contournement" (étalement suburbain), deuxième aéroport peut-être ce que donnera aussi plus de circulation sur le périphérique.

Avis n°159 de : Sutra Maire-Louise-  31000 TOULOUSE - le 03/10/2007
Pour éviter les gands embouteillages il est indispensable de créer une nouvelle rocade.

Avis n°233 de : Trantoul Alain-  31200 TOULOUSE - le 23/10/2007
Non au contournement routier ,
Oui aux tramways vers toutes les communes de la deuxième couronne.

Avis n°235 de :  Nicole - le 23/10/2007
Bonjour,

J'ai reçu dernièrement la revue d'information pour le débat du GRAND CONTOURNEMENT AUTOROUTIER DE TOULOUSE.
Je souhaitais donner mon avis sur ce projet.

En effet, on constate tous les ans que la population de MIDI PYRENEES et encore plus dans la proche agglomération de Toulouse, augmente à une allure importante.

Ceci est dû comme pour moi (j'ai déménagé en banlieue toulousaine il y a un peu plus de 4 ans), à une démarche de travail plus facile aux abords des grandes villes.

Au lieu de chercher à construire une fois de plus, des routes, ne pourrait-on essayer de penser différemment et analyser pourquoi notre réseau routier est si encombré tous les jours de la semaine.

On le voit bien quand on va travailler, tous les automobilistes sont dans le même sens le matin et idem le soir.
Ceci est généré par le fait que beaucoup d' entreprises sont centrés vers la grande ville.

Ne pourrait-on envisager de délocaliser des entreprises vers la banlieue pour créer un équilibre de déplacement dans les deux sens au moment des heures de pointes ? Il doit bien y avoir des moyens de convaincre les entreprises de bouger vers l'extérieur des grandes agglomérations. Ou sinon revoir l'organisation des grandes entreprises pour décaler les horaires de pointes. Les usagers partent de plus en plus tôt par crainte justement de se retrouver dans les bouchons et il devient donc de plus en plus difficile de trouver un créneau horaire convenable.

De plus, si on veut développer les transports en commun, il faut repenser certaines voiries. Et pour cause, je l'ai expérimenté. En me déplaçant en train depuis ma petite commune (pour le train, c'est bien car il y a une très bonne fréquence), lorsque j'ai voulu me rendre à mon travail, pour finir mon déplacement à pied, je n'avais aucun espace prévu en tant que piéton donc danger de se faire écraser au bord de la route que ce soit pour aller de mon domicile au train mais aussi de la gare à proximité de mon travail. Les accès ne sont pas étudiés pour ça. Chaque commune devrait repenser également à des aménagements pour motiver les personnes à utiliser les transports en commun.

Je pense que tout n'a pas été analysé pour convaincre les contribuables de se déplacer en transport en commun.

EN CONCLUSION, AVANT DE REALISER ENCORE DES ROUTES, IL SERAIT BIEN D'ANALYSER TOUTES LES POSSIBILITES D'AMELIORER LES DEPLACEMENTS AUTRE QUE CEUX EN VOITURE CAR LE COVOITURAGE N'EST PAS FORCEMENT ENVISAGEABLE POUR BEAUCOUP DE GENS.

Espérant que mon courrier sera pris en considération et qu'un débat permettra d'aboutir sur une solution intelligente.

Sincères salutations.

Un usager de la route


Avis n°236 de : Denat  - le 24/10/2007
Ayant assisté à un de vos débats: Puylaurens, j'attire votre attention sur le fait que le problème routier autour de Blagnac et Portet sur Garonne n'a pas été évoqué.

Donc avant de se lancer dans un projet coûteux, plusieurs alternatives :
- développer et adapter les transports en commun bus car et chemin de fer avec les tramways
- eventuellement développer comme à Belfort la mise en place de sites internet pour les horaires de bus ,
- idem les services horaires sur les mobiles

et en matière de transports en commun, mettre en place des transports en commun sur la proche péripherie de toulouse 5km .

Rappel : le feroutage reste d'actualité.

Merci.

Avis n°241 de : Podensky Cédric-  31140 AUCAMVILLE - le 24/10/2007
J'habite à Aucamville et le matin il me faut presque un tout pour aller à mon travail qui se trouve à Bagatelle et le soir idem. La route de Paris est vraiment un réel problème!!!
Avez-vous débattu sur ce problème?

Avis n°243 de : Borg Michèle-  81100 CASTRES - le 25/10/2007
La liaison autoroutière entre Toulouse et Castres est la seule solution de désenclavement possible pour notre bassin d'emploi. Il nous faut donc finir cette liaison autoroutière. Son raccordement au grand contournement n'en sera que plus constructif.

Avis n°245 de : Martin Sabine - le 25/10/2007
Les déplacements quotidiens à vélo sont rendus impossibles ou trop dangereux.
En effet, le vélo en France n'est pas pris en compte, que pour la détente et le sport et non comme déplacement quotidien, tout pour les collégiens et les scolaires que pour le domicile-travail.
Le vélo est un mode individuel de déplacement qui serait apprécié si les itinéraires sécurisés existaient. En fait, le problème c'est qu'il manque un chef d'orchestre qui étudie l'aménagement du territoire en hiérarchisant la voirie existante pour offrir ou RENDRE aux cyclistes la voirie totalement dédiée actuellement à la voiture.

Merci.

Avis n°246 de : Foin Louis-  82000 MONTAUBAN - le 25/10/2007
Toulouse regroupe toutes les industries régionales, ce qui suppose un déplacement journalier en voitures vers cette ville de personnes. Le Tarn-et-Garonne ne possède plus aucune industrie. C'est l'emploi qui provoque le déplacement des gens.
Il faudrait revoir l'emploi dans ce département.

Avis n°248 de : Bergoeng Claudette LESCURE D'ALBIGEOIS - le 25/10/2007
TRAVAIL= voiture pour se déplacer.
Une meilleure organisation dans les grandes entreprises toulousaines et l'Académie vers les départements limitrophes de Toulouse.
Mon gendre habite Toulouse. Il est professeur intérimaire. Jusqu' à présent, il a été nommé dans les lycées à côté de Salies (HG), Pamiers/Foix (Ariège).
Cette année, il est nommé à Carmaux pour l'année.
Il a 2 heures de déplacement en voiture régulièrement à cause des heures de cours.

Avis n°256 de : Gady Jean-Paul - le 26/10/2007
Absolument contre le contournement routier, investissons plutôt dans les transports collectifs (metro,tramway) et arrêtons de défigurer notre ville et notre campagne.

Projet antiécologique diametralement opposé à ce qu'il faudrait faire pour sauver notre planète.

Avis n°257 de : Astruc Marie-José-  31380 MONTPITOL - le 29/10/2007
Je connais une aide familiale qui habite Roquesérière et qui dit travailler le matin dans une famille au-delà de Verfeil et l'après-midi dans 2 familles différentes: comment peut-elle faire du co-voiturage?

Je travaille comme infirmière du CHU Rangueil: horaires de travail 6h10-14h10 (matinée) et 14h45-21h15 (l'après-midi), comment faire du co-voiturage?

Avis n°259 de : Bayle Christian-  31380 Paulhac - le 30/10/2007
Avis :

1) Nous pensons que les solutions envisagées par les grands commis de l'Etat pour résoudre des problèmes sont trop souvent "classiques" et qu'il y a un manque pour rechercher des solutions originales, voire révolutionnaires. Ainsi dans 20 ans y aura-t-il encore besoin de se déplacer en voiture avec les progrès technologiques que l'on ne peut aujourd'hui envisager (en étant très imaginatif pourquoi ne pas envisager des téléportation, il y a 150 ans personne ne pouvait penser que l'on traverserait les océans dans des machines volantes).



2) Y aura-t-il vraiment plus de saturation du périphérique. Je pense qu'il faut prendre en compte qu'il y aura une régulation naturelle. Ainsi lorsqu'ils estimeront que les conditions de déplacements deviennent insupportables, les personnes choisiront d'autres modes de transport et ils envisageront de plus en plus le covoiturage ou les modes doux.



3) Du point de vue tout à fait rationnel le transport en commun est le moins consommateur énergie et le moins générateur de bouchons. Il faut le développer et surtout il faut qu'il soit fiable et avec des bonnes fréquences pour conduire les gens à l'utiliser. Il suffit de voir le succès des métro.



4) Sera-il nécessaire dans 20 ans de toujours regrouper les travailleurs au même endroit et en même temps. Ce style de management des sociétés date du 20 ème siècle. Au 21 ème siècle, il y aura de plus en plus de télé travail de vidéo conférence et d'adaptation des horaires des personnels pour éviter que tout le monde se retrouve sur les routes en même temps. Il faut optimiser l'utilisation des routes des moyens de transport afin de diminuer le temps et énergie perdus dans les bouchons.



5) Le coût du projet de grand contournement est important et mérite que l'on envisage tout ce qui est possible. Que devient le ferroutage dont eurocentre devait être une plaque tournante. N'est-il pas possible d'utiliser les voies ferrées existantes pour drainer les populations de la banlieue Toulousaine de façon efficace en augmentant la fréquence des trains. Ainsi pourquoi ne pas envisager d'utiliser la ligne SNCF Muret, Roques, Toulouse avec des parking relais à Muret ou à Roques sur Garonne et des fréquences de passage toutes les 5 minutes, cela décongestionnerait l'A64 toujours bloquée à entrée du périphérique aux heures de pointes. Idem pour la ligne de l'Est en provenance de Montastruc et sans doute pareil pour d'autres radiales.



6) L'analyse de la situation présentée dans le dossier s'appuie sur des hypothèses classiques que tout va se poursuivre de la même façon ... On peut également envisager que le prix du pétrole parte en exponentiel et que les solutions alternatives ne seront pas efficaces sous 20 ans ce qui nécessitera de revoir à la baisse les déplacements en voiture individuelle.



7) Les bilans multicritères sont toujours fallacieux car il suffit de choisir certains critères et non d'autres pour obtenir le résultat souhaité.



En raison de tous les points évoqués ci-dessus et qui ne semblent pas avoir été étudiés dans le dossier présenté, nous émettons un avis défavorable à la réalisation d'un grand contournement dont l'opportunité nous parait ni justifiée ni motivée.



Sincères salutations.

Avis n°261 de : Labaye Bernard-  81100 CASTRES - le 01/11/2007
C'est plutôt une observation qu'une question
Je trouve dans des questions qu'elles parlent du ferroutage. Moi il y a 30ans je me suis battu pour que la SNCF ne ferraille pas les wagons poches et gangouroux ( ferroutage) et je suis même monté au ministère A cette époque l'on ma pris pour un fou Le public ne sais pas que la SNCF et le premier transporteur routier et qu'une grande parti de ces entreprises font parti du groupe SNCF Les actionnaires privilégies les camoins pour une raison de rentabilités de leurs actions Ne pas oublier que la SNCF vient de supprimer plus de 80% du transport marchandise par le fer et même si il faut se battre pour remettre en route ce mode de transport ce n'est pas encore pour demain
CONCLUSION oui il faut se battre pour le ferroutage mais aussi pour le contourment de Toulouse et la liaison Castres Toulouse

Avis n°263 de : Ward Ian VILLENEUVE LES LAVAUR - le 05/11/2007
avis: objectif 2 - décongestionner la rocade – conclusion sur les options proposées :

Je reprends mon analyse sur l’objectif 2, « contribuer à décongestionner la rocade ».

Bien sûr, une analyse basée sur des chiffres moyens de vitesse n’apporte pas de précisions sur les particularités du problème (intersections, horaires etc.) mais une absence de résultat quasi total pour l’objectif 2, selon les prévisions du dossier, devrait nous dire quelque chose. Et il semble que, à 10km, l’effet optimal, mais très modeste, porte sur le trafic local plutôt que le trafic de transit.

Malgré mon intérêt pour les enjeux écologiques d’un tel projet j’étais prêt à accepter le besoin d’un contournement. Mais, après avoir lu le dossier du débat public, et après en avoir fait ma propre analyse, je trouve que le projet n’est pas défendable en termes de l’objectif 2, décongestionner la rocade. Effectivement sa « contribution » est TRES modeste.

J’ai vu dans vos réponses à des questions que le GCAT n’est qu’une partie d’un « bouquet de solutions ». Il me semble que, franchement, cela veut dire que le GCAT ne se justifie pas et qu’il faut chercher les vraies solutions ailleurs. Le fait que le dossier ne tente aucune analyse des chiffres moyens de vitesse confirme cette faiblesse.

Avis n°264 de : Puech Laurent-  38000 GRENOBLE - le 05/11/2007
Au vu des préoccupations motivant le projet de contournement, à savoir le désengorgement du périphérique d'une part et le désenclavement de la couronne de Toulouse d'autre part, est-il pertinent de limiter le débat au seul contournement autoroutier parmi les solutions envisageables ? Ne serait-il pas plus judicieux de considérer l'ensemble des trafics de l'actuel périphérique, plutôt que de se limiter au seul trafic de transit ?
L'étude fournie semble conclure à la faible incidence du contournement autoroutier sur le trafic de l'agglomération toulousaine. Les solutions d'évitement de l'agglomération tel le contournement autoroutier ne répondent que très partiellement au problème d'encombrement du périphérique par un trafic de type domicile-travail. Il apparait donc à mon sens la nécessité d'envisager d'autres solutions.
Au moment où notre aire urbaine et sa périphérie connaissent d'importantes évolutions, principalement démographiques, il me parait opportun de débattre de l'organisation des transports dans la région, ainsi que de traiter les questions d'urbanisme. D'un grand débat de ce type, s'il est alimenté par un panel d'études envisageant différentes solutions, pourraient émerger une politique commune d'aménagement du territoire que les différents protagonistes, de la région aux communes, mettraient en œuvre sur leurs territoires et dans leurs domaines de compétences.
On ne résoudra pas les problèmes de circulation routière de Toulouse si on ne répond pas à la polarité de la région d'une part et à l'étalement urbain d'autre part. Les solutions seraient plutôt le renforcement des villes de la couronne (leur attractivité limiterait les déplacements vers la capitale régionale) et rendre plus attractif d'autres modes de transport que l'automobile (ou le camion).

Avis n°268 de : Ripoll J Claude-  31400 TOULOUSE - le 14/11/2007
La question semble donc devoir être abordée en terme de complémentarité des modes de transport et non de concurrence. Le Grand Contournement Autoroutier de Toulouse pourrait, le cas échéant, être l'un des éléments du panel de solutions à développer.

citation: Cependant, il faut rappeler qu'aucune décision n'est prise à ce jour. Le principe même du débat public est que toutes les opinions s'expriment afin d'apprécier précisément l'utilité et l'opportunité du projet. (réponse par DRE)
comment concilier les implications de cette réponse avec un débat strictement limité au GCAT?
il faut débattre du "bouquet"!
d'autre part il est dit dans l'introduction au débat, que le débat doit "éclairer" la décision, non de l'orienter vers le positif ou négatif
on ne comprend pas bien!

Avis n°270 de : Leroy Patricia-  31470 ST LYS - le 15/11/2007
Prévoir un accès rapide à l'aéroport.
Etudier la possibilité d'une desserte transports en commun (métro ou tram).

Avis n°272 de : Dodet Jean-Marc-  81100 CASTRES - le 15/11/2007
26% du réchauffement par automobile, autobus, camion.
26% agriculture
Qu'on arrête de dire que l'automobile seule nourrit le réchauffement.
Améliorez le train mais...

Avis n°276 de : Reinhardt Bernard-  82370 St Nauphary - le 15/11/2007
Il faut envisager de créer un noeud de communication au Sud de Montauban (LGV, aéroport, autoroute).

Avis n°282 de : CARLIER Pierre-  31400 Toulouse - le 17/11/2007
Le grand contournement routier est justifié par l'augmentation de trafic dans la région toulousaine, augmentation qui pourrait être limitée par le déroutage du trafic de transit. Vous estimez ce trafic de transit au maximum à 15% du trafic actuel. Mais le trafic de transit qui limite les déplacements des habitants de la région est celui qui a lieu lors des heures de pointes, soit 4 au maximum heures par jour. A ces heures, la proportion du trafic de transit est largement plus faible, d'une part parce que, par définition, les déplacements des travailleurs sont beaucoup plus importants et d'autre part, parce que ces voyageurs en transit évitent ces créneaux.
Le projet a donc pour objectif de construire une autoroute qui aura son utilité pour 25 000 véhicules jour ramenés aux quatre heures auxquelles ces véhicules évitent de circuler, soit au maximum quelques milliers de véhicules par jour (en semaine). Est-ce bien justifié ? Est-ce bien raisonnable ?
Pendant ce temps là, des zones d'activité importantes sont complètement oubliés par les transports publics, comme Labege Innopole, le Parc Technologique du Canal, Blagnac... alors qu'une réponse efficace aurait probablement un impact bien supérieur à un contournement routier.

Avis n°284 de : Marce Hervé Lherm - le 18/11/2007
Avec l'augmentation du prix du pétrole, le coût de construction sera certainement plus important que ce qui est étudié, et en parallèle la diminution du trafic dut au même raison, diminuera la viabilité économique de ce projet. Si ce projet est nécessaire en 2020, le sera t-il encore en 2030 ou 2050. Peut être que les études économiques prouvent que la rentabilité est atteinte en 5 ou 10 ans, le sait -on?
Mais après cela ne sera plus rentable le concessionnaire privé se retirera, et l'état et les collectivités locales se retrouveront avec une infrastructure inutile qu'il faudra alors déconstruire ou subventionner.
Les décideurs de ce pays ne pourraient ils pas être visionnaire, et proposer autre chose.
Vos études prennent en compte le développement prévus des transports publics, et bien ne pourrait on pas transformer cette autoroute privée, en ferroutage privé, si je ne me trompe pas la futur ligne TGV Paris/Toulouse sera déjà en partie privatisé. Alors continuons dans ce sens si il faut à tout prix que l'état se désengage

Avis n°285 de : Cornic Yann-  09140 Ustou - le 18/11/2007
Je n'ai pas trop compris comment donner mon avis sur le site internet. Je vous le donne donc par cet email:
Un projet de contournement parait nécessaire: étude du trafic actuel de l'avenir. Un effort pour le transport en commun a été fait et serait peut être améliorer par ce contournement.
Donc tout va bien ... et pourtant je pense qu'il s'agirait alors d'une lourde erreur à l'heure actuel. Le réchauffement climatique et tout les problemes environnementaux (biodiversité, eau, santé...) ne sont plus un sujet secondaire, c'est notre réalité, et il va bien falloir qu'à toutes les échelles de nos société ont s'acharne à y répondre correctement. Il y a donc obligation à apporter des réponses innovantes malgré l'utopie quelle peuvent représenter. Le conseil régional, départemental, l'agglo toulousaine ne peuvent se lancer sur un projet certes réalistes mais autant en contradiction avec ce qu'il faut arriver à mettre en place sur un si long terme et un engagement financiers si lourd. Il ne s'agit pas d'un idéal mais de fait que les scientifiques entérine chaques jours plus profondement et qui impose des solutions incommensurables. Le dynamisme de notre région pour l'environnement doit savoir franchir ce cap et assumer une complexité que l'on souhaiterai simplifier mais qui ne le peut pourtant pas.
Avec tout mon respect pour le travail de ce qui oeuvre à organiser notre collectif.
Yann Cornic

Avis n°288 de : Bayle Gerault-  31400 Toulouse - le 21/11/2007
Nous souhaitons que notre avis envoyé par messagerie soit pris en compte par la Commission.

Avis :

A-t-on étudié toutes les hypothèses et par exemple celle suivante un peu "science fiction" (mais il y a un 1/2 siècle personne ne pensaient que l'homme
marcherait un jour sur la lune).

Ainsi dans 20 ans cette nouvelle autoroute ne servira à rien car il n'y aura
plus de pétrole, plus de voiture comme nous les connaissons mais peut-être des
soucoupes volantes à l'énergie atomique enfin maitrisé qui voleront dans tous
les sens et à différents niveaux sans bouchons.

En outre la rocade n'est pas saturée sauf aux heures de pointes ce qui obligera,
à court terme, les usagers et les entreprises à s'adapter en changeant leurs horaires et/ou en pratiquant le covoiturage.

Encore une autoroute payante aux portes de Toulouse ! Soyons plus inventif et
trouvons d'autres solutions que celles qui nous auraient fait gagner la guerre précédente !

Nous pensons que le "tout voiture" n'est plus d'actualité et qu'il faut privilégier les transports en commun.

Ainsi nous émettons un avis défavorable à la réalisation d'un grand contournement dont l'opportunité nous semble injustifiée.


Avis n°291 de : Faupin Raf-  31560 Gibel - le 22/11/2007
- Bien entendu, le transport routier des marchandises continuera d'exister à l'horizon 2020.

- N'empêche que la circulation des poids lourds, de plus en plus indésirables actuellement, devra être strictement réglementée et surveillée pour éviter les accidents.

Avis n°293 de : Rigal Réal-  31000 Toulouse - le 27/11/2007
« Si j'ai bien compris, seul au maximum 14%de trafic pourra être supprimé par le contournement., puisque les autres usagers auront intérêt à se rapprocher du centre de Toulouse pour éviter de trop longs trajets.
Il me parait donc nécessaire de contrôler l'urbanisme et de développer des transports en commun sûrs et rapides : construire plus au centre ville, prolongement des lignes actuelles du métro, création de nouvelles lignes, agrandissement et création de nouveaux parkings en tête des lignes. »

Monsieur Réal Rigal
18 rue Etoile
31000 TOULOUSE


Avis n°296 de : Achard Alain-  81000 Albi - le 27/11/2007
Cela fait 25 ans que l'infrastructure routière du Tarn n'a pas évoluée.
Il serait temps que la région s'occupe de ce département sinistré avant de favoriser Toulouse!...

Avis n°298 de : Bennehari Yvette-  31190 Grépiac - le 27/11/2007
Oui, il faut absolument développer les transports:
- SNCF
- un contournement autoroutier pour éviter un afflux de population sur Toulouse par manque de moyens de communication.

Avis n°306 de : ALLIO JEAN-MARC-  31450 MONTGISCARD - le 28/11/2007
Ceci n'est pas une question sur le projet mais un avis.
Le projet a pour but de détourner du trafic sur le périphérique une minorité de véhicules. De plus, si les tarifs de péages appliqués ne sont pas très attractifs, il est probable que l'effet recherché ne sera pas atteint car les personne concernée préfèreront payer moins cher. Compte tenu, également, du supplément de kilomètres parcourus il n'est pas certain que ces usagers aiebnt un gain de temps sur leur trajet. Qui dit plus de kilomètres dit plus de consommation, plus de pollution, le projet est en contradiction avec l'un de ses buts.
Il faudrait, à mon sens, axer les efforts sur la diminution du traffic des toulousains et des habitants de l'agglomération. Cela passe par une politique des transports collectifs plus sérieuse que celle qui existe aujourd'hui qui pèche par son manque de fiabilité (grèves à répétitions) son inefficacité (temps de trajet très longs par rapport à la voiture) et son coût.
A titre d'exemple, j'habite dans le lauragais et travaille à Toulouse. Mon temps de parcours est de 30 mn en voiture, 1heure 30 avec les transports en commun, sans parler de la partie à faire à pied. Il n'existe pas de billet combinant les divers modes de transport. Il faut donc un abonnement à la sncf, un à Tisséo et éventuellement un aux courriers de la garonne. Au bilan, le coût du transport en commun est nettement supérieur au coût du gaz oil.
Il serait bon qu'il y ait une étude sérieuse des dessertes afin d'éviter les doublons sur certaines dessertes pour augmenter les fréquences (le 10 78 et 80 ont une grande partie de leur itinéraire en commun : Cours Dillon-Route de Revel) Plutôt que de penser à une prolongation de la ligne B du métro, pourquoi ne pas penser à faire des lignes de tramways et de les prolonger plus loin vers la banlieue. Nous nous y sommes installé peut être par plaisir mais surtout par nécessité compte tenu du prix des terrains.
Voici quelques unes de mes réflexions
Cordialement

Avis n°307 de : Marty Chantal-  31500 TOULOUSE - le 27/09/2007
Pourquoi persévérer dans le tout voiture, camion alors que le problème ne peut être posé clairement?
"Les élus de l'aire urbaine toulousaine ont adopté un nouveau modèle de développement urbain qui devrait à terme contribuer à limiter les déplacements."

" Malgré les efforts considérables des collectivités, tout porte à croire que les projets engagés ne suffiront pas à faire face à la croissance attendue de la population et de ses besoins de déplacements."

Avis n°310 de : Canet Pierre-  82000 Montauban - le 05/12/2007
Le contournement veut peut-être dire que le plus gros des transports ne passent plus par la ville. Cela peut s'appeler une déviation ensuite donnera du travail aux entreprises.

Avis n°311 de : Martin Sabine-  82410 St Etienne de Tulmont - le 05/12/2007
Il semble qu'il n'y ait pas de réchauffement climatique puisque tout est organisé pour promouvoir la voiture et le tout camion!
Le protocole de Kyoto demande de promouvoir une économie locale vivre local, tout pour la consommation alimentaire que les loisirs.
Or, cette économie doit encore s'organiser en circuits courts.
Conjointement, permettre grâce à une voirie dédiée des déplacements quotidiens en mode actif (dit doux) à vélo ou à pied. On ne parle que de TC par rapport à la voiture; pourtant le vélo est une réelle alternative avec la santé à la clé puisque l'obésité touche 3% en plus chaque année...

Avis n°316 de : Le Quentrec Marcel-  31820 Pibrac - le 05/12/2007
En 2012, le Cancérôpole verra arriver 2 200 personnes, ce n'est pas le grand contournement qui va absorber ce trafic supplémentaire. Asphyxie garante au Sud du périphérique. La solution est de deux ordres:

1. créer une ligne de métro réunissant Blagnac, Airbus, le cancérôpole, Rangueil
2. Prolonger la rocade Arc-en-ciel jusqu'au Palays.

Pour désengorger Toulouse le grand contournement qui concerne 12% du trafic n'est pas la bonne solution.

Avis n°319 de : Leutard Georges-  31860 Labarthe s/ Lèze - le 05/12/2007
Après lecture de votre dernier n°2 de novembre 2007 qui concerne le grand contournement de Toulouse, je pense que les responsables de ce projet commettraient une grave erreur en oubliant de connecter la N124 Auch, la 117 E80, et la N20 sur un grand contournement de 180° au lieu de 360° réunissant toute pénétrante autour de Toulouse.

Avis n°325 de : Diaz Rémi-  31240 Saint-Jean - le 07/12/2007
Bonjour,

Je suis ce débat depuis son commencement avec beaucoup d'intérêt et plus ce débat avance et plus je me rends compte que ce contournement les toulousains n'en veulent pas!!Les seuls a vouloir ce contournement sont les villes un peu trop éloignées de Toulouse pour s'en rapprocher, ou les politiques qui voient là une future "pompe à fric".Mais en réalité, à en croire les cahiers d'acteurs, les avis, les questions réponses...le problème est bien de trouver une solution pour désengorger la rocade toulousaine et non pas de sortir des villes de l'éloignement de Toulouse.Or les personnes qui vivent sur Toulouse et la banlieue proche, ce qu'elles demandent, et on le voit bien dans les avis, c'est qu'on oublie ce projet d'autoroute et qu'on dévelloppe de façon INCROYABLE les transports en commun!!!!La preuve est le nombre impensable de questions qui se rapporte aux transports en commun sur le site.
Prenez 60 voitures mettez les les unes à la suite des autres et regardez le nombre de personnes à l'intérieur (presque toujours une seule).Regardez l'empleur que prennent 60 voitures en file indienne avec une seule personne à l'intérieur, et maintenant prenez ces 60 personnes et mettez les dans UN bus....le constat est sans appel me semble-t-il.
Alors Messieurs Dames s'il vous plaît, pour une fois écoutez l'avis des gens concernés et n'essayez pas de faire passer ce que vous préférez.

Avis n°326 de : BERTONI CLAIRE-  31460 CARAGOUDES - le 07/12/2007
J’ai 21 ans, je vis dans une zone du Lauragais directement exposée au projet GCAT (limite des 20km). Je ne suis pas favorable à ce projet : la construction d'une autoroute ne me parait pas nécessaire pour améliorer les transports autour de Toulouse. Voilà pourquoi :

Ce projet représente des investissements colossaux, et la solution proposée autoroute à péage est loin de ne pas soulever des contestations : nuisance sonores et destruction du paysage, pollution et santé, financement du projet, réel désengorgement du trafic ???
Pourquoi ne pas mobiliser tous ces moyens de l'Etat au réel profit des particuliers ?
Il faut à mon sens essayer d'optimiser les infrastructures existantes, d’améliorer le réseau routier déjà assez dense. Favorisons les agrandissements et les aménagements pour des déplacements propres dans une perspective de développement durable.
De plus le GCAT garde à la voiture toute sa place, alors qu’a fini il y a peu le Grenelle de l'environnement...
Si chaque particulier peut faire des efforts, il en va de même pour les industriels, dont le rôle est déterminant dans les prises de décisions politiques.
En particulier, il est stipulé dans le dossier du débat que la part du fret ferroviaire dans le trafic de marchandises en Midi Pyrénées est inférieure à la moyenne nationale, qui elle-même ne me semble pas fantastique…Le fret ferroviaire pourrait engendrer un désengorgement de la rocade : diminution du nombre de camions  fluidité.
Alors qu’a eu lieu récemment la fin du percement du tunnel transpyrénéen du Perthus pour la LGV Perpignan Bordeaux, la mise en place de la ligne TGV Toulouse Bordeaux nous promet elle aussi de belles perspectives. Continuons sur la lancée !
Il me semble par ailleurs qu’un meilleur maillage territorial des transports en commun est indispensable. Dans ce cadre, des projets de liaisons transversales auraient à mon sens beaucoup d’intérêt : 2 à 3 ceintures reliant entre elles les villes à la périphérie de la ville.

Pour réflexion :
Extrait de l’intervention de Monsieur Jean-Claude GAYSSOT, Ministre de l'Equipement, des Transports et du Logement, lors de la clôture des Etats Généraux du Fret Ferroviaire
Paris - Parc de la Villette, le 12 décembre 2000
« Depuis 25 ans, la part du fret ferroviaire n'a cessé de décroître par rapport au transport routier : Représentant en 1970, 32% des transports de marchandises effectués dans les quinze Etats membres, la part du fret ferroviaire a aujourd'hui diminué de moitié. […] l'hypertrophie du mode routier, dans un contexte de croissance des besoins de déplacement, de transport de mondialisation des échanges, est de moins en moins acceptée par les populations. Elle peut même contredire à terme les qualités de souplesse et de rapidité, notamment pour les courtes distances, qui sont celles du transport routier. La prise de conscience des dangers résultant de l’effet de serre, les crises pétrolières successives, la saturation des axes routiers, posent aujourd'hui avec force et de façon légitime la nécessité d'un rééquilibrage rail-route, ainsi qu'une prise en compte des coûts environnementaux et sociaux réels pour chaque mode de transport. »

2020, c’est demain, mais c’est suffisamment loin pour que l’on pense réellement à long terme ; alors n’attendons pas 2050 pour mettre en place les alternatives au mode routier.

Avis n°329 de : Brousse Michel - le 11/12/2007
Partant du constat de la croissance des déplacements la question de la
pollution générée par la circulation automobile ne peut pas se résoudre par
l'arrêt de la construction de toute nouvelle voie. D'ailleurs plus la
circulation est fluide et moins l'automobile pollue. Et sur ce point on peut
regretter que le développement de moteurs à "énergie propre" ne soit pas
plus encouragé.
Et tant qu'à avoir des préoccupations dans le domaine de l'énergie ne
peut-on imaginer qu'enfin un équipement routier critiquable dans sa forme
habituelle puisse être aussi
un outil de production d'énergie à travers des solutions et des équipements
innovants ?

Avis n°330 de : Le Tranouez  - le 11/12/2007
Comme tous les gens de bon sens je suis favorable au contournement de la ville de Toulouse par l ' EST : Grisolles – Villefranche de Lauragais.



N'ayant aucun problème particulier à défendre (apolitique) il faut noter que 4300O v/j fréquentent la partie Nord-Est-et Sud du département de la Haute-Garonne. avec une entrée de 11400 véhicules en provenance du Nord. Qu’en sera-t'il dans dix-ans. Seul le C.E.T E de bordeaux peut approximativement la prévoir.



Compte tenu des éléments actuels, et ceci malgré la hausse des carburants , la ville de Toulouse va s'agrandir et se développer et toujours vers l'extérieur .Le développement des transports urbains sera en toute hypothèse nécessaire.



Le contournement de Toulouse est indispensable, il faut se projeter en avant. L'immobilisme est dépassé. La circulation augmentera tous les ans voir la DDE pour les pourcentages. Le tranport rail-route ayant peu d'avenir.



Si rien n’est fait, (malgré le développement des transports collectifs ) TOULOUSE est une ville axphysiée et sera de plus en plus axphysiée. Les habitants des villes des département voisins ne pourront plus s'approcher.C'est déjà le cas aujourd'hui, il faut plus de temps pour traverser Toulouse que pour s'y rendre, ce qui est paradoxal.



Conclusion



Le contournement de TOULOUSE est une nécessité URGENTE ( à 25 km). Les décideurs doivent prendre la décision en tenant compte du développement économique qui se fera de façon inéluctable, si les voies d'accès le permettront. L’objectif premier est d'assurer la FLUIDITE du TRAFIC en toute SECURITE.

Avis n°331 de : Chanudet Bruno - le 11/12/2007
Auzielle le 8 décembre 2007

Mesdames, Messieurs,


Tout d’abord j’aimerais souligner l’énorme responsabilité des décideurs pour leurs (mauvais) choix en matière d’aménagement dans la périphérie sud-est :
- le choix initial de ne pas conserver à cet endroit l’anneau périphérique et de privilégier les chaussées entrante et sortante de l’A61. Ceci a eu pour évidente conséquence un impact fort se concrétisant par quasiment vingt ans de problèmes à l’échangeur du Palays. (Le même choix a été fait pour l’accès à l’A62)
- une fois cette malheureuse configuration réalisée, le second mauvais choix a été de ne pas reculer le péage, ce qui aurait permis de profiter de l’A61 pour desservir les communes du sud-est.
- le troisième mauvais choix a été de « consolider » cet incroyable échangeur du Palays, en lui ajoutant des bretelles supplémentaires, dont la dernière en date constitue un troisième « étage » de chaussée.
- le quatrième mauvais choix, qui n’a pas encore vu le jour, sera d’élargir le RD916 longeant le Gaumont de Labège, toujours suite au refus de reculer le péage de l’A61. Cet axe reçoit aujourd’hui une circulation supérieure à l’A61, sur une simple chaussée double voie.

Je suis de ceux qui habitent en périphérie et travaillent en périphérie. J’habite Auzielle et je travaille avenue Eisenhower. Vous l’aurez compris, je suis logiquement amené à emprunter le périphérique sud, et donc à pratiquer l’échangeur du Palays. Mais je suis aussi concerné par l’avenue Eisenhower, et ses accès difficiles. Au sujet de l’infrastructure routière actuelle, et spécialement dans la zone sud/sud-est, j’ai donc à faire les remarques suivantes :

Le périphérique actuel conserve encore au moins une portion à une voie et de ce fait ne peut prétendre à l’appellation 2x2 voies, encore moins 2x3 voies. Il serait souhaitable de modifier cette portion.

Au sud, la traversée de la Garonne n’est possible que par le périphérique ou beaucoup plus loin au niveau de Lacroix-Falgarde et de Pinsaguel. Le désengorgement du périphérique sud passe par l’ajout d’une autre possibilité.

Il serait judicieux de tenir compte de la reconversion du site d’AZF, qui va augmenter encore la circulation dans cette zone, pour réévaluer ce qui était déjà prévu de longue date dans le SDAU, c’est à dire le prolongement de l’Arc en ciel/avenue Eisenhower jusqu’à l’A64, puis l’A61.
Cette avenue Eisenhower vient d’être refaite, et un certain nombre de ses rétrécissements (de deux voies à une voie) ont disparu, mais il en reste plusieurs. Elle semble pourtant être une bonne candidate pour devenir une solution de délestage.

Je voudrais également appuyer ce que j’ai déjà lu sur le site du débat concernant le rond point donnant accès à la ZI de Thibault, depuis la sortie St Simon de l’A64. Ce rond point est emprunté à 75% par les véhicules allant de l’A64 vers la ZI de Thibault, et à 100% (ils font tout le tour) par les véhicules allant de l’A64 vers la RN20. Il y a forcément des solutions classiques permettant de fluidifier ce trafic, bretelles d’accès direct par exemple.

Sur le périphérique proprement dit, la durée d’immobilisation d’un véhicule en panne ou accidenté devrait être mesurée et publiée, avec l’objectif évident de la réduire. En effet, il semble que l’impact d’un tel événement soit démesurément important.

Concernant la pollution induite par la circulation automobile, il me semble que jusqu’ici les choix visant à ne pas traiter le problème en espérant un découragement des automobilistes n’a pas été payant.
De plus, une voiture qui roule à 80km/h dont le moteur tourne à 2000 tr/mn, va donc mettre 7,5 mn pour faire 10km, faire 15000 tours de vilebrequin, et brûler 21000 litres de mélange de combustion s’il s’agit d’un moteur 1,4litres. Si elle roule à 10km/h que son moteur tourne à 1200 tr/mn en moyenne, elle va donc mettre 60 mn pour faire 10km, faire 72000 tours de vilebrequin, et brûler 100800 litres de mélange !…
Enfin, si les infrastructures existent et sont praticables, les transports en communs qui ne sont pas en site propre peuvent circuler. Mais emprunter un bus dans les embouteillages…

En matière de transport collectifs, il est évident qu’aujourd’hui encore, malgré les atermoiements des projets de PDU successifs, beaucoup reste à faire : correspondances SNCF vers métro facilitées, tarification incitative, fréquence de desserte, information, création de tram... Pour ma part, il me semble que la gratuité des transports en commun reste la bonne solution, avec bien entendu une augmentation de la fiscalité locale pour compenser une partie de la perte de financement.

Si je n’aborde pas le sujet principal du débat, le grand contournement, c’est parce qu’en effet je n’en retiens que quelques points positifs, abordés dans le dossier, mais je pense qu’il est nécessaire d’envisager d’abord les mesures déjà identifiées comme profitables. De plus, il semble évident que le financement d’un tel projet se ferait au détriment d’un certain nombre d’autres, moins onéreux mais potentiellement plus effcicaces.

Je suis donc opposé au projet de grand contournement quel qu’il soit.


Bruno Chanudet

Avis n°332 de : Segui Jean-Marc - le 11/12/2007
Merci pour ce retour,

ma question était avant de savoir si il était possible de penser autre que voiture! d'après la réponse de la personne public responsable du projet
il semble que non
il semble que notre cerveau ne soit pas adapter à penser autre que voiture
je reprendrai juste la dernière phrase:
La mise en oeuvre d’un contournement ferroviaire ne permettrait cependant pas de répondre aux objectifs cités ci-dessus. En particulier, il ne permettrait pas de capter les flux de transit et d’échange (constitués en majorité de voitures particulières) qui circulent actuellement sur le périphérique toulousain

une idée: penser les circuits de métro ou de tramway en cercle et non plus en étoile diminuré fortement l'utilisation de la voiture individuel nous devons arrêté définitivement de mettre en avant la voiture individuel.
de plus le contournement de Toulouse n'est pas une solution de désagorgement des bouchons du matin et de l'après midi c'est un pur et simple mensonge par contre c'est une idée pour le développement de la région.
pour Toulouse et sa proche banlieue, le contournement de Toulouse ne réglera en rienles énomre problème de bouchon aux entrées et sorties d'AIRBUS, il ne réglera en rien les problème de bouchons pour ceux qui font Muret Toulouse.

"Le choix d’un contournement autoroutier à péage a été fait" en fait vous vous foutez de notre gueule en faisant ce débat. la loi le demande, vous le faite mais c'est déjà choisi! Pitoyable.

j'ai assisté aux débat dans les réunions...débat! chaque intervenant se regardait le nombril et retourner tout à son enventage s'en essayer d'aller vers une réflection globale et l'intérêt général!

en pour finir, vu l'age des interveants, il est clair qu'encore une fois l'avenir est décider par des dégénérés, englouti dans des visions anciennes et qui n'ont même pas conscience du mot "developpement durable" mis à part la définition décrite à la TV.

c'est avant tout aux organisation du débat que je souhaitais remercier pour le travail fait et l'essai de neutralité!

cordialement

Avis n°343 de : RETHORE JEAN-LOUIS-  31570 AURIN - le 15/12/2007
NON -Le coutournement est inutile, destructurant et déjà obsolète .

Inutile :
On ne peut pas parler de "désengorgement de la rocade" en espérant dévier 14% de la circulation alors que le trafic augmentera de 50% en 2020 .
Même avec le contournement ,140000 à 160000 Vèh./j sont prévus en 2020 et des pics proches de 9000 Véh./h ( seuil de saturation) sont à craindre en heure de pointe .
Dans l'étude des trafics potentiels ( page 73) ,on a "oublié" de faire figurer la tranche 0 (la rocade) à 5 km .On aurait vu combien la part du trafic capté reste faible à 5km à peine de la rocade ( 150000 en 0 et 30000 à 5km - échelle multipliée par 5 ! ) . Pour désengorger la rocade ,il faudrait un second anneau à 2 ou 3 km ;ce qui est impossible.
Il est par contre possible d'imaginer des solutions de transports alternatifs dans une couronne distante de 4 à 8 km plutôt que de construire des infrastructures coûteuses et inopérantes à 15 ou 25 km.
Dans les réunions ,il a été admis que le contournement ne suffirait pas et qu'il sera un élément dans un bouquet de solutions .Je propose que l'on s'attaque d'abord à la grosse partie du bouquet (86% du trafic) avant d'envisager de traiter la partie minoritaire (14% du trafic).

Destructurant:
A l'est, les centres d'activités les plus importants se trouvent à 60-70 km de Toulouse .Une autoroute située à 40-50 km n'aurait que peu d'impact sur leur développement et sur le rééquilibrage de l'aire métropolitaine .
Par contre ,les voies de communications naturelles dans le Lauragais ,orientées pour la plupart Est-Ouest ,se verraient coupées par le barreau Nord-Sud ,isolant les villages les uns des autres.

Déjà obsolète:
Le baril de pétrole est actuellement rendu à 90$ - 100$ est la valeur haute prévue dans la prospective-.
La traversée centrale des Pyrénées par ferroroutage se réalisera peut-être plus vite qu'on ne le pense car elle est soutenue par une forte volonté politique par le financement de l'U.E..Ce projet est à long terme ,mais la livraison du contournement est prévue pour 2020 ; ne va-t-on pas construire une autoroute qui se retrouvera encore plus inutile en 2030 ?



Après le Grenelle de l'environnement ,ne devraient être réalisées que des autoroutes de "décongestion" ou de "structuration" .Le contournement de Toulouse n'a donc aucune raison de se faire.
Enfin ,l'exhumation d'un projet déjà jugé inutile il y a 12 ans est une insulte à la population du Lauragais Toulousain ,qui ,bien que concernée au premier chef ,n'a même pas eu droit à un débat public sur son territoire.

Avis n°344 de : Bellone Jacques-  31850 MONTRABE - le 17/12/2007
Ceci est un avis.
Après le Grenelle de l'environnement, il me semble que les priorités sont:
1. Etendre le métro et les autres moyens de transports en commun vers Labège-Innopole et les installation d'AIRBUS France à St. Martin et Aeroconstellation. Cela permettrait de stopper l'augmentation du traffic sur la rocade.
2. Prévoir une traversée de Pyrénées et du midi toulousain en fer routage.
3. Si cela est moins couteux prévoir un contournement routier sur lequel les véhicules rouleraient tous à la même vitesse (90 km/h obligatoire pour tout le monde sur cette voie par exemple) avec peu de possibilité de dépassement et quelques échangeurs pour déservir les communes. Prévoir aussi de larges passages pour les animaux.
4. Sur toutes nouvelles infrastructures, rail ou route, prévoir des arbres, des panneaux solaires et des éoliennes. La revente d'électricité permettrait un retour sur investissement plus rapide et l'ensemble permettrait un impact écologique moindre.
En vous remerciant de tenir compte de cet avis.

Avis n°347 de : Francazal Laurent-  31410 Noé - le 18/12/2007
Voici mes questions et remarques
1/ Quoi que vous faites ne reproduisez pas les mêmes erreurs du passé c'est-à-dire regarder bien le développement économique de la région et anticiper sur les nouveaux arrivants .Nous avons connu ces dernières années un flux exponentielle de voitures
2/Il faut absolument mettre en concordance Route + métro + tramway.
Pour les routes, il faut bien entendu faire un contournement général de Toulouse pour éviter que les voitures en transit ne viennent pas boucher le périphérique toulousain
Pour le métro, bien entendu que le métro doit sortir de Toulouse mais comme les couts sont très élevés pour la construction de métro la solution vient du tramway.
Pour le tramway je pense que c'est vraiment LA SOLUTION car rapide pour la construction cout plus faible que le métro et donc pour toutes ces raisons le tramway doit venir au plus prés de la deuxième voir troisième couronne toulousaine
Exemple Toulouse –Muret/ Toulouse -:LABEGE / ect...

Pour finir ne perdez jamais de vue que les utilisateurs regarderont deux choses principales LE COUT des transports mais surtout LE gain de temps vous pouvez proposer n'importe quel transport en commun, si les gens ne gagnent pas du tps ça ne marchera jamais !!!!!!!!!!!!!

Avis n°348 de : Cantaloube Didier-  31 Gragnague - le 18/12/2007
Bonjour,

Voici mon analyse sur le débat "faire ou pas un contournement de Toulouse" :

1) La proportion des déplacements en transit sur le prériphérique aux heures de pointe est mineure (pourtant, c'est à ces heures-là que le problème d'encombrement se pose).

2) L'analyse faite dans le dossier distribué ne prend pas en compte la prise de conscience du peuple francais sur les aspets écologiques de notre pays et la nécessité de remettre en cause nos modes de déplacement dans un avenir le plus court possible. De plus, l'analyse a été faite sur de mauvaises basess (le ratio Euro/Dollar et le prix du baril de pétrole y sont sous-évalués et ne correspendent pas aux prix actuels et à eux à prévoir dans un avenir proche). Si tous ces facteurs avait été pris en compte à leurs justes valeurs, je pense que les résultats de l'enquête auraient été différents.

3) En conclusion au débat sur la construction ou pas d'un 2ème aéroport dans la région, la mise en place d'une liaison par TGV entre Paris et Toulouse a été préférée afin de favoriser en priorité un mode de déplacement respectueux de l'environnement en terme de production de CO2.

De la même façon, nous devons suivre le même raisonnement dans notre affaire et favoriser en premier lieu un mode de déplacement en agglomération respectueux de l'environnement en terme de production de CO2 mais aussi en terme de quantité d'énergie dépensée. En l'occurrence :

*favoriser un maillage plus dense en terme de lignes et de fréquence des navettes du raiseau de transport intra-urbain (bus au diester ou au gaz, tramway, …),

*Pour toutes les lignes SNCF aboutissant à Toulouse, faire des liaisons ferrées à 2 x 1 voie afin de favoriser la fluidité des trains et améliorer la performance en terme d'horaire (par exemple : entre Toulouse et Saint-Sulpice, il n'y a qu'une voie pour les 2 sens de circulation et les trains sont obligés de s'arrêter pour laisser passer celui qui vient en face, d'où perte de temps et risque d'erreur humaine ; cette ligne est une des plus fréquentées d'Europe).

*sur le périphérique, comme cela se fait ailleurs, faire une voie réservée aux bus, au covoiturage et aux voitures électriques.

4) Si on faisait un contournement autoroutier, son financement anhilierait le financement pour l'amélioration décrite ci-dessus des transports collectifs de l'agglomération toulousaine.

5) Qui dit contournement autoroutier, dit bouleversement d'un environnement agricole et d'un paysage industriel sans pour autant solutionner la raison principale qui est l'engorgement du périphérique aux heures de pointe.

6) Qui dit contournement autoroutier, dit déplacement/installation de certaines sites industriels près de ce contournement d'où une modification de la carte géographique du tissu industriel de l'agglomération toulousaine et de son habitat. Ceci entrainerait une augmentation de la longueur des déplacement. Il serait préférable de densifier l'agglomération toulousaine pour réduire les longueurs déplacement et rendre un maillage des transports collectifs plus efficace.

7) Afin d'absorber le trafic de transit entre A62 et A61, d'après l'étude, il ne serait pas trop difficile de passer en 2 x 4 voies sur le prériphérique EST de Toulouse. Ce serait préférable à créer un contournement controversé pour absorber ce transit.

8) On verra plus tard pour faire un contournement de Toulouse. A mon avis, ce sera plus une question sur l'utilité d'une 2ème ceinture qu'un simple contournement.



POUR TOUTES CES RAISONS, JE SUIS CONTRE UN CONTOURNEMENT AUTOROUTIER DE TOULOUSE QUI NE RÉPOND PAS AU PROBLEME POSÉ.



Didier CANTALOUBE à GRAGNAGUE (31)

Avis n°349 de : Garcia Ph - le 18/12/2007
Merci mesdames et messieurs de votre réponse circonstanciée;
je demeure cependant sur mon idée de départ : j'entends bien que le
développement des espaces économiques et sociaux engendre par le fait,
une urbanisation très étalée, dûe en partie aux coûts élevés du foncier
(à ce propos, le renchérissement des énergies, risque à terme de poser
des problèmes graves de budget transport aux familles les moins
favorisées) alors que les activités économiques se concentrent elles de
plus en plus
Je pense vraiment que développer la route ne résout pas les problèmes
mais ne fait que les aggraver et témoigne d'un manque d'ambition
politique en ce qui concerne le développement de nos espaces de vie
J'ai le sentiment par ailleurs que tout est déjà décidé à l'avance et
que cette concertation ne doit aboutir qu'à un choix entre différents
tracés.
Je soutiens complètement la position des Verts Midi-Pyrénées
Vous remerciant de votre réponse
Ph. GARCIA

Avis n°350 de : Le Quentrec Marcel - le 18/12/2007
Bonjour,



Losque le cancéropole sera fonctionnel nous aurons sur le périphérique sud 2000 véhicules potentiels supplémentaires

Ce n'est pas le grand contournement qui permettra d'absorber ce trafic supplémentaire

Par contre lorsque on observe les zones d'emploi on s'appercoit que une ligne de métro ou de tram (qui pourrait emprunter une partie de la rocade arc en ciel ) desservant: l'aéroport ,Airbus ,Thales ,la météo, le cancéropole et pourqoi pas le pôle universitaire de rangueil avec les correspondances appropriées aux lignes A et B résoudrait le probléme des emcombrements du périphérique sud lequel avec ce delestement pourrait absorber le trafic de transit

De plus ce projet serait bénéfique en terme écologique



Marcel Le Quentrec Conseiller municipal de Pibrac

Délégué régional MIPY de l'association EGEE





Avis n°352 de : Guillot René-  31130 Quint-Fonsegrives - le 19/12/2007
Tous les lundis la rocade est encombrée de camions qui ont stoppé leur trajet et qui ont stationné sur les aires de repos de l'autoroute,( n'étant pas autorisés à rouler le weekend). Le moindre incident, même le plus mineur provoque une ruptute dans la filuidité , il en résulte des bouchons de plusieurs kilométres.
Que va t'on faire dans quelques années étant donné que rien ne va changer bien au contraire les habitants du Lauragais et de l'Est Toulousain vont de plus en plus travailler au centre et à à l'ouest de Toulouse?
Il faut éloigner le flux de transit de la rocade qui sera réservé aux échanges de travail dans l'agglomération. Le transport en commun qui ne représente que 8% du trafic , n'est pas prêt à prendre la relève, il ne faut pas réver !

Avis n°358 de : Berthelot  - le 20/12/2007
ce projet n'est pas sans rappeler celui relatif au nouvel aéroport toulousain"indispensable"au vu des études publiées initialement,et dont il a été démontré l'incohérence et l'inutilité .

je crois que le président de la république a été très clair lors du grenelle de l'environnement du 25:10:07et que maintenant,il faudrait que le bon sens ,le réalisme et le soucis de l'avenir imprègne nos décideurs tant politique,qu'économique et sociaux.

pour trouver des solutions à ces problèmes,très réels,il faudrait regarder les acteurs/facteurs polluants,et dans l'ordre de la dangerosité rechercher les solutions adaptées et non amplifier les problèmes.

-en tenant compte de:

1:facteurs d'émission de CO2 sur un trajet Toulouse/paris:

-TGV:4,2kg de CO2 pour 100 voyageurs par 1 km

-AVION(A320-200)17,2 kg

-automobile:14,1kg

2:consommation énergie sur ce même trajet

-TGV:30kwh pour 1 passager

-AVION:244 kwh

-voiture:105 kwh

comment défendre encore la cause des transports aériens ou par la route sur ce type de trajet?

si l'on doit alors prendre en compte les problèmes liés à l'usage des poids-lourds le problème ne fait que aggraver.

devra-t-on attendre que la nature reprenne elle même sa place,car dans ce domaine,nous n'aurons pas le dernier mot.les tempêtes,raz de marée,cyclone....seront toujours hors de notre "illusoire"contrôle.

il est tout de même incroyable que l'homme,l'élément lu plus"abouti"de cette création,doté d'un mental et d'un intellect,soit le seul à être capable de s'auto-détruire.

alors:NON à ce projet,car son but final qui peut paraître louable,va à l'encontre du bon sens et de la survie de notre planète



Avis n°364 de : Rousset Thierry-  31320 Péchabou - le 21/12/2007
Bonjour,
je serai le premier à me passer de ma voiture pour aller travailler, l'essence et les conditions de circulation déplorables sur Toulouse y poussent.
Dommage d'avoir fait de Toulouse une ville où circuler est devenu impossible alors que des axes transversaux pouvaient être créés bien avant l'urbanisation actuelle.
La faute à nos dirigeants locaux incapables de se mettre d'accord pour privilégier l'intérêt général face à leurs idéologies politiques opposées !
Des Km de garonne infranchissables entre Lacroix-Falgarde et Empalot alors que se construit le Cancéropole, il y a la place de faire un pont maintenant qu'il y a réorganisation du site. Cela éviterait à ceux qui travaillent à Thibaut ou Portet de faire un détour d'où des économies de carburant substantielles et par la même moins de pollution (et oui une voiture au ralenti ca pollue encore plus qu'une qui roule à 50 Km/H mais ça nos élus n'appréhendent pas les aspects techniques).
Enfin pour teminer prendre le métro c'est bien, mais quant on voit qu'aucune ZI ou Airbus par exemple ne sont desservis il y a de quoi se demander si nos élus ont conscience des problèmes de la vraie vie ou bien s'ils se fichent du peuple pour dire au gens "prenez les transports en commun pour aller travailler". Certains devraient aller sur le terrain pour voir comment ça se passe dans la vraie vie celle de tous les jours et non pas celle de château !
Quand au grand contournement celui-ci est indispensable et il faut arrêter de dénigrer l'automobile, certains polluent plus par leurs idées que toutes les voitures toulousaines réunies. Le bon compromis c'est quand chacun vit en harmonie et en bonne intelligence. Le dénigrement et la stigmatisation n'ont jamais rien fait avancer alors stop à la fanatisation de la part de certains !

Avis n°374 de : THURIOT Eric-  31280 Drémil-Lafage - le 08/01/2008
Habitant de Drémil Lafage et très intéressé par les domaines des transports, de l’environnement et du développement de la région toulousaine, je souhaite en premier lieu souligner tout l’intérêt que j’ai eu à suivre le débat public (dossier, idées et informations échangées sur le site internet, participation à 2 réunions) et j’en remercie la commission.

Au terme de ce débat, je suis, pour ma part, opposé au projet de Grand Contournement Autoroutier de Toulouse proposé (GCAT) et j’en donne ci-dessous les raisons. Ingénieur à Astrium et participant à la commission Transport du CE Astrium , je fournis quelques éléments issus du Plan de Déplacement d’Entreprise (PDE) réalisé cette année puis je donne quelques propositions alternatives à la non réalisation du GCAT.

Mon avis est structuré selon les paragraphes suivants:
1) Contraintes et engagements amont du projet
2) Rappel des enjeux
3) Les manques du dossier
4) Pourquoi le projet ne répond pas, à mon sens, au besoin
5) Quelques éléments du PDE Astrium
6) Quelques solutions (non exhaustives) alternatives au projet

1) Contraintes et engagements
Le réchauffement climatique amorcé et ses conséquences constituent un des enjeux actuels majeurs répercutant des contraintes fortes sur ce type de projet.
Suite aux conclusions issues du Grenelle Environnement et des engagements de la France dans les accords mondiaux et européens, il est important de rappeler que la France s’est engagée à réduire en 2020 de 20% ses émissions globales de CO² par rapport à celles de 1990 et à les diviser par 4 en 2050 par rapport à 1990.
Pour le transport routier représentant en France 24% des émissions CO² (1er émetteur ; les poids lourds représentant 6,7% parmi ces 24% ; source CITEPA année 2005). L’engagement est de revenir en 2020 aux émissions de 1990 (compte tenu de l’augmentation actuelle de 22% par rapport à 1990, cela représente donc une baisse de 22% par rapport à aujourd’hui).
2) Rappel des enjeux
Les enjeux du CGAT comme indiqué en page 65 du dossier sont de :
- Contribuer à décongestionner le périphérique toulousain
- Participer à l’aménagement du territoire de l’aire métropolitaine sans contribuer à l’étalement urbain.
3) Les manques du dossier
3 points me semblent manquer ou sont trop imprécis pour quantifier l’apport potentiel du CGAT :
- le relevé du trafic aux heures de pointe du périphérique notamment du transit que le CGAT est censé capter, est essentiel (le trafic moyen journalier indiqué est insuffisant de ce point de vue). Cette question a été posée à la réunion à Diagora du 28 novembre et sur le site du débat public mais avec des réponses imprécises. Il est évident que la proportion du transit baisse aux heures de pointe du fait que le trafic local et d’échange augmente considérablement à cette période. Que deviennent les 14% du transit indiqué pour la moyenne journalière ? Le conseil général (opposé au projet) a, me semble-t-il, évoqué 5% ce qui réduit d’autant l’intérêt du captage.
- un profil sur la journée de l’évolution du trafic sur le périphérique me paraît de même très important. Le graphique Page 60 du dossier sur les périodes de pointe (source citée CETE Sud Ouest) est très approximatif. Par exemple à 7 heures du matin et après 9 heures du matin, le trafic bien qu’élevé actuellement ne provoque pas de forte congestion sauf cas exceptionnel. En 2020, il est indiqué que les périodes de pointe pourraient démarrer avant 6 heures du matin donc être pires qu’en région parisienne actuellement. Cela me paraît étonnant. Quelles sont les hypothèses de calcul?
- l’impact relatif des différents projets à venir sur le trafic du périphérique n’est pas explicité. Il est notamment juste indiqué que tous les autres projets prévus ont été pris en compte et que la congestion continuera d’augmenter. Cette méthode de globalisation me gêne beaucoup. Il est à noter que la ligne B du métro a été mise en service en juin 2007 donc, j’en conviens, après la réalisation des études du dossier mais la fourniture (par exemple en novembre) d’une étude réduite complémentaire sur l’impact de cette ouverture sur le trafic aurait été particulièrement intéressante (cette ligne B capte 140000 trajets de voyageurs par jour, source Tisséo à la réunion Diagora du 28 novembre).
A contrario, il est indiqué Pages 70 et 71 du dossier, des temps de parcours extrêmement précis en 2020 (source CETE) ce qui me choque beaucoup à un tel horizon. Là encore quelles sont les hypothèses et les méthodes de calcul?
4) Pourquoi le projet ne répond pas, à mon sens, au besoin
Je ne suis donc pas favorable au GCAT tel que proposé dans les divers scénarios car :

1- il favorise les transports routiers et va donc créer inévitablement (en plus du captage du flux existant) un flux supplémentaire routier provoquant des émissions supplémentaires de CO² menant au non respect des engagements de réduction (ceux-ci nécessitent selon le Grenelle Environnement une rupture par rapport aux modes actuels),
2- il ne capte qu’un pourcentage réduit (10 à 15% dans ses meilleurs scénarii) du trafic du périphérique. Ce trafic continuera d’augmenter nettement avec les hypothèses du dossier (Cf page 75),
3- ce projet est monolithique avec une réalisation à échéance lointaine (2020). Il est donc incapable de s’adapter à une évolution du contexte géopolitique. Par exemple des tensions sur l’approvisionnement du pétrole conduisant à une augmentation brutale du coût. Ce coût va, selon les experts, de toute façon augmenter du fait de la raréfaction de la ressource favorisant inéluctablement d’autres modes de déplacement que le transport routier,
4- d’une emprise importante sur les territoires traversés, il altérera l’environnement local malgré les efforts paysagers annoncés et apportera de fortes nuisances (coupure de territoire pour les hommes et la faune, nuisance sonore, diminution de l’espace rural). L’emprise probable d’un tel projet est en effet d’au minimum 30 mètres de largeur sur une longueur de 40 à 60 kilomètres,
5- d’un coût très élevé (de l’ordre du milliard d’€), il contribuera sans doute au développement des villes moyennes bénéficiant d’échangeurs mais avec un retour sur investissement, me semble-t-il, relativement faible et bien sûr ne profitera aucunement aux villes et régions non desservies.
5) Quelques éléments du PDE Astrium
Le Plan de Déplacement d’Entreprise d’Astrium a été réalisé au 1er trimestre 2007 par une entreprise externe spécialisée. Cette enquête est donc antérieure à l’ouverture à la ligne B du métro. Elle a donnée des résultats particulièrement intéressants.
Voici quelques éléments succincts mais significatifs de ce plan.
Pour information, Astrium est une entreprise du secteur spatial située à Montaudran Toulouse d’environ 2000 employés.
Taux de réponse à l’enquête qualifié d’exceptionnel : environ 2/3
Moyens de transport actuels :
- 71% voiture
- 17% voiture accompagnée/ covoiturage
- 5% 2 roues motorisés
- 3% transport collectif
- 5% modes doux
86% des salariés sont à moins de 10km de l’entreprise
300 salariés à moins de 800m d’une station de métro
35% se disent prêts à venir en vélo au moins 2 fois par semaine si le réseau cyclable aux abords de l’entreprise est mieux sécurisé (il y a des discontinuités du réseau de pistes cyclables).
Suite au PDE, il est à noter que la direction apporte son soutien à l’évolution de ces modes de transport (mise en place de casiers fermant à clé pour les cyclistes dans les vestiaires, demande d’amélioration du réseau cyclable faite aux collectivités locales).
En conclusion de l’enquête, une évolution vers l’utilisation des Transports en Commun (TC) et du vélo est prévisible si elle est précédée des mesures d’amélioration adéquates (fréquence TC entre station de Ramonville et entreprise, réseau cyclable).
6) Quelques solutions (non exhaustives) alternatives au projet
Ces solutions sont proposées pour leur impact direct sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre par rapport au GCAT et aussi pour leur possibilité de mise en œuvre modulaire et progressive. Certaines solutions pourront sembler éloignées de la problématique du GCAT mais il est bon de rappeler que la majorité du trafic du périphérique est constitué de trafic local et d’échange.
Ces solutions sont loin d’être exhaustives. Pour certaines d’entre elles, elles concernent plus particulièrement le Sud-Est toulousain correspondant à mon secteur d’habitation et de travail.

1- Amélioration du réseau cyclable de l’agglomération toulousaine
Une grande majorité des trajets locaux sont très courts (la majorité des trajets sur la rocade sont inférieurs à 3 échangeurs indique le dossier, cf les résultats du PDE), le vélo peut capter une bonne part de ce trafic si le réseau cyclable s’améliore.

Il est à noter que le réseau cyclable a déjà notablement progressé ces dernières années et que ces travaux se poursuivent mais que ceci pourrait encore être accéléré. Le nombre de cyclistes a déjà fortement augmenté et cette tendance ne peut que s’accélérer. L’investissement est de surcroît très limité par rapport à des projets routiers. Enfin, le vélo est très économe en espace pour le déplacement et le stationnement (entre 5 et 10 fois moins que celui d’une voiture).

- suppression des discontinuités (très nombreuses dans Toulouse, pour exemple le terminus Métro de Ramonville n’est pas relié à la piste du canal du Midi)
- création de nouvelles pistes y compris sur les communes autour de Toulouse. Cela peut être en radial (vallées de la Saune, de la Seillonne ce qui permettrait de relier Pin-Balma,, Flourens, Mons, Drémil au terminus Métro de Gramont, de la Marcaissone),
- contournement cyclable de Toulouse de part et d’autre du périphérique et pourquoi pas une piste de contournement un peu plus loin de Toulouse,
- développement des parkings à vélos (parking vélos Terminus métro Ramonville et Gramont très réduits et non couverts, parkings sécurisés la nuit dans ces lieux pour, par exemple, pour qu’un salarié fasse le trajet terminus métro-entreprise à la suite du trajet en métro).

2- Développement des TC
Accélération de la réalisation de la prolongation de la ligne de métro B jusqu’à Labège.
Mise en place de TC en circulaire autour de Toulouse (ligne de TC sur le périphérique en relation avec la proposition 4).

3- Equilibrer les transports alternatifs (TC, vélos) dans les futurs projets de transport
Il est primordial que tout nouveau projet routier ne crée pas de déséquilibre avec les transports alternatifs à la voiture. L’exposé de Mr Gabriel Jourdan lors de la réunion à Diagora le 28 novembre a montré le rôle de la congestion pour équilibrer les moyens de déplacement. A titre d’exemple, le choix pour la LMSE (Liaison Multimodale Sud Est) de réaliser une voie routière continue en plus des voies TC et vélos va inévitablement favoriser la voiture au détriment des autres modes et aggraver la congestion routière à Montaudran et sur le secteur de l’UPS ainsi qu’augmenter le besoin de stationnement sur le terminus du métro de Ramonville. Par ricochet, ce choix risque de contribuer à la congestion du périphérique. Il est à noter que le PDU ne prévoyait pas de voie routière sur ce projet et que cette évolution favorise à nouveau la voiture. Par contre, l’exclusion de la voie routière au dessus du périphérique et au niveau du CNES, tout en permettant aux voitures d’accéder au terminus du métro par les bretelles de Labège-Montaudran permettrait d’équilibrer les différents modes.

4- Concept « autoroute apaisée » sur le périphérique
Ce concept (limitation à 70 km/h permettant de fluidifier le trafic et de réduire la largeur des voies en ayant pour conséquence la possibilité de créer une voie pour TC et covoiturage en cas de congestion) présenté par Mr Gabriel Jourdan lors de la réunion à Diagora le 28 novembre paraît particulièrement intéressant.


5- Covoiturage
La mise en place de mesures favorisant le covoiturage peut de toute évidence accélérer son utilisation (voies réservées, partager l’utilisation de certains tronçons de TC en site propre) et donc réduire d’autant le trafic. Une voiture avec 3 personnes à bord apporte une réduction de trafic d’environ 2,5 compte tenu du fait que l’occupation moyenne actuelle n’est que de 1,1 personne par véhicule et de l’éventuel détour nécessaire au covoiturage.

6- Transport A la Demande
Ce type de transport par véhicule de type par exemple « Renault Trafic » mis en place dans l’est toulousain par Tisséo avec un très grand succès pourrait être étendu sur toute l’agglomération pour des déplacements sur un quartier. En effet, le principe d’un véhicule pouvant accueillir jusqu’à 8 passagers sur demande téléphonique - personnes collectées sur des points d’arrêt rapprochés (de l’ordre de 300m), pour aller vers un point nodal de TC est particulièrement efficace. Cela diminue fortement le trafic global et offre un service, en terme de vitesse, de qualité quasi comparable à la voiture individuelle (le temps d’attente est partiellement économisé par le temps nécessaire à garer la voiture individuelle).

7- Partage de voiture
La notion d’auto-partage et aussi l’adaptation du concept mis en place par Vél’O’Toulouse à de petits véhicules (éventuellement électriques) pourrait être mis en place. La conséquence probable est la réduction du parc automobile ce qui revient à optimiser l’utilisation des voitures par rapport à un parc individuel et du coup optimiser les coûts ainsi que l’espace de stationnement.

8- LGV
La réalisation des lignes Bordeaux-Toulouse mais aussi Toulouse-Narbonne permettrait de réduire notablement le trafic voiture mais aussi avion.

9- Fret ferroviaire
Le développement du fret ferroviaire formulé dans le Grenelle Environnement est une mesure nécessaire pour satisfaire à la fois le besoin de transport des marchandises et les contraintes environnementales.


En conclusion, je reste persuadé que Toulouse et son agglomération, métropole symbole de l’innovation, mérite mieux que le GCAT. Le GCAT ne se justifie que par le maintien d’une stratégie favorable au transport routier inadaptée aux contraintes du 21éme siècle. La mise en œuvre d’une politique de transport moderne, modulaire et alternative servirait mieux, à mon sens, le développement économique et social de la région ainsi que le développement durable de la France.

Eric Thuriot
Ingénieur Astrium
Habitant de Drémil-Lafage