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samedi 22 décembre 2007

Voici les questions posées par le public par mail, par courrier ou lors des réunions publiques. Nous affichons les questions et les réponses.

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Thème séléctionné : 1.2.1 Familles de scénarios

Question n°1 de : SPIESS Jean-Michel-  31460 VENDINE - le 04/09/2007
les etudes faites sont assez complétes mais où sont les projets des tracés routiers qui permettraient de bien définir lesdifférents impacts (écologiques, humains...)

Réponse le  10/09/2007
A ce stade du projet, aucun tracé n'existe.
En effet, la décision de réaliser ce projet n'a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l'opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l'opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est, éloignement du périphérique, enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc...).
Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées ont pour objectif d'apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue sur ces questions.

A la suite du débat, si l'opportunité du projet était confirmée, l'Etat serait amené à lancer les études et les concertations auprès du public nécessaires à la recherche des différents tracés et en tenant compte des enseignements du débat public. C'est à ce stade que seraient définis les tracés, permettant d'affiner l'état des lieux environnemental initial, et les analyses de l'impact du projet sur l'environnement naturel et humain et sur l'aménagement et le développement local.

Question n°15 de : AMBROSINO PATRICIA-  31330 LARRA - le 05/09/2007
Quelle est la raison du choix donné ? pourquoi ne peut-il y avoir un contournement complet Nord-Est-Sud-Ouest avec liaisons directes sur toutes les autoroutes ?

Réponse le  17/09/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit entre le nord et l'atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Par ailleurs, la rentabilité du projet est une condition nécessaire à sa réalisation. Le principe d'un péage servant à financer l'infrastructure a été retenu (qui répond au principe du financement par les utilisateurs directs plutôt que par tout le monde à travers les impôts). Un contournement complet s'avèrerait difficilement réalisable : en effet, le projet trouve sa rentabilité en captant les flux de transit et d'échange : le trafic supplémentaire capté par la boucle complète, et donc les ressources associées en matière de péage ne seraient pas proportionnelles au complément d'investissement à réaliser.

Cela ne signifie pas qu'il n'existerait pas d'enjeu de desserte du territoire du côté opposé à un éventuel contournement susceptible d'être assurée par d'autres moyens. Le débat devrait permettre d'éclairer cela.

Question n°16 de : fournie robert-  31000 TOULOUSE - le 05/09/2007
Pourquoi ne pas envisager d'emblée un contournement circulaire COMPLET, quitte à le réaliser en plusieurs fois pour des raisons budgetaires?
Cette deuxième rocade s'imposera, d'elle-même, un jour !

Réponse le  17/09/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit entre le nord et l'atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Par ailleurs, la rentabilité du projet est une condition nécessaire à sa réalisation. Le principe d'un péage servant à financer l'infrastructure a été retenu (qui répond au principe du financement par les utilisateurs directs plutôt que par tout le monde à travers les impôts). Un contournement complet s'avèrerait difficilement réalisable : en effet, le projet trouve sa rentabilité en captant les flux de transit et d'échange : le trafic supplémentaire capté par la boucle complète, et donc les ressources associées en matière de péage ne seraient pas proportionnelles au complément d'investissement à réaliser.

Cela ne signifie pas qu'il n'existerait pas d'enjeu de desserte du territoire du côté opposé à un éventuel contournement susceptible d'être assurée par d'autres moyens. Le débat devrait permettre d'éclairer cela.

Question n°17 de : AMBROSINO PATRICIA-  31330 LARRA - le 05/09/2007
Sans connaître la réponse à ma première question et au regard du schéma sur les principaux flux de transit traversant l'agglomération toulousaine en 2003, (p 28 "grand contournement autoroutier de toulouse") ne serait-il pas judicieux de choisir l'hypothèse Est + Sud ?

Réponse le  17/09/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est effectivement de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit principal entre le nord et l'atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un tel contournement permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Cependant, la décision de réaliser ce projet n'a pas encore été prise : le débat public porte en tout premier lieu sur l'opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l'opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (notamment passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est, éloignement du périphérique, etc...).
Les enjeux d'aménagement du territoire et les enjeux environnementaux constituent d'autres dimensions à intégrer à la réflexion.

Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées ont pour objectif d'apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue sur ces questions.

Question n°19 de : DOUROU LILIANE-  31130 BALMA - le 05/09/2007
Je suis très intéressée, évidemment, du fait de la proximité de la rocade par rapport à mon domicile, par la construction de la deuxième rocade, notamment par l'option "Est seul". Mais est-il vraiment nécessaire de s'éloigner autant de la 1ère rocade ? D'après l'article de la Dépêche du Midi, l'autoroute devrait se situer entre 10 et 35 km de l'actuel périphérique ; on devrait pouvoir éviter AOC Fronton et Gaillac ainsi que les forêts de Buzet et Giroussens si on limite à environ 10 km la distance entre les 2 périphériques ? Quelle que soit la solution choisie parmi les 3 options, ce sera toujours une excellente chose car cela devient infernal d'aller au travail tous les matins et de rentrer à la maison le soir. Merci de m'avoir donné l'opportunité de m'exprimer. Liliane DOUROU

Réponse le  17/09/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local, afin de retirer du périphérique toulousain les trafics qui n'ont rien à y faire. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter les principaux flux de transit (entre le nord et l'Atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part).

Cependant, la décision de réaliser ce projet n'a pas encore été prise : le débat public porte en tout premier lieu sur l'opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l'opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre :
- passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est (le passage à l'ouest implique nécessairement un prolongement par le sud pour assurer la continuité des flux évoqués ci-dessus).
- éloignement du périphérique : entre une dizaine de kilomètres et environ 35 km : il n'est pas envisageable de construire une telle infrastructure éloignée seulement de quelques kilomètres du périphérique pour les raisons suivantes : tout d'abord, elle introduirait une coupure dans un tissus urbain déjà très dense, où une infrastructure autoroutière n'a pas sa place ; de plus la satisfaction des besoins de déplacements locaux en cohérence avec les orientations du Plan de déplacements urbains relève davantage des "transports en commun" ou de "boulevards urbains" multimodaux. Par ailleurs, en raison de la densité de l'agglomération elle impacterait un nombre très élevé d'habitations, soit parce qu'elles seraient situées directement sur l'emprise (donc devraient être démolies), soit parce qu'elles seraient riveraines immédiates de l'infrastructure (donc gênées par le bruit et la pollution). Les seules solutions techniques acceptables par la population (tunnels, tranchées couvertes) généreraient des coûts prohibitifs et remettraient en cause la rentabilité du projet.

Question n°20 de : BOYER Christian-  31400 TOULOUSE - le 05/09/2007
1/ Pourquoi n'existe-t-il pas de projet de contournement total ?
2/ Des tracés plus précis sont ils déjà étudiés ?

Réponse le  24/09/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit entre le nord et l'Atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Par ailleurs, la rentabilité du projet est une condition nécessaire à sa réalisation. Le principe d'un péage servant à financer l'infrastructure a été retenu (qui répond au principe du financement par les utilisateurs directs plutôt que par tout le monde à travers les impôts). Un contournement complet s'avèrerait difficilement réalisable : en effet, le projet trouve sa rentabilité en captant les flux de transit et d'échange : le trafic supplémentaire capté par la boucle complète, et donc les ressources associées en matière de péage ne seraient pas proportionnelles au complément d'investissement à réaliser.

Cela ne signifie pas qu'il n'existerait pas d'enjeu de desserte du territoire du côté opposé à un éventuel contournement susceptible d'être assurée par d'autres moyens. Le débat devrait permettre d'éclairer cela.



Par ailleurs, à ce stade du projet, aucun tracé n'existe.
En effet, la décision de réaliser ce projet n'a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l'opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l'opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est, éloignement du périphérique, enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc...).
Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées ont pour objectif d'apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue sur ces questions.

A la suite du débat, si l'opportunité du projet était confirmée, l'Etat serait amené à lancer les études et les concertations auprès du public nécessaires à la recherche des différents tracés et en tenant compte des enseignements du débat public. C'est à ce stade que seraient définis les tracés, permettant d'affiner l'état des lieux environnemental initial, et les analyses de l'impact du projet sur l'environnement naturel et humain et sur l'aménagement et le développement local.



Question n°24 de : GUGLIELMONE lionel-  31620 GARGAS - le 06/09/2007
La réalisation d'un contournement à l'est de toulouse serait effectué à combien de kilomètres de l'actuel périphérique? merci

Réponse le  17/09/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit entre le nord et l'atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Cependant, la décision de réaliser ce projet n'a pas encore été prise : le débat public porte en tout premier lieu sur l'opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l'opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre :
- passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est (le passage à l'ouest implique nécessairement un prolongement par le sud pour assurer la continuité des flux de transit évoqués ci-dessus).
- éloignement du périphérique : entre une dizaine de kilomètres et environ 35 km : les zones d'habitat dense de l'agglomération toulousaine ont été exclues à la suite des études réalisées en raison des impacts potentiels trop importants (notamment sur l'habitat).

Question n°34 de : PRADEL Célestin-  09700 SAVERDUN - le 07/09/2007
Quelle serait la longueur du contournement de Toulouse en retenant l'hypothèse la plus longue, soit 35 km autour de Toulouse ? Suivant vos croquis, elle passerait aux environs de Cintegabelle, côté Saverdun (Ariège).

Réponse le  17/09/2007
A ce stade du projet, aucun tracé n'existe ; il s'avère donc très délicat de fournir un chiffre pour la longueur des différentes familles de contournement soumises au débat.

Cependant, afin d'estimer les fourchettes de coûts, la longueur de chaque famille de contournement a fait l'objet d'une approximation basée sur l'hypothèse d'un contournement circulaire.
Ainsi, pour l'éloignement maximum envisagé (35 km du périphérique toulousain), l'hypothèse d'un contournement par l'ouest ou celle par l'est prolongée au sud correspondraient à un linéaire d'environ 150 kilomètres.

A la suite du débat, si l'opportunité du contournement autoroutier de Toulouse était confirmée, l'Etat serait amené à lancer les études nécessaires à la recherche d'un tracé.
Ces premières estimations très grossières pourraient ainsi être ajustées.


Question n°38 de : danis anne-  31670 LABEGE - le 07/09/2007
Pourquoi pas un deuxième périphérique ? pourquoi juste un morceau ? tôt ou tard il faudra boucler la boucle !

Réponse le  17/09/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit principal entre le nord et l'atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Par ailleurs, la rentabilité du projet est une condition nécessaire à sa réalisation. Le principe d'un péage servant à financer l'infrastructure a été retenu (qui répond au principe du financement par les utilisateurs directs plutôt que par tout le monde à travers les impôts). Un contournement complet s'avèrerait difficilement réalisable : en effet, le projet trouve sa rentabilité en captant les flux de transit et d'échange : le trafic supplémentaire capté par la boucle complète, et donc les ressources associées en matière de péage ne seraient pas proportionnelles au complément d'investissement à réaliser.

Cela ne signifie pas qu'il n'existerait pas d'enjeu de desserte du territoire du côté opposé à un éventuel contournement susceptible d'être assurée par d'autres moyens. Le débat devrait permettre d'éclairer cela.

Question n°40 de : Le Blaye Sébastien-  31620 VILLAUDRIC - le 08/09/2007
Pourquoi dans vos projets vous ne faites pas le contournement complet de Toulouse? (ouest+sud, est seul, est+sud). Pour moi il faut ouest+est+sud.
Vous raisonnez encore à court terme. Il faut considérer que la population ne va qu'augmenter et vous faites dans la demi mesure...
Comment ferons les poulations du côté ou la rocade n'existera pas!!! Ou les travailleurs qui habiteront d'un côté et travaillerons de l'autre?

Réponse le  17/09/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit entre le nord et l'atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Par ailleurs, la rentabilité du projet est une condition nécessaire à sa réalisation. Le principe d'un péage servant à financer l'infrastructure a été retenu (qui répond au principe du financement par les utilisateurs directs plutôt que par tout le monde à travers les impôts). Un contournement complet s'avèrerait difficilement réalisable : en effet, le projet trouve sa rentabilité en captant les flux de transit et d'échange : le trafic supplémentaire capté par la boucle complète, et donc les ressources associées en matière de péage ne seraient pas proportionnelles au complément d'investissement à réaliser.

Cela ne signifie pas qu'il n'existerait pas d'enjeu de desserte du territoire du côté opposé à un éventuel contournement susceptible d'être assurée par d'autres moyens. Le débat devrait permettre d'éclairer cela.


Question n°64 de : Kamensu Alain-  31430 LE FOUSSERET - le 10/09/2007
Pourquoi ne pas envisager un Contournement total de l'agglomération toulousaine?

Réponse le  17/09/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit entre le nord et l'atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Par ailleurs, la rentabilité du projet est une condition nécessaire à sa réalisation. Le principe d'un péage servant à financer l'infrastructure a été retenu (qui répond au principe du financement par les utilisateurs directs plutôt que par tout le monde à travers les impôts). Un contournement complet s'avèrerait difficilement réalisable : en effet, le projet trouve sa rentabilité en captant les flux de transit et d'échange : le trafic supplémentaire capté par la boucle complète, et donc les ressources associées en matière de péage ne seraient pas proportionnelles au complément d'investissement à réaliser.

Cela ne signifie pas qu'il n'existerait pas d'enjeu de desserte du territoire du côté opposé à un éventuel contournement susceptible d'être assurée par d'autres moyens. Le débat devrait permettre d'éclairer cela.

Question n°65 de : Castan Nicole-  31570 LANTA - le 10/09/2007
Sommes-nous concerné par le contournement dans notre commune et village?

Réponse le  17/09/2007
A ce stade du projet, aucun tracé n'existe ; il n'est donc pas possible de vous dire si le contournement autoroutier de Toulouse est susceptible de concerner la commune de Lanta.

En effet, la décision de réaliser le projet n'a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l'opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l'opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est, éloignement du périphérique, enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc...).

Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées ont pour objectif d'apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue sur ces questions.

A la suite du débat, si l'opportunité du projet était confirmée, l'Etat serait amené à lancer les études et les concertations auprès du public nécessaires à la recherche des différents tracés et en tenant compte des enseignements du débat public. C'est à ce stade que seraient définis les tracés. Leur recherche se ferait dans un objectif de respect et de préservation des espaces naturels sensibles, du patrimoine, du paysage, mais également des zones habitées, pour limiter au maximum les nuisances qui l'accompagneraient.

Question n°66 de : Darteyre Jean-Paul-  31280 DRÉMIL-LAFAGE - le 10/09/2007
Pourquoi seulement un contournement d'un tiers (voire deux tiers) de l'agglomération? Je n'envisage pas les camions voulant aller à Castres ou Mazamet passant par un contournement ouest! Ce n'est pas vrai, ce ne le sera pas plus demain. Il faut faire un cercle complet.

Réponse le  17/09/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit entre le nord et l'atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Par ailleurs, la rentabilité du projet est une condition nécessaire à sa réalisation. Le principe d'un péage servant à financer l'infrastructure a été retenu (qui répond au principe du financement par les utilisateurs directs plutôt que par tout le monde à travers les impôts). Un contournement complet s'avèrerait difficilement réalisable : en effet, le projet trouve sa rentabilité en captant les flux de transit et d'échange : le trafic supplémentaire capté par la boucle complète, et donc les ressources associées en matière de péage ne seraient pas proportionnelles au complément d'investissement à réaliser.

Cela ne signifie pas qu'il n'existerait pas d'enjeu de desserte du territoire du côté opposé à un éventuel contournement susceptible d'être assurée par d'autres moyens. Le débat devrait permettre d'éclairer cela.

Question n°68 de : Calvignac Pierre-  11400 CASTELNAUDARY - le 10/09/2007
Les communes d'Aussonne (31) et Beauzelle (31) sont-elles citées dans le projet ?

Réponse le  17/09/2007
Le secteur d'étude du projet de grand contournement autoroutier de Toulouse se situe dans un territoire compris entre une dizaine de kilomètres du périphérique actuel et environ 35 km. Les zones d'habitat dense de l'agglomération toulousaine dont fait partie Beauzelle ont été exclues à la suite des études réalisées pour préparer le débat public en raison des impacts potentiels trop importants.

Le cas de la commune d'Aussonne est différent car elle n'est pas incluse dans cette zone urbaine dense.
Il convient cependant de rappeler qu'à ce stade du projet, aucun tracé n'existe. Il n'est donc pas possible de vous dire si le contournement autoroutier de Toulouse est susceptible de concerner la commune d'Aussonne.

En effet, la décision de réaliser le projet n'a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l'opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l'opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est, éloignement du périphérique, enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc...).

Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées ont pour objectif d'apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue sur ces questions.

A la suite du débat, si l'opportunité du projet était confirmée, l'Etat serait amené à lancer les études et les concertations auprès du public nécessaires à la recherche des différents tracés et en tenant compte des enseignements du débat public. C'est à ce stade que seraient définis les tracés. Leur recherche se ferait dans un objectif de respect et de préservation des espaces naturels sensibles, du patrimoine, du paysage, mais également des zones habitées, pour limiter au maximum les nuisances qui l'accompagneraient.

Question n°78 de : Conte Jacques-  31120 ROQUETTES - le 10/09/2007
Connaissez-vous le projet du nouveau périphérique tout au moins le trajet imaginé?

Réponse le  17/09/2007
A ce stade du projet, aucun tracé n'existe.
En effet, la décision de réaliser ce projet n'a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l'opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l'opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est, éloignement du périphérique, enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc...).
Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées ont pour objectif d'apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue sur ces questions.

A la suite du débat, si l'opportunité du projet était confirmée, l'Etat serait amené à lancer les études et les concertations auprès du public nécessaires à la recherche des différents tracés et en tenant compte des enseignements du débat public. C'est à ce stade que seraient définis les tracés, permettant d'affiner l'état des lieux environnemental initial, et les analyses de l'impact du projet sur l'environnement naturel et humain et sur l'aménagement et le développement local.

Question n°80 de : Betancourt Nathalie-  31450 MONTLLAUR - le 10/09/2007
Un projet de contournement (le tracé envisagé) existe-t-il à ce jour? Est-il consultable de façon à apporter des questions aux commentaires (rien sur le site à ce jour)?

Réponse le  17/09/2007
A ce stade du projet, aucun tracé n'existe.
En effet, la décision de réaliser ce projet n'a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l'opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l'opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est, éloignement du périphérique, enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc...).
Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées ont pour objectif d'apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue sur ces questions.

A la suite du débat, si l'opportunité du projet était confirmée, l'Etat serait amené à lancer les études et les concertations auprès du public nécessaires à la recherche des différents tracés et en tenant compte des enseignements du débat public. C'est à ce stade que seraient définis les tracés, permettant d'affiner l'état des lieux environnemental initial, et les analyses de l'impact du projet sur l'environnement naturel et humain et sur l'aménagement et le développement local.

Question n°81 de : Armengaud Alain-  32600 L'ISLE JOURDAIN - le 10/09/2007
Le contournement d'une ville c'est la possibilité d'en faire le tour (selon l'endroit d'où l'on vient), alors pourquoi proposer "Ouest + Sud", "Est seul", et "Est+Sud" et non pas ce qui serait le plus logique "Ouest + Sud + Est" ?

Réponse le  17/09/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et ainsi capter le flux de transit principal qui est celui entre le nord et l'Atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Par ailleurs, la rentabilité du projet est une condition nécessaire à sa réalisation. Le principe d'un péage servant à financer l'infrastructure a été retenu (qui répond au principe du financement par les utilisateurs directs plutôt que par tout le monde à travers les impôts). Un contournement complet s'avèrerait difficilement réalisable : en effet, le projet trouve sa rentabilité en captant les flux de transit et d'échange : le trafic supplémentaire capté par la boucle complète, et donc les ressources associées en matière de péage ne seraient pas proportionnelles au complément d'investissement à réaliser.

Cela ne signifie pas qu'il n'existerait pas d'enjeu de desserte du territoire du côté opposé à un éventuel contournement susceptible d'être assurée par d'autres moyens. Le débat devrait permettre d'éclairer cela.

Question n°90 de : Menou Jean-François-  31000 TOULOUSE - le 10/09/2007
Qu'en est-il du D.V.A de janvier 1996 et de ses tracés?

Réponse le  17/09/2007
Le dossier de voirie d'agglomération réalisé sous la maîtrise d'ouvrage de l'Etat devait définir le schéma de voirie des principales agglomérations françaises à long terme. Un projet de dossier de voirie d'agglomération a ainsi fait l'objet d'une concertation au 1er semestre 1996 pour l'agglomération toulousaine. Ce projet n'a pas abouti et cette procédure n'existe plus. Localement le schéma directeur de l'agglomération toulousaine a cependant repris un certain nombre des projets de voirie envisagés (cf page 50 du dossier du débat).

Question n°92 de : Martel Jean-Pierre-  31000 TOULOUSE - le 10/09/2007
Peut-on envisager de faire le contournement total de la ville de Toulouse à une distance de l'ordre de 10 kilomètres pour permettre à chaque commune du grand Toulouse d'avoir un accès rapide au réseau autoroutier?

Réponse le  17/09/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse serait de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit entre le nord et l'Atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Par ailleurs, la rentabilité du projet est une condition nécessaire à sa réalisation. Le principe d'un péage servant à financer l'infrastructure a été retenu (qui répond au principe du financement par les utilisateurs directs plutôt que par tout le monde à travers les impôts). Un contournement complet s'avèrerait difficilement réalisable. En effet, le projet trouve sa rentabilité en captant les flux de transit et d'échange. Le trafic supplémentaire capté par la boucle complète, et donc les ressources associées en matière de péage ne seraient pas proportionnelles au complément d'investissement à réaliser.

Cela ne signifie pas qu'il n'existerait pas d'enjeu de desserte du territoire du côté opposé à un éventuel contournement susceptible d'être assurée par d'autres moyens. Le débat devrait permettre d'éclairer cela.

Par ailleurs concernant la question de l'éloignement de la nouvelle infrastructure, le secteur d'étude est compris entre une dizaine de kilomètres et environ 35 km du périphérique actuel (cf carte page 68-69 du dossier support du débat, disponible sur le site Internet). Une option à 10 km fait donc partie des hypothèses. Il n'est pas envisageable de construire une telle infrastructure éloignée seulement de quelques kilomètres du périphérique pour les raisons suivantes : tout d'abord, elle introduirait une coupure dans un tissus urbain déjà très dense, où une infrastructure autoroutière n'a pas sa place ; de plus la satisfaction des besoins de déplacements locaux en cohérence avec les orientations du Plan de déplacements urbains relève davantage des "transports en commun" ou de "boulevards urbains multimodaux". Par ailleurs, en raison de la densité de l'agglomération elle impacterait un nombre très élevé d'habitations, soit parce qu'elles seraient situées directement sur l'emprise (donc devraient être démolies), soit parce qu'elles seraient riveraines immédiates de l'infrastructure (donc gênées par le bruit et la pollution). Les seules solutions techniques acceptables par la population (tunnels, tranchées couvertes) généreraient des coûts prohibitifs et remettraient en cause la rentabilité du projet.

Aujourd'hui, la décision de réaliser ce projet n'a pas encore été prise, encore moins celle de son éventuelle localisation. Le principe même du débat public est que toutes les opinions s'expriment et contribuent ainsi à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (dont la question de l'éloignement).

Question n°94 de : Quantin Jean-Claude-  81120 RONEL - le 10/09/2007
Pourriez-vous me communiquer des références pour des informations détaillées sur les critères techniques qui déterminent un tracé routier tel que celui envisagé?

Réponse le  17/09/2007
Il faut tout d'abord rappeler qu'à ce stade du projet, aucun tracé n'existe.
En effet, la décision de réaliser ce projet n'a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l'opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l'opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est, éloignement du périphérique, enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc...).
Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées ont pour objectif d'apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue sur ces questions.

Pour ce qui concerne les principaux critères pris en compte pour un tracé autoroutier, ils sont généralement les suivants:
- topographiques (plaine, vallon, relief difficile...)
- géologiques et géotechniques
- hydrologiques
- milieu naturel (faune, flore, paysage...)
- milieu humain (bâti, architecture-patrimoine, agricole...)
- les servitudes (aérienne, monuments historiques, captages d'eau...)
- les caractéristiques techniques propres au projet (géométrie en tracé
en plan, en profil en long, en profil en travers...)
- économiques...
Chacun de ces critère faisant l'objet d'études plus ou moins détaillées suivant le stade d'avancement de l'opération (études préliminaires, avant-projet, études d'impact pour enquête publique, études de définition de niveau projet...).

D'une manière plus technique, la conception d'un projet autoroutier se réfère à l'ICTAAL (Instruction sur les Conditions Techniques d'Aménagement des Autoroutes de Liaison).
L'ICTAAL a été diffusée par la circulaire n° 2000-87 du 12 décembre 2000 (référence NOR: EQUR0010213C) publiée au B.O. n° 24 du 10 janvier 2001, mais non parue au Journal Officiel.
Le texte de la circulaire est accessible par le site internet de Légifrance.
La circulaire et l'instruction annexée à l'usage des services techniques du ministère sont également disponibles, sous la référence B0103, au bureau de vente du SETRA, 46 av Aristide Briand, BP 100, 92225 Bagneux Cedex, Téléphone: 01 46 11 31 53 Fax: 01 46 11 33 55 Internet: http://www.setra.equipement.gouv.fr Prix indicatif: autour de 20 euros.

Question n°96 de : Komorowski Roman-  81600 SENOUILLAC - le 10/09/2007
Même pour nous simples retraités vivant près d'Albi mais au courant des enjeux futurs pour les transports de la région de Toulouse, il est évident que c'est l'hypothèse " Ouest + Sud " qui est la seule logique et prioritaire à cause du rapprochement et l'échappée vers Bordeaux, pourquoi perdre du temps pour discuter sur les deux autres ?

Réponse le  17/09/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse serait de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit principal entre le nord et l'Atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un tel contournement permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Cependant, la décision de réaliser ce projet n'a pas encore été prise : le débat public porte en tout premier lieu sur l'opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l'opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (notamment passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est, éloignement du périphérique, etc...).
Les enjeux d'aménagement du territoire et les enjeux environnementaux constituent d'autres dimensions à intégrer à la réflexion.

Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées ont pour objectif d'apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue sur ces questions.

Question n°112 de : Cabrolier Robert-  31380 MONTASTRUC LA CONSEILLÈRE - le 10/09/2007
Pourquoi pas la vallée du Girou?

Réponse le  17/09/2007
A ce stade du projet, aucun tracé n'existe ; il n'est donc pas possible de vous dire, dans l'hypothèse où le grand contournement autoroutier de Toulouse se réaliserait, quel secteur il serait susceptible de traverser ou d'emprunter.

En effet, la décision de réaliser le projet n'a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l'opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l'opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est, éloignement du périphérique, enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc...).

Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées ont pour objectif d'apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue sur ces questions.

A la suite du débat, si l'opportunité du projet était confirmée, l'Etat serait amené à lancer les études et les concertations auprès du public nécessaires à la recherche des différents tracés et en tenant compte des enseignements du débat public. C'est à ce stade que seraient définis les tracés. Leur recherche se ferait dans un objectif de respect et de préservation des espaces naturels sensibles, du patrimoine, du paysage, mais également des zones habitées, pour limiter au maximum les nuisances qui l'accompagneraient.

Question n°113 de : De Seguin Madeleine-  31400 TOULOUSE - le 10/09/2007
Pourquoi n'a-t-on pas agi plus tôt? L'engorgement de Toulouse était bien prévisible...
Pourquoi pas un contournement complet de la ville d'est en ouest? Cela restera à faire d'ici 20 ans...

Réponse le  17/09/2007
Ces dernières années ont vu l'Etat et les collectivités locales conduire un grand nombre de projets routiers ou de transports en commun (mise à 2 x 3 voies du périphérique, Palays, rocade Arc-en-Ciel, métro, développement des TER...) dont l'objectif était de faciliter les déplacements dans l'agglomération toulousaine. Il faut également souligner que la dynamique démographique (et donc les besoins en déplacements liés) s'est fortement accélérée ces dernières années.
Le constat de la situation des déplacements au sein de l'agglomération toulousaine a conduit le CIADT (Comité Interministériel d'Aménagement et de Développement du Territoire) à décider dès 2002 d'engager une réflexion sur le contournement de l'agglomération toulousaine. Cette décision a été confirmée par le CIADT du 18 décembre 2003.

C'est pourquoi l'Etat soumet au débat public le projet de Grand Contournement Autoroutier de Toulouse.

Concernant le contournement complet de la ville, l'un des trois objectifs du projet est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit principal entre le nord et l'atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Par ailleurs, la rentabilité du projet est une condition nécessaire à sa réalisation. Le principe d'un péage servant à financer l'infrastructure a été retenu (qui répond au principe du financement par les utilisateurs directs plutôt que par tout le monde à travers les impôts). Un contournement complet s'avèrerait difficilement réalisable : en effet, le projet trouve sa rentabilité en captant les flux de transit et d'échange : le trafic supplémentaire capté par la boucle complète, et donc les ressources associées en matière de péage ne seraient pas proportionnelles au complément d'investissement à réaliser.

Cela ne signifie pas qu'il n'existerait pas d'enjeu de desserte du territoire du côté opposé à un éventuel contournement susceptible d'être assurée par d'autres moyens. Le débat devrait permettre d'éclairer cela.



Question n°115 de : Fournie Robert-  31000 TOULOUSE - le 10/09/2007
Pourquoi ne pas prévoir une véritable deuxième rocade circulaire?

Réponse le  17/09/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit entre le nord et l'atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Par ailleurs, la rentabilité du projet est une condition nécessaire à sa réalisation. Le principe d'un péage servant à financer l'infrastructure a été retenu (qui répond au principe du financement par les utilisateurs directs plutôt que par tout le monde à travers les impôts). Un contournement complet s'avèrerait difficilement réalisable. En effet, le projet trouve sa rentabilité en captant les flux de transit et d'échange. Le trafic supplémentaire capté par la boucle complète, et donc les ressources associées en matière de péage ne seraient pas proportionnelles au complément d'investissement à réaliser.

Cela ne signifie pas qu'il n'existerait pas d'enjeu de desserte du territoire du côté opposé à un éventuel contournement susceptible d'être assurée par d'autres moyens. Le débat devrait permettre d'éclairer cela.

Question n°130 de : Liguori Evelyne-  31700 BEAUZELLE - le 10/09/2007
Pouvez-vous dès à présent donner un tracé routier de ce contournement ?

Réponse le  17/09/2007
A ce stade du projet, aucun tracé n'existe.
En effet, la décision de réaliser ce projet n'a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l'opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l'opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est, éloignement du périphérique, enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc...).
Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées ont pour objectif d'apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue sur ces questions.

A la suite du débat, si l’opportunité du projet était confirmée, l’Etat serait amené à lancer les études et les concertations auprès du public nécessaires à la recherche des différents tracés et en tenant compte des enseignements du débat public. C’est à ce stade que seraient définis les tracés, permettant d'affiner l'état des lieux environnemental initial, et les analyses de l'impact du projet sur l'environnement naturel et humain et sur l'aménagement et le développement local.

Question n°134 de : Jamart Alain-  31470 FONTENILLES - le 10/09/2007
Quelle est l'option qui permet de prendre en charge le maximum de trafic en transit ?

Réponse le  17/09/2007
Les études de trafic montrent que la capacité d'un grand contournement à capter les différents trafics est liée à son éloignement par rapport au périphérique toulousain et à son positionnement géographique (passage à l'Est ou à l'Ouest).

Pour un contournement proche du périphérique actuel (de l'ordre de 10 km), les trafics totaux sont du même ordre de grandeur à l'Est et à l'Ouest : 20 000 à 25 000 véhicules par jour. Ces trafics ont tendance à décroitre avec l'éloignement, de manière différente selon le positionnement de l'infrastructure :
- à l'Est, le trafic total diminue progressivement avec l'éloignement. Cependant, il resterait à un niveau de l'ordre de 15 000 véhicules/jour, à 35 km de distance.
- à l'Ouest, le volume du trafic chuterait rapidement avec l'éloignement : 5000 véhicules/jour seraient attendus à 35 km.
- au Sud, le trafic total évoluerait entre 15 et 20 000 véhicules à proche distance du périphérique. Il décroit jusqu'à 7000 véhicules/jour à 35 km.

Une synthèse de ces estimations de trafic se trouve sous forme de graphiques dans le chapitre 4 du dossier support du débat public (pages 72 et 73).

Question n°146 de : Trillou Alexandre-  31000 TOULOUSE - le 10/09/2007
Pourquoi le contournement ne sera-t-il pas total ?

Réponse le  17/09/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit entre le nord et l'Atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Par ailleurs, la rentabilité du projet est une condition nécessaire à sa réalisation. Le principe d'un péage servant à financer l'infrastructure a été retenu (qui répond au principe du financement par les utilisateurs directs plutôt que par tout le monde à travers les impôts). Un contournement complet s'avèrerait difficilement réalisable. En effet, le projet trouve sa rentabilité en captant les flux de transit et d'échange. Le trafic supplémentaire capté par la boucle complète, et donc les ressources associées en matière de péage ne seraient pas proportionnelles au complément d'investissement à réaliser.

Cela ne signifie pas qu'il n'existerait pas d'enjeu de desserte du territoire du côté opposé à un éventuel contournement susceptible d'être assurée par d'autres moyens. Le débat devrait permettre d'éclairer cela.

Question n°148 de : Coqueron Guillaume-  31240 SAINT-JEAN - le 10/09/2007
Quels critères permettent de choisir entre les différentes familles d'hypothèses de contournement " Ouest+ Sud", "Est Seul", "Est + Sud" ?

Réponse le  18/09/2007
Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées (sur les thématiques "Transport et déplacement", "Environnement" et "Socio-économie") ont pour objectif d'apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue sur ces questions.

Le projet soumis au débat porte avant tout sur l'opportunité de faire ou ne pas faire le contournement autoroutier de Toulouse. Dans l'hypothèse où cette opportunité serait confirmée, le débat doit contribuer à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet dont les objectifs sont :
- dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local
- contribuer à décongestionner le périphérique et offrir une alternative en cas d'incident
- participer à l'aménagement et au rééquilibrage du territoire régional

Le débat public va permettre d'éclairer si et comment chacune des familles permettrait de répondre à ces objectifs, le cas échéant sous quelles conditions (par exemple au regard de l'éloignement).
Le projet devrait bien sûr respecter les grands enjeux environnementaux en s'inscrivant dans une logique de développement durable du territoire.

Le débat public peut également faire émerger d'autres enjeux à prendre en compte dans les décisions ultérieures non identifiées ou insuffisamment identifiées par le maître d'ouvrage.
C'est la prise en compte de l'ensemble de ces aspects qui orientera la décision du maître d'ouvrage pour la suite.

Question n°149 de : Cretenet Patrick-  31370 RIEUMES - le 10/09/2007
La suppression de l'actuel péage de Muret est-elle envisagée?
Pourquoi pas un projet Ouest + Sud + Est?
- Il n'y a pas de jaloux.
- Tous les départements limitrophes seraient désenclavés.

Réponse le  17/09/2007
L'autoroute A 64 en provenance de Tarbes est concédée à la société ASF (Autoroutes du Sud de la France). Le contrat de concession prend en compte la situation actuelle du péage de Muret et les recettes correspondantes. Aujourd'hui, dans le cadre des études d'opportunité du grand contournement autoroutier de Toulouse, il n'est pas prévu de repousser cette gare de péage actuelle, ni de la supprimer.

Concernant l'idée d'une boucle complète, rappelons que l'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux principal de transit entre le nord et l'atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Par ailleurs, la rentabilité du projet est une condition nécessaire à sa réalisation. Le principe d'un péage servant à financer l'infrastructure a été retenu (qui répond au principe du financement par les utilisateurs directs plutôt que par tout le monde à travers les impôts). Un contournement complet s'avèrerait difficilement réalisable : en effet, le projet trouve sa rentabilité en captant les flux de transit et d'échange : le trafic supplémentaire capté par la boucle complète, et donc les ressources associées en matière de péage ne seraient pas proportionnelles au complément d'investissement à réaliser.

Cela ne signifie pas qu'il n'existerait pas d'enjeu de desserte du territoire du côté opposé à un éventuel contournement susceptible d'être assurée par d'autres moyens. Le débat devrait permettre d'éclairer cela.

Question n°150 de : Verdun Jacques-  31340 VACQUIRS - le 10/09/2007
Pourquoi ne pas utiliser les réserves foncières qui sont effectuées dans la vallée du Girou pour un projet similaire plus ancien ?

Réponse le  17/09/2007
A notre connaissance, il n'existe pas de réserve foncière dans la vallée du Girou destinée à un projet routier.
Par ailleurs il faut rappeler pour ce qui concerne le Grand Contournement Autoroutier de Toulouse qu'aucune décision de faire ou pas ce projet n'est prise à ce jour. A fortiori, il n'existe aucun tracé.

Le débat public a pour objet même d'éclairer l'Etat, maître d'ouvrage, sur l'opportunité de faire ou ne pas faire cette infrastructure et si l'opportunité était avérée, de l'éclairer sur le projet à conduire (passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement vers le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est, éloignement du périphérique, enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc ...).

A la suite du débat, si l'opportunité du projet était confirmée, l'Etat serait amené à lancer les études et les concertations auprès du public nécessaires à la recherche des différents tracés et en tenant compte des enseignements du débat public.

Question n°159 de : Augere Bernard-  31820 PIBRAC - le 10/09/2007
Dans l'hypothèse (Ouest+ Sud) quelles sont les diverses options envisagées et quel sera le lien avec les travaux de la RN124 ?

Réponse le  17/09/2007
La décision de réaliser ce projet n'a pas encore été prise : le débat public porte en tout premier lieu sur l'opportunité de faire ou ne pas faire ce projet.
Ensuite, si l'opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre :
- passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est (le passage à l'ouest implique nécessairement un prolongement par le sud pour assurer la continuité des flux de transit évoqués ci-dessus).
- éloignement du périphérique : entre une dizaine de kilomètres et environ 35 km : les zones d'habitat dense de l'agglomération toulousaine ont été exclues à la suite des études réalisées en raison des impacts potentiels trop importants (notamment sur l'habitat).

A ce stade du projet, aucun tracé n'existe. Dans l'hypothèse d'un passage "Ouest+Sud", il n'existe pas d'options particulières soumises au débat, si ce n'est la question évoquée ci-dessus de l'éloignement par rapport au périphérique toulousain.

Par ailleurs, toujours dans l'hypothèse d'un passage à l'ouest, l'interconnexion entre la RN 124, axe pénétrant l'agglomération toulousaine, et le contournement serait assurée.
Il n'existe par contre aucun lien entre les travaux de la RN 124 et le projet de grand contournement autoroutier de Toulouse.

Question n°161 de : Germain Aurélie-  31830 PLAISANCE DU TOUCH - le 10/09/2007
Serait-il possible d'avoir plus de détail sur le tracé envisagé sur la partie Ouest ?

Réponse le  17/09/2007
A ce stade du projet, aucun tracé n'existe.
En effet, la décision de réaliser ce projet n'a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l'opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l'opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est, éloignement du périphérique, enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc...).
Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées ont pour objectif d'apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue sur ces questions.

A la suite du débat, si l’opportunité du projet était confirmée, l’Etat serait amené à lancer les études et les concertations auprès du public nécessaires à la recherche des différents tracés et en tenant compte des enseignements du débat public. C’est à ce stade que seraient définis les tracés, permettant d'affiner l'état des lieux environnemental initial, et les analyses de l'impact du projet sur l'environnement naturel et humain et sur l'aménagement et le développement local.

Question n°162 de : Vayssière Thierry-  81500 GIROUSSENS - le 10/09/2007
Le tracé risque-t-il de passer sur la commune de Giroussens?

Réponse le  17/09/2007
A ce stade du projet, aucun tracé n'existe ; il n'est donc pas possible de vous dire si le contournement autoroutier de Toulouse est susceptible de concerner la commune de Giroussens.

En effet, la décision de réaliser le projet n'a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l'opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l'opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est, éloignement du périphérique, enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc...).

Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées ont pour objectif d'apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue sur ces questions.

A la suite du débat, si l'opportunité du projet était confirmée, l'Etat serait amené à lancer les études et les concertations auprès du public nécessaires à la recherche des différents tracés et en tenant compte des enseignements du débat public. C'est à ce stade que seraient définis les tracés. Leur recherche se ferait dans un objectif de respect et de préservation des espaces naturels sensibles, du patrimoine, du paysage, mais également des zones habitées, pour limiter au maximum les nuisances qui l'accompagneraient.

Question n°166 de : Couderc patrick-  31520 - le 10/09/2007
Pourquoi le contournement autoroutier de Toulouse se ferait-il par anneau complet autour de la ville de Toulouse ? Cette option là est-elle déjà envisagée? Si oui, pour quelles raisons ?

Réponse le  17/09/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit entre le nord et l'atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Par ailleurs, la rentabilité du projet est une condition nécessaire à sa réalisation. Le principe d'un péage servant à financer l'infrastructure a été retenu (qui répond au principe du financement par les utilisateurs directs plutôt que par tout le monde à travers les impôts). Un contournement complet s'avèrerait difficilement réalisable. En effet, le projet trouve sa rentabilité en captant les flux de transit et d'échange. Le trafic supplémentaire capté par la boucle complète, et donc les ressources associées en matière de péage ne seraient pas proportionnelles au complément d'investissement à réaliser.

Cela ne signifie pas qu'il n'existerait pas d'enjeu de desserte du territoire du côté opposé à un éventuel contournement susceptible d'être assurée par d'autres moyens. Le débat devrait permettre d'éclairer cela.

Question n°169 de : Mezieres Louis-  31250 REVEL - le 10/09/2007
Il me semble que le projet Est-Sud est le plus performant, alors la différence du coût est-elle importante ?

Réponse le  17/09/2007
A ce stade d'avancement du dossier, aucun tracé n'existe.
L'approche des coûts du projet est donc délicate ; elle doit prendre en compte le large éventail des familles considérées en particulier en terme d'éloignement : linéaire plus important pour les options les plus éloignées mais contraintes urbaines plus fortes pour les options les plus proches de l'agglomération toulousaine (coûts fonciers plus élevés, contraintes liées à l'urbanisation péri urbaine plus grandes, etc.).
Les estimations fournies doivent donc être considérées comme des ordres de grandeur à 20 % près.

Les coûts de la famille « ouest + sud » sont estimés entre 750 et 1 350 millions d'euros, les coûts de la famille « est seul » entre 600 et 950 millions d'euros, les coûts de la famille « est + sud » entre 850 et 1 400 millions d'euros, les options proches étant les moins coûteuses.

Question n°170 de : Fauré Suzanne-  31290 VILLENOUVELLE - le 10/09/2007
Quel est le tracé exact prévu pour ce contournement cela en prévision des investissements à faire (ou pas) sur la propriété ?

Réponse le  17/09/2007
A ce stade du projet, aucun tracé n'existe ; il n'est donc pas possible de vous dire si le contournement autoroutier de Toulouse est susceptible de concerner la commune de Villenouvelle.

En effet, la décision de réaliser le projet n'a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l'opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l'opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est, éloignement du périphérique, enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc...).

Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées ont pour objectif d'apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue sur ces questions.

A la suite du débat, si l'opportunité du projet était confirmée, l'Etat serait amené à lancer les études et les concertations auprès du public nécessaires à la recherche des différents tracés et en tenant compte des enseignements du débat public. C'est à ce stade que seraient définis les tracés. Leur recherche se ferait dans un objectif de respect et de préservation des espaces naturels sensibles, du patrimoine, du paysage, mais également des zones habitées, pour limiter au maximum les nuisances qui l'accompagneraient.

Question n°172 de : Senges Alfred-  31360 LE FRECHET - le 10/09/2007
Pourquoi pas un contournement total de Toulouse ?

Réponse le  17/09/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit entre le nord et l'atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Par ailleurs, la rentabilité du projet est une condition nécessaire à sa réalisation. Le principe d'un péage servant à financer l'infrastructure a été retenu (qui répond au principe du financement par les utilisateurs directs plutôt que par tout le monde à travers les impôts). Un contournement complet s'avèrerait difficilement réalisable. En effet, le projet trouve sa rentabilité en captant les flux de transit et d'échange. Le trafic supplémentaire capté par la boucle complète, et donc les ressources associées en matière de péage ne seraient pas proportionnelles au complément d'investissement à réaliser.

Cela ne signifie pas qu'il n'existerait pas d'enjeu de desserte du territoire du côté opposé à un éventuel contournement susceptible d'être assurée par d'autres moyens. Le débat devrait permettre d'éclairer cela.

Question n°176 de : Dodds John-  81300 LABESSIÈRE-CANDEIL - le 10/09/2007
Pourquoi sur les plans la A68 n'est pas signalée comme "vers Lyon-Clermont Ferrand" ?

Réponse le  17/09/2007
La représentation schématique des trois familles d'hypothèses (que vous pouvez trouver dans le dossier de débat page 66) fait apparaître l'ensemble des autoroutes qui convergent vers Toulouse. L'autoroute A68 en direction d'Albi (puis de Lyon par la RN 88 et de Clermont-Ferrand après avoir rejoint l'A75) en fait naturellement partie.

Les trois hypothèses de contournement soumises au débat ont été imaginées pour répondre à l'objectif de capter les principaux flux de transit à travers l'agglomération toulousaine. Ils se répartissent en deux axes principaux :
- entre le Nord et l'Atlantique (Bordeaux) d'une part, et la Méditerranée d'autre part
- entre le Piémont pyrénéen d'une part, et la Méditerranée d'autre part

Ce sont ces quatre principales directions (Nord, Bordeaux, Méditerranée et Piémont pyrénéen) qui ont été signalées sur ces cartes.

Question n°184 de : Chevalier Hervé-  31500 TOULOUSE - le 10/09/2007
Pourquoi ne pas prévoir dès maintenant un contournement de 360° qui aura l'avantage de décongestionner la ceinture toulousaine sur le long terme ?

Réponse le  17/09/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit entre le nord et l'atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Par ailleurs, la rentabilité du projet est une condition nécessaire à sa réalisation. Le principe d'un péage servant à financer l'infrastructure a été retenu (qui répond au principe du financement par les utilisateurs directs plutôt que par tout le monde à travers les impôts). Un contournement complet s'avèrerait difficilement réalisable. En effet, le projet trouve sa rentabilité en captant les flux de transit et d'échange. Le trafic supplémentaire capté par la boucle complète, et donc les ressources associées en matière de péage ne seraient pas proportionnelles au complément d'investissement à réaliser.

Cela ne signifie pas qu'il n'existerait pas d'enjeu de desserte du territoire du côté opposé à un éventuel contournement susceptible d'être assurée par d'autres moyens. Le débat devrait permettre d'éclairer cela.

Question n°185 de : Chalon Nicolas-  31200 TOULOUSE - le 10/09/2007
Pourquoi ne pas faire une circulation complète autour de Toulouse puisque cela s'avèrera nécessaire dans vingt ans ?

Réponse le  17/09/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit entre le nord et l'atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Par ailleurs, la rentabilité du projet est une condition nécessaire à sa réalisation. Le principe d'un péage servant à financer l'infrastructure a été retenu (qui répond au principe du financement par les utilisateurs directs plutôt que par tout le monde à travers les impôts). Un contournement complet s'avèrerait difficilement réalisable. En effet, le projet trouve sa rentabilité en captant les flux de transit et d'échange. Le trafic supplémentaire capté par la boucle complète, et donc les ressources associées en matière de péage ne seraient pas proportionnelles au complément d'investissement à réaliser.

Cela ne signifie pas qu'il n'existerait pas d'enjeu de desserte du territoire du côté opposé à un éventuel contournement susceptible d'être assurée par d'autres moyens. Le débat devrait permettre d'éclairer cela.

Question n°186 de : Bezian Jean-Pierre-  32130 SAMATAN - le 10/09/2007
Dans l'hypothèse "Ouest+Sud" à combien de kilomètres se situera Samaran de l'ensemble Autoroutier ?

Réponse le  17/09/2007
A ce stade du projet, aucun tracé n'existe.

En effet, la décision de réaliser le projet n'a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l'opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l'opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est, éloignement du périphérique, enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc...).

Il faut savoir que le secteur où pourrait se localiser ce contournement se situe dans un territoire entre une dizaine de kilomètres du périphérique et environ 35 km. Samatan se situe au-delà de cette zone, ce qui signifie que la commune ne serait pas traversée par l'autoroute.
Cependant, dans l'hypothèse d'un éloignement à 35 km du périphérique actuel (le maximum envisagé), la nouvelle infrastructure serait susceptible de passer à proximité de Samatan, c'est-à-dire à moins de 10 km. Mais ceci n'est pas synonyme d'un accès aussi rapproché à cette autoroute. En effet, pour répondre à l'objectif de ne pas contribuer à l'étalement urbain, la nouvelle infrastructure aurait un nombre limité d'échangeur, dont la localisation n'est pas encore connue.

Question n°189 de : Viguie Jérôme-  31290 VALLEGUE - le 10/09/2007
Avez-vous pensé à un tunnel qui passerait sous Toulouse?

Réponse le  17/09/2007
Au-delà de l'aspect technique, l'idée d'un tunnel qui passerait sous Toulouse générerait des coûts véritablement prohibitifs et remettrait en cause le projet.

Par ailleurs, un tunnel ne pourrait pas remplir les mêmes fonctions de captation des différents flux et d'aménagement du territoire.

Question n°190 de : Billon Sophie-  31660 BESSIÈRES - le 10/09/2007
Y a-t-il un tracé de ce contournement?

Réponse le  17/09/2007
A ce stade du projet, aucun tracé n'existe.
En effet, la décision de réaliser ce projet n'a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l'opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l'opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est, éloignement du périphérique, enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc...).
Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées ont pour objectif d'apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue sur ces questions.

A la suite du débat, si l’opportunité du projet était confirmée, l’Etat serait amené à lancer les études et les concertations auprès du public nécessaires à la recherche des différents tracés et en tenant compte des enseignements du débat public. C’est à ce stade que seraient définis les tracés, permettant d'affiner l'état des lieux environnemental initial, et les analyses de l'impact du projet sur l'environnement naturel et humain et sur l'aménagement et le développement local.

Question n°191 de : Dupas Alain-  31380 GRAGNAGUE - le 10/09/2007
Quelle est la ou les positions de la future rocade au niveau des communes de Castelmaurou et de Gragnague?
Est-il possible d'avoir un accès vers Albi au niveau de Gragnague?

Réponse le  17/09/2007
Le secteur d'étude du projet de grand contournement autoroutier de Toulouse se situe dans un territoire compris entre une dizaine de kilomètres du périphérique actuel et environ 35 km. Les zones d'habitat dense de l'agglomération toulousaine dont fait partie Castelmaurou ont été exclues à la suite des études réalisées pour préparer le débat public en raison des impacts potentiels trop importants.

Le cas de la commune de Granague est différent car elle n'est pas incluse dans cette zone urbaine dense.
Il convient cependant de rappeler qu'à ce stade du projet, aucun tracé n'existe. Il n'est donc pas possible de vous dire si le contournement autoroutier de Toulouse est susceptible de concerner la commune de Granague.

En effet, la décision de réaliser le projet n'a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l'opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l'opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est, éloignement du périphérique, enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc...).

Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées ont pour objectif d'apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue sur ces questions.

A la suite du débat, si l'opportunité du projet était confirmée, l'Etat serait amené à lancer les études et les concertations auprès du public nécessaires à la recherche des différents tracés et en tenant compte des enseignements du débat public. C'est à ce stade que seraient définis les tracés. Leur recherche se ferait dans un objectif de respect et de préservation des espaces naturels sensibles, du patrimoine, du paysage, mais également des zones habitées, pour limiter au maximum les nuisances qui l'accompagneraient.

Pour ce qui concerne l'accès vers Albi au niveau de Gragnague, cette question n'est pas liée directement au projet de Grand Contournement Autoroutier de Toulouse, mais à l'aménagement de l'itinéraire Toulouse-Castres, qui fait actuellement l'objet d'une information large.
La bretelle à deux fois une voie(A680), qui débute à Verfeil et permet de se raccorder sur l'A68 (Toulouse-Albi), est actuellement concédée à ASF (Autoroutes du Sud de la France).
La décision de la mise à 2x2 voies de cette bretelle ainsi que l'aménagement d'un accès vers Albi au niveau de Gragnague découlera des suites qui seront données à la concertation actuelle sur l'aménagement de l'itinéraire Toulouse-Castres, qui se poursuivra début 2008, et à un éventuel débat public suite à la saisine de la Commission Nationale du Débat Public qu'opèrera le maître d'ouvrage sur ce projet.

Question n°197 de : Biral Antoine-  31190 AURAGNE - le 11/09/2007
Est-ce que le contournement verra sa vitesse limitée à 90 km/h dès le départ?

Réponse le  17/09/2007
Dans l'hypothèse où l'opportunité de ce projet serait confirmée, la vitesse limite des véhicules l'empruntant serait celle fixée par la réglementaton au moment de la mise en service ; actuellement sur le réseau autoroutier national, cette vitesse est de 130 km/h.

Question n°198 de : Rouan Roger-  09000 FOIX - le 11/09/2007
Pourquoi ne pas faire le tour complet de Toulouse en utilisant tout ou une partie de l'A66 ?

Réponse le  17/09/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit principal entre le nord et l'atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
Il relierait ainsi l'autoroute A62 au nord (elle-même connectée à l'A20 en direction de Paris) à l'autoroute A61 en direction de Carcassonne et Montpellier.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Par ailleurs, la rentabilité du projet est une condition nécessaire à sa réalisation. Le principe d'un péage servant à financer l'infrastructure a été retenu (qui répond au principe du financement par les utilisateurs directs plutôt que par tout le monde à travers les impôts). Un contournement complet s'avèrerait difficilement réalisable : en effet, le projet trouve sa rentabilité en captant les flux de transit et d'échange : le trafic supplémentaire capté par la boucle complète, et donc les ressources associées en matière de péage ne seraient pas proportionnelles au complément d'investissement à réaliser.

Enfin, concernant l'utilisation d'une partie de l'autoroute A66, la localisation de l'interconnexion avec l'A61 (elle-même connectée à l'A66) dépendrait directement de l'éloignement retenu : le secteur d'étude se situe dans un territoire compris entre une dizaine de kilomètres du périphérique et environ 35 km.

Aujourd'hui, la décision de réaliser ce projet n'a pas encore été prise, encore moins celle de son éventuelle localisation. Le principe même du débat public est que toutes les opinions s'expriment et contribuent ainsi à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (dont la question de l'éloignement).

Question n°202 de : escafre michel-  81310 LISLE SUR TARN - le 11/09/2007
Ne serait-il pas possible d'effectuer le contournement nord est tout simplement en doublant la rocade actuelle de l'autouroute de Narbonne à celle de Bordeaux et de faire un très grand contournement aux limites de l'Ariège (avec le début de l'axe de l'andorre) et du Gers par le sud ouest.
Il semble que le doublement serait une solution moins onéreuse et le grand contournement peut être possible en génant le minimum de population.

Réponse le  17/09/2007
La mise à 2x4 voies du périphérique actuel, et donc du tronçon faisant partie de l'autoroute allant de Narbonne à Bordeaux a fait l'objet d'une étude de faisabilité dans le cadre des études d'opportunitué du grand contournement autoroutier de Toulouse.

Techniquement, un tel projet serait difficilement réalisable car les sections concernées ne disposent pas partout d'emprises foncières suffisantes et nécessiterait la reconstruction de nombreux ouvrages d'arts tels que ponts, échangeurs, ...Cela sans compter qu'il aurait un fort impact sur l'environnement et le cadre de vie des riverains (la hausse du trafic engendrerait une augmentation sensible de la pollution et des nuisances sonores).
Par ailleurs, ces travaux lourds et complexes devraient être nécessairement réalisés sans interruption de trafic ; ils s'étaleraient sur près de 3 à 4 ans, synonymes de gêne pour les usagers.

Enfin, une telle réalisation aurait des effets contestables en attirant encore plus de voitures sur le périphérique actuel pour des déplacements internes à l'agglomération alors que les orientations exprimées par les collectivités vont en faveur d'un développement durable axé sur les transports en commun pour les déplacements locaux.

Par ailleurs, l'hypothèse d'un coutournement complet n'a pas été retenu car le projet vise à capter le flux de transit principal entre le Nord et l'Atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part, en reliant l'A62 à l'A61.
A cela s'ajoute le fait que la rentabilité fincancière d'une boucle complète ne serait pas assurée.

Dans l'hypothèse d'un passage "Ouest+Sud", la localisation de l'interconnexion avec les deux autoroutes dépendrait directement de l'éloignement retenu : le secteur d'étude se situe dans un territoire compris entre une dizaine de kilomètres du périphérique et environ 35 km.

Aujourd'hui, la décision de réaliser ce projet n'a pas encore été prise, encore moins celle de son éventuelle localisation. Le principe même du débat public est que toutes les opinions s'expriment et contribuent ainsi à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre.

Question n°230 de : Orcibal Bertrand-  31880 LA SALVETAT SAINT GILLES - le 11/09/2007
Pourquoi pas une ceinture complète ?

Réponse le  17/09/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit entre le nord et l'atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Par ailleurs, la rentabilité du projet est une condition nécessaire à sa réalisation. Le principe d'un péage servant à financer l'infrastructure a été retenu (qui répond au principe du financement par les utilisateurs directs plutôt que par tout le monde à travers les impôts). Un contournement complet s'avèrerait difficilement réalisable : en effet, le projet trouve sa rentabilité en captant les flux de transit et d'échange : le trafic supplémentaire capté par la boucle complète, et donc les ressources associées en matière de péage ne seraient pas proportionnelles au complément d'investissement à réaliser.

Cela ne signifie pas qu'il n'existerait pas d'enjeu de desserte du territoire du côté opposé à un éventuel contournement susceptible d'être assurée par d'autres moyens. Le débat devrait permettre d'éclairer cela.

Question n°231 de : Delpech Isabelle-  31180 LAPEYROUSE-FOSSAT - le 11/09/2007
L'écart de coût très élevé entre un contournement proche ou éloigné ne risque-t-il pas d'influencer une décision qui est nécessaire et "devrait" ne pas être dépendante de ce facteur (la décision ayant des conséquences sur le très long terme)?

Réponse le  17/09/2007
A ce stade d'avancement du dossier, aucun tracé n'existe. L'approche des coûts du projet est donc délicate ; elle doit prendre en compte le large éventail des familles considérées en particulier en terme d'éloignement : linéaire plus important pour les options les plus éloignées mais contraintes urbaines plus fortes pour les options les plus proches de l'agglomération toulousaine (coûts fonciers plus élevés, contraintes liées à l'urbanisation péri urbaine plus grandes, etc.).
Les estimations fournies doivent donc être considérées comme des ordres de grandeur à 20 % près.

Les coûts de la famille « ouest + sud » sont estimés entre 750 et 1 350 millions d'euros, les coûts de la famille « est seul » entre 600 et 950 millions d'euros, les coûts de la famille « est + sud » entre 850 et 1 400 millions d'euros, les options proches étant les moins coûteuses.

Le projet de Grand Contournement Autoroutier de Toulouse, si son opportunité était confirmée, a vocation à être concédé. Dans ce cas ce sont les recettes de péage perçues par le concessionnaire qui permettent d'assurer le financement de la construction puis de l'entretien et de l'exploitation de l'infrastructure ; les niveaux de trafic prévus et les coûts estimés montrent que quelle que soit la famille, au regard d'appels d'offres récents, le projet devrait être rentable pour les sociétés concessionnaires d'autoroute.

De plus, le coût n'est pas le seul critère de choix.
La capacité de chaque famille d'hypothèses à répondre au mieux aux trois objectifs du projet est fondammentale. Ces objectifs sont :
- dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local
- contribuer à décongestionner le périphérique et offrir une alternative en cas d'incident
- participer à l'aménagement et au rééquilibrage du territoire régional

Le projet devra bien sûr respecter les grands enjeux environnementaux en s'inscrivant dans une logique de développement durable du territoire.

Question n°235 de : Palette Robert-  31270 CUGNAUX - le 11/09/2007
Le grand contournement suppose des liaisons recentralisant, le trafic sur le périphérique actuel ou autre, quand est-il de cette question dans le projet préliminaire ?

Réponse le  24/09/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse serait de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et ainsi capter le flux de transit principal entre le Nord et l'Atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.

Ce projet aurait donc vocation à contourner (par l'Est ou par l'Ouest) l'agglomération toulousaine et non à y pénétrer.
Les interconnexions avec les autoroutes pénétrant dans l'agglomération (et les principales routes radiales), elles-mêmes reliées au périphérique actuel, seraient naturellement assurées ; elles dépendraient cependant directement du choix de passer à l'Est ou à l'Ouest.

Par ailleurs, les études réalisées dans le cadre de la préparation du débat public ont étudié l'impact d'un Grand Contournement Autoroutier de Toulouse sur le périphérique actuel. Elles montrent que sans résoudre tous les problèmes de congestion, la nouvelle infrastructure pourrait retirer du périphérique une part significative du trafic qui l'emprunte (jusqu'à 25 000 véhicules/ jour pour les options les plus favorables) et à alléger sensiblement le trafic sur les pénétrantes (jusqu'à 15 000 véhicules en moins sur l'A62, ou entre 17 et 27 000 véhicules en moins sur l'A61 pour les familles Est et Est Sud, jusqu'à 20 000 véhicules en moins sur l'A62 et 11 000 sur l'A61 pour la famille Ouest-Sud) contribuent ainsi à réduire la congestion.

Question n°240 de : Dard Gilles-  31400 TOULOUSE - le 11/09/2007
Quel sera le parcours exact de l'autoroute?

Réponse le  17/09/2007
A ce stade du projet, aucun tracé n'existe.
En effet, la décision de réaliser ce projet n'a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l'opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l'opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est, éloignement du périphérique, enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc...).

Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées ont pour objectif d'apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue sur ces questions.

A la suite du débat, si l'opportunité du projet était confirmée, l'Etat serait amené à lancer les études et les concertations auprès du public nécessaires à la recherche des différents tracés et en tenant compte des enseignements du débat public. C'est à ce stade que seraient définis les tracés, permettant d'affiner l'état des lieux environnemental initial, et les analyses de l'impact du projet sur l'environnement naturel et humain et sur l'aménagement et le développement local.

Question n°249 de : Massou Michel-  31100 TOULOUSE - le 11/09/2007
Pouvez-vous me fournir des informations sur les tracés?

Réponse le  17/09/2007
A ce stade du projet, aucun tracé n'existe.
En effet, la décision de réaliser ce projet n'a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l'opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l'opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est, éloignement du périphérique, enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc...).

Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées ont pour objectif d'apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue sur ces questions.

A la suite du débat, si l'opportunité du projet était confirmée, l'Etat serait amené à lancer les études et les concertations auprès du public nécessaires à la recherche des différents tracés et en tenant compte des enseignements du débat public. C'est à ce stade que seraient définis les tracés, permettant d'affiner l'état des lieux environnemental initial, et les analyses de l'impact du projet sur l'environnement naturel et humain et sur l'aménagement et le développement local.

Question n°256 de : Flye Sainte Marie Hubert-  31240 SAINT JEAN - le 11/09/2007
Comment se ferait éventuellement le choix entre les options suivantes:Est + Sud et Ouest + Sud?

Réponse le  17/09/2007
Le projet soumis au débat porte avant tout sur l'opportunité de faire ou ne pas faire le contournement autoroutier de Toulouse.
Dans l'hypothèse où cette opportunité serait confirmée, le débat doit contribuer à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet dont les objectifs sont :
- dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local
- contribuer à décongestionner le périphérique et offrir une alternative en cas d'incident
- participer à l'aménagement et au rééquilibrage du territoire régional

Le débat public va permettre d'éclairer si et comment chacune des familles permettrait de répondre à ces objectifs, le cas échéant sous quelles conditions (par exemple au regard de l'éloignement).
Le projet devrait bien sûr respecter les grands enjeux environnementaux en s'inscrivant dans une logique de développement durable du territoire.
Le débat public peut également faire émerger d'autres enjeux à prendre en compte dans les décisions ultérieures non identifiées ou insuffisamment identifiées par le maître d'ouvrage.
C'est la prise en compte de l'ensemble de ces aspects qui orientera la décision du maître d'ouvrage pour la suite.


Question n°260 de : Larroque-Rouvraux Véronique-  31830 PLAISANCE DU TOUCH - le 11/09/2007
Quels sont les différents tracés et les communes impactées par ce projet?

Réponse le  17/09/2007
A ce stade du projet, aucun tracé n'existe.
En effet, la décision de réaliser ce projet n'a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l'opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l'opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est, éloignement du périphérique, enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc...).

Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées ont pour objectif d'apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue sur ces questions.

A la suite du débat, si l'opportunité du projet était confirmée, l'Etat serait amené à lancer les études et les concertations auprès du public nécessaires à la recherche des différents tracés et en tenant compte des enseignements du débat public. C'est à ce stade que seraient définis les tracés, permettant d'affiner l'état des lieux environnemental initial, et les analyses de l'impact du projet sur l'environnement naturel et humain et sur l'aménagement et le développement local.

Question n°270 de : Pasotti Yannick-  31470 SAINTE FOY DE PEYROLIÈRES - le 11/09/2007
Existe-t'il un tracé défini concernant l'Ouest et le Sud Toulousain ?

Réponse le  17/09/2007
A ce stade du projet, aucun tracé n'existe.
En effet, la décision de réaliser ce projet n'a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l'opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l'opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est, éloignement du périphérique, enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc...).

Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées ont pour objectif d'apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue sur ces questions.

A la suite du débat, si l'opportunité du projet était confirmée, 'Etat serait amené à lancer les études et les concertations auprès du public nécessaires à la recherche des différents tracés et en tenant compte des enseignements du débat public. C'est à ce stade que seraient définis les tracés, permettant d'affiner l'état des lieux environnemental initial, et les analyses de l'impact du projet sur l'environnement naturel et humain et sur l'aménagement et le développement local.

Question n°283 de : Céré Jean-Pierre-  31320 AUZEVILLE-TOLOSANE - le 11/09/2007
A quel moment pouvons-nous proposer nos idées de tracé?

Réponse le  17/09/2007
A ce stade du projet, aucun tracé n'existe.
En effet, la décision de réaliser ce projet n'a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l'opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l'opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est, éloignement du périphérique, enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc...).

Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées ont pour objectif d'apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue sur ces questions.

A la suite du débat, si l'opportunité du projet était confirmée, l'Etat serait amené à lancer les études et les concertations auprès du public nécessaires à la recherche des différents tracés et en tenant compte des enseignements du débat public. Des concertations locales, au cours desquelles vous pourriez vous exprimer, seraient alors organisées lors de la mise au point du fuseau à l'intérieur duquel s'inscrirait le tracé définitif.

Question n°284 de : Couzinet Gilbert-  31220 CAZERES - le 11/09/2007
Pourquoi ne pas prévoir le contournement entier Ouest+Sud et Est seul entre 20 et 30 kilomètres ce sera encore plus difficile dans les années à venir au moins l'acquision foncière?

Réponse le  17/09/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse serait de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit entre le nord et l'atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Par ailleurs, la rentabilité du projet est une condition nécessaire à sa réalisation. Le principe d'un péage servant à financer l'infrastructure a été retenu (qui répond au principe du financement par les utilisateurs directs plutôt que par tout le monde à travers les impôts). Un contournement complet s'avèrerait difficilement réalisable : en effet, le projet trouve sa rentabilité en captant les flux de transit et d'échange : le trafic supplémentaire capté par la boucle complète, et donc les ressources associées en matière de péage ne seraient pas proportionnelles au complément d'investissement à réaliser.

Cela ne signifie pas qu'il n'existerait pas d'enjeu de desserte du territoire du côté opposé à un éventuel contournement susceptible d'être assurée par d'autres moyens. Le débat devrait permettre d'éclairer cela.

Par ailleurs concernant la question de l'éloignement de la nouvelle infrastructure, le secteur d'étude est compris entre une dizaine de kilomètres et environ 35 km du périphérique actuel (cf carte page 68-69 du dossier support du débat, disponible sur le site Internet).

Aujourd'hui, la décision de réaliser ce projet n'a pas encore été prise, encore moins celle de son éventuelle localisation. Le principe même du débat public est que toutes les opinions s'expriment et contribuent ainsi à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (dont la question de l'éloignement).

Question n°286 de : Chéronnet Michel-  31780 CASTELGINEST - le 11/09/2007
Le Contournement autoroutier de Toulouse se fera-t-il par la Vallée du Girou?

Réponse le  17/09/2007
A ce stade du projet, aucun tracé n'existe ; il n'est donc pas possible de vous dire, dans l'hypothèse où le grand contournement autoroutier de Toulouse se réaliserait, quel secteur il serait susceptible de traverser ou d'emprunter.

En effet, la décision de réaliser le projet n'a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l'opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l'opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est, éloignement du périphérique, enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc...).

Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées ont pour objectif d'apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue sur ces questions.

A la suite du débat, si l'opportunité du projet était confirmée, l'Etat serait amené à lancer les études et les concertations auprès du public nécessaires à la recherche des différents tracés et en tenant compte des enseignements du débat public. C'est à ce stade que seraient définis les tracés. Leur recherche se ferait dans un objectif de respect et de préservation des espaces naturels sensibles, du patrimoine, du paysage, mais également des zones habitées, pour limiter au maximum les nuisances qui l'accompagneraient.

Question n°289 de : Pinardon Agnès-  32600 L'ISLE JOURDAIN - le 11/09/2007
Y-a-t-il une ébauche de ce que sera le futur tracéde l'autoroute? A-t-on une idée des endroits précis par lesquels il passerait?

Réponse le  17/09/2007
A ce stade du projet, aucun tracé n'existe.
En effet, la décision de réaliser ce projet n'a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l'opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l'opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est, éloignement du périphérique, enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc...).

Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées ont pour objectif d'apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue sur ces questions.

A la suite du débat, si l'opportunité du projet était confirmée, l'Etat serait amené à lancer les études et les concertations auprès du public nécessaires à la recherche des différents tracés et en tenant compte des enseignements du débat public. C'est à ce stade que seraient définis les tracés, permettant d'affiner l'état des lieux environnemental initial, et les analyses de l'impact du projet sur l'environnement naturel et humain et sur l'aménagement et le développement local.

Question n°293 de : Gasc Alain-  81500 LUGAN - le 11/09/2007
Le contournement autoroutier à péage de Toulouse utilisera-t-il des routes nationales existantes ou n'y aura-t-il que des créations ?

Réponse le  17/09/2007
A ce stade du projet, aucun tracé n’existe.
En effet, la décision de réaliser ce projet n’a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l’opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l’opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l’Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (passage à l’est ou à l’ouest de l’agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l’hypothèse d’un passage à l’est, éloignement du périphérique, enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc...).

Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées ont pour objectif d’apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue sur ces questions.

A la suite du débat, si l’opportunité du projet était confirmée, l’Etat serait amené à lancer les études et les concertations auprès du public nécessaires à la recherche des différents tracés et en tenant compte des enseignements du débat public. C’est à ce stade que seraient définis les tracés, permettant d'affiner l'état des lieux environnemental initial, et les analyses de l'impact du projet sur l'environnement naturel et humain et sur l'aménagement et le développement local. Il n'est pas exclu que la nouvelle infrastructure utilise des routes existantes.

Question n°296 de : Perez Silvain-  81540 SOREZE - le 11/09/2007
Pourquoi trois projets ?

Réponse le  17/09/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit principal entre le Nord et l'Atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Dans l'hypothèse où l'opportunité du projet serait confirmée, le contournement relierait l'autoroute A62 au Nord à l'autoroute A61 en direction de Carcassonne et Montpellier. Trois familles d'hypothèses ont ainsi été soumises au débat :
- Une première famille consistant à relier ces deux autoroutes en passant par l'Ouest de l'agglomération ;
- Une seconde famille consistant à relier ces deux autoroutes en passant par l'Est.
- Une troisième hypothèse a également été soumise au débat : elle est en fait le prolongement de la précédente jusqu'à l'autoroute A64 en direction de Tarbes. Ce prolongement par le sud permettrait de capter le flux de transit entre la Méditerranée et le Piemont espagnol, en direction Tarbes, Pau (qui est le second flux de transit le plus important à travers l'agglomération toulousaine).

Question n°297 de : Boulade Christian-  31240 L'UNION - le 11/09/2007
Pourquoi ne pas envisager un contournement total de Toulouse et non pas une seule fraction qui consacrera la totalité du trafic et qui deviendra très vite saturée ?

Réponse le  17/09/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit entre le nord et l'atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Par ailleurs, la rentabilité du projet est une condition nécessaire à sa réalisation. Le principe d'un péage servant à financer l'infrastructure a été retenu (qui répond au principe du financement par les utilisateurs directs plutôt que par tout le monde à travers les impôts). Un contournement complet s'avèrerait difficilement réalisable : en effet, le projet trouve sa rentabilité en captant les flux de transit et d'échange : le trafic supplémentaire capté par la boucle complète, et donc les ressources associées en matière de péage ne seraient pas proportionnelles au complément d'investissement à réaliser.

Cela ne signifie pas qu'il n'existerait pas d'enjeu de desserte du territoire du côté opposé à un éventuel contournement susceptible d'être assurée par d'autres moyens. Le débat devrait permettre d'éclairer cela.

Question n°304 de : Monello Jacques-  31500 TOULOUSE - le 11/09/2007
Les villes de Castanet, Montgiscard, Pompertuzat : les habitations seront-elles soumises à leur destruction pour quelques unes, mais lesquelles et dans quel secteur ?

Réponse le  17/09/2007
Le secteur d'étude du projet de grand contournement autoroutier de Toulouse se situe dans un territoire compris entre une dizaine de kilomètres du périphérique actuel et environ 35 km. Les zones d'habitat dense de l'agglomération toulousaine dont fait partie Castanet-Tolosan ont été exclues à la suite des études réalisées pour préparer le débat public en raison des impacts potentiels trop importants.

Le cas des communes de Montgiscard et Pompertuzat est différent car elles ne sont pas incluse dans cette zone urbaine dense.
Il convient cependant de rappeler qu'à ce stade du projet, aucun tracé n'existe. Il n'est donc pas possible de vous dire si le contournement autoroutier de Toulouse est susceptible de concerner ces deux communes.

En effet, la décision de réaliser le projet n'a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l'opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l'opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est, éloignement du périphérique, enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc...).

Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées ont pour objectif d'apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue sur ces questions.

A la suite du débat, si l'opportunité du projet était confirmée, l'Etat serait amené à lancer les études et les concertations auprès du public nécessaires à la recherche des différents tracés et en tenant compte des enseignements du débat public. C'est à ce stade que seraient définis les tracés. Leur recherche se ferait dans un objectif de respect et de préservation des espaces naturels sensibles, du patrimoine, du paysage, mais également des zones habitées, pour limiter au maximum les nuisances qui l'accompagneraient.

Les possibilités d'expropriation se poseraient éventuellement à la suite de la Déclaration d'Utilité Publique, quand les études détaillées permettront de définir l'emprise exacte du projet et des terrains à acquérir.

Enfin, dans le cas des projets routiers, les procédures d'expropriation sont engagées seulement si les négociations à l'amiable n'aboutissent pas, la recherche de conclusions à l'amiable étant avant tout privilégiée.

Question n°311 de : Bousquet Michel-  31590 GAURÉ - le 11/09/2007
Dans l'hypothèse où l'itinéraire " Est Seul" serait retenu quelles communes traversera-t-il ?

Réponse le  17/09/2007
A ce stade du projet, aucun tracé n’existe.
En effet, la décision de réaliser ce projet n’a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l’opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l’opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l’Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (passage à l’est ou à l’ouest de l’agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l’hypothèse d’un passage à l’est, éloignement du périphérique, enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc...).

Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées ont pour objectif d’apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue sur ces questions.

A la suite du débat, si l’opportunité du projet était confirmée, l’Etat serait amené à lancer les études et les concertations auprès du public nécessaires à la recherche des différents tracés et en tenant compte des enseignements du débat public. C’est à ce stade que seraient définis les tracés, permettant d'affiner l'état des lieux environnemental initial, et les analyses de l'impact du projet sur l'environnement naturel et humain et sur l'aménagement et le développement local.

Question n°313 de : Baylac Thierry-  31310 RIEUX VOLVESTRE - le 11/09/2007
Des trois hypothèses laquelle générerai le plus d'effet sur la circulation ?

Réponse le  17/09/2007
Les études de trafic montrent que selon les familles et l'éloignement, un grand contournement peut avoir un effet significatif sur les trafics supportés par le périphérique et les pénétrantes.

Logiquement, chaque famille de contournement capte en priorité une part du trafic de la section de périphérique située du même côté qu'elle :
- Les familles "Est" et "Est+Sud" engendreraient une diminution du trafic de l'ordre de 15%* sur la section Est du périphérique (soit 20 à 25 000 véhicules par jour en moins) pour un contournement proche à 10 km, et de l'ordre de 11 000 véhicules/jour en moins pour un contournement à 35 km.
- La famille "Ouest+Sud" aurait un impact plus limité, même sur la section Ouest du périphérique, et ce, quel que soit l'éloignement : un contournement à 10 km diminuerait d'environ 10 000 véhicules/jours, et de 3 000 véhicules/jour pour un passage à 35 km.
- Les deux familles comportant une partie "Sud" ont une forte incidence sur la section Sud du périphérique : entre 19 000 et 6000 véhicules/jour seraient retirés du trafic pour la famille "Est+Sud", et entre 11 000 et 5 000 véhicules/jour pour la famille "Ouest+Sud".

Par ailleurs, la nouvelle infrastructure pourrait contribuer à alléger sensiblement le trafic sur les pénétrantes (jusqu'à 15 000 véhicules en moins sur l'A62, ou entre 17 et 27 000 véhicules en moins sur l'A61 pour les familles Est et Est Sud, jusqu'à 20 000 véhicules en moins sur l'A62 et 11 000 sur l'A61 pour la famille Ouest-Sud) contribuant ainsi à réduire la congestion.



(*) par rapport à une situation de référence sans contournement, à l'échéance 2020

Question n°314 de : Cherif Lydie-  81120 SIEURAC - le 11/09/2007
Pourquoi sur vos tableaux de présentation des projets l'autoroute A68 direction Albi et l'Europe n'est pas indiquée en rouge ?

Réponse le  24/09/2007
La représentation schématique des trois familles d'hypothèses (que vous pouvez trouver dans le dossier de débat page 66) fait apparaitre l'ensemble des autoroutes qui convergent vers Toulouse. L'autoroute A68 en direction d'Albi en fait naturellement partie.

Les trois hypothèses de contournement soumises au débat ont été imaginées pour répondre à l'objectif de capter les principaux flux de transit à travers l'agglomération toulousaine. Ils se répartissent en deux axes principaux :
- entre le Nord et l'Atlantique (Bordeaux) d'une part, et la Méditerranée d'autre part
- entre le Piémont pyrénéen d'une part, et la Méditerranée d'autre part
Ce sont ces quatre principales directions (Nord, Bordeaux, Méditerranée et Piémont pyrénéen) qui ont été signalées sur ces cartes, à titre indicatif et afin d'aider le lecteur à se repérer.

Question n°337 de : ASTOR Jean-Louis-  31670 LABÈGE - le 12/09/2007
Au vu des dossiers il semble que la solution est+sud soit celle qui serait la plus efficace. La solution la plus sage et la plus rapide à réaliser apparait clairement comme le contournement est. Ne pensez-vous pas que dans cette hypothèse et pour des questions de coût et d'efficacité il faille établir le tracé avec comme conditions raccorder l'A62 (au niveau de Fronton par ex.) à l'A66 pour desservir l'axe pyrénéen vers Lérida/Saragosse/Barcelone et par ailleurs utiliser la portion de l'A620 déjà réalisée ?

Réponse le  17/09/2007
Dans l'hypothèse où l'opportunité du projet serait confirmée, le contournement relierait l'autoroute A62 au nord (elle-même connectée à l'A20 en direction de Paris) à l'autoroute A61 en direction de Carcassonne et Montpellier.

La localisation de l'interconnexion avec ces deux autoroutes dépendrait directement de l'éloignement retenu : le secteur d'étude se situe dans un territoire compris entre une dizaine de kilomètres du périphérique et environ 35 km.

Aujourd'hui, la décision de réaliser ce projet n'a pas encore été prise, encore moins celle de son éventuelle localisation. Le principe même du débat public est que toutes les opinions s'expriment et contribuent ainsi à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (dont la question de l'éloignement).

La réutilisation de voirie existante lors de la construction de nouvelles infrastructures est toujours étudiée afin de limiter les coûts et les impacts potentiels sur l'environnement.
Si l'opportunité était confirmée, si les études ultérieures s'orientaient vers la famille Est-Sud avec un éloignement compatible, la possibilité d'utiliser les infrastructures que vous citez serait donc examinée.

Question n°338 de : Encontre Joel-  82800 NEGREPELISSE - le 12/09/2007
Ne peut-on pas "enterrer" un maximum d'infrastructures ? oui aux tunnels, non aux ponts.

Réponse le  17/09/2007
Dans l'hypothèse où l'opportunité de ce projet serait confirmée, la recherche du tracé se ferait dans un objectif de respect et de préservation des espaces naturels sensibles, du patrimoine, du paysage, mais également des zones habitées, pour limiter au maximum les nuisances qui l'accompagneraient.

Cependant, des solutions techniques telles que des tunnels ou des tranchées couvertes ne peuvent être généralisées sans générer des coûts prohibitifs de nature à remettre en cause la réalisation du projet.

Enfin, des raisons techniques liées à la topographie du terrain conduisent dans certains cas à retenir un pont plutôt qu'un tunnel par exemple pour franchir une rivière qui serait plus basse que les terrains autour.

Question n°339 de : Deveaux Eric-  31840 SEILH - le 12/09/2007
Quels sont les critères qui seront pris en compte pour choisir l'itinéraire ?

Réponse le  17/09/2007
Le débat public porte avant tout sur l'opportunité de faire ou ne pas faire le contournement autoroutier de Toulouse.
Dans l'hypothèse où cette opportunité serait confirmée, le débat doit contribuer à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet dont les objectifs sont :
- dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local
- contribuer à décongestionner le périphérique et offrir une alternative en cas d'incident
- participer à l'aménagement et au rééquilibrage du territoire régional

Le débat public va permettre d'éclairer si et comment chacune des familles permettrait de répondre à ces objectifs, le cas échéant sous quelles conditions (par exemple au regard de l'éloignement).
Le projet devrait bien sûr respecter les grands enjeux environnementaux en s'inscrivant dans une logique de développement durable du territoire.

Le débat public peut également faire émerger d'autres enjeux à prendre en compte dans les décisions ultérieures non identifiées ou insuffisamment identifiées par le maître d'ouvrage.
C'est la prise en compte de l'ensemble de ces aspects qui orientera la décision du maître d'ouvrage pour la suite.

Question n°354 de : Gilard Andrée-  31780 CASTELGINEST - le 12/09/2007
Si un contournement autoroutier était envisagé mon choix serait Ouest + Sud, d'après votre carte, que dites-vous ?

Réponse le  17/09/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse serait de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit principal entre le nord et l'atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un tel contournement permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Cependant, la décision de réaliser ce projet n'a pas encore été prise : le débat public porte en tout premier lieu sur l'opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l'opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (notamment passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est, éloignement du périphérique, etc...).
Les enjeux d'aménagement du territoire et les enjeux environnementaux constituent d'autres dimensions à intégrer à la réflexion.

Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées ont pour objectif d'apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue, comme vous le faites, sur ces questions.

Question n°362 de : Sauret Jean-fançois-  31620 LABASTIDE SAINT SERNIN - le 12/09/2007
Ne serait-il pas plus judicieux de favoriser l'axe "Est" ou "Est Seul" et de garder l'axe "Ouest + Sud" pour une extension du réseau ferroviaire ?

Réponse le  17/09/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse serait de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit principal entre le nord et l'atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un tel contournement permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.
Ce projet aurait donc véritablement vocation à contourner (par l'Est ou par l'Ouest) l'agglomération toulousaine.

Cependant, la décision de réaliser ce projet n'a pas encore été prise, et encore moins sa localisation : le débat public porte en tout premier lieu sur l'opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l'opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (notamment passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est, éloignement du périphérique, etc...).
Les enjeux d'aménagement du territoire et les enjeux environnementaux constituent d'autres dimensions à intégrer à la réflexion.

Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées ont pour objectif d'apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue, comme vous le faites, sur ces questions.

Enfin, soulignons que l'extension du réseau ferroviaire n'est pas antinomique avec l'implantation d'une infrastructure autoroutière, et peut s'avérer véritablement complémentaire en terme de service aux usagers.
Les études réalisées dans le cadre de la préparation de ce débat prennent en compte les projets de développement des transports ferroviaires déjà envisagés par l'Etat ou les collectivités (volet ferroviaire du Contrat de Projet Etat-Région, Plan Rail, ... voir pages 42 et 43 du dossier support du débat).

Concernant un éventuel contournement ferroviaire de l'agglomération toulousaine, à la suite du débat public sur la Ligne à Grande Vitesse Bordeaux-Toulouse, Réseau Ferré de France s'est engagé à mener une concertation avec les acteurs institutionnels. Celle-ci pourrait avoir lieu en 2008. Aucune décision sur cette infrastructure n'est cependant prise.

Question n°364 de : Thymeur Corynn-  32120 LABRIHE - le 12/09/2007
Est-ce que des voies spécifiques seront prévues pour les camions, ou un autre système parallèle ?

Réponse le  17/09/2007
Dans l'hypothèse où l'opportunité du contournement autoroutier de Toulouse serait confirmée, le projet qui serait mis ensuite à l'étude serait une autouroute à péage, constituée de deux voies dans chaque sens.
A ce stade de la réflexion, il n'est pas prévu de voie spécifique pour les camions ou tout autre système parallèle.

Question n°369 de : knorr alexandra-  32000 AUCH - le 12/09/2007
Je me rends régulièrement sur Toulouse pour raisons professionnelles, quel sera mon gain de temps ?

Réponse le  17/09/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse serait de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et ainsi capter le flux de transit principal entre le Nord et l'Atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.

Ce projet aurait donc vocation à contourner (par l'Est ou par l'Ouest) l'agglomération toulousaine et non à y pénétrer.

Cependant, les études réalisées dans le cadre de la préparation du débat public ont étudié l'impact du projet sur le périphérique actuel et sur les pénétrantes. Elles montrent que sans résoudre tous les problèmes de congestion, la nouvelle infrastructure pourrait retirer du périphérique une part significative du trafic qui l'emprunte et alléger sensiblement le trafic sur les pénétrantes contribuat ainsi à réduire la congestion.

Par ailleurs, un contournement par l'ouest, dans ses options proches, pourrait améliorer pour un habitant d'Auch l'accessibilité des territoires proches tels que la zone aéroportuaire de Blagnac ou le Cancéropole.

Question n°371 de : Dasilua Paulo-  31460 AURIAC - le 12/09/2007
Pourquoi pas un Contournement complet: Ouest + Est + Sud ?

Réponse le  17/09/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit entre le nord et l'atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Par ailleurs, la rentabilité du projet est une condition nécessaire à sa réalisation. Le principe d'un péage servant à financer l'infrastructure a été retenu (qui répond au principe du financement par les utilisateurs directs plutôt que par tout le monde à travers les impôts). Un contournement complet s'avèrerait difficilement réalisable : en effet, le projet trouve sa rentabilité en captant les flux de transit et d'échange : le trafic supplémentaire capté par la boucle complète, et donc les ressources associées en matière de péage ne seraient pas proportionnelles au complément d'investissement à réaliser.

Cela ne signifie pas qu'il n'existerait pas d'enjeu de desserte du territoire du côté opposé à un éventuel contournement susceptible d'être assurée par d'autres moyens. Le débat devrait permettre d'éclairer cela.

Question n°372 de : Goncalves Patrick-  09270 MAZÈRES - le 12/09/2007
En privilégiant le tracé Est+Sud est-ce que le Contournement autoroutier ne pouvant pas utiliser une partie de l'autoroute A66 et la bretelle de l'autoroute A68?

Réponse le  17/09/2007
Dans l'hypothèse où l'opportunité du projet serait confirmée, le contournement relierait l'autoroute A62 au nord (elle-même connectée à l'A20 en direction de Paris) à l'autoroute A61 en direction de Carcassonne et Montpellier.

La localisation de l'interconnexion avec ces deux autoroutes dépendrait directement de l'éloignement retenu : le secteur d'étude se situe dans un territoire compris entre une dizaine de kilomètres du périphérique et environ 35 km.

Aujourd'hui, la décision de réaliser ce projet n'a pas encore été prise, encore moins celle de son éventuelle localisation. Le principe même du débat public est que toutes les opinions s'expriment et contribuent ainsi à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (dont la question de l'éloignement).

La réutilisation de voirie existante lors de la construction de nouvelles infrastructures est toujours étudiée afin de limiter les coûts et les impacts potentiels sur l'environnement.
Si l'opportunité était confirmée, si les études ultérieures s'orientaient vers la famille Est-Sud avec un éloignement compatible, la possibilité d'utiliser les infrastructures que vous citez serait donc examinée.

Question n°376 de : Mayette Gérard-  31500 TOULOUSE - le 12/09/2007
Ne serait-il pas envisageable de faire un contournement circulaire complet plutôt qu'un contournement partiel comme celui-ci est proposé sur les 3 schémas. Est-ce prioritairement une question de budget ou de terrains à ne pas toucher ?

Réponse le  17/09/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit entre le nord et l'atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Par ailleurs, la rentabilité du projet est une condition nécessaire à sa réalisation. Le principe d'un péage servant à financer l'infrastructure a été retenu (qui répond au principe du financement par les utilisateurs directs plutôt que par tout le monde à travers les impôts). Un contournement complet s'avèrerait difficilement réalisable : en effet, le projet trouve sa rentabilité en captant les flux de transit et d'échange : le trafic supplémentaire capté par la boucle complète, et donc les ressources associées en matière de péage ne seraient pas proportionnelles au complément d'investissement à réaliser.

Cela ne signifie pas qu'il n'existerait pas d'enjeu de desserte du territoire du côté opposé à un éventuel contournement susceptible d'être assurée par d'autres moyens. Le débat devrait permettre d'éclairer cela.

Question n°398 de : Magro Stéphane-  31860 LABARTHE SUR LÈZE - le 12/09/2007
Si l'hypothèse "Ouest + Sud" ou "Est+Sud" était retenue la N20 serait-elle aménagée jusqu'à Pamiers ?

Réponse le  24/09/2007
Cette question, posée dans le cadre du débat public sur le grand contournement autoroutier de Toulouse, a été orientée vers le Conseil Général, puisqu’elle concerne les compétences du Département.

La question de l’aménagement de la RD 820 (ex-RN 20) apparaît indépendante de la réalisation éventuelle d’un grand contournement autoroutier de Toulouse (G.C.A.T.).

La RN 20 a été transférée le 1er janvier 2006 aux départements de la Haute-Garonne et de l’Ariège suite à la loi de 2004 constituant l’acte 2 de la décentralisation.

Le Conseil Général de l’Ariège peut être sollicité pour répondre sur les enjeux qui le concernent géographiquement, en particulier pour la liaison jusqu’à Pamiers.

Pour ce qui concerne la Haute-Garonne, le Conseil General a achevé la déviation du Vernet qui a été mise en service fin juin 2007.

Question n°399 de : Segondy Eric-  31220 CAZÈRES - le 12/09/2007
N'y a-t-il pas déjà une esquisse d'un Contournement de Toulouse avec l'A680 (Verfeil) et l'A66 ( Nailloux) ?

Réponse le  17/09/2007
Dans l'hypothèse où l'opportunité du projet serait confirmée, le contournement relierait l'autoroute A62 au nord (elle-même connectée à l'A20 en direction de Paris) à l'autoroute A61 en direction de Carcassonne et Montpellier, en passant par l'Est ou par l'Ouest.

Aujourd'hui, la décision de réaliser ce projet n'a pas encore été prise, encore moins celle de son éventuelle localisation. Le principe même du débat public est que toutes les opinions s'expriment et contribuent ainsi à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre.

La réutilisation de voirie existante lors de la construction de nouvelles infrastructures est toujours étudiée afin de limiter les coûts et les impacts potentiels sur l'environnement.
Si l'opportunité était confirmée, si les études ultérieures s'orientaient vers la famille Est-Sud avec un éloignement compatible, la possibilité d'utiliser les infrastructures que vous citez serait donc examinée.

Question n°406 de : D'Houwt Catherine-  81500 LAVAUR - le 12/09/2007
Quels sont les trajets précis des 3 familles d'hypothèses?

Réponse le  17/09/2007
A ce stade du projet, aucun tracé n’existe.
En effet, la décision de réaliser ce projet n’a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l’opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l’opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l’Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (passage à l’est ou à l’ouest de l’agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l’hypothèse d’un passage à l’est, éloignement du périphérique, enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc...).

Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées ont pour objectif d’apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue sur ces questions.

A la suite du débat, si l’opportunité du projet était confirmée, l’Etat serait amené à lancer les études et les concertations auprès du public nécessaires à la recherche des différents tracés et en tenant compte des enseignements du débat public. C’est à ce stade que seraient définis les tracés, permettant d'affiner l'état des lieux environnemental initial, et les analyses de l'impact du projet sur l'environnement naturel et humain et sur l'aménagement et le développement local.

Question n°409 de : Loeillet Jean-Pierre-  31650 LAUZERVILLE - le 12/09/2007
A combien de kilomètres du centre se situerait cette autoroute?

Réponse le  17/09/2007
A ce stade du projet, aucun tracé n’existe.
En effet, la décision de réaliser ce projet n’a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l’opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l’opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l’Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre : passage à l’est ou à l’ouest de l’agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l’hypothèse d’un passage à l’est, éloignement du périphérique (entre une dizaine de kilomètres et 35 km), enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc....

Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées ont pour objectif d’apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue sur ces questions.

A la suite du débat, si l’opportunité du projet était confirmée, l’Etat serait amené à lancer les études et les concertations auprès du public nécessaires à la recherche des différents tracés et en tenant compte des enseignements du débat public. C’est à ce stade que seraient définis les tracés, permettant d'affiner l'état des lieux environnemental initial, et les analyses de l'impact du projet sur l'environnement naturel et humain et sur l'aménagement et le développement local.

Question n°410 de : Marques Jean-Louis-  31270 FROUZINS - le 12/09/2007
Le tracé de ce contournement est-il connu et peut-on le consulter dans les mairies concernées?

Réponse le  17/09/2007
A ce stade du projet, aucun tracé n'existe.
En effet, la décision de réaliser ce projet n'a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l'opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l'opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est, éloignement du périphérique, enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc...).

Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées ont pour objectif d'apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue sur ces questions.

A la suite du débat, si l'opportunité du projet était confirmée, 'Etat serait amené à lancer les études et les concertations auprès du public nécessaires à la recherche des différents tracés et en tenant compte des enseignements du débat public. C'est à ce stade que seraient définis les tracés, permettant d'affiner l'état des lieux environnemental initial, et les analyses de l'impact du projet sur l'environnement naturel et humain et sur l'aménagement et le développement local.

Question n°421 de : Clerc Guy-  31180 CASTELMAUROU - le 12/09/2007
Quelles communes subiront le tracé des projets "Est seul" et "Est + sud"?

Réponse le  17/09/2007
A ce stade du projet, aucun tracé n’existe.
Il n'est donc pas possible de dire quelles sont les communes susceptibles d'être concernées.
En effet, la décision de réaliser ce projet n’a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l’opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l’opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l’Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (passage à l’est ou à l’ouest de l’agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l’hypothèse d’un passage à l’est, éloignement du périphérique, enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc...).

Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées ont pour objectif d’apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue sur ces questions.

A la suite du débat, si l’opportunité du projet était confirmée, l’Etat serait amené à lancer les études et les concertations auprès du public nécessaires à la recherche des différents tracés et en tenant compte des enseignements du débat public. C’est à ce stade que seraient définis les tracés, permettant d'affiner l'état des lieux environnemental initial, et les analyses de l'impact du projet sur l'environnement naturel et humain et sur l'aménagement et le développement local.

Question n°425 de : Castaing Patrick-  82370 REYNIES - le 12/09/2007
La distance maximum de 35 kilomètres de l'agglomération est-elle définitivement enterrinée? Cette distance est-elle calculée à partir d'un "épicentre" Place du Capitole?

Réponse le  17/09/2007
En premier lieu, il faut rappeler que le projet soumis au débat est un contournement de l'agglomération toulousaine, ce qui suppose en soi de ne pas en être trop éloigné.

Par ailleurs, les grandes lignes du projet soumis au débat sont les suivantes :
- passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est (le passage à l'ouest implique nécessairement un prolongement par le sud pour assurer la continuité des flux évoqués ci-dessus).
- éloignement par rapport à l'agglomération toulousaine : entre une dizaine de kilomètres et environ 35 km du périphérique toulousain.

Les études de trafic montrent une diminution du trafic capté par le contournement au fur et à mesure qu'il s'éloigne du périphérique, cet aspect étant particulièrement marqué dans l'hypothèse d'un passage à l'ouest. Envisager un passage au-delà de cette limite pourrait ainsi remettre en question la rentabilité du projet.

Par ailleurs, au-delà des 35 km, les effets positifs d'un grand contournement sur le trafic du périphérique (en terme de vitesse moyenne, de temps de parcours, ...) ont tendance à s'amoindrir, car le trafic capté à tendance à diminuer.

Enfin, le projet visant à participer à l'aménagement et au rééquilibrage régional, il devrait permettre la desserte des villes moyennes régionales (Auch, Montauban, Albi, ...) et des petites villes retenues comme pôle d'équilibre du développement de l'aire urbaine toulousaine (Grenade, Lavaur, Villefranche de Lauragais, ...). Un itinéraire passant au-delà des 35 km serait trop éloigné des pôles d'équilibre pour permettre au projet la réalisation de cet objectif.

A cela s'ajoute des critères liés à la topographie du terrain et des infrastructures existantes.
Au nord, la limite des 35 kilomètres correspond à l'embranchement entre l'A20 (en provenance de Paris )et l'A62 (en provenance de Bordeaux). Envisager un contournement au-delà de cette limite nécessiterait une double interconnexion (une avec chaque autoroute, afin de capter l'ensemble des flux venant du nord), et donc un surcoût non négligeable lié à ce doublement.
A l'est et au sud, le terrain commence à devenir plus accentué au delà des 35 km, et se heurte aux côteaux du Quercy, aux Mont de Lacaune, à la Montagne Noire, puis à la barre du Piémont Pyrénéen.

Question n°432 de : Reyes Etienne-  31620 GARGAS - le 12/09/2007
L'Itinéraire du projet passe-t-il par la commune de Gargas 31620 ?

Réponse le  17/09/2007
A ce stade du projet, aucun tracé n'existe ; il n'est donc pas possible de vous dire si le contournement autoroutier de Toulouse est susceptible de concerner la commune de Gargas.

En effet, la décision de réaliser le projet n'a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l'opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l'opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est, éloignement du périphérique, enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc...).

Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées ont pour objectif d'apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue sur ces questions.

A la suite du débat, si l'opportunité du projet était confirmée, l'Etat serait amené à lancer les études et les concertations auprès du public nécessaires à la recherche des différents tracés et en tenant compte des enseignements du débat public. C'est à ce stade que seraient définis les tracés. Leur recherche se ferait dans un objectif de respect et de préservation des espaces naturels sensibles, du patrimoine, du paysage, mais également des zones habitées, pour limiter au maximum les nuisances qui l'accompagneraient.

Question n°447 de : Beges Alain-  81150 TERSSAC - le 12/09/2007
L'hypothétique projet du Contournement d'Albi peut-il influencer le choix du tracé et la phase étude du Contournement de Toulouse ? Si oui, dans quelle mesure ?

Réponse le  17/09/2007
Le projet de grand contournement d'Albi n'a pas encore fait l'objet de décision et se situe dans une phase amont par rapport au Grand Contournement Autoroutier de Toulouse. L'influence d'un contournement d'Albi sur le projet de Grand Contournement Autoroutier de Toulouse et en tout état de cause marginal. En effet, compte tenu du fait que les flux principaux qui traversent l'agglomération toulousaine sont entre le Nord et l'Atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part, l'incidence du contournement d'Albi sur les diverses variantes (familles, éloignements) s'avère être faible, voire négligeable, même dans l'hypothèse d'un contournement à l'Est, à 35 km.



Question n°448 de : Lebrun Etienne-  31470 FONTENILLES - le 12/09/2007
La commune de Fontenilles est-elle concernée par le contournement?

Réponse le  17/09/2007
A ce stade du projet, aucun tracé n'existe ; il n'est donc pas possible de vous dire si le contournement autoroutier de Toulouse est susceptible de concerner la commune de Fontenilles.

En effet, la décision de réaliser le projet n'a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l'opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l'opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est, éloignement du périphérique, enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc...).

Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées ont pour objectif d'apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue sur ces questions.

A la suite du débat, si l'opportunité du projet était confirmée, l'Etat serait amené à lancer les études et les concertations auprès du public nécessaires à la recherche des différents tracés et en tenant compte des enseignements du débat public. C'est à ce stade que seraient définis les tracés. Leur recherche se ferait dans un objectif de respect et de préservation des espaces naturels sensibles, du patrimoine, du paysage, mais également des zones habitées, pour limiter au maximum les nuisances qui l'accompagneraient.

Question n°458 de : Vidal Janine-  31410 SAINT-SULPICE SUR LÈZE - le 12/09/2007
Le périphérique délestera-t-il obligatoirement la RD622 du passage incessant de la cohorte des poids lourds qui circulent de la A64 (N117) vers la A61 et inversement? (6 villages sur ce trajet sont en souffrance)

Réponse le  17/09/2007
Si l'opportunité du Grand Contournement Autoroutier de Toulouse était confirmée, avec un passage au sud de l'agglomération, l'infrastructure contribuerait à éloigner une partie de ce trafic lourd de la RD 622.
Toutefois seuls le trafic lourd de transit et, dans une une moindre mesure, le trafic d'échange seront concernés. Le trafic lourd de desserte locale resterait bien sûr sur la RD622.

Par ailleurs, afin d'obliger les poids-lourds à emprunter le contournement, il n'est pas exclus que des mesures d'actions catégoriques (telles que l'interdiction d'emprunter, sauf desserte des territoires traversés, la voirie locale) ou dissuassives soient prises.

Question n°459 de : Coustal Jean-  11090 CARCASSONNE - le 12/09/2007
Tant qu'à faire, et voir plus loin : un super Contournement devra un jour ou l'autre réaliser à la fois l'équivalent des hyphotèses "Ouest+Sud" et "Est Seul" réalisant l'équivalent d'une "super rocade" ?

Réponse le  17/09/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit entre le nord et l'atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Par ailleurs, la rentabilité du projet est une condition nécessaire à sa réalisation. Le principe d'un péage servant à financer l'infrastructure a été retenu (qui répond au principe du financement par les utilisateurs directs plutôt que par tout le monde à travers les impôts). Un contournement complet s'avèrerait difficilement réalisable : en effet, le projet trouve sa rentabilité en captant les flux de transit et d'échange : le trafic supplémentaire capté par la boucle complète, et donc les ressources associées en matière de péage ne seraient pas proportionnelles au complément d'investissement à réaliser.

Cela ne signifie pas qu'il n'existerait pas d'enjeu de desserte du territoire du côté opposé à un éventuel contournement susceptible d'être assurée par d'autres moyens. Le débat devrait permettre d'éclairer cela.

Question n°462 de : Lluis Claude-  09210 LEZAT SUR LÈZE - le 12/09/2007
Selon les tracés, comment seraient reliés les zones des vallées de la Lèze?
Un étalement urbain déduit n'est-il pas inévitable si l'on diminue les distances (temps) de parcours?

Réponse le  17/09/2007
A ce stade du projet, aucun tracé n'existe ; il n'est donc pas possible de vous dire comment le contournement autoroutier de Toulouse serait susceptible de desservir les zones des vallées de la Lèze.

En effet, la décision de réaliser le projet n'a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l'opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l'opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est, éloignement du périphérique, enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc...).

Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées ont pour objectif d'apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue sur ces questions.

A la suite du débat, si l'opportunité du projet était confirmée, l'Etat serait amené à lancer les études et les concertations auprès du public nécessaires à la recherche des différents tracés et en tenant compte des enseignements du débat public. C'est à ce stade que seraient définis les tracés. Leur recherche se ferait dans un objectif de respect et de préservation des espaces naturels sensibles, du patrimoine, du paysage, mais également des zones habitées, pour limiter au maximum les nuisances qui l'accompagneraient.

Cependant, les interconnexions avec les autoroutes pénétrant dans l'agglomération (et les principales routes radiales), elles-mêmes reliées au périphérique actuel, seraient assurées ; elles dépendraient cependant directement du choix de passer à l'Est, à l'Est avec un prolongement au sud, ou à l'Ouest.

Concernant la question de l'étalement urbain, rappelons que ce projet d'infrastructure vise à participer à l'aménagement et au rééquilibrage du territoire. Il devrait permettre la desserte des villes moyennes régionales et des petites villes retenues comme pôles d'équilibre du développement de l'aire urbaine toulousaine.

La maîtrise de l'étalement urbain passe ainsi par le choix d'un nombre limité de points d'accès et d'échanges et par l'inscription de ces dispositifs d'échange dans une logique de voirie ou d'urbanisation existantes. En complément, l'infrastructure doit s'inscrire dans un projet de territoire maîtrisé par une plannification à l'échelle intercommunale en particulier (à l'aide des SCOT, les Schémas de COhérence Territoriale).

Question n°467 de : Toussenel Pierre-  31340 VILLEMUR - le 12/09/2007
Pourquoi ne pas associer dès le départ les tracés Ouest + sud et Est seul?

Réponse le  17/09/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit entre le nord et l'atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Par ailleurs, la rentabilité du projet est une condition nécessaire à sa réalisation. Le principe d'un péage servant à financer l'infrastructure a été retenu (qui répond au principe du financement par les utilisateurs directs plutôt que par tout le monde à travers les impôts). Un contournement complet s'avèrerait difficilement réalisable : en effet, le projet trouve sa rentabilité en captant les flux de transit et d'échange : le trafic supplémentaire capté par la boucle complète, et donc les ressources associées en matière de péage ne seraient pas proportionnelles au complément d'investissement à réaliser.

Cela ne signifie pas qu'il n'existerait pas d'enjeu de desserte du territoire du côté opposé à un éventuel contournement susceptible d'être assurée par d'autres moyens. Le débat devrait permettre d'éclairer cela.

Question n°468 de : Nazair-Blanc Xavier-  31100 TOULOUSE - le 12/09/2007
Pourquoi ne pas prévoir un anneau complet ?

Réponse le  17/09/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit entre le nord et l'atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Par ailleurs, la rentabilité du projet est une condition nécessaire à sa réalisation. Le principe d'un péage servant à financer l'infrastructure a été retenu (qui répond au principe du financement par les utilisateurs directs plutôt que par tout le monde à travers les impôts). Un contournement complet s'avèrerait difficilement réalisable : en effet, le projet trouve sa rentabilité en captant les flux de transit et d'échange : le trafic supplémentaire capté par la boucle complète, et donc les ressources associées en matière de péage ne seraient pas proportionnelles au complément d'investissement à réaliser.

Cela ne signifie pas qu'il n'existerait pas d'enjeu de desserte du territoire du côté opposé à un éventuel contournement susceptible d'être assurée par d'autres moyens. Le débat devrait permettre d'éclairer cela.

Question n°479 de : Feral André-  82000 MONTAUBAN - le 12/09/2007
L'implantation envisagée que ce soit celle de "Ouest + Sud" "est Seul" ou "Est + Sud" ne va-t-elle pas accentuer la saturation existante déjà à l'entrée "Sud" de Montauban ?

Réponse le  17/09/2007
Dans l'hypothèse où l'opportunité du projet serait confirmée, le contournement serait situé dans un territoire compris entre une dizaine de kilomètres du périphérique et environ 35 km.
Au nord, cette limite de 35 km correspond à l'embranchement entre l'A20 (en provenance de Paris) et l'A62 en provenance de Bordeaux.

L'impact du contournement sur l'entrée "Sud" de Montauban devrait rester marginale. En effet, cette infrastructure a pour objectif de capter les flux de transit et d'échange (à travers l'agglomération toulousaine) qui existeraient à l'horizon 2020 au Sud de Montauban avec ou sans grand contournement.

Question n°482 de : Persoud Françoise-  31500 TOULOUSE - le 12/09/2007
Où va passer cette autoroute ? Quels villages vont être coupés ? Où va être imposé le deuxième aéroport ?

Réponse le  17/09/2007
A ce stade du projet, aucun tracé n'existe.

En effet, la décision de réaliser ce projet n'a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l'opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l'opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est, éloignement du périphérique, enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc...).
Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées ont pour objectif d'apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue sur ces questions.

A la suite du débat, si l'opportunité du projet était confirmée, l'Etat serait amené à lancer les études et les concertations auprès du public nécessaires à la recherche des différents tracés et en tenant compte des enseignements du débat public. C'est à ce stade que seraient définis les tracés, permettant d'affiner l'état des lieux environnemental initial, et les analyses de l'impact du projet sur l'environnement naturel et humain et sur l'aménagement et le développement local.

Par ailleurs, devant l’enjeu que représente l’avenir de la plateforme aéroportuaire toulousaine, l’Etat a conduit depuis 2001 et en concertation avec les collectivités un important programme d’études.

Les deux dernières études portent : l’une sur les prévisions de trafic aérien à long terme pour la région Midi-Pyrénées et l’autre sur la situation environnementale de l’aéroport de Toulouse-Blagnac ainsi que sur son évolution probable à moyen et long terme.

Ces études montrent que la plateforme aérienne actuelle n’atteindrait pas sa limite de capacité avant 2030 et qu'il pourrait être utile d'engager des études permettant de préserver l'avenir. Cependant aucune démarche en ce sens n'est aujourd'hui décidée.

La perspective de l’opportunité d’une nouvelle plateforme aérienne n’est donc pas d'actualité.

Question n°483 de : Bouchez Marcel-  31400 TOULOUSE - le 12/09/2007
En quoi le contournement autoroutier par Est seul est-il recherché?

Réponse le  17/09/2007
A ce stade du projet, aucun tracé n'existe.

En effet, la décision de réaliser ce projet n'a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l'opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l'opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est, éloignement du périphérique, enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc...).

Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées présentent donc le même niveau d'analyse pour les trois feuilles envisagées de façon à permettre à chaque citoyen d'exprimer son point de vue.

Question n°500 de : Saint-Laurent Maurice-  31830 PLAISANCE DU TOUCH - le 12/09/2007
Pourquoi ne pas relier les communes de la proche banlieue entre elles (voir modèle existant en Val de Marne, etc)?

Réponse le  24/09/2007
Dans l'hypothèse où l'opportunité du projet de grand contournement autoroutier de Toulouse serait confirmée, la recherche de son tracé se ferait dans un objectif de participation à l'aménagement et au rééquilibrage du territoire régional.

Il devrait donc bien permettre la desserte des villes moyennes régionales (Auch, Albi, Pamiers, ...) et des petites villes retenues comme pôle d'équilibre du développement de l'aire urbaine toulousaine (L'Isle Jourdain, Carbonne, Villefranche de Lauragais, Lavaur,...).

Pour les communes de la banlieue toulousaine, c'est-à-dire du pôle urbain dense (moins d'une dizaine de kilomètres du périphérique actuel), les études réalisées dans le cadre de la préparation de ce débat ont montré que l'impact d'une nouvelle autoroute n'était pas acceptable (coupure urbaine, démolitions d'habitations, populations riverraines fortes et très impactées...) et répondrait mal aux besoins. Les réponses pour relier les communes de la très proche banlieue toulousaine sont plutôt l'amélioration des transports en commun ou la création de boulevards urbains multimodaux comme le prévoit d'ailleurs le Plan de Déplacements Urbains de l'agglomération toulousaine.

Question n°502 de : Poucheret Hubert-  31470 SAINT-LYS - le 12/09/2007
Est-ce que Saint-Lys est concerné par les futurs projets?

Réponse le  17/09/2007
A ce stade du projet, aucun tracé n'existe ; il n'est donc pas possible de vous dire si le contournement autoroutier de Toulouse est susceptible de concerner la commune de Saint-Lys.

En effet, la décision de réaliser le projet n'a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l'opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l'opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est, éloignement du périphérique, enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc...).

Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées ont pour objectif d'apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue sur ces questions.

A la suite du débat, si l'opportunité du projet était confirmée, l'Etat serait amené à lancer les études et les concertations auprès du public nécessaires à la recherche des différents tracés et en tenant compte des enseignements du débat public. C'est à ce stade que seraient définis les tracés. Leur recherche se ferait dans un objectif de respect et de préservation des espaces naturels sensibles, du patrimoine, du paysage, mais également des zones habitées, pour limiter au maximum les nuisances qui l'accompagneraient.

Question n°506 de : Moret Georges-  81290 - le 12/09/2007
Quelles sont les distances à réaliser suivant le tracé choisi ?

Réponse le  17/09/2007
A ce stade du projet, aucun tracé n'existe ; il s'avère donc très délicat de fournir un chiffre pour la longueur des différentes familles de contournement soumises au débat.

Cependant, afin d'estimer les fourchettes de coûts, la longueur de chaque famille de contournement a fait l'objet d'une approximation basée sur l'hypothèse d'un contournement circulaire.

Ainsi, l'hypothèse d'un contournement par l'Ouest + Sud correspondrait à un linéaire d'environ 50 km pour un éloignement à 10km du périphérique actuel, jusqu'à 150 kilomètres pour un éloignement à 35 km.
L'hypothèse d'un contournement par l'Est seul correspondrait à un linéaire d'environ 40 km pour un éloignement à 10km du périphérique actuel, jusqu'à 105 kilomètres pour un éloignement à 35 km.
Enfin, l'hypothèse d'un contournement par l'Est avec un prolongement par le Sud correspondrait à un linéaire d'environ 60 km pour un éloignement à 10km du périphérique actuel, jusqu'à 155 kilomètres pour un éloignement à 35 km.

A la suite du débat, si l'opportunité du contournement autoroutier de Toulouse était confirmée, l'Etat serait amené à lancer les études nécessaires à la recherche d'un tracé.
Ces premières estimations très grossières pourraient ainsi être ajustées.

Question n°507 de : Faupin RAF-  31560 GIBEL - le 12/09/2007
Sur ce grand contournement, sera-t-il possible d'interdire la circulation des poids lourds devenus maintenant partout indésirables?

Réponse le  24/09/2007
Actuellement, le trafic de transit à travers l'agglomération toulousaine est constitué majoritairement de voitures particulières : la part des poids lourds représente actuellement 14% du trafic total et cette fraction va avoir tendance à diminuer dans l'avenir.

Nos études prennent en compte une politique pour les années à venir visant à rééquilibrer les différents modes de transport de marchandises au détriement de la route :
- taux de croissance du transport ferroviaire de marchandises de +0,6 % par an d'ici 2020, contre -1,2% sur la période 1980-2002 ;
- taux de croissance du transport routier de marchandise de +1,5% contre +2,9% constatés entre 1980 et 2002.

A celà s'ajoute le fait que sur les 110 millions de tonnes de marchandises circulant chaque année sur les routes et les voies ferrées de la région Midi-Pyrénées, les 2/3 représentent des trajets ayant à la fois leur orgine et leur destination à l'intérieur de la région.

Ce constat montre que le transport routier de marchandises continuera d'exister à l'horizon 2020, ne serait-ce que pour assurer les dessertes de marchandises de proximité.

Le grand contournement autoroutier de Toulouse, si son opportunité était confirmée, aurait vocation à capter non seulement le trafic de transit, mais également le trafic d'échange avec l'agglomération toulousaine, c'est-à-dire une part des flux internes à la région.

L'interdiction de cette infrastructure aux poids lourds ne résoudrait pas la question de leur présence dans la région et ne ferait que déplacer le problème, en reportant le trafic associé sur les autres infrastructures routières de type routes nationales et départementales. Cela induirait des pertes sensibles en terme de temps de parcours, de fiabilité, et surtout de sécurité.

Question n°508 de : Diévart Stéphane-  82000 MONTAUBAN - le 12/09/2007
Ce projet englobe-t-il la rocade de Montauban? Et si oui, y aura-t-il augmentation du trafic routier sur cette rocade?

Réponse le  24/09/2007
Les études de déplacements relatives au contournement de Toulouse ont été menées en tenant compte d'hypothèses de réseaux, prenant en considération des projets d'infrastructures nouvelles ou modifiées, sur lesquels des maîtres d'ouvrages se sont prononcés. Pour ce qui concerne le secteur de Montauban, ont notamment été pris en considération l'aménagement de la rocade actuelle (mises aux normes autoroutières, création de bandes d'arrêt d'urgence : aménagements inexistants en 2003, date de référence de l'étude et la réalisation d'un boulevard urbain nord).

Plusieurs phénomènes sont susceptibles de générer des évolutions de trafic sur une infrastructure : l'évolution générale de la demande de transports, les effets réseaux des infrastructures (maillage des infrastructures, notamment au niveau supra-régional ou national), les évolutions socio-démographiques, ... Les études prennent globalement en compte l'ensemble de ces paramètres et il n'apparaît pas possible de quantifier avec précision l'impact de l'un ou l'autre d'entre eux.

On peut logiquement estimer qu'un contournement de Toulouse aura, par effet réseau à l'échelle du Sud-Ouest de la France, un effet attractif sur l'autoroute A20 et, par voie de conséquence, sur la rocade de Montauban (augmentation du trafic de transit). Toutefois, cet effet devrait être marginal, au regard de l'augmentation du trafic sur la rocade de Montauban générée par l'évolution socio-démographique de cette agglomération (évolution du trafic local).

Par ailleurs, des aménagements de voiries urbaines, tels que le projet de boulevard urbain Nord, sont susceptibles, à l'opposé, d'enlever une part du trafic local de cette rocade.

Question n°512 de : Fournet Laurent-  09700 MONTAUT - le 12/09/2007
A-t-on une idée des tracés éventuels ? et si côté Nord-Est de la position par rapport à la ligne LGV ?

Réponse le  17/09/2007
A ce stade du projet, aucun tracé n’existe.

En effet, la décision de réaliser ce projet n’a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l’opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l’opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l’Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (passage à l’est ou à l’ouest de l’agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l’hypothèse d’un passage à l’est, éloignement du périphérique, enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc...).
Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées ont pour objectif d’apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue sur ces questions.

A la suite du débat, si l’opportunité du projet était confirmée, l’Etat serait amené à lancer les études et les concertations auprès du public nécessaires à la recherche des différents tracés et en tenant compte des enseignements du débat public. C’est à ce stade que seraient définis les tracés, permettant d'affiner l'état des lieux environnemental initial, et les analyses de l'impact du projet sur l'environnement naturel et humain et sur l'aménagement et le développement local.

Au sujet du lien avec la ligne LGV, les deux projets ne sont pas liés, même s'ils concernent tous deux d'une part, des ouvrages linéaires à proximité de Toulouse et d'autre part, des problématiques de transport.
Concernant la réalisation des ouvrages, les deux projets ne peuvent pas emprunter le même tracé car il sont de nature différente. La ligne à grande vitesse est un projet qui doit pénétrer dans le coeur de l'agglomération, alors que le grand contournement autoroutier consiste à éviter ce coeur d'agglomération.

Une bonne intermodalité Transports en commun/ Train à Grande Vitesse et Route/ Train à Grande Vitesse devra dans tous les cas être recherchée : en particulier pour la gare Ligne à Grande Vitesse de Montauban, les différentes familles de Grand Contournement Autoroutier de Toulouse se raccordent toutes à l'autoroute A62 entre Montauban et Toulouse, les territoires desservis par le Contournement verraient leur accessibilité à la gare Ligne à Grande Vitesse de Montauban fortement améliorée.

De même, le Grand Contournement Autoroutier de Toulouse se connectant avec les principales radiales rejoignant Toulouse, l'accessibilité à la gare Train à Grande Vitesse de Matabiau pourrait être améliorée par une politique de parc relais facilitant l'accès au réseau de transport en commun.

Question n°521 de : Samiac Martine-  31240 L'UNION - le 12/09/2007
Un projet plus complet peut-il être envisagé?

Réponse le  17/09/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit entre le nord et l'atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Par ailleurs, la rentabilité du projet est une condition nécessaire à sa réalisation. Le principe d'un péage servant à financer l'infrastructure a été retenu (qui répond au principe du financement par les utilisateurs directs plutôt que par tout le monde à travers les impôts). Un contournement complet s'avèrerait difficilement réalisable : en effet, le projet trouve sa rentabilité en captant les flux de transit et d'échange : le trafic supplémentaire capté par la boucle complète, et donc les ressources associées en matière de péage ne seraient pas proportionnelles au complément d'investissement à réaliser.

Cela ne signifie pas qu'il n'existerait pas d'enjeu de desserte du territoire du côté opposé à un éventuel contournement susceptible d'être assurée par d'autres moyens. Le débat devrait permettre d'éclairer cela.

Question n°523 de : Aussenac Pierre-  81500 LABASTIDE SAINT GEORGES - le 12/09/2007
En souhaitant que le contournement: Est + Sud se fasse, est-ce que les panneaux de signalisation seront bien installés pour les usagers ? souvent ils sont très mal placés.

Réponse le  17/09/2007
Quelle que soit la voie sur laquelle elle est implantée, la signalisation routière est toujours conçue en respectant plusieurs critères de qualité intrinsèques formels :

- l'uniformité, qui implique l'emploi exclusif de signaux réglementaires quelque soit la voirie ;

- l'homogénéité, qui exige que dans des conditions équivalentes, l'usager rencontre des signaux de même valeur et de même portée, implantés suivant les mêmes règles ;

- la simplicité, qui s'obtient en limitant le nombre des informations données aux usagers et en actualisant ces informations, ce qui permet d'assurer la valorisation de la signalisation ;

- la continuité des directions signalées en carrefour, qui garantit le guidage de l’usager tout au long de son itinéraire jusqu'à sa destination;

Sur la base de ces principes, l'instruction interministérielle sur la signalisation routière fixe la nature des signaux et précise les conditions et les règles de leur implantation.

Pour que la signalisation soit utile, elle doit être efficace et les conditions dans lesquelles elle est perçue par l'usager sont à prendre en compte au stade de la conception et de l'implantation des signaux. Pour ce faire trois principes sont recherchés :

- la valorisation, qui signifie que seuls les panneaux jugés utiles seront implantés ;

- la concentration des signaux, qui permet à l’usager de repérer facilement et rapidement les informations qui lui sont indiquées ;

- la visibilité, qui vise à réduire et simplifier les indications au maximum : l’implantation des panneaux devra donc être adaptée à leur environnement, les inscriptions portées sur les panneaux devront en outre respecter des critères de dimensions et de formes afin d'être aisément décryptés par l'usager en fonction de sa vitesse d'approche.

Afin d'assurer la cohérence des indications et de prendre en compte les besoins des usagers, la signalisation de direction s'appuie sur des textes de référence spécifiques qui préconisent l'élaboration d'un schéma directeur et d'un projet de définition. Le schéma directeur permet de sélectionner les indications à mettre en place sur les panneaux afin d'en garantir la visibilité par un usager en situation de conduite et de s'assurer du respect de la continuité des mentions ; le projet de définition permet de préciser la composition, le dimensionnement et l'implantation des panneaux pour qu'ils soient perçus dans des conditions normales de circulation.

Un schéma directeur spécifique au grand contournement autoroutier de Toulouse devrait donc être élaboré si l'opportunité du projet était confirmée, il devrait être établi en conformité avec les orientations figurant aux schémas directeurs national et départemental de signalisation directionnelle.

Question n°528 de : Giraud Stéphane-  31480 PELLEPORT - le 12/09/2007
Existe-t-il déjà un tracé? Si oui, lequel?

Réponse le  17/09/2007
A ce stade du projet, aucun tracé n'existe.
En effet, la décision de réaliser ce projet n'a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l'opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l'opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est, éloignement du périphérique, enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc...).

Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées ont pour objectif d'apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue sur ces questions.

A la suite du débat, si l'opportunité du projet était confirmée, 'Etat serait amené à lancer les études et les concertations auprès du public nécessaires à la recherche des différents tracés et en tenant compte des enseignements du débat public. C'est à ce stade que seraient définis les tracés, permettant d'affiner l'état des lieux environnemental initial, et les analyses de l'impact du projet sur l'environnement naturel et humain et sur l'aménagement et le développement local.

Question n°529 de : Ruquet René philippe-  09120 VARILHES - le 12/09/2007
Pourquoi ne pas prévoir un contournement autoroutier complet de Toulouse situé à 20 ou 30 km de la capitale régionale pour permettre un développement harmonieux de toutes les régions qui entourent l'agglomération Toulousaine ?

Réponse le  17/09/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse serait de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit entre le nord et l'atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Par ailleurs, la rentabilité du projet est une condition nécessaire à sa réalisation. Le principe d'un péage servant à financer l'infrastructure a été retenu (qui répond au principe du financement par les utilisateurs directs plutôt que par tout le monde à travers les impôts). Un contournement complet s'avèrerait difficilement réalisable : en effet, le projet trouve sa rentabilité en captant les flux de transit et d'échange : le trafic supplémentaire capté par la boucle complète, et donc les ressources associées en matière de péage ne seraient pas proportionnelles au complément d'investissement à réaliser.

Cela ne signifie pas qu'il n'existerait pas d'enjeu de desserte du territoire du côté opposé à un éventuel contournement susceptible d'être assurée par d'autres moyens. Le débat devrait permettre d'éclairer cela.

Par ailleurs concernant la question de l'éloignement de la nouvelle infrastructure, le secteur d'étude est compris entre une dizaine de kilomètres et environ 35 km du périphérique actuel (cf carte page 68-69 du dossier support du débat, disponible sur le site Internet).

Aujourd'hui, la décision de réaliser ce projet n'a pas encore été prise, encore moins celle de son éventuelle localisation. Le principe même du débat public est que toutes les opinions s'expriment et contribuent ainsi à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre, dont la question de l'éloignement.

Question n°530 de : Venet Jean-Pierre-  82000 MONTAUBAN - le 12/09/2007
Si le contournement est trop éloigné, cela ne va-t-il pas décourager les usagers à l'utiliser et de ce fait continuer à emprunter le périphérique?

Réponse le  17/09/2007
Dans l'hypothèse où l'opportunité du projet serait confirmée, son tracé serait recherché dans un secteur situé entre une dizaine de kilomètres et environ 35 km du périphérique actuel.

Les études de trafic montrent effectivement une diminution du trafic capté par le contournement au fur et à mesure qu'il s'éloigne du périphérique, cet aspect étant particulièrement marqué dans l'hypothèse d'un passage à l'ouest.

Cependant, sa proximité de l'agglomération toulousaine n'est pas le seul facteur explicatif de l'attractivité de l'infrastructure : la sécurité, l'accessibilité des territoires et les gains de temps de parcours influence également fortement la fréquentation.
Les gains de temps de parcours sont en effet significatifs et peu sensibles à l'éloignement pour le trafic de transit : les études montrent un gain de temps moyen du même ordre (22/ 23 minutes) pour un éloignement à 10km ou à 25km, à l'échéance 2020 par rapport à la situation de référence (c'est à dire sans contournement), pour parcourir un trajet Nord-Sud entre l'embranchement A20-A62 (au sud de Montauban) et l'échangeur de Castelnaudary (A61).

Question n°538 de : Millard Jean-  31100 TOULOUSE - le 12/09/2007
Est-ce que l'autoroute sera réservé aux voyageurs?

Réponse le  17/09/2007
Dans l'hypothèse où l'opportunité du projet serait confirmée, l'autoroute qui serait réalisée serait ouverte à tous les véhicules, y compris les poids lourds.

Question n°539 de : Bordier Michel-  31130 BALMA - le 12/09/2007
Le nouveau Contournement est-il programmé à trois voies pour préserver l'avenir ? ou deux voies pour limiter les investissements ?

Réponse le  17/09/2007
Dans l'hypothèse où l'opportunité du contournement autoroutier de Toulouse serait confirmée, le projet qui serait mis ensuite à l'étude serait une autouroute à péage, constituée de deux voies dans chaque sens.
Une troisième voie ne serait pas nécessaire compte tenu des trafics attendus sur cette infrastructure.

Question n°540 de : Sahuc Valérie-  31620 BOULOC - le 12/09/2007
Le contournement sera composé de combien de voies par sens?

Réponse le  17/09/2007
Dans l'hypothèse où l'opportunité du contournement autoroutier de Toulouse était confirmée, le projet qui serait mis ensuite à l'étude serait une autouroute à péage, constituée de deux voies dans chaque sens.

Question n°556 de : gaussens jean-louis-  31750 ESCALQUENS - le 14/09/2007
Pourquoi pas un grand contournement autoroutier circulaire appelé Grand Sud Européen Midi-Pyrénées dans un rayon de 50 à 80 kms du centre de Toulouse sur un grand axe Montauban, Albi, Castres, Mazamet, Carcasonne, Limoux, Foix, Saint Girons, Saint Gaudens, Auch, Montaubau. Ou ses villes de plus de 5000 habitants sont encore industrialisées et puis comme à Londres un grand contournement de 160 kms.

Des TER de 20 à 50 kms de Toulouse et des contructions de nouvelles lignes à grandes fréquences tel que L'Ile-Jourdain, Grenade, Villemur sur Tarn, Gaillac, Saint-Suplice, Lavaur, Revel, Castelnaudary, Villefranche de Lauragais, Pamiers, Boussens L'Ile-Jourdain et enfin continuum du métro dans un rayon de 15kms du centre de Toulouse, Muret, Seysses, Plaisance du Touch, Blagnac-Aéroport, Pibrac, Cornebarrieu,Seilh, Saint-Jory, Bruyguieres, Garidec, Roufiac, Quint, Saint Orens, Labège, Castanet-Tolosan, Lacroix-Falgarde

Voila 3 grand axes LVG (ligne à grande vitesse, par route, par rail et par avion) pour un désenclavement de l'agglomération de Toulouse pour les 50 ans à venir. Sur un financement 0,01% pour les collectivités locales, 0,10% les départements, 0,40% le Conseil Régional, 20% l'Etat, 30% ASF, 49% l'Europe

Réponse le  27/09/2007
ELEMENTS DE REPONSE APPORTES PAR LE MAITRE D'OUVRAGE AU SUJET D'UN CONTOURNEMENT COMPLET ENTRE 50 KM ET 80 KM DE TOULOUSE

L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit principal entre le Nord et l'Atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Par ailleurs, la rentabilité du projet est une condition nécessaire à sa réalisation. Le principe d'un péage servant à financer l'infrastructure a été retenu (qui répond au principe du financement par les utilisateurs directs plutôt que par tout le monde à travers les impôts). Un contournement complet s'avèrerait difficilement réalisable : en effet, le projet trouve sa rentabilité en captant les flux de transit et d'échange : le trafic supplémentaire capté par la boucle complète, et donc les ressources associées en matière de péage ne seraient pas proportionnelles au complément d'investissement à réaliser.

Cela ne signifie pas qu'il n'existerait pas d'enjeu de desserte du territoire du côté opposé à un éventuel contournement susceptible d'être assurée par d'autres moyens. Le débat devrait permettre d'éclairer cela.

Au sujet de l'éloignement, rappelons en premier lieu que le projet soumis au débat est un contournement de l'agglomération toulousaine, ce qui suppose en soi de ne pas en être trop éloigné.

Le secteur d'étude du projet est compris entre une dizaine de kilomètres et environ 35 km du périphérique toulousain.

Les études de trafic montrent une diminution du trafic capté par le contournement au fur et à mesure qu'il s'éloigne du périphérique, cet aspect étant particulièrement marqué dans l'hypothèse d'un passage à l'ouest. Envisager un passage au-delà de cette limite pourrait ainsi remettre en question la rentabilité du projet.

Par ailleurs, au-delà des 35 km, les effets positifs d'un grand contournement sur le trafic du périphérique (en terme de vitesse moyenne, de temps de parcours, ...) ont tendance à s'amoindrir, car le trafic capté à tendance à diminuer.

Enfin, le projet visant à participer à l'aménagement et au rééquilibrage régional, il devrait permettre la desserte des villes moyennes régionales (Auch, Montauban, Albi, ...) et des petites villes retenues comme pôle d'équilibre du développement de l'aire urbaine toulousaine (Grenade, Lavaur, Villefranche de Lauragais, ...). Un itinéraire passant au-delà des 35 km serait trop éloigné des pôles d'équilibre pour permettre au projet la réalisation de cet objectif.

A cela s'ajoute des critères liés à la topographie du terrain et des infrastructures existantes.
Au nord, la limite des 35 kilomètres correspond à l'embranchement entre l'A20 (en provenance de Paris) et l'A62 (en provenance de Bordeaux). Envisager un contournement au-delà de cette limite nécessiterait une double interconnexion (une avec chaque autoroute, afin de capter l'ensemble des flux venant du nord), et donc un surcoût non négligeable lié à ce doublement.
A l'est et au sud, le terrain commence à devenir plus accentué au delà des 35 km, et se heurte aux côteaux du Quercy, aux Mont de Lacaune, à la Montagne Noire, puis à la barre du Piémont Pyrénéen.



ELEMENTS DE REPONSE APPORTES PAR TISSEO SMTC AU SUJET DU METRO DANS UN RAYON DE 15 KM AUTOURS DE TOULOUSE :

En ce qui concerne le développement des transports en commun urbain sur l’agglomération toulousaine, dont la compétence incombe au Syndicat Mixte des Transports en Commun Urbain (Tisséo-smtc), le Plan de Déplacements Urbains a :

- déterminé les conditions de réalisation des axes lourds de transports en commun en fonction des densités urbaines desservies (nombre d’habitants, nombre d’emplois, équipements publics, …) : ainsi le métro est développé dans les zones urbaines les plus denses, les lignes A et B desservant plus de 200 000 habitants et de l’ordre de 130 000 emplois publics et privés et 100 000 étudiants. Pour les autres territoires de densités plus modérées à faibles, ou l’habitat est plutôt de type individuel et les équipements publics éparpillés, il a été retenu du tramway ou du bus en site propre.

- Programmé plusieurs projets d’infrastructures de transports en commun, dont la deuxième ligne de métro ligne B à ce jour en fonctionnement, la première ligne de tramway entre Toulouse / Blagnac / Beauzelle dont les travaux ont commencé depuis octobre 2007, et 6 opérations de bus en site propre dont 2 sont en exploitation depuis 2007 sur les communes de Quint Fonsegrives et Balma d’une part et Ramonville / Auzeville / Castanet d’autre part, deux seront en travaux à compte de 2008 sur la commune de Toulouse d’une part et sur les communes Tournefeuille et Cugnaux d’autre part, et 2 sont en cours d’étude sur les communes de Launaguet / Castelginest / Brugières d’une part et Tournefeuille / Plaisance du Touch d’autre part.


Aussi, le métro qui représente un coût d’investissement conséquent, 80 millions d’euros par kilomètre, avec une capacité de transporter 7 000 voyageurs par heure et par sens, n’a pas vocation à desservir les communes de la périphérie éloignée et dont les densités sont faibles au regard de la capacité de transport du métro. Le smtc développe ainsi des lignes de bus, en site propre ou à la demande en fonction de la nature urbaine des territoires, et toutes mises en connexion avec le réseau métro afin d’assurer une continuité de service et de déplacements.



Pour les communes citées, nous avons les situations suivantes :

Muret est ainsi desservie par le réseau TER, connecté au réseau métro en gare de Sainte-Agne, mais également par la ligne de bus 58 connecté au métro ligne A station Basso Cambo.

Seysses, en troisième couronne et peuplée de 6 000 habitants, à vocation à être desservie par le réseau bus et bénéficier à terme du bus en site réservé de la voie du canal de Saint-Martory, en connexion au métro ligne A station Basso Cambo.

Plaisance du Touch, en deuxième couronne, est concernée par le projet d’un site propre sur l’axe Toulouse / Tournefeuille / Plaisance, en connexion avec la ligne E de tramway ou la ligne A de métro en station Basso Cambo.

Blagnac, en première couronne, 30 000 habitants et quasiment autant d’emploi, avec des équipements publics qui génèrent du trafic (aéroport, lycée, salle de spectacle et de cinéma, centre commercial) sera desservi par la ligne E de tramway et l’aéroport bénéficie d’une desserte spécifique et adaptée.

Pibrac, en deuxième couronne et fortement pavillonnaire, sans équipements d’agglomération structurant, 8 000 habitants et peu d’emplois, est desservie par le réseau TER, en connexion avec le métro en station d’Arènes, et par la ligne 32 du réseau de bus urbain.

Cornebarrieu, Seilh, Bruguières, Lacroix Falgarde, Rouffiac, en deuxième ou troisième couronne, voire en quatrième couronne, à caractère pavillonnaire, sont desservies par des lignes de bus urbains.

Castanet bénéficie du bus en site propre connecté au métro ligne B. Quint Fonsegrives est également desservi par un site réservé aux bus et connecté à la ligne A du métro.

Le secteur de Labège-Innople fait actuellement l’objet d’une étude de prolongement de la ligne B du métro.

Garidech et Saint-Jory ne font pas partie à ce jour des trois intercommunalités membres de Tisséo (Communautés d’agglomération du Grand Toulouse et du Sicoval, Syndicat Intercommunal des Transports Publics de la Région Toulousaine).



ELEMENTS DE REPONSE DE LA REGION MIDI-PYRENEES AU SUJET DES TER ENTRE 20 KM ET 50 KM DE TOULOUSE

S’agissant uniquement de la problématique ferroviaire, le Plan Régional des Transports prévoit une organisation concentrique des dessertes au niveau de l’agglomération toulousaine. Ainsi, on distingue deux types de missions sur ce territoire :

Desserte de Proximité
- proche banlieue : cadencé au quart d’heure terminus : St-Jory, St Sulpice, Villefranche de Lauragais, Auterive, Muret, Colomiers

- grande banlieue : cadencé à la demie-heure terminus : Montauban, Gaillac, Castelnaudary, Pamiers, Boussens, L’Isle-Jourdain

Desserte Intervilles : cadencé à l’heure

Question n°574 de : Ricart Daniel-  31500 TOULOUSE - le 17/09/2007
Pourquoi vous ne proposez que 3 solutions? Ne serait-il pas souhaitable que le périphérique soit Est et Ouest se fasse pour desservir toute la zone aéronautique?

Réponse le  27/09/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit entre le nord et l'atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Par ailleurs, la rentabilité du projet est une condition nécessaire à sa réalisation. Le principe d'un péage servant à financer l'infrastructure a été retenu (qui répond au principe du financement par les utilisateurs directs plutôt que par tout le monde à travers les impôts). Un contournement complet s'avèrerait difficilement réalisable : en effet, le projet trouve sa rentabilité en captant les flux de transit et d'échange : le trafic supplémentaire capté par la boucle complète, et donc les ressources associées en matière de péage ne seraient pas proportionnelles au complément d'investissement à réaliser.

Cela ne signifie pas qu'il n'existerait pas d'enjeu de desserte du territoire du côté opposé à un éventuel contournement susceptible d'être assurée par d'autres moyens.

Un contournement par l'Ouest améliorerait dans ses options proches l'accessibilité à la zone aéronautique mais ne réglerait pas les difficultés actuelles d'accès aux pôles d'emplois Airbus/ Aéroport.
Une réflexion associant l'ensemble des partenaires Etat et collectivités locales est en cours dans ce secteur pour élaborer un schéma multimodal de déplacements permettant d'améliorer l'accessibilité à la fois par la route et par les transports en commun.

Question n°575 de : Caloin Patrice-  81100 CASTRES - le 17/09/2007
Pourquoi ne pas faire une rocade complète comme l'AP6 à Paris?

Réponse le  27/09/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit entre le nord et l'atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Par ailleurs, la rentabilité du projet est une condition nécessaire à sa réalisation. Le principe d'un péage servant à financer l'infrastructure a été retenu (qui répond au principe du financement par les utilisateurs directs plutôt que par tout le monde à travers les impôts). Un contournement complet s'avèrerait difficilement réalisable : en effet, le projet trouve sa rentabilité en captant les flux de transit et d'échange : le trafic supplémentaire capté par la boucle complète, et donc les ressources associées en matière de péage ne seraient pas proportionnelles au complément d'investissement à réaliser.

Cela ne signifie pas qu'il n'existerait pas d'enjeu de desserte du territoire du côté opposé à un éventuel contournement susceptible d'être assurée par d'autres moyens. Le débat devrait permettre d'éclairer cela.

Question n°582 de : joanen frédéric-  31100 TOULOUSE - le 18/09/2007
Le contournement autoroutier est incontestablement un véritable besoin pour Toulouse et son Agglomération (aire d'influence). Ma question est : faudra-t-il étudier un deuxième périphérique pour Toulouse ? Car le maillage de la Région Toulousaine est un véritable besoin, mais envisager un deuxième périphérique peut-être aussi une solution très actuelle ainsi que des voies rapides urbaines en périphérie. Quel place donner aux moyens de transports dans toute l'aire urbaine et d'influence ? Ce sont des projets coûteux mais essentiels au développement de la ville. Comment comptez-vous organiser l'urbanisation dans l'agglomération? Densification ? Comment rendre cohérents le développement et l'accueil d'activités nouvelles et économiques ? Le grand contounement est un fait, comme l'aéroport de Toulouse un jour peut-être déplacé en périphérie de la ville. Quelle est l'ambition d'une région pour justifier un vrai besoin de développement ? Habitant à Toulouse depuis 35 ans, je l'ai vu évoluer, souvent à vouloir rattraper son retard, rarement en avance sur ses besoins, allez-vous joindre à l'avenir de l'agglomération une véritable prospective sur le devenir de notre Grand Toulouse et de toute son aire urbaine et pôle d'influence ? Mon avis importe peu et dilué dans la masse, mais toutes initiatives pouvant faire avancer notre ville et notre région sont tout bonnement essentielles.

Réponse le  24/09/2007
Le territoire toulousain est extrêmement attractif :

L’espace habité par des travailleurs « toulousains » que l’on appelle « l’aire urbaine » couvre aujourd’hui environ 340 communes et atteint les départements limitrophes du Tarn et Garonne, du Tarn, du Gers, de l’Ariège de l’Aude. Ce phénomène d’étalement résidentiel s’est constitué dès les années 60 mais il s’est accentué après 1980. …

Chaque année l'aire métropolitaine compte près de 27 000 habitants supplémentaires et ce mouvement devrait se poursuivre : les projections démographiques avancent le chiffre de 370 000 habitants supplémentaires entre 1999 et 2020 (voir page 57 du dossier).

L’emploi reste relativement concentré sur Toulouse et quelques communes de la périphérie toulousaine ce qui conduit à un déséquilibre entre lieu d’habitat /lieu de travail, génère des déplacements quotidiens très importants.

Pour répondre à ces problèmes, les collectivités de l’aire urbaine ont engagé en 2002 une réflexion à l’échelle des 340 communes de l’aire urbaine pour définir un projet de développement cohérent et solidaire qui devrait aboutir à l’approbation par les collectivités de Schémas de Cohérence Territoriale (SCOT). Cette démarche, initiée par l'Etat s’effectue en concertation avec le Département, la région et les chambres consulaires ; elle est présentée page 40-41 du dossier.

Ce projet a pour ambition de répartir de manière plus équilibrée l’accueil de la population et des entreprises entre la métropole et les territoires voisins.
L’idée centrale est de structurer l’urbanisation autour des pôles urbains disposant d’un bon niveau de services, de rapprocher l’emploi de l’habitat afin de réduire la dispersion résidentielle et les déplacements individuels au sein du territoire.

Cette solution s’appuie sur une organisation du territoire à plusieurs échelles complémentaires :
- le pôle urbain central (Toulouse et une centaine de communes périphériques) qui reste le c½ur de l’espace métropolitain,
- des bassins de vie et d’emploi autour de « pôles d’équilibre » constitués le plus souvent par de petites villes déjà existantes bien équipées et desservies par les transports en commun dont il faut accroître l’attractivité et le potentiel d’accueil,
- les villes moyennes périphériques (Montauban, Albi, Castres-Mazamet, Auch, Saint-Gaudens, Pamiers-Foix) qui ont de nombreux atouts pour accueillir de nouveaux habitants et des entreprises.


Nos études et l'approche prospective réalisée à l'horizon 2050 par le Conseil Général des Ponts et Chaussées (*) montrent que la route devrait rester le mode prédominant malgré la croissance du prix du pétrole aux horizons 2020/2050 et les politiques volontaristes menées sur les transports ferroviaires de voyageurs et de marchandises, ainsi que sur les transports en commun urbains.

En effet, nos études prennent en compte l'ensemble des projets de développement des transports en commun déjà envisagés par l'Etat ou les collectivités (ligne LGV Bordeaux-Toulouse, volet ferroviaire du contrat de projet Etat-Région, Plan régional des transports de la Région, Plan Rail, Plan de déplacements urbains pour l'agglomération faisant passer la part des déplacements en Transports en commun de 12 % à 16 %, etc...).
Nous avons même pris en compte un prolongement à l'horizon 2020 des efforts réalisés dans le cadre du Plan régional des transports et réalisé un test avec une offre des transports en commun urbains renforcée (deux lignes de tramway supplémentaires et une ligne circulaire sur la rocade).

L'ampleur des difficultés prévisibles conduit à considérer que seul un bouquet de solutions permettra de faire face. La question semble donc devoir être abordée en terme de complémentarité des modes de transport et non de concurrence. Le Grand Contournement Autoroutier de Toulouse pourrait, le cas échéant, être l'un des éléments du panel de solutions à développer.


Enfin, le projet a été étudié sur un territoire situé entre une dizaine de kilomètres et environ 35 km du périphérique actuel.
Il n'est pas envisageable de construire une telle infrastructure éloignée seulement de quelques kilomètres du périphérique car la satisfaction des besoins de déplacements locaux (en cohérence avec les orientations du Plan de déplacements urbains) relève davantage des "transports en commun" ou de "boulevards urbains" multimodaux, qui relève de la compétence des collectivités locales.
De plus, elle introduirait une coupure dans un tissus urbain déjà très dense, où une infrastructure autoroutière n'a pas sa et elle impacterait un nombre très élevé d'habitations, soit parce qu'elles seraient situées directement sur l'emprise (donc devraient être démolies), soit parce qu'elles seraient riveraines immédiates de l'infrastructure (donc gênées par le bruit et la pollution). Les seules solutions techniques acceptables par la population (tunnels, tranchées couvertes) généreraient des coûts prohibitifs et remettraient en cause la rentabilité du projet.



(*) Démarche prospective transports 2050 - Eléments de réflexion - Conseil Général des Ponts et Chaussées - Mars 2006

Question n°594 de : M.FURET Claude-  31120 PORTET SUR GARONNE - le 18/09/2007
A terme le contournement de Toulouse fera le tour complet en 2 fois X voies. Dans le cas d'une rocade à ~40km, pourquoi ne pas étudier ce tour complet, et commencer par 2 fois 2 voies dans un seul sens de circulation?

Réponse le  24/09/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit entre le nord et l'atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Par ailleurs, la rentabilité du projet est une condition nécessaire à sa réalisation. Le principe d'un péage servant à financer l'infrastructure a été retenu (qui répond au principe du financement par les utilisateurs directs plutôt que par tout le monde à travers les impôts). Un contournement complet s'avèrerait difficilement réalisable : en effet, le projet trouve sa rentabilité en captant les flux de transit et d'échange : le trafic supplémentaire capté par la boucle complète, et donc les ressources associées en matière de péage ne seraient pas proportionnelles au complément d'investissement à réaliser.

Cela ne signifie pas qu'il n'existerait pas d'enjeu de desserte du territoire du côté opposé à un éventuel contournement susceptible d'être assurée par d'autres moyens. Le débat devrait permettre d'éclairer cela.

Enfin, mettre un hypothétique contournement complet à sens unique poserait de nombreux problèmes techniques et d'usage, difficilement surmontables.

Au niveau de l'usager, une telle solution serait dans de nombreux cas inacceptable car elle conduirait à de véritables aberrations : un automobiliste pourrait être amené à parcourir les trois-quarts du contournement alors qu'il n'aurait en réalité besoin d'en parcourir qu'un seul quart. Et les usagers qui refuseraient d'emprunter le contournement en raison de ces aberrations se reporteraient alors sur le réseau existant (périphérique toulousain par exemple), déjà bien saturé.

Question n°599 de : Berthet Thomas-  31320 TOULOUSE - le 18/09/2007
- L'itinéraire actuel ne sera-t-il pas beaucoup plus court (comme à Lyon) ?

Réponse le  24/09/2007
En l'absence de tracé, il est difficile de répondre précisément à cette question ; de plus la réponse varie selon les flux de trafic considéré et les familles de contournement.

Ainsi pour le flux principal de transit (entre le Nord - A20 - et l'Atlantique - A62 - d'une part et la Méditerranée - A61- d'autre part), les familles par l'Est devraient présenter des parcours du même ordre de grandeur en terme de kilométrage.

Les études réalisées dans le cadre de la préparation du débat public montrent même un gain de temps moyen de 20 à 30 minutes à l'échéance 2020 par rapport à la situation de référence (c'est à dire sans contournement), pour parcourir un trajet Nord-Sud entre l'embranchement A20-A62 (au sud de Montauban) et l'échangeur de Castelnaudary (A61).
Les familles Ouest devraient présenter, par contre un parcours plus long et les gains de temps sont moindres voire nuls selon l'éloignement.

Pour le flux de transit entre le Nord et l'Atlantique d'une part et le Piémont Pyrénéen (A64), c'est a contrario la famille Ouest qui présente les meilleures performances en terme de kilométrage et les gains de temps les plus favorables.

Question n°603 de : Boyer Christian-  31400 TOULOUSE - le 18/09/2007
Existe-t-il une solution sans contournement routier plus ou moins éloigné pour que l'agglomération de Toulouse soit encore vivable en 2020 ?

Réponse le  24/09/2007
Les études conduites dans le cadre de la préparation de ce débat public (et synthétisées dans le dossier support) montrent des perspectives inquiétantes en matière de déplacement pour l'agglomération toulousaine à l'horizon 2020.

Ces études prennent en compte l'ensemble des projets de développement des transports en commun déjà envisagés par l'Etat ou les collectivités (ligne LGV Bordeaux-Toulouse, volet ferroviaire du contrat de projet Etat-Région, Plan régional des transports de la Région, Plan de déplacements urbains pour l'agglomération faisant passer la part des déplacements en Transports en commun de 12 % à 16 %, etc...).
Nous avons même pris en compte un prolongement à l'horizon 2020 des efforts réalisés dans le cadre du Plan régional des transports et réalisé un test avec une offre des transports en commun urbains renforcée (deux lignes de tramway supplémentaires et une ligne circulaire sur la rocade).

Les études prennent également en compte une meilleure maîtrise du développement urbain dans les années à venir avec la mise en oeuvre du projet porté par les élus de l'aire urbaine toulousaine, la première des alternatives étant de diminuer le nombre de déplacements ;
Enfin, une amélioration de l'exploitation du périphérique actuel permettant un gain de capacité de 10 % environ (affichage des temps de parcours, panneaux à messages variables...) est pris en compte.

L'ampleur des difficultés prévisibles conduit cependant à considérer que seul un bouquet de solutions permettrait de faire face.

La question semble donc devoir être abordée en terme de complémentarité des modes de transport et non de concurrence. Le Grand Contournement Autoroutier de Toulouse pourrait, le cas échéant, être l'un des éléments du panel de solutions à développer.

Cependant, il faut rappeler qu'aucune décision n'est prise à ce jour. Le principe même du débat public est que toutes les opinions s'expriment afin d'apprécier précisément l'utilité et l'opportunité du projet.

Question n°604 de : Audureau Pierre-  31190 MIREMONT - le 18/09/2007
Mais pourquoi s'arrêter à un seul tracé autoroutier, et pourquoi ne pas prévoir dans le cas par exemple de la solution éloignée Est, de recalibrer certains axes routiers actuels pour mieux profiter par exemple au Sud de l'effet de cet équipement. Par exemple en recalibrant la route Auterive/échangeur de Nailloux, et la Route Capens, St Sulpice, La grâce Dieu, Auterive ?

Réponse le  24/09/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit entre le nord et l'atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Par ailleurs, le principe d'une autoroute à péage a été retenu pour les raisons suivantes : ce choix répond véritablement à un souci d'équité car il pose le principe du financement de l'infrastructure par les utilisateurs directs et non par tout le monde. En effet, si le choix avait été fait d'une infrastructure non payante pour l'usager, son financement aurait été réparti entre l'Etat et les collectivités locales (région, départements, communes), et ce, à travers les impôts ; ce choix aurait été synonyme d'un financement par tout le monde, y compris par les personnes qui ne seraient jamais amenées à l'utiliser, pour des raisons de localisation géographique ou tout simplement parce qu'elles ne possèdent pas de voiture.
Enfin le recours à la concession permettrait de mobiliser plus rapidement les ressources financières nécessaires à la réalisation de l'infrastructure.


Enfin, la construction d’une infrastructure autoroutière ne signifie pas qu’il n’est pas nécessaire de réaménager des itinéraires existants ou bien des voiries d’intérêt local, comme ceux que vous citez.
En effet, les finalités de ces différents réseaux ne sont pas les mêmes et la programmation d’intervention sur ces routes d’intérêt local (hors routes nationales) relève de la responsabilité des collectivités locales (Conseil Général, Villes, …) et non de l’Etat.

Question n°614 de : Durand Georges-  31500 TOULOUSE - le 19/09/2007
Des tracés ont-ils déjà été étudiés ? Si oui lesquels ?

Réponse le  24/09/2007
A ce stade du projet, aucun tracé n’existe.
En effet, la décision de réaliser ce projet n’a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l’opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l’opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l’Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (passage à l’est ou à l’ouest de l’agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l’hypothèse d’un passage à l’est, éloignement du périphérique, enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc...).

Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées ont pour objectif d’apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue sur ces questions.

A la suite du débat, si l’opportunité du projet était confirmée, l’Etat serait amené à lancer les études et les concertations auprès du public nécessaires à la recherche des différents tracés et en tenant compte des enseignements du débat public. C’est à ce stade que seraient définis les tracés, permettant d'affiner l'état des lieux environnemental initial, et les analyses de l'impact du projet sur l'environnement naturel et humain et sur l'aménagement et le développement local.

Question n°618 de : Mantini Jean-  81290 VIVIERS LES MONTAGNES - le 19/09/2007
Pourquoi ne pas privilégier l'hypothèse Est+sud qui raccorderait toutes les autoroutes existantes A62-A20-A68-A61- et A64, contrairement aux deux autres hypothèses?

Réponse le  24/09/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse serait de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit principal entre le nord et l'atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un tel contournement permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Concernant les interconnexions, dans le cas d'un passage à l'ouest, la liaison avec l'A64 en direction de Tarbes et Pau, voire avec l'A66 (en direction de Foix) selon l'éloignement par rapport au périphérique actuel, seraient assurées.
Dans le cas d'un passage à l'est, l'interconnexion pourrait se faire avec l'A68 en direction d'Albi. Et si le choix était d'un passage à l'est avec prolongement au sud, l'A64 en direction de Tarbes pourrait également être interconnectée.

Cependant, la décision de réaliser ce projet n'a pas encore été prise : le débat public porte en tout premier lieu sur l'opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l'opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (notamment passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est, éloignement du périphérique, etc...).
Les enjeux d'aménagement du territoire et les enjeux environnementaux constituent d'autres dimensions à intégrer à la réflexion.

Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées ont pour objectif d'apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue, comme vous le faites, sur ces questions.

Question n°632 de : SAGE Serge-  31140 SAINT-ALBAN - le 19/09/2007
Ma fille envisage de faire construire d'ici trois ans sur Castelnau d'Estretefonds. Comment savoir si cette commune sera impactée par le contournement ? Merci de votre réponse.
Pour info, les documents indiqués sur votre site ne sont pas accessibles.

Réponse le  24/09/2007
A ce stade du projet, aucun tracé n'existe ; il n'est donc pas possible de vous dire si le contournement autoroutier de Toulouse est susceptible de concerner la commune de Castelnau-d'Estrétefonds.

En effet, la décision de réaliser le projet n'a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l'opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l'opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est, éloignement du périphérique, enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc...).

Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées ont pour objectif d'apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue sur ces questions.

A la suite du débat, si l'opportunité du projet était confirmée, l'Etat serait amené à lancer les études et les concertations auprès du public nécessaires à la recherche des différents tracés et en tenant compte des enseignements du débat public. C'est à ce stade que seraient définis les tracés. Leur recherche se ferait dans un objectif de respect et de préservation des espaces naturels sensibles, du patrimoine, du paysage, mais également des zones habitées, pour limiter au maximum les nuisances qui l'accompagneraient.

Question n°634 de : Rafin Jean-Louis-  31700 BLAGNAC - le 19/09/2007
Pourquoi ne proposez-vous pas l'alternative Montauban-Albi-Castres-Carcassonne (ou Castelnaudary) en 2x2 voies?

Réponse le  24/09/2007
En premier lieu, il faut rappeler que le projet soumis au débat est un contournement de l'agglomération toulousaine, ce qui suppose en soi de ne pas en être trop éloigné.

Par ailleurs, les grandes lignes du projet soumis au débat sont les suivantes :
- passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est (le passage à l'ouest implique nécessairement un prolongement par le sud pour assurer la possibilité de capter le flux de transit principal entre le Nord (A20) et l'Ouest (A62) d'une part et le Sud-Est d'autre part (A61))
- éloignement par rapport à l'agglomération toulousaine : entre une dizaine de kilomètres et environ 35 km du périphérique toulousain.

Les études de trafic montrent une diminution du trafic capté par le contournement au fur et à mesure qu'il s'éloigne du périphérique, cet aspect étant particulièrement marqué dans l'hypothèse d'un passage à l'ouest. Envisager un passage au-delà de cette limite pourrait ainsi remettre en question l'intérêt du projet de ce point de vue.

Par ailleurs, au-delà des 35 km, les effets positifs d'un grand contournement sur le trafic du périphérique (en terme de vitesse moyenne, de temps de parcours, ...) ont tendance à s'amoindrir, car le trafic capté à tendance à diminuer.

Enfin, le projet visant à participer à l'aménagement et au rééquilibrage régional, il devrait permettre la desserte des villes moyennes régionales (Auch, Montauban, Albi, ...) et des petites villes retenues comme pôle d'équilibre du développement de l'aire urbaine toulousaine (Grenade, Lavaur, Villefranche de Lauragais, ...). Ainsi, quel que soit son éloignement, un grand contournement par l'Est nécessairement connecté aux autoroutes et routes nationales, permettrait de relier par un itinéraire continu à 2 x 2 voies Montauban avec Albi et Carcassonne par exemple. Par contre, un itinéraire trop éloigné des pôles d'équilibre ne permettrait pas de conforter le développement de ceux-ci.

A cela s'ajoute des critères liés à la topographie du terrain et des infrastructures existantes.
Au nord, l'éloignement de 35 kilomètres correspond à l'embranchement entre l'A20 (en provenance de Paris ) et l'A62 (en provenance de Bordeaux). Envisager un contournement au-delà de cette distance nécessiterait une double interconnexion (une avec chaque autoroute, afin de capter l'ensemble des flux venant du nord), et donc un surcout non négligeable lié à ce doublement.
A l'est et au sud, le terrain commence à devenir plus accidenté au delà des 35 km, et se heurte aux côteaux du Quercy, aux Mont de Lacaune, à la Montagne Noire, puis à la barre du Piémont Pyrénéen.

Question n°650 de : Anglade Laurent-  31600 LABASTIDETTE - le 20/09/2007
Est-ce qu'il y aura la liaison par Muret?
Si oui, Est-ce que ce sera une liaison Muret-Albi ou Muret-Grenade via Blagnac?

Réponse le  24/09/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit principal entre le Nord et l'Atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Dans l'hypothèse où l'opportunité du projet serait confirmée, le contournement relierait l'autoroute A62 au Nord à l'autoroute A61 en direction de Carcassonne et Montpellier. Trois familles d'hypothèses ont ainsi été soumises au débat :
- Une première famille consistant à relier ces deux autoroutes en passant par l'Ouest de l'agglomération ;
- Une seconde famille consistant à relier ces deux autoroutes en passant par l'Est.
- Une troisième hypothèse a également été soumise au débat : elle est en fait le prolongement de la précédente jusqu'à l'autoroute A64 en direction de Tarbes. Ce prolongement par le sud permettrait de capter le flux de transit entre la Méditerranée et le Piemont espagnol, en direction de Tarbes, Pau (qui est le second flux de transit le plus important à travers l'agglomération toulousaine).

La première et la troisième famille seraient interconnectées avec l'A64, qui passe par Muret.
Cependant, l'interconnection avec l'A64 ne se ferait pas nécessairement au niveau Muret. En effet, sa localisation dépendrait directement de l'éloignement retenu : le secteur d'étude se situe dans un territoire compris entre une dizaine de kilomètres du périphérique toulousain et environ 35 km.

Aujourd'hui, la décision de réaliser ce projet n'a pas encore été prise, encore moins celle de son éventuelle localisation. Le principe même du débat public est que toutes les opinions s'expriment et contribuent ainsi à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre le cas échéant.

Question n°653 de : Miguel Gérard-  31650 ST ORENS - le 20/09/2007
Un contournement doit être complet pour être efficace!
Pourquoi ne pas l'intégrer "dès le début" pour ainsi relier l'ouest et le pôle aéronautique à l'est et le nouvel aéroport au nord avec la plateforme autoroutière?

Réponse le  24/09/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit principal entre le nord et l'atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Par ailleurs, la rentabilité du projet est une condition nécessaire à sa réalisation. Le principe d'un péage servant à financer l'infrastructure a été retenu (qui répond au principe du financement par les utilisateurs directs plutôt que par tout le monde à travers les impôts). Un contournement complet s'avèrerait difficilement réalisable : en effet, le projet trouve sa rentabilité en captant les flux de transit et d'échange : le trafic supplémentaire capté par la boucle complète, et donc les ressources associées en matière de péage ne seraient pas proportionnelles au complément d'investissement à réaliser.

Cela ne signifie pas qu'il n'existerait pas d'enjeu de desserte du territoire du côté opposé à un éventuel contournement susceptible d'être assurée par d'autres moyens.

Enfin, pour ce qui concerne une éventuelle nouvelle plateforme aéroportuaire, les études réalisées montrent que la plateforme aérienne actuelle n'atteindrait pas sa limite de capacité avant 2030. La perspective de l'opportunité d'une nouvelle plateforme n'est donc pas d'actualité et aucun site potentiel n'est bien sûr pressenti.

Question n°654 de : Quentin Lucien-  31170 TOURNEFEUILLE - le 20/09/2007
Vous proposez trois hypothèses de familles : pourquoi ne pas avoir proposé une quatrième qui serait Ouest+Sud+Est (la grande couronne)?

Réponse le  24/09/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit entre le nord et l'atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Par ailleurs, la rentabilité du projet est une condition nécessaire à sa réalisation. Le principe d'un péage servant à financer l'infrastructure a été retenu (qui répond au principe du financement par les utilisateurs directs plutôt que par tout le monde à travers les impôts). Un contournement complet s'avèrerait difficilement réalisable : en effet, le projet trouve sa rentabilité en captant les flux de transit et d'échange : le trafic supplémentaire capté par la boucle complète, et donc les ressources associées en matière de péage ne seraient pas proportionnelles au complément d'investissement à réaliser.

Cela ne signifie pas qu'il n'existerait pas d'enjeu de desserte du territoire du côté opposé à un éventuel contournement susceptible d'être assurée par d'autres moyens. Le débat devrait permettre d'éclairer cela.

Question n°657 de : Quiniou Yannick-  82130 LAMOTHE CAPDEVILLE - le 20/09/2007
Pourquoi ne pas agrandir la rocade toulousaine?

Réponse le  24/09/2007
La mise à 2x4 voies du périphérique actuel a fait l'objet d'une étude de faisabilité dans le cadre des études d'opportunité du grand contournement autoroutier de Toulouse.

Techniquement, un tel projet serait difficilement réalisable car les sections concernées ne disposent pas partout d'emprises foncières suffisantes et nécessiterait la reconstruction de nombreux ouvrages d'arts tels que ponts, échangeurs, ...Cela sans compter qu'il aurait un fort impact sur l'environnement et le cadre de vie des riverains (la hausse du trafic engendrerait une augmentation sensible de la pollution et des nuisances sonores).
Par ailleurs, ces travaux lourds et complexes devraient être nécessairement réalisés sans interruption de trafic ; ils s'étaleraient sur près de 3 à 4 ans, synonymes de gêne pour les usagers.

Enfin, une telle réalisation aurait des effets contestables en attirant encore plus de voitures sur le périphérique actuel pour des déplacements internes à l'agglomération alors que les orientations exprimées par l'Etat et les collectivités sont en faveur d'un développement durable axé sur les transports en commun pour ces déplacements locaux.

Question n°661 de : CONTE FRANCIS-  32390 MONTESTRUC - le 21/09/2007
Pourquoi ne pas avoir émis la possibilité de faire un contournement global de Toulouse plutôt que 3 possibilités alternatives ?
Surtout que des fonds privés ( sociétés autoroutières ) financeront le projet.

Réponse le  24/09/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit entre le nord et l'atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Par ailleurs, la rentabilité du projet est une condition nécessaire à sa réalisation. Le principe d'un péage servant à financer l'infrastructure a été retenu (qui répond au principe du financement par les utilisateurs directs plutôt que par tout le monde à travers les impôts). Un contournement complet s'avèrerait difficilement réalisable : en effet, le projet trouve sa rentabilité en captant les flux de transit et d'échange : le trafic supplémentaire capté par la boucle complète, et donc les ressources associées en matière de péage ne seraient pas proportionnelles au complément d'investissement à réaliser.

Cela ne signifie pas qu'il n'existerait pas d'enjeu de desserte du territoire du côté opposé à un éventuel contournement susceptible d'être assurée par d'autres moyens. Le débat devrait permettre d'éclairer cela.

Question n°662 de : Malet Jean-Louis-  31370 RIEUMES - le 21/09/2007
Quel tracé ou quelle emprise de tracé moyen cette route nouvelle va suivre?

Réponse le  24/09/2007
A ce stade du projet, aucun tracé n’existe.
En effet, la décision de réaliser ce projet n’a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l’opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l’opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l’Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (passage à l’est ou à l’ouest de l’agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l’hypothèse d’un passage à l’est, éloignement du périphérique, enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc...).

Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées ont pour objectif d’apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue sur ces questions.

A la suite du débat, si l’opportunité du projet était confirmée, l’Etat serait amené à lancer les études et les concertations auprès du public nécessaires à la recherche des différents tracés et en tenant compte des enseignements du débat public. C’est à ce stade que seraient définis les tracés, permettant d'affiner l'état des lieux environnemental initial, et les analyses de l'impact du projet sur l'environnement naturel et humain et sur l'aménagement et le développement local.

Question n°677 de : Rodier Bernard-  82290 LA VILLE BLEU DU TEMPLE - le 21/09/2007
3 grandes directions au départ de Toulouse Paris-Bordeaux-Narbonne, avec déviation joignant ces 3 directions serait-elle envisageable?

Réponse le  24/09/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit principal entre le Nord (Paris) et l'Atlantique (Bordeaux) d'une part, et la Méditerranée (Narbonne) d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Dans l'hypothèse où l'opportunité du projet serait confirmée, le contournement relierait l'autoroute A62 au Nord à l'autoroute A61 en direction de Carcassonne et Montpellier. Trois familles d'hypothèses ont ainsi été soumises au débat :
- Une première famille consistant à relier ces deux autoroutes en passant par l'Ouest de l'agglomération ;
- Une seconde famille consistant à relier ces deux autoroutes en passant par l'Est.
- Une troisième hypothèse a également été soumise au débat : elle est en fait le prolongement de la précédente jusqu'à l'autoroute A64 en direction de Tarbes. Ce prolongement par le sud permettrait de capter le flux de transit entre la Méditerranée et le Piemont espagnol, en direction Tarbes, Pau (qui est le second flux de transit le plus important à travers l'agglomération toulousaine).

Question n°680 de : Roussaly Patrice-  82600 MAS GRENIER - le 21/09/2007
Qu'est-ce qui déterminera le choix entre les 3 hypothèses: Ouest+sud, Est ou Est+sud?

Réponse le  24/09/2007
Le projet soumis au débat porte avant tout sur l'opportunité de faire ou ne pas faire le contournement autoroutier de Toulouse.
Dans l'hypothèse où cette opportunité serait confirmée, le débat doit contribuer à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet dont les objectifs sont :
- dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local
- contribuer à décongestionner le périphérique et offrir une alternative en cas d'incident
- participer à l'aménagement et au rééquilibrage du territoire régional

Le débat public va permettre d'éclairer si et comment chacune des familles permettrait de répondre à ces objectifs, le cas échéant sous quelles conditions (par exemple au regard de l'éloignement).
Le projet devrait bien sûr respecter les grands enjeux environnementaux en s'inscrivant dans une logique de développement durable du territoire.
Le débat public peut également faire émerger d'autres enjeux à prendre en compte dans les décisions ultérieures non identifiées ou insuffisamment identifiées par le maître d'ouvrage.
C'est la prise en compte de l'ensemble de ces aspects qui orientera la décision du maître d'ouvrage pour la suite.

Question n°687 de : Joguet Jean-Pierre-  31140 AUCAMVILLE - le 21/09/2007
Cela fait plus de 35 ans que vous devez faire la 124 vers Mont de Marsan. Pourquoi vouloir passer vers l'Ouest? Pourquoi pas les 3 tracés conjointement? Reste à savoir quel en sera le coût?

Réponse le  24/09/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit entre le nord et l'atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Par ailleurs, la rentabilité du projet est une condition nécessaire à sa réalisation. Le principe d'un péage servant à financer l'infrastructure a été retenu (qui répond au principe du financement par les utilisateurs directs plutôt que par tout le monde à travers les impôts). Un contournement complet s'avèrerait difficilement réalisable : en effet, le projet trouve sa rentabilité en captant les flux de transit et d'échange : le trafic supplémentaire capté par la boucle complète, et donc les ressources associées en matière de péage ne seraient pas proportionnelles au complément d'investissement à réaliser.

Cela ne signifie pas qu'il n'existerait pas d'enjeu de desserte du territoire du côté opposé à un éventuel contournement susceptible d'être assurée par d'autres moyens. Le débat devrait permettre d'éclairer cela.

Question n°690 de : Davasse Yvan-  31530 MENVILLE - le 21/09/2007
Un tracé idéal sur le plan économique a-t-il déjà été établi?
Si oui, a-t-il été publié?

Réponse le  24/09/2007
Le projet soumis au débat porte avant tout sur l'opportunité de faire ou ne pas faire le contournement autoroutier de Toulouse et à ce stade d'avancement du projet, aucun tracé n'existe.

Une évaluation socio économique du projet a cependant été réalisée (voir page 101 du dossier support du débat). Elle montre que toutes les familles présentent un taux de rentabilité socio-économique favorable traduisant l'intérêt socio-économique du projet pour la collectivité.
Ce sont les options situées à un éloignement intermédiaire (autour de 15 kilomètres) qui présentent les niveaux de rentabilité socio-économiques les plus élevés (les options les plus proches étant pénalisées par le coût des acquisitions foncières et les plus éloignées par un linéaire plus élevé).

L'évaluation socio-économique ne se présente cependant pas comme un facteur discriminant. Elle n'est en outre qu'un élément parmi bien d'autres permettant d'apprécier l'intérêt ou pas du projet.
Ainsi, dans l'hypothèse où l'opportunité serait confirmée, le débat doit contribuer à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet dont les objectifs sont :
- dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local
- contribuer à décongestionner le périphérique et offrir une alternative en cas d'incident
- participer à l'aménagement et au rééquilibrage du territoire régional

Le débat public va permettre d'éclairer si et comment chacune des familles permettrait de répondre à ces objectifs, le cas échéant sous quelles conditions (par exemple la question de l'éloignement).

Le projet devrait bien sûr respecter les grands enjeux environnementaux en s'inscrivant dans une logique de développement durable du territoire.
Le débat public peut également faire émerger d'autres enjeux à prendre en compte dans les décisions ultérieures non identifiées ou insuffisamment identifiées par le maître d'ouvrage.
C'est la prise en compte de l'ensemble de ces aspects qui orientera la décision du maître d'ouvrage pour la suite.

Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées ont pour objectif d'apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue sur ces questions.

Question n°694 de : Saintost Gérard-  31180 LAPEYROUSE-FOSSAT - le 21/09/2007
A quel horizon ce contournement sera-t-il saturé?

Réponse le  24/09/2007
Selon les études de trafic réalisées dans le cadre de la préparation du débat public, les trafics potentiels attendus sur le grand contournement autoroutier de Toulouse à l'horizon 2020 sont de l'ordre
- de 20 à 25 000 véhicules par jour pour une variante "proche" de l'agglomération toulousaine (10 km du périphérique actuel)
- de 5 à 15 000 véhicules par jour pour une variante "éloignée" (35 km du périphérique actuel).

Ces trafics sont inférieurs au seuil de saturation d'une autoroute à 2 x 2 voies qu'on peut estimer entre 60 000 et 70 000 véhicules par jour, selon la nature du trafic (notamment la part du trafic local), la proportion de véhicules lourds et la configuration des lieux (notamment le profil en long).

Compte tenu des projections prospectives d'évolution de la demande de transportaux horizons 2050 et au delà, qui font état d'un ralentissement de la demande et d'une modération de la croissance des flux, le trafic empruntant le contournement ne devrait pas générer une saturation de cette voie, tout au moins avant la deuxième moitié du 21ème siècle.

Question n°701 de : Cammarata Pierre-  95230 SOISY SOUS MONTMORENCY - le 24/09/2007
A quelles distances du centre ville seraient implantés les contournements proches et lointains?
Qu'entend-on par "prolongement au sud"?

Réponse le  27/09/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit principal entre le Nord et l'Atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Dans l'hypothèse où l'opportunité du projet serait confirmée, la recherche du tracé se ferait sur un territoire compris entre une dizaine de kilomètres du périphérique toulousain et 35 km.
Vous trouverez pages 67-68 du dossier de débat une carte illustrant ce territoire.

Par ailleurs, afin de répondre aux objectifs énoncés ci-dessus, le contournement relierait l'autoroute A62 au Nord à l'autoroute A61 en direction de Carcassonne et Montpellier. Trois familles d'hypothèses ont ainsi été soumises au débat :
- Une première famille consistant à relier ces deux autoroutes en passant par l'Ouest de l'agglomération ;
- Une seconde famille consistant à relier ces deux autoroutes en passant par l'Est.
- Une troisième hypothèse a également été soumise au débat : elle est en fait le prolongement de la précédente jusqu'à l'autoroute A64 en direction de Tarbes. C'est ce qu'on appelle le "prolongement par le sud". Il permettrait de capter le flux de transit entre la Méditerranée et le Piemont espagnol, en direction Tarbes, Pau (qui est le second flux de transit le plus important à travers l'agglomération toulousaine).

Question n°713 de : Beraguas François-  31590 LAVALETTE - le 24/09/2007
Dans la mesure où la deuxième rocade est destinée à séparer le flux des automobiles en transit, pourquoi envisager de la situer à "seulement" 10 kilomètres de Toulouse?

Ne pourrait-on pas envisager une couronne plus éloignée (30 à 35 kilomètres) et deux ou trois voies pénétrantes reliant les 2 rocades?

Réponse le  27/09/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est effectivement de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit principal entre le Nord et l'Atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Dans l'hypothèse où l'opportunité du projet serait confirmée, la recherche du tracé se ferait sur un territoire compris entre une dizaine de kilomètres du périphérique toulousain et 35 km.
Vous trouverez pages 67-68 du dossier de débat une carte illustrant ce territoire.

Reliant l'A62 au nord avec l'A61 au sud, la nouvelle infrastructure serait naturellement interconnectée avec les autoroutes pénétrant l'agglomération et donc avec le périphérique actuel. Il ne serait pas envisagé la construction de nouvelles voies reliant le grand contournement avec le périphérique toulousain actuel.

Question n°715 de : Galesi Michel-  09100 PAMIERS - le 24/09/2007
Trois hypothèses sont proposées et pourquoi pas un quatrième "Ouest+Sud+Est"?

Réponse le  27/09/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit entre le nord et l'atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Par ailleurs, la rentabilité du projet est une condition nécessaire à sa réalisation. Le principe d'un péage servant à financer l'infrastructure a été retenu (qui répond au principe du financement par les utilisateurs directs plutôt que par tout le monde à travers les impôts). Un contournement complet s'avèrerait difficilement réalisable : en effet, le projet trouve sa rentabilité en captant les flux de transit et d'échange : le trafic supplémentaire capté par la boucle complète, et donc les ressources associées en matière de péage ne seraient pas proportionnelles au complément d'investissement à réaliser.

Cela ne signifie pas qu'il n'existerait pas d'enjeu de desserte du territoire du côté opposé à un éventuel contournement susceptible d'être assurée par d'autres moyens. Le débat devrait permettre d'éclairer cela.

Question n°736 de : Tariol Stéphane-  31290 VILLENOUVELLE - le 24/09/2007
Pourquoi n'est-il pas envisagé un contournement complet de Toulouse à savoir Ouest+Sud+Est?

Réponse le  27/09/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit entre le nord et l'atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Par ailleurs, la rentabilité du projet est une condition nécessaire à sa réalisation. Le principe d'un péage servant à financer l'infrastructure a été retenu (qui répond au principe du financement par les utilisateurs directs plutôt que par tout le monde à travers les impôts). Un contournement complet s'avèrerait difficilement réalisable : en effet, le projet trouve sa rentabilité en captant les flux de transit et d'échange : le trafic supplémentaire capté par la boucle complète, et donc les ressources associées en matière de péage ne seraient pas proportionnelles au complément d'investissement à réaliser.

Cela ne signifie pas qu'il n'existerait pas d'enjeu de desserte du territoire du côté opposé à un éventuel contournement susceptible d'être assurée par d'autres moyens. Le débat devrait permettre d'éclairer cela.

Question n°740 de : Jacaber Gaël-  32490 FREGOUVILLE - le 24/09/2007
Y aura-t-il des routes existantes qui seront doublées par ce contournement?
Sera-t-il payant?

Réponse le  27/09/2007
La décision de réaliser ce projet n’a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l’opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l’opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l’Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (passage à l’est ou à l’ouest de l’agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l’hypothèse d’un passage à l’est, éloignement du périphérique, enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc...).
A ce stade du projet, il n'existe donc aucun tracé.

A la suite du débat, si l’opportunité du projet était confirmée, l’Etat serait amené à lancer les études et les concertations auprès du public nécessaires à la recherche des différents tracés et en tenant compte des enseignements du débat public.

C’est à ce stade que seraient définis les tracés, permettant d'affiner l'état des lieux environnemental initial, et les analyses de l'impact du projet sur l'environnement naturel et humain et sur l'aménagement et le développement local.
La réutilisation de voirie existante lors de la construction de nouvelles infrastructures est toujours étudiée afin de limiter les coûts et les impacts potentiels sur l'environnement.
Si l'opportunité du projet était confirmée, la possibilité d'utiliser les infrastructures existantes serait donc examinée.

Par ailleurs, le principe d'une autoroute à péage a été retenu.

Ce choix répond véritablement à un souci d'équité car il pose le principe du financement de l'infrastructure par les utilisateurs directs et non par tout le monde. En effet, si le choix avait été fait d'une infrastructure non payante pour l'usager, son financement aurait été réparti entre l'Etat et les collectivités locales (région, départements, communes), et ce, à travers les impôts ; ce choix aurait été synonyme d'un financement par tout le monde, y compris par les personnes qui ne seraient jamais amenées à l'utiliser, pour des raisons de localisation géographique ou tout simplement parce qu'elles ne possèdent pas de voiture.

Enfin, le recours à la concession permettrait de mobiliser plus rapidement les ressources financières nécessaires à la réalisation de l'infrastructure.

Question n°741 de : DESJARDINS Pascal-  31210 HUOS - le 24/09/2007
Ne convient-il pas de considérer que la section Sud, A64-A61, est nécessaire dans tous les cas, tant le passage par Toulouse représente un allongement et une perte de temps très importants pour cette liaison en transit et tant le périphérique Sud est le maillon le plus contraint ?

Réponse le  27/09/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse serait de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit principal entre le nord et l'atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un tel contournement permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Cependant, la décision de réaliser ce projet n'a pas encore été prise : le débat public porte en tout premier lieu sur l'opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l'opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (notamment passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est, éloignement du périphérique, etc...).
Les enjeux d'aménagement du territoire et les enjeux environnementaux constituent d'autres dimensions à intégrer à la réflexion.

Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées ont pour objectif d'apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue, comme vous le faites, sur ces questions.

Question n°760 de : Carraretto Bruno-  31820 PIBRAC - le 25/09/2007
Parmi les hypothèses du tracé du contournement Ouest+Sud, la vallée de l'aussonnelle est-elle concernée?

Réponse le  27/09/2007
A ce stade du projet, aucun tracé n'existe ; il n'est donc pas possible de vous dire, dans l'hypothèse où le grand contournement autoroutier de Toulouse se réaliserait, quel secteur il serait susceptible de traverser ou d'emprunter.

En effet, la décision de réaliser le projet n'a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l'opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l'opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est, éloignement du périphérique, enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc...).

Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées ont pour objectif d'apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue sur ces questions.

A la suite du débat, si l'opportunité du projet était confirmée, l'Etat serait amené à lancer les études et les concertations auprès du public nécessaires à la recherche des différents tracés et en tenant compte des enseignements du débat public. C'est à ce stade que seraient définis les tracés. Leur recherche se ferait dans un objectif de respect et de préservation des espaces naturels sensibles, du patrimoine, du paysage, mais également des zones habitées, pour limiter au maximum les nuisances qui l'accompagneraient.

Question n°761 de : Millet Jean-Claude-  31660 BESSIÈRES - le 25/09/2007
Le grand contournement (Castelnau d'Estrefonds -Vallée du Girou-Verfeil-Villefranche de Lauragais-Auterive-Martres) dont il est question dans l'aménagement de l'agglomération toulousaine (vieille de + de 10 ans) est-il d'actualité ? Et l'aéroport, où sera-t-il situé ?

Réponse le  27/09/2007
Le tracé que vous évoquez faisait partie du Dossier de Voirie d'Agglomération (D.V.A.) datant de 1996.
Ce dossier, réalisé sous la maîtrise d'ouvrage de l'Etat, devait définir le schéma de voirie des principales agglomérations françaises à long terme. Un projet de DVA a ainsi fait l'objet d'une concertation au 1er semestre 1996 pour l'agglomération toulousaine. Ce projet n'a pas abouti et cette procédure n'existe plus.
Localement, le Schéma Directeur de l'Agglomération Toulousaine a cependant repris un certain nombre des projets de voirie envisagés (vous les retrouverez page 50 du dossier de débat).

Il faut souligner qu'aujourd'hui aucun tracé relatif au projet de Grand Contournement Autoroutier de Toulouse porté au débat n'existe. Le débat porte avant tout sur l'opportunité de faire ou de ne pas faire ce projet.
Ensuite, si l'opportunité du projet était confirmée, l'Etat serait amené à lancer les études et les concertations auprès du public nécessaires à la recherche des différents tracés et en tenant compte des enseignements du débat public. C'est à ce stade que seraient définis les tracés. Leur recherche se ferait dans un objectif de respect et de préservation des espaces naturels sensibles, du patrimoine, du paysage, mais également des zones habitées, pour limiter au maximum les nuisances qui l'accompagneraient.

Par ailleurs, devant l’enjeu que représente l’avenir de la plateforme aéroportuaire toulousaine, l’Etat a conduit depuis 2001 et en concertation avec les collectivités un important programme d’études.

Les deux dernières études ont porté l’une sur les prévisions de trafic aérien à long terme pour la région Midi-Pyrénées et l’autre sur la situation environnementale de l’aéroport de Toulouse-Blagnac ainsi que sur son évolution probable à moyen et long terme.
Ces études montrent que la plateforme aérienne actuelle n’atteindrait pas sa limite de capacité avant 2030 et qu'il pourrait être utile d'engager des études permettant de préserver l'avenir. Cependant aucune démarche en ce sens n'est aujourd'hui décidée. La perspective de l’opportunité d’une nouvelle plateforme aérienne n’est donc pas d'actualité.

Question n°763 de : Perals Corinne-  32130 CAZAUX SAVES - le 25/09/2007
Si le contournement autoroutier est envisagé pour désengorger la rocade actuelle, est-ce que le choix de cet axe (sud/est/ouest) se fera en fonction du trafic ou plutôt de son coût ?

Réponse le  27/09/2007
Le projet soumis au débat porte avant tout sur l'opportunité de faire ou ne pas faire le contournement autoroutier de Toulouse. Dans l'hypothèse où cette opportunité serait confirmée, le débat doit contribuer à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet dont les objectifs sont :
- dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local
- contribuer à décongestionner le périphérique et offrir une alternative en cas d'incident
- participer à l'aménagement et au rééquilibrage du territoire régional

Le choix de la famille d'hypothèse devrait se faire au regard de sa capacité à répondre au mieux à ces trois objectifs.

Le projet devra bien sûr respecter les grands enjeux environnementaux en s'inscrivant dans une logique de développement durable du territoire. Dans cet esprit, il ne devra pas contribuer à l'étalement urbain, ce qui imposerait un nombre limité d'échangeurs.

Question n°766 de : Clavelin Philippe-  82000 MONTAUBAN - le 25/09/2007
Quels pourraient être dans les 3 hypothèses les points d'entrées et de sorties du contournement?

Réponse le  27/09/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et ainsi capter le flux de transit principal entre le nord et l'Atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Dans l'hypothèse où l'opportunité du projet serait confirmée, le contournement relierait l'autoroute A62 au nord (elle-même connectée à l'A20 en direction de Paris) à l'autoroute A61 en direction de Carcassonne et Montpellier.

Les interconnexions avec les autres autoroutes dépendraient directement du choix de passer à l'est ou à l'ouest.
En effet, dans le cas d'un passage à l'ouest, la liaison avec l'A64 en direction de Tarbes et Pau, voire avec l'A66 (en direction de Foix) selon l'éloignement par rapport au périphérique actuel, seraient assurées.
Dans le cas d'un passage à l'est, l'interconnexion pourrait se faire avec l'A68 en direction d'Albi. Si le choix était fait d'un passage à l'est avec prolongement au sud, l'A64 en direction de Tarbes pourrait également être interconnectée.

Par ailleurs, rappelons que ce projet d'infrastructure vise à participer à l'aménagement et au rééquilibrage du territoire. Il devrait donc permettre la desserte des villes moyennes régionales et des petites villes retenues comme pôles d'équilibre du développement de l'aire urbaine toulousaine, tout en contribuant à la maîtrise de l'étalement urbain.
Ceci passe notamment par le choix d'un nombre limité de points d'accès et d'échanges et par l'inscription de ces dispositifs d'échange dans une logique de voirie existante ou de pôle urbain à conforter.

Question n°770 de : Copillet Pierre-  81800 ROQUEMAURE - le 25/09/2007
Le contournement Sud+est relie toutes les autoroutes aboutissant à Toulouse. Cette situation particulière serait-elle de nature à favoriser voire imposer cette solution?

Merci de votre réponse

Réponse le  27/09/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse serait de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit principal entre le nord et l'atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un tel contournement permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Concernant les interconnexions, dans le cas d'un passage à l'ouest, la liaison avec l'A64 en direction de Tarbes et Pau, voire avec l'A66 (en direction de Foix) selon l'éloignement par rapport au périphérique actuel, seraient assurées.
Dans le cas d'un passage à l'est, l'interconnexion pourrait se faire avec l'A68 en direction d'Albi. Et si le choix était d'un passage à l'est avec prolongement au sud, l'A64 en direction de Tarbes pourrait également être interconnectée.

Cependant, la décision de réaliser ce projet n'a pas encore été prise : le débat public porte en tout premier lieu sur l'opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l'opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (notamment passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est, éloignement du périphérique, etc...).
Les enjeux d'aménagement du territoire et les enjeux environnementaux constituent d'autres dimensions à intégrer à la réflexion.

Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées ont pour objectif d'apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue sur ces questions.

Question n°771 de : Ader Michel-  32000 AUCH - le 25/09/2007
Le Gers est très mal desservi en route et en autoroute. L'hypothèse de tracé "Ouest+Sud" n'est-elle pas la meilleure solution pour rééquilibrer le côté ouest et améliorer la desserte du département du Gers?

Réponse le  27/09/2007
Le contournement Ouest serait effectivement le plus favorable pour desservir l'Est du Gers ; il pourrait contribuer à alléger les trafics sur la RN 124 (Auch-Toulouse) en captant l'essentiel du trafic de transit et une partie du trafic d'échange qui utilise cette infrastructure.

Question n°774 de : Robillard Christian-  31480 CADOURS - le 25/09/2007
Pourquoi un projet de contournement général n'a pas été prévu (oues+sud+est)?

Réponse le  27/09/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit entre le nord et l'atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Par ailleurs, la rentabilité du projet est une condition nécessaire à sa réalisation. Le principe d'un péage servant à financer l'infrastructure a été retenu (qui répond au principe du financement par les utilisateurs directs plutôt que par tout le monde à travers les impôts). Un contournement complet s'avèrerait difficilement réalisable : en effet, le projet trouve sa rentabilité en captant les flux de transit et d'échange : le trafic supplémentaire capté par la boucle complète, et donc les ressources associées en matière de péage ne seraient pas proportionnelles au complément d'investissement à réaliser.

Cela ne signifie pas qu'il n'existerait pas d'enjeu de desserte du territoire du côté opposé à un éventuel contournement susceptible d'être assurée par d'autres moyens. Le débat devrait permettre d'éclairer cela.

Question n°782 de : Seigneurie René-  32600 MONTBRUN - le 25/09/2007
Pour éviter d’avoir encore un métro de retard comme par le passé, la solution qui correspond aux ambitions européennes, n’est-elle pas tout simplement de réaliser les contournements Ouest et Sud et Est et Sud, à la fois ?
Cette solution ne doit-elle pas s’accompagner, à l’échelle nationale d’un véritable effort pour développer le ferroutage ? Le gain pour le développement durable est certainement à ce prix.

Réponse le  27/09/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit principal entre le Nord et l'Atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Par ailleurs, la rentabilité du projet est une condition nécessaire à sa réalisation. Le principe d'un péage servant à financer l'infrastructure a été retenu (qui répond au principe du financement par les utilisateurs directs plutôt que par tout le monde à travers les impôts). Un contournement complet s'avèrerait difficilement réalisable : en effet, le projet trouve sa rentabilité en captant les flux de transit et d'échange : le trafic supplémentaire capté par la boucle complète, et donc les ressources associées en matière de péage ne seraient pas proportionnelles au complément d'investissement à réaliser.

Cela ne signifie pas qu'il n'existerait pas d'enjeu de desserte du territoire du côté opposé à un éventuel contournement susceptible d'être assurée par d'autres moyens. Le débat devrait permettre d'éclairer cela.


Par ailleurs, au sujet du ferroutage, il convient de savoir que le trafic de transit à travers l'agglomération toulousaine est constitué majoritairement de voitures particulières : la part des poids lourds représente 14% du trafic total et selon les études prospectives à 2020 et au-delà, cette fraction va avoir tendance à diminuer. En effet, nos études prennent en compte la volonté gouvernementale de rééquilibrage entre les différents modes au détriment de la route issue du Comité Interministériel d’Aménagement et de Développement du Territoire (CIADT) de décembre 2003 : le taux de croissance du transport ferroviaire de marchandises pris en compte dans nos études est de + 0,6 % par an d'ici 2020 contre une baisse de - 1,2 % sur la période 1980/ 2002 et de + 1,5 % par an pour le transport routier de marchandises contre + 2,9 % constaté sur 1980 à 2002.

Par ailleurs, le transport de marchandise par route et le transport de marchandise par fer ne répondent pas aux mêmes attentes. Ils peuvent être complémentaires, la route permettant d’acheminer les marchandises de leur lieu de production jusqu’au train ou du train à leur lieu de livraison.

De plus, aujourd’hui en France, 57% des marchandises sont transportées sur moins de 50 km, là où le rail ne va pas.

En fonction de la distance à parcourir, du temps requis pour la livraison, des denrées à livrer, le transport de marchandises se fera par route, ou par fer. Chaque mode de transport a sa propre zone de pertinence. En l’état actuel des conditions de transport, ces zones de pertinence sont :
- le transport combiné rail-route (ferroutage), sur grande distance (700 à 800 km en moyenne) et les grands axes de circulation (sinon le temps nécessaire pour charger les remorques au départ et les décharger à l'arrivée est trop pénalisant)
- le rail classique, sur des distances un peu moins grandes (entre 300 et 400 km )
- la route, sur courte distance, du porte à porte (150 km environ) et pour les produits à forte
valeur ajoutée qui lui sont plus naturellement confiés.

Lorsque les entreprises ou les plates formes ne sont pas directement desservies par le fer, le coût des manutentions et des trajets terminaux fait que le mode ferroviaire n’est compétitif que pour des trajets de l’ordre de 700 km. Pour l'agglomération toulousaine, l'essentiel des flux de transit de marchandises ne sont pas suffisamment longs pour assurer cette rentabilité. En effet, les 2/3 des 110 millions de tonnes de marchandises qui circulent en Midi-Pyrénées, le font à l'intérieur de la région. Dans certains cas, le train est déjà utilisé car l’entreprise est située près d’une voie ferrée et dispose d’un embranchement ferroviaire. Pour les autres cas, les modalités d’acheminement vers une gare nécessitent un passage par la route.

Le transport ferroviaire de marchandises est cependant en cours de réorganisation : la SNCF réorganise son offre autour de grands corridors fret pour l’acheminement de trains complets sur un réseau « haut débit ».

Par ailleurs, diverses réflexions et expérimentations s’engagent dans les régions (Centre, Auvergne, Morvan notamment) pour organiser une offre ferroviaire de proximité permettant d’assurer la desserte locale d’un territoire en collectant et distribuant les wagons en amont et en aval de l’offre « train complet ». L’émergence de ce nouveau type d’offre pourrait modifier les conditions de la concurrence locale entre rail et route pour le transport de marchandises.
Une étude, pilotée par le Conseil Economique et Social Régional et la Chambre Régionale de Commerce et d’Industrie avec le concours de la Direction Régionale de l'Equipement, vient d’être lancée à l’échelle de la Région Midi-Pyrénées afin de recenser les besoins potentiels des entreprises et d’étudier la faisabilité d’un opérateur ferroviaire de proximité.

Question n°790 de : Fournier Sylvie-  31530 PRADERE LES BOURGUETS - le 25/09/2007
Habitant au bord de la route N224 (route de l'A380) ,va-t-elle servir au coutournement de Toulouse ?.???



Réponse le  27/09/2007
A ce stade du projet, aucun tracé n'existe.

En effet, la décision de réaliser le projet n'a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l'opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l'opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est, éloignement du périphérique, enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc...).

Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées ont pour objectif d'apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue sur ces questions.

A la suite du débat, si l'opportunité du projet était confirmée, l'Etat serait amené à lancer les études et les concertations auprès du public, nécessaires à la recherche des différents tracés et en tenant compte des enseignements du débat public. C'est donc à ce stade que seraient définis les tracés.

La réutilisation de voirie existante lors de la construction de nouvelles infrastructures est toujours étudiée afin de limiter les coûts et les impacts potentiels sur l'environnement.
Si l'opportunité du projet était confirmée, si les études ultérieures s'orientaient vers la famille Ouest+Sud, avec un éloignement compatible, la possibilité d'utiliser l'infrastructure que vous citez serait donc examinée.

Question n°794 de : Quennelle Joël-  31470 FONSORBES - le 25/09/2007
Pourquoi ne pas envisager un contournement circulaire total?

Réponse le  27/09/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit entre le nord et l'atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Par ailleurs, la rentabilité du projet est une condition nécessaire à sa réalisation. Le principe d'un péage servant à financer l'infrastructure a été retenu (qui répond au principe du financement par les utilisateurs directs plutôt que par tout le monde à travers les impôts). Un contournement complet s'avèrerait difficilement réalisable : en effet, le projet trouve sa rentabilité en captant les flux de transit et d'échange : le trafic supplémentaire capté par la boucle complète, et donc les ressources associées en matière de péage ne seraient pas proportionnelles au complément d'investissement à réaliser.

Cela ne signifie pas qu'il n'existerait pas d'enjeu de desserte du territoire du côté opposé à un éventuel contournement susceptible d'être assurée par d'autres moyens. Le débat devrait permettre d'éclairer cela.

Question n°797 de : Armand Régis-  31500 TOULOUSE - le 25/09/2007
Pourquoi ne pas faire un contournement complet du périphérique?

Réponse le  27/09/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit entre le nord et l'atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Par ailleurs, la rentabilité du projet est une condition nécessaire à sa réalisation. Le principe d'un péage servant à financer l'infrastructure a été retenu (qui répond au principe du financement par les utilisateurs directs plutôt que par tout le monde à travers les impôts). Un contournement complet s'avèrerait difficilement réalisable : en effet, le projet trouve sa rentabilité en captant les flux de transit et d'échange : le trafic supplémentaire capté par la boucle complète, et donc les ressources associées en matière de péage ne seraient pas proportionnelles au complément d'investissement à réaliser.

Cela ne signifie pas qu'il n'existerait pas d'enjeu de desserte du territoire du côté opposé à un éventuel contournement susceptible d'être assurée par d'autres moyens. Le débat devrait permettre d'éclairer cela.

Question n°799 de : Thiers Jean-  31700 BLAGNAC - le 25/09/2007
Pourquoi pas un tracé circulaire à 3x2 voies et en parallèle 2 voies pour le rail (écologique)? (un tracé au rail aurait été étudié par l'occupant en 1943-44)

Réponse le  27/09/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit principal entre le Nord et l'Atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Par ailleurs, la rentabilité du projet est une condition nécessaire à sa réalisation. Le principe d'un péage servant à financer l'infrastructure a été retenu (qui répond au principe du financement par les utilisateurs directs plutôt que par tout le monde à travers les impôts). Un contournement complet s'avèrerait difficilement réalisable : en effet, le projet trouve sa rentabilité en captant les flux de transit et d'échange : le trafic supplémentaire capté par la boucle complète, et donc les ressources associées en matière de péage ne seraient pas proportionnelles au complément d'investissement à réaliser.

Cela ne signifie pas qu'il n'existerait pas d'enjeu de desserte du territoire du côté opposé à un éventuel contournement susceptible d'être assurée par d'autres moyens. Le débat devrait permettre d'éclairer cela.

Concernant le nombre de voies, dans l'hypothèse où l'opportunité du projet serait confirmée, l'infrastructure qui serait mise à l'étude serait une autoroute à péage constituée de deux voies dans chaque sens.
Une troisième voie ne serait pas nécessaire compte tenu des trafics attendus sur cette infrastructure.


Enfin, au sujet d'un contournement ferroviaire parallèle au contournement autoroutier, il convient de savoir que Réseau Ferré de France, suite au débat public sur la Ligne à Grande Vitesse Bordeaux-Toulouse, s'est engagé à mener une concertation avec les acteurs institutionnels. Celle-ci pourrait avoir avoir lieu en 2008. Aucune décision sur cette infrastructure n'est cependant prise.
Le projet de Grand Contournement Autoroutier de Toulouse et un éventuel contournement ferroviaire ne sont donc pas liés.

Les contraintes techniques respectives de chaque type d'infrastructure pourrait d'ailleurs rendre délicate leur juxtaposition.

Question n°805 de : Ramel Gilles-  31150 BRUGUIÈRES - le 26/09/2007
La plupart des hypothèses proposées font passer ce contournement à une trentaine de kilomètres de Toulouse et n'auront pas d'incidence sur le trafic quotidien "travail" sur la rocade, celles plus proches traverseront des zones fortement habitées.

Va-t-on nécessairement tenir compte des populations concernées?

Réponse le  27/09/2007
Le projet soumis au débat porte avant tout sur l'opportunité de faire ou ne pas faire le contournement autoroutier de Toulouse. Dans l'hypothèse où cette opportunité serait confirmée, le débat doit contribuer à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet dont les objectifs sont :
- dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local
- contribuer à décongestionner le périphérique et offrir une alternative en cas d'incident
- participer à l'aménagement et au rééquilibrage du territoire régional

Le choix de la famille d'hypothèse devrait se faire au regard de sa capacité à répondre au mieux à ces trois objectifs.

Dans l'hypothèse où l'opportunité de ce projet serait confirmée, la recherche du tracé se ferait dans un objectif de respect et de préservation des espaces naturels sensibles, du patrimoine, du paysage, mais également des zones habitées, pour limiter au maximum les nuisances éventuelles.

Ainsi, le secteur d'étude se situe dans un territoire entre une dizaine de kilomètres du périphérique et environ 35 km. Les zones d'habitat dense de l'agglomération toulousaine (moins d'une dizaine de km du périphérique actuel) ont été exclues à la suite des études réalisées pour préparer ce débat en raison des impacts potentiels trop importants ; vous pouvez en trouver une représentation page 68-69 du dossier de débat public.

Question n°807 de : Cassagne Philippe-  31500 TOULOUSE - le 26/09/2007
Combien de voies sur le contournement autoroutier?

Réponse le  27/09/2007
Dans l'hypothèse où l'opportunité du contournement autoroutier de Toulouse serait confirmée, le projet qui serait mis ensuite à l'étude serait une autouroute à péage, constituée de deux voies dans chaque sens.

Question n°821 de : Souquie Pierre-  81600 GAILLAC - le 26/09/2007
Pourquoi pas un contournement total?

Réponse le  27/09/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit entre le nord et l'atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Par ailleurs, la rentabilité du projet est une condition nécessaire à sa réalisation. Le principe d'un péage servant à financer l'infrastructure a été retenu (qui répond au principe du financement par les utilisateurs directs plutôt que par tout le monde à travers les impôts). Un contournement complet s'avèrerait difficilement réalisable : en effet, le projet trouve sa rentabilité en captant les flux de transit et d'échange : le trafic supplémentaire capté par la boucle complète, et donc les ressources associées en matière de péage ne seraient pas proportionnelles au complément d'investissement à réaliser.

Cela ne signifie pas qu'il n'existerait pas d'enjeu de desserte du territoire du côté opposé à un éventuel contournement susceptible d'être assurée par d'autres moyens. Le débat devrait permettre d'éclairer cela.

Question n°832 de : Lagarde Louis-  09000 FOIX - le 26/09/2007
Si oui, où?

Réponse le  28/09/2007
A ce stade du projet, aucun tracé n’existe.
En effet, la décision de réaliser ce projet n’a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l’opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l’opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l’Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (passage à l’est ou à l’ouest de l’agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l’hypothèse d’un passage à l’est, éloignement du périphérique, enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc...).

Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées ont pour objectif d’apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue sur ces questions.

A la suite du débat, si l’opportunité du projet était confirmée, l’Etat serait amené à lancer les études et les concertations auprès du public nécessaires à la recherche des différents tracés et en tenant compte des enseignements du débat public. C’est à ce stade que seraient définis les tracés, permettant d'affiner l'état des lieux environnemental initial, et les analyses de l'impact du projet sur l'environnement naturel et humain et sur l'aménagement et le développement local.

Question n°835 de : Corrège Jean-Philippe-  81100 CASTRES - le 26/09/2007
Pourquoi ne pas prévoir lors du contournement la possiblité de faire une 2x2 voies passant par l'Est et qui aboutirait à Béziers par le Poussarou pour éviter Carcassonne et aussi Narbonne?

Réponse le  27/09/2007
En premier lieu, il faut rappeler que le projet soumis au débat est un contournement de l'agglomération toulousaine, ce qui suppose en soi de ne pas en être trop éloigné.

Par ailleurs, les grandes lignes du projet soumis au débat sont les suivantes :
- passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est (le passage à l'ouest implique nécessairement un prolongement par le sud pour assurer la continuité des flux évoqués ci-dessus).
- éloignement par rapport à l'agglomération toulousaine : entre une dizaine de kilomètres et environ 35 km du périphérique toulousain.

Les études de trafic montrent une diminution du trafic capté par le contournement au fur et à mesure qu'il s'éloigne du périphérique, cet aspect étant particulièrement marqué dans l'hypothèse d'un passage à l'ouest. Envisager un passage au-delà de cette limite pourrait ainsi remettre en question la rentabilité du projet.

Par ailleurs, au-delà des 35 km, les effets positifs d'un grand contournement sur le trafic du périphérique (en terme de vitesse moyenne, de temps de parcours, ...) ont tendance à s'amoindrir, car le trafic capté à tendance à diminuer.

Enfin, le projet visant à participer à l'aménagement et au rééquilibrage régional, il devrait permettre la desserte des villes moyennes régionales (Auch, Montauban, Albi, ...) et des petites villes retenues comme pôle d'équilibre du développement de l'aire urbaine toulousaine (Grenade, Lavaur, Villefranche de Lauragais, ...). Un itinéraire aboutissant directement à Béziers en évitant Carcassonne serait trop éloigné des pôles d'équilibre pour permettre au projet la réalisation de cet objectif. En outre l'autoroute A61évite d'ores et déjà Carcassonne et Narbonne.

Question n°838 de : Cunill Gwladys-  31500 TOULOUSE - le 26/09/2007
Si le projet se réalisait, quelles communes de Toulouse Nord seraient touchées?

Réponse le  27/09/2007
A ce stade du projet, aucun tracé n'existe ; il n'est donc pas possible de vous dire quelles communes le contournement autoroutier de Toulouse serait susceptible de concerner.

En effet, la décision de réaliser le projet n'a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l'opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l'opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est, éloignement du périphérique, enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc...).

Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées ont pour objectif d'apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue sur ces questions.

A la suite du débat, si l'opportunité du projet était confirmée, l'Etat serait amené à lancer les études et les concertations auprès du public nécessaires à la recherche des différents tracés et en tenant compte des enseignements du débat public. C'est à ce stade que seraient définis les tracés. Leur recherche se ferait dans un objectif de respect et de préservation des espaces naturels sensibles, du patrimoine, du paysage, mais également des zones habitées, pour limiter au maximum les nuisances qui l'accompagneraient.

Question n°839 de : Chauchet Jean-  11400 CASTELNAUDARY - le 26/09/2007
Un contournement par l'Est ne serait-il pas le plus opportun sachant que l'axe Toulouse-Montpellier est plus fréquenté que l'axe Toulouse-Tarbes?

Réponse le  27/09/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit principal qui se situe effectivement entre le nord et l'atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un tel contournement permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Cependant, la décision de réaliser ce projet n'a pas encore été prise : le débat public porte en tout premier lieu sur l'opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l'opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (notamment passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est, éloignement du périphérique, etc...).
Les enjeux d'aménagement du territoire et les enjeux environnementaux constituent cependant d'autres dimensions importantes à intégrer à la réflexion.

Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées ont pour objectif d'apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue sur ces questions.

Question n°840 de : Chaut Florence-  32600 PUJAUDRAN - le 26/09/2007
Y a-t-il une ébauche de tracé précis?

Réponse le  27/09/2007
A ce stade du projet, aucun tracé n’existe.
En effet, la décision de réaliser ce projet n’a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l’opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l’opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l’Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (passage à l’est ou à l’ouest de l’agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l’hypothèse d’un passage à l’est, éloignement du périphérique, enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc...).

Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées ont pour objectif d’apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue sur ces questions.

A la suite du débat, si l’opportunité du projet était confirmée, l’Etat serait amené à lancer les études et les concertations auprès du public nécessaires à la recherche des différents tracés et en tenant compte des enseignements du débat public. C’est à ce stade que seraient définis les tracés, permettant d'affiner l'état des lieux environnemental initial, et les analyses de l'impact du projet sur l'environnement naturel et humain et sur l'aménagement et le développement local.

Question n°850 de : Duprat Jean-Pierre-  31860 PINSJUSTARET - le 26/09/2007
S'agit-il d'un contournement Nord-Est ou d'un super périphérique?

Réponse le  27/09/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit principal entre le Nord et l'Atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique ; mais il faut rappeler qu'à ce stade aucune décision n'est prise, le débat public portant justement sur l'opportunité de faire ou pas ce projet.

Par ailleurs, la rentabilité du projet est une condition nécessaire à sa réalisation. Le principe d'un péage servant à financer l'infrastructure a été retenu (qui répond au principe du financement par les utilisateurs directs plutôt que par tout le monde à travers les impôts). Un contournement complet s'avèrerait difficilement réalisable : en effet, le projet trouve sa rentabilité en captant les flux de transit et d'échange : le trafic supplémentaire capté par la boucle complète, et donc les ressources associées en matière de péage ne seraient pas proportionnelles au complément d'investissement à réaliser.

Cela ne signifie pas qu'il n'existerait pas d'enjeu de desserte du territoire du côté opposé à un éventuel contournement susceptible d'être assurée par d'autres moyens. Le débat devrait permettre d'éclairer cela.

Question n°855 de : Danvin Olivier-  82000 MONTAUBAN - le 26/09/2007
Quel est l'intérêt de passer aussi loin de Toulouse?
Le branchement sur le noeud Toulouse/Bordeaux/Limoges serait-il pas plus avantageux?
Qu'en est-il du TGV?

Réponse le  27/09/2007
Les grandes lignes du projet soumis au débat sont les suivantes :
- passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est (le passage à l'ouest implique nécessairement un prolongement par le sud pour assure la continuté du flux principal entre le Nord et l'Atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
- éloignement par rapport à l'agglomération toulousaine : entre une dizaine de kilomètres et environ 35 km du périphérique actuel.

Il n'est donc pas envisagé de passer au-delà de cette limite des 35 km, qui correspond effectivement à l'embranchement entre l'A20 (en provenance de Paris) et l'A62 (en provenance de Bordeaux).

A la suite du débat public organisé en 2005, la réalisation de la Ligne à Grande Vitesse Bordeaux-Toulouse a été décidée avec un début possible des travaux en 2013.
Le Ministre de l'Ecologie, du Développement et de l'Aménagement Durables a également décidé de poursuivre la réflexion sur l'axe Toulouse-Narbonne.

Le projet de TGV n'est cependant pas directement lié avec le projet de Grand Contournement Autoroutier de Toulouse, même si les deux projets concernent d'une part des infrastructures linéaires à proximité de Toulouse et d'autre part des problématiques de transport.
Concernant la réalisation des infrastructures, les deux projets ne peuvent pas emprunter le même tracé car ils sont de nature différente. La ligne à grande vitesse est un projet qui doit pénétrer dans le coeur de l'agglomération jusqu'à la gare de Matabiau, alors que le grand contournement autoroutier consiste à éviter ce coeur d'agglomération.

Une bonne intermodalité Transports en commun/TGV et Route/TGV devra cependant dans tous les cas être recherchée.

Question n°857 de : Maraval Florence-  32270 NOUGAROULET - le 26/09/2007
Le contournement par l'Ouest ne serait-il pas le plus judicieux pour désengorger l'Est du Gers (L'Isle-Jourdain/Auch)?

Réponse le  27/09/2007
Le contournement Ouest serait effectivement le plus favorable pour desservir l'Est du Gers ; il pourrait contribuer à alléger les trafics sur la RN 124 (Auch-Toulouse) en captant l'essentiel du trafic de transit et une partie du trafic d'échange qui utilise cette infrastructure.

Question n°872 de : Smith Olwen R.-  11320 SOUPEX - le 27/09/2007
A ce propos, le débat concerne l'extension de l'autoroute toulousaine. Est-il nécessaire de construire plusieurs routes ?

Réponse le  03/10/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit principal entre le Nord et l'Atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Dans l'hypothèse où l'opportunité du projet serait confirmée, le contournement serait une autoroute à 2x2 voies, qui relierait l'autoroute A62 au Nord à l'autoroute A61 au Sud en direction de Carcassonne et Montpellier. Trois familles d'hypothèses ont ainsi été soumises au débat :
- Une première famille consistant à relier ces deux autoroutes en passant par l'Ouest de l'agglomération ;
- Une seconde famille consistant à relier ces deux autoroutes en passant par l'Est.
- Une troisième hypothèse a également été soumise au débat : elle est en fait le prolongement de la précédente jusqu'à l'autoroute A64 en direction de Tarbes. Ce prolongement par le sud permettrait de capter le flux de transit entre la Méditerranée et le Piemont espagnol, en direction de Tarbes, Pau (qui est le second flux de transit le plus important à travers l'agglomération toulousaine).

Question n°881 de :  Grosso Veronique-  31570 AURIN - le 28/09/2007
Les tracés possibles de ce contournement sont-ils prévus et consultables? Je parle de tracés précis et non pas d'un vague arc de cercle sur une carte.

Réponse le  12/10/2007
A ce stade du projet, aucun tracé n’existe.

En effet, la décision de réaliser ce projet n’a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l’opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l’opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l’Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (passage à l’est ou à l’ouest de l’agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l’hypothèse d’un passage à l’est, éloignement du périphérique, enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc...).
Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées ont pour objectif d’apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue sur ces questions.

A la suite du débat, si l’opportunité du projet était confirmée, l’Etat serait amené à lancer les études et les concertations auprès du public nécessaires à la recherche des différents tracés et en tenant compte des enseignements du débat public. C’est à ce stade que seraient définis les tracés, permettant d'affiner l'état des lieux environnemental initial, et les analyses de l'impact du projet sur l'environnement naturel et humain et sur l'aménagement et le développement local.

Question n°898 de : Garban Rémy-  81500 ST JEAN DE RIVES - le 02/10/2007
Quels sont les paramètres identifiés à partir desquels sera définie et à quelle distance du centre de Toulouse (ou du périphérique actuel) cette nouvelle rocade sera construite?

Réponse le  03/10/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit principal entre le Nord et l'Atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Dans l'hypothèse où l'opportunité du projet serait confirmée, le contournement serait une autoroute à 2x2 voies, qui relierait l'autoroute A62 au Nord à l'autoroute A61 au Sud en direction de Carcassonne et Montpellier.
Cette autoroute serait situé dans un territoire allant d'une dizaines de kilomètres du périphérique toulousain à environ 35 km.

Trois familles d'hypothèses sur ce territoire ont ainsi été soumises au débat :
- Une première famille consistant à relier ces deux autoroutes en passant par l'Ouest de l'agglomération ;
- Une seconde famille consistant à relier ces deux autoroutes en passant par l'Est.
- Une troisième hypothèse a également été soumise au débat : elle est en fait le prolongement de la précédente jusqu'à l'autoroute A64 en direction de Tarbes. Ce prolongement par le sud permettrait de capter le flux de transit entre la Méditerranée et le Piemont espagnol, en direction de Tarbes, Pau (qui est le second flux de transit le plus important à travers l'agglomération toulousaine).

Le débat public va permettre d'éclairer le maître d'ouvrage sur l'opportunité de faire ou pas ce projet et sur les différentes familles et les différents éloignements soumis au débat.

Question n°913 de : Grenier Nicolas-  32430 THOUX - le 02/10/2007
Dans le cas d'un passage côté Gers, vous devez avoir une idée de différents tracés possibles. Quels sont-ils?

Réponse le  03/10/2007
A ce stade du projet, aucun tracé n’existe.
En effet, la décision de réaliser ce projet n’a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l’opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l’opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l’Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (passage à l’est ou à l’ouest de l’agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l’hypothèse d’un passage à l’est, éloignement du périphérique, enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc...).

Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées ont pour objectif d’apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue sur ces questions.

A la suite du débat, si l’opportunité du projet était confirmée, l’Etat serait amené à lancer les études et les concertations auprès du public nécessaires à la recherche des différents tracés et en tenant compte des enseignements du débat public. C’est à ce stade que seraient définis les tracés, permettant d'affiner l'état des lieux environnemental initial, et les analyses de l'impact du projet sur l'environnement naturel et humain et sur l'aménagement et le développement local.

Question n°915 de : Belijar Raymond-  82000 MONTAUBAN - le 02/10/2007
Si ce projet autoroutier devait voir le jour, ne faudrait-il pas, dès sa construction, le réaliser en 2x3 voies de circulation?
Ceci pour éviter que les années plus tard, de nouveaux travaux ne viennent s'y greffer.

Réponse le  03/10/2007
Dans l'hypothèse où l'opportunité du contournement autoroutier de Toulouse serait confirmée, le projet qui serait mis ensuite à l'étude serait une autouroute à péage, constituée de deux voies dans chaque sens.
Une troisième voie ne serait pas nécessaire compte tenu des trafics attendus sur cette infrastructure.

Question n°921 de : Garrigues Chrystel-  31290 VILLENOUVELLE - le 02/10/2007
Quelles vont être les critères de choix entre les 3 propositions de contournement?

Réponse le  03/10/2007
Le projet soumis au débat porte avant tout sur l'opportunité de faire ou ne pas faire le contournement autoroutier de Toulouse. Dans l'hypothèse où cette opportunité serait confirmée, le débat doit contribuer à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet dont les objectifs sont :
- dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local
- contribuer à décongestionner le périphérique et offrir une alternative en cas d'incident
- participer à l'aménagement et au rééquilibrage du territoire régional

Le débat public va permettre d'éclairer si et comment chacune des familles permettrait de répondre à ces objectifs, le cas échéant sous quelles conditions (par exemple au regard de l'éloignement).
Le projet devrait bien sûr respecter les grands enjeux environnementaux en s'inscrivant dans une logique de développement durable du territoire.
Le débat public peut également faire émerger d'autres enjeux à prendre en compte dans les décisions ultérieures non identifiées ou insuffisamment identifiées par le maître d'ouvrage.
C'est la prise en compte de l'ensemble de ces aspects qui orientera la décision du maître d'ouvrage pour la suite.


Question n°929 de : Morelle Roger-  31190 AURIBAIL - le 03/10/2007
Dans le cas des options Ouest+Sud et Est+Sud, n'y a-t-il pas intérêt à envisager la liaison A64-A61 le plus au sud possible entre Carbonne et Castelnaudary et passer au large de Muret c'est-à-dire à l'ouest pour garantir l'avenir (cf. les inconvénients de la 104 à Paris)?

Réponse le  09/10/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit principal entre le nord et l'atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
Il relierait ainsi l'autoroute A62 au nord (elle-même connectée à l'A20 en direction de Paris) à l'autoroute A61 en direction de Carcassonne et Montpellier.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Dans l'hypothèse d'un passage au sud de l'agglomération (famille Ouest+Sud et Est+Sud), la localisation de l'interconnexion avec l'A61 (elle-même connectée à l'A66) dépendrait directement de l'éloignement retenu. Rappelons que le secteur d'étude se situe dans un territoire compris entre une dizaine de kilomètres du périphérique et environ 35 km.

Les zones d’habitat dense de l’agglomération toulousaine, dont fait partie Muret, ont été exclues à la suite des études réalisées pour préparer le débat public en raison des impacts potentiels trop importants.

Aujourd'hui, la décision de réaliser ce projet n'a pas encore été prise, encore moins celle de son éventuelle localisation. Le principe même du débat public est que toutes les opinions s'expriment et contribuent ainsi à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (dont la question de l'éloignement).

Question n°930 de : Modenel-Bliznukoff Vladimir-  31000 TOULOUSE - le 03/10/2007
Le contournement autoroutier empruntera-t-il un tronçon de l'A66 (Villefranche de Lauragais-Pamiers)?
Comportera-t-il des tronçons à péage (cas de l'A66)? Les camionneurs auraient-ils alors obligation de l'utiliser?

Réponse le  09/10/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit principal entre le nord et l'atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
Il relierait ainsi l'autoroute A62 au nord (elle-même connectée à l'A20 en direction de Paris) à l'autoroute A61 en direction de Carcassonne et Montpellier.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Dans l'hypothèse d'un passage au sud de l'agglomération (famille Ouest+Sud et Est+Sud), la localisation de l'interconnexion avec l'A61 (elle-même connectée à l'A66) dépendrait directement de l'éloignement retenu. Rappelons que le secteur d'étude se situe dans un territoire compris entre une dizaine de kilomètres du périphérique et environ 35 km.
Si l'éloignement s'avérait compatible, la possibilité d'utiliser la portion de l'A66 que vous évoquez serait naturellement examinée.

Aujourd'hui, la décision de réaliser ce projet n'a pas encore été prise, encore moins celle de son éventuelle localisation. Le principe même du débat public est que toutes les opinions s'expriment et contribuent ainsi à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (dont la question de l'éloignement).

Par ailleurs, le principe d'une autoroute à péage a été retenu.
Ce choix répond véritablement à un souci d'équité car il pose le principe du financement de l'infrastructure par les utilisateurs directs et non par tout le monde. En effet, si le choix avait été fait d'une infrastructure non payante pour l'usager, son financement aurait été réparti entre l'Etat et les collectivités locales (région, départements, communes), et ce, à travers les impôts ; ce choix aurait été synonyme d'un financement par tout le monde, y compris par les personnes qui ne seraient jamais amenées à l'utiliser, pour des raisons de localisation géographique ou tout simplement parce qu'elles ne possèdent pas de voiture.
Par ailleurs le recours à la concession permettrait de mobiliser plus rapidement les ressources financières nécessaires à la réalisation de l'infrastructure.


Enfin, des mesures d'interdiction du périphérique actuel aux camions en transit pourraient être envisagées, afin de d'écarter définitivement de cet anneau le trafic qui n'a rien à y faire. Dans une telle hypothèse entre 750 et 3500/3700 camions supplémentaires pourraient être captés par le Grand Contournement Autoroutier de Toulouse (cf p. 72 du dossier du débat).
Les modalités permettant de s'assurer du respect de cette interdiction sont cependant délicates à mettre en oeuvre.

Des critères tels que la sécurité, l'accessibilité des territoires, la fiabilité et les gains de temps de parcours, etc... peuvent néanmoins s’avérer suffisamment incitatifs pour rendre cette infrastructure attractive pour les camions.

Question n°945 de : Savignol Greet-  31450 FOURQUEVAUX - le 03/10/2007
Quel est le tracé du contournement?

Réponse le  09/10/2007
A ce stade du projet, aucun tracé n’existe.
En effet, la décision de réaliser ce projet n’a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l’opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l’opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l’Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (passage à l’est ou à l’ouest de l’agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l’hypothèse d’un passage à l’est, éloignement du périphérique, enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc...).

Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées ont pour objectif d’apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue sur ces questions.

A la suite du débat, si l’opportunité du projet était confirmée, l’Etat serait amené à lancer les études et les concertations auprès du public nécessaires à la recherche des différents tracés et en tenant compte des enseignements du débat public. C’est à ce stade que seraient définis les tracés, permettant d'affiner l'état des lieux environnemental initial, et les analyses de l'impact du projet sur l'environnement naturel et humain et sur l'aménagement et le développement local.

Question n°949 de : Rumiel Sylvie-  31370 BEAUFORT - le 03/10/2007
Pourrais-je avoir un détail du tracé d'autoroute concernant la partie Sud Ouest s'il existe?

Merci.

Réponse le  09/10/2007
A ce stade du projet, aucun tracé n’existe.
En effet, la décision de réaliser ce projet n’a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l’opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l’opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l’Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (passage à l’est ou à l’ouest de l’agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l’hypothèse d’un passage à l’est, éloignement du périphérique, enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc...).

Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées ont pour objectif d’apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue sur ces questions.

A la suite du débat, si l’opportunité du projet était confirmée, l’Etat serait amené à lancer les études et les concertations auprès du public nécessaires à la recherche des différents tracés et en tenant compte des enseignements du débat public. C’est à ce stade que seraient définis les tracés, permettant d'affiner l'état des lieux environnemental initial, et les analyses de l'impact du projet sur l'environnement naturel et humain et sur l'aménagement et le développement local.

Question n°954 de : Mouney Michèle-  31860 PINS-JUSTARET - le 03/10/2007
Que signifient le choix du fuseau de 100m et le choix d'une bande de 30m?

Merci pour votre réponse.

Réponse le  09/10/2007
Il faut rappeler qu'aucune décision n'est prise à ce jour. Le principe même du débat public est que toutes les opinions s'expriment afin d'apprécier ensuite l'opportunité de faire ou pas le projet de Grand Contournement Autoroutier de Toulouse.

Si l’opportunité du projet était confirmée, le maître d’ouvrage serait conduit à lancer les études techniques et les concertations nécessaires à la recherche des différents tracés, dans le respect des procédures administratives.

Cela débute par les études préliminaires qui ont pour objectif la mise au point du ou des corridors à l’intérieur desquels s’inscrirait le tracé définitif. La largeur d’un tel corridor (également appelé fuseau) est généralement propre à chaque projet ; elle est de l’ordre de 100 à 300 mètres.


Ensuite vient la réalisation des études d’avant projet sommaire, avec une nouvelle phase d’information et de concertation lors de l’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique.
Ce n’est qu’à cette issue de cette phase, dont la durée peut être estimée entre 4 et 7 ans, que le projet serait arrêté. C’est à ce stade que sera fait le choix du fuseau dans lequel passera l’infrastructure. Le tracé sera alors connu avec l’imprécision de la largeur du fuseau (cf ci-dessus).

Une phase plus opérationnelle viendrait ensuite avec la désignation du concessionnaire, les études détaillées et les différentes procédures avant la réalisation des travaux pour une mise en service envisageable dans cette éventualité à l'horizon 2020. C’est donc après le choix du concessionnaire que sera fait le choix du tracé définitif, dont la largeur, en section courante, est de l’ordre de 30 à 40 mètres (pour une autoroute à 2x2 voies).


Question n°959 de : BONNET Jean-Christophe-  81500 TEULAT - le 03/10/2007
Je ne pourrai donc soutenir complément ce projet que lorsque j’aurai l’assurance que la future autoroute passera dans le fonde la vallée du Girou, loin des lieux de vie et sans détruire l’habitat, ce qui est possible.

Pouvez-vous confirmer ce tracé et m'indiquer les conditions dans lesquelles l'autoroute sera construite ?

Réponse le  09/10/2007
A ce stade du projet, aucun tracé n’existe. Il n'est donc pas possible de vous dire si cette infrastructure serait susceptible de passer par la vallée du Girou.

En effet, la décision de réaliser ce projet n’a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l’opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l’opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l’Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (passage à l’est ou à l’ouest de l’agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l’hypothèse d’un passage à l’est, éloignement du périphérique, enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc...).
Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées ont pour objectif d’apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue sur ces questions.

A la suite du débat, si l’opportunité du projet était confirmée, l’Etat serait amené à lancer les études et les concertations auprès du public nécessaires à la recherche des différents tracés et en tenant compte des enseignements du débat public. C’est à ce stade que seraient définis les tracés, permettant d'affiner l'état des lieux environnemental initial, et les analyses de l'impact du projet sur l'environnement naturel et humain et sur l'aménagement et le développement local.


Question n°961 de : Giachetto Jean-Jacques-  31810 CLERMONT LE FORT - le 03/10/2007
Pourquoi ne pas prévoir un contournement total de l'agglomération qui risque de devenir quasi obligatoire dans le futur plus ou moins proche vu la croissance de la ville et de sa démographie ?

Réponse le  09/10/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit principal entre le nord et l'atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Par ailleurs, la rentabilité du projet est une condition nécessaire à sa réalisation. Le principe d'un péage servant à financer l'infrastructure a été retenu (qui répond au principe du financement par les utilisateurs directs plutôt que par tout le monde à travers les impôts). Un contournement complet s'avèrerait difficilement réalisable : en effet, le projet trouve sa rentabilité en captant les flux de transit et d'échange : le trafic supplémentaire capté par la boucle complète, et donc les ressources associées en matière de péage ne seraient pas proportionnelles au complément d'investissement à réaliser.

Cela ne signifie pas qu'il n'existerait pas d'enjeu de desserte du territoire du côté opposé à un éventuel contournement susceptible d'être assurée par d'autres moyens. Le débat devrait permettre d'éclairer cela.

Question n°963 de : Humeau Pierre-  31450 MONTESQUIEU-LAURAGAIS - le 03/10/2007
Existe-t-il déjà un tracé?

Réponse le  09/10/2007
A ce stade du projet, aucun tracé n’existe.
En effet, la décision de réaliser ce projet n’a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l’opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l’opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l’Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (passage à l’est ou à l’ouest de l’agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l’hypothèse d’un passage à l’est, éloignement du périphérique, enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc...).

Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées ont pour objectif d’apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue sur ces questions.

A la suite du débat, si l’opportunité du projet était confirmée, l’Etat serait amené à lancer les études et les concertations auprès du public nécessaires à la recherche des différents tracés et en tenant compte des enseignements du débat public. C’est à ce stade que seraient définis les tracés, permettant d'affiner l'état des lieux environnemental initial, et les analyses de l'impact du projet sur l'environnement naturel et humain et sur l'aménagement et le développement local.

Question n°971 de : Alba Pascal-  31460 CARAMAN - le 03/10/2007
Ne peut-on pas faire des 2x2 voies sur nos routes actuelles dont il est possible d'aménager?
Cela amènerait la circulation fluide et toujours gratuite!

Réponse le  09/10/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit entre le nord et l'atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Par ailleurs, le principe d'une autoroute à péage a été retenu pour les raisons suivantes : ce choix répond véritablement à un souci d'équité car il pose le principe du financement de l'infrastructure par les utilisateurs directs et non par tout le monde. En effet, si le choix avait été fait d'une infrastructure non payante pour l'usager, sont financement aurait été réparti entre l'Etat et les collectivités locales (région, départements, communes), et ce, à travers les impôts ; ce choix aurait été synonyme d'un financement par tout le monde, y compris par les personnes qui ne seraient jamais amenées à l'utiliser, pour des raisons de localisation géographique ou tout simplement parce qu'elles ne possèdent pas de voiture.
Enfin le recours à la concession permettrait de mobiliser plus rapidement les ressources financières nécessaires à la réalisation de l'infrastructure.

A la suite du débat, si l’opportunité du projet était confirmée, l’Etat serait amené à lancer les études et les concertations auprès du public nécessaires à la recherche des différents tracés et en tenant compte des enseignements du débat public. C’est à ce stade que seraient définis les tracés, permettant d'affiner l'état des lieux environnemental initial, et les analyses de l'impact du projet sur l'environnement naturel et humain et sur l'aménagement et le développement local. Il n'est pas exclu que la nouvelle infrastructure utilise des routes existantes.

Question n°980 de : Delbreilh Henri-  31800 SAINT GAUDENS - le 03/10/2007
Comment raccorder avec les autoroutes existantes? A20-A64?

Réponse le  09/10/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et ainsi capter le flux de transit principal entre le nord et l'Atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Dans l'hypothèse où l'opportunité du projet serait confirmée, le contournement relierait l'autoroute A62 au nord (elle-même connectée à l'A20 en direction de Paris) à l'autoroute A61 en direction de Carcassonne et Montpellier.

Les interconnexions avec les autres autoroutes dépendraient directement du choix de passer à l'est ou à l'ouest.
En effet, dans le cas d'un passage à l'ouest, la liaison avec l'A64 en direction de Tarbes et Pau, voire avec l'A66 (en direction de Foix) selon l'éloignement par rapport au périphérique actuel, seraient assurées.
Dans le cas d'un passage à l'est, l'interconnexion pourrait se faire avec l'A68 en direction d'Albi. Si le choix était fait d'un passage à l'est avec prolongement au sud, l'A64 en direction de Tarbes pourrait également être interconnectée.

Question n°993 de : Bommarito Jean-Claude-  31480 PELLEPORT - le 03/10/2007
Vous écrivez que seraient pris en compte les zones habitées, activités agricoles, les forêts, etc. Alors comment allez-vous intégrer un axe routier sans que personne ne soit touché ?

Réponse le  09/10/2007
Dans l'hypothèse où l'opportunité de ce projet serait confirmée, la recherche du tracé se ferait dans un objectif de respect et de préservation des espaces naturels sensibles, du patrimoine, du paysage, mais également des zones habitées, pour limiter au maximum les nuisances qui l'accompagneraient.

Quatre niveaux de sensibilité ont été identifiés lors des études d'opportunité :
- très fort, correspondant à des zones à éviter, où le passage d'une infrastructure autoroutière s'avérerait extrêmement délicat et générerait des mesures d'insertion et compensatoires de grande ampleur ;
- fort, correspondant à des zones d'intérêt patrimonial ou social commun marqué, où le passage d'une infrastructure autoroutière serait possible mais imposerait d'importantes mesures d'insertion et compensatoires
- modéré à faible, correspondant à des zones qui nécessiteraient la mise en place de mesures environnementales courantes.
Un niveau de sensibilité a été affecté à chacun des enjeux environnementaux identifiés sur l'aire d'étude. Vous en trouverez une représentation cartographique page 88 du dossier support du débat.

Il ressort de cette analyse une répartition des sensibilités sur le territoire n'interdisant pas le passage d'une infrastructure autoroutière :
- les zones de sensibilités très fortes concernent principalement les espaces naturels localisés le long des grandes vallées et des grands massifs forestier ainsi que les zones urbaines les plus denses ;
- les zones de sensibilités fortes se concentrent quant à elles aux abords des grandes vallées et des grands massifs forestiers ;
- les zones de sensibilités modérées à faible concernent principalement les espaces péri-urbanisés se trouvant sous l'influence directe de Toulouse et de Montauban.

Seules les études ultérieures de tracé, si l'opportunité était confirmée, permettraient cependant de préciser ces éléments.

Question n°1001 de : Villeneuve Lionel-  31290 VILLENOUVELLE - le 03/10/2007
Est-ce que le projet passe dans ma commune?

Réponse le  09/10/2007
A ce stade du projet, aucun tracé n'existe ; il n'est donc pas possible de vous dire si le contournement autoroutier de Toulouse est susceptible de concerner la commune de Villenouvelle.

En effet, la décision de réaliser le projet n'a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l'opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l'opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est, éloignement du périphérique, enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc...).

Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées ont pour objectif d'apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue sur ces questions.

A la suite du débat, si l'opportunité du projet était confirmée, l'Etat serait amené à lancer les études et les concertations auprès du public nécessaires à la recherche des différents tracés et en tenant compte des enseignements du débat public. C'est à ce stade que seraient définis les tracés. Leur recherche se ferait dans un objectif de respect et de préservation des espaces naturels sensibles, du patrimoine, du paysage, mais également des zones habitées, pour limiter au maximum les nuisances qui l'accompagneraient.

Question n°1017 de : Soulet André-  31500 TOULOUSE - le 04/10/2007
Peut-on connaitre le tracé du futur contournement, ainsi que les ramificatons au réseau existant ?

Réponse le  09/10/2007
A ce stade du projet, aucun tracé n’existe.
En effet, la décision de réaliser ce projet n’a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l’opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l’opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l’Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre.
Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées ont pour objectif d’apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue sur ces questions.

A la suite du débat, si l’opportunité du projet était confirmée, l’Etat serait amené à lancer les études et les concertations auprès du public nécessaires à la recherche des différents tracés et en tenant compte des enseignements du débat public. C’est à ce stade que seraient définis les tracés, permettant d'affiner l'état des lieux environnemental initial, et les analyses de l'impact du projet sur l'environnement naturel et humain et sur l'aménagement et le développement local.


L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et ainsi capter le flux de transit principal entre le nord et l'Atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Dans l'hypothèse où l'opportunité du projet serait confirmée, le contournement relierait l'autoroute A62 au nord (elle-même connectée à l'A20 en direction de Paris) à l'autoroute A61 en direction de Carcassonne et Montpellier.

Les interconnexions avec les autres autoroutes dépendraient directement du choix de passer à l'est ou à l'ouest.
En effet, dans le cas d'un passage à l'ouest, la liaison avec l'A64 en direction de Tarbes et Pau, voire avec l'A66 (en direction de Foix) selon l'éloignement par rapport au périphérique actuel, seraient assurées.
Dans le cas d'un passage à l'est, l'interconnexion pourrait se faire avec l'A68 en direction d'Albi. Si le choix était fait d'un passage à l'est avec prolongement au sud, l'A64 en direction de Tarbes pourrait également être interconnectée.

Question n°1021 de : Delorme Jérôme-  81370 SAINT SULPICE - le 05/10/2007
Le budget estimatif des différents scénarios est présenté dans le projet : le nombre d'échangeurs envisagé est donc nécéssairement pris en compte. Quel est le nombre d'échangeurs prévus dans chacun des scénarii ?

Réponse le  09/10/2007
A ce stade d'avancement du dossier, aucun tracé n'existe.
L'approche des coûts du projet s’est donc avérée délicate. Elle a pris en compte le large éventail des familles considérées en particulier en terme d'éloignement : linéaire plus important pour les options les plus éloignées mais contraintes urbaines plus fortes pour les options les plus proches de l'agglomération toulousaine (coûts fonciers plus élevés, contraintes liées à l'urbanisation péri urbaine plus grandes, etc.).
La question du nombre d’échangeurs ne se pose pas encore à ce stade de l’évaluation. Les ordres de grandeurs des coûts au kilomètre qui ont servi à établir ces estimations intègrent la réalisation des échangeurs sans les identifier spécifiquement.

Les estimations fournies doivent donc être considérées comme des ordres de grandeur à 20 % près et ne permettent pas de fournir d’indication quant au nombre d’échangeurs.

Cependant, dans l'hypothèse où l'opportunité du projet serait confirmée, le contournement relierait l'autoroute A62 au nord (elle-même connectée à l'A20 en direction de Paris) à l'autoroute A61 en direction de Carcassonne et Montpellier.

Les interconnexions avec les autres autoroutes dépendraient directement du choix de passer à l'est ou à l'ouest.
En effet, dans le cas d'un passage à l'ouest, la liaison avec l'A64 en direction de Tarbes et Pau, voire avec l'A66 (en direction de Foix) selon l'éloignement par rapport au périphérique actuel, seraient assurées.
Dans le cas d'un passage à l'est, l'interconnexion pourrait se faire avec l'A68 en direction d'Albi. Si le choix était fait d'un passage à l'est avec prolongement au sud, l'A64 en direction de Tarbes pourrait également être interconnectée.

Par ailleurs, rappelons que ce projet d'infrastructure vise à participer à l'aménagement et au rééquilibrage du territoire. Il devrait donc permettre la desserte des villes moyennes régionales et des petites villes retenues comme pôles d'équilibre du développement de l'aire urbaine toulousaine, tout en contribuant à la maîtrise de l'étalement urbain.
Ceci passe notamment par le choix d'un nombre limité de points d'accès et d'échanges et par l'inscription de ces dispositifs d'échange dans une logique de voirie existante ou de pôle urbain à conforter.

Question n°1028 de : Aubert Joachim-  31000 TOULOUSE - le 09/10/2007
Si le grand contournement vise:

- le transit
- à dissocier les flux (transit, échange, local)

Pourquoi faire des échangeurs intermédiaires (même en petit nombre) et pour 16 000 véhicules par jour (page 28)?
Deux voies suffiraient.

Réponse le  12/10/2007
L'un des objectifs du projet de grand contournement autoroutier de Toulouse est effectivement de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local très important supporté par le périphérique toulousain.
Cependant, ce projet ne poursuit pas que cet objectif : il vise également à participer à l'aménagement et au rééquilibrage du territoire régional. A ce titre, il devrait donc permettre la desserte des villes moyennes régionales et des petites villes retenues comme pôles d'équilibre du développement de l'aire urbaine toulousaine (Lavaur, Villefranche, etc.. dans le cas d’un passage à l’est, Grenade, L’Isle Jourdain, Carbonne, Auterive, … dans le cas d’un passage à l’ouest).

La poursuite de cet objectif nécessite donc la mise en oeuvre de points d’accès et d'échanges, desservant ces petites villes autour de Toulouse et les principales radiales qui relient Toulouse aux villes moyennes régionales. Le nombre de ces points d'échange devrait cependant être limité afin de ne pas favoriser l'étalement urbain.


Question n°1043 de : ARTAUD Jean-Pierre-  31450 ODARS - le 11/10/2007
Quelles sont les communes impactées par les familles 3A ? 3B ? 3C ?
Merci pour votre réponse sous forme d'une liste exhaustive par famille.

Réponse le  12/10/2007
A ce stade du projet, aucun tracé n’existe.
Il n'est donc pas possible de dire quelles sont les communes susceptibles d'être concernées.
En effet, la décision de réaliser ce projet n’a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l’opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l’opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l’Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (passage à l’est ou à l’ouest de l’agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l’hypothèse d’un passage à l’est, éloignement du périphérique, enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc...).

Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées ont pour objectif d’apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue sur ces questions.

A la suite du débat, si l’opportunité du projet était confirmée, l’Etat serait amené à lancer les études et les concertations auprès du public nécessaires à la recherche des différents tracés et en tenant compte des enseignements du débat public. C’est à ce stade que seraient définis les tracés, permettant d'affiner l'état des lieux environnemental initial, et les analyses de l'impact du projet sur l'environnement naturel et humain et sur l'aménagement et le développement local.

Question n°1056 de : Marsanne Isabelle-  31460 Cabanial - le 16/10/2007
Le contournement arrivera-t-il jusqu'à Caraman?

Réponse le  23/10/2007
A ce stade du projet, aucun tracé n'existe ; il n'est donc pas possible de vous dire si le contournement autoroutier de Toulouse est susceptible de concerner la commune de Caraman.

En effet, la décision de réaliser le projet n'a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l'opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l'opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est, éloignement du périphérique, enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc...).

Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées ont pour objectif d'apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue sur ces questions.

A la suite du débat, si l'opportunité du projet était confirmée, l'Etat serait amené à lancer les études et les concertations auprès du public nécessaires à la recherche des différents tracés et en tenant compte des enseignements du débat public. C'est à ce stade que seraient définis les tracés. Leur recherche se ferait dans un objectif de respect et de préservation des espaces naturels sensibles, du patrimoine, du paysage, mais également des zones habitées, pour limiter au maximum les nuisances qui l'accompagneraient.

Question n°1062 de : Terrée Jean-Marc-  31850 MONTRABE - le 17/10/2007
Pourquoi un contournement qui privilégie un secteur et pas une SUPER ROCADE, sorte de grand anneau? Regardons à 30 ans et pas à 10 ans!!

Réponse le  23/10/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit entre le nord et l'atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Par ailleurs, la rentabilité du projet est une condition nécessaire à sa réalisation. Le principe d'un péage servant à financer l'infrastructure a été retenu (qui répond au principe du financement par les utilisateurs directs plutôt que par tout le monde à travers les impôts). Un contournement complet s'avèrerait difficilement réalisable : en effet, le projet trouve sa rentabilité en captant les flux de transit et d'échange : le trafic supplémentaire capté par la boucle complète, et donc les ressources associées en matière de péage ne seraient pas proportionnelles au complément d'investissement à réaliser.

Cela ne signifie pas qu'il n'existerait pas d'enjeu de desserte du territoire du côté opposé à un éventuel contournement susceptible d'être assurée par d'autres moyens. Le débat devrait permettre d'éclairer cela.

Question n°1063 de : Layral Michelle Henriette-  31450 MONTESQUIEU LAURAGAIS - le 17/10/2007
A quelle distance passerait le contournement sud de la commune de Montesquieu Lauragais?
Déjà voisine de l'autoroute vers Castelnaudary (A61) et vers Pamiers (A66).

Réponse le  23/10/2007
A ce stade du projet, aucun tracé n'existe ; il n'est donc pas possible de vous dire si le contournement autoroutier de Toulouse est susceptible de passer à proximité de la commune de Montesquieu Lauragais.

En effet, la décision de réaliser le projet n'a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l'opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l'opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est, éloignement du périphérique, enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc...).

Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées ont pour objectif d'apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue sur ces questions.

A la suite du débat, si l'opportunité du projet était confirmée, l'Etat serait amené à lancer les études et les concertations auprès du public nécessaires à la recherche des différents tracés et en tenant compte des enseignements du débat public. C'est à ce stade que seraient définis les tracés. Leur recherche se ferait dans un objectif de respect et de préservation des espaces naturels sensibles, du patrimoine, du paysage, mais également des zones habitées, pour limiter au maximum les nuisances qui l'accompagneraient.

Question n°1074 de : Proth Christiane-  11320 MONTFERRAND - le 17/10/2007
Si l'hypothèse "Est + Sud" est retenue, ce qui m'intéresserait, où sera la bretelle d'entrée ?

Réponse le  23/10/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et ainsi capter le flux de transit principal entre le nord et l'Atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Dans l'hypothèse où l'opportunité du projet serait confirmée, le contournement relierait l'autoroute A62 au nord (elle-même connectée à l'A20 en direction de Paris) à l'autoroute A61 en direction de Carcassonne et Montpellier.
Dans le cas d'un passage à l'est, l'interconnexion pourrait se faire avec l'A68 en direction d'Albi. Si le choix était fait d'un passage à l'est avec prolongement au sud, l'A64 en direction de Tarbes pourrait également être interconnectée.

Par ailleurs, rappelons que ce projet d'infrastructure vise à participer à l'aménagement et au rééquilibrage du territoire. Il devrait donc permettre la desserte des villes moyennes régionales (Montauban, Albi, Castres-Mazamet, Carcassonne, Foix-Pamiers pour la famille Est + Sud) et des petites villes retenues comme pôles d'équilibre du développement de l'aire urbaine toulousaine (notamment Lavaur, Villefranche, Auterive, Carbonne, etc.. pour la famille Est + Sud), tout en contribuant à la maîtrise de l'étalement urbain.
Ceci passe notamment par le choix d'un nombre limité de points d'accès et d'échanges et par l'inscription de ces dispositifs d'échange dans une logique de voirie existante ou de pôle urbain à conforter.

Question n°1077 de : Dufau Louis-  82600 AUCAMVILLE - le 17/10/2007
Pourquoi ne pas envisager dès maintenant un contournement complet Ouest+Est?
A terme, il faudra y arriver. Pourquoi ne pas l'étudier tout de suite, la réalisation se faisant par étape suivant les urgences?

Réponse le  23/10/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit entre le nord et l'atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Par ailleurs, la rentabilité du projet est une condition nécessaire à sa réalisation. Le principe d'un péage servant à financer l'infrastructure a été retenu (qui répond au principe du financement par les utilisateurs directs plutôt que par tout le monde à travers les impôts). Un contournement complet s'avèrerait difficilement réalisable : en effet, le projet trouve sa rentabilité en captant les flux de transit et d'échange : le trafic supplémentaire capté par la boucle complète, et donc les ressources associées en matière de péage ne seraient pas proportionnelles au complément d'investissement à réaliser.

Cela ne signifie pas qu'il n'existerait pas d'enjeu de desserte du territoire du côté opposé à un éventuel contournement susceptible d'être assurée par d'autres moyens. Le débat devrait permettre d'éclairer cela.

Question n°1083 de : Debris Dominique-  31410 LE FAUGA - le 10/10/2007
A quelle distance sera le contournement de l'agglomération toulousaine par rapport aux alentours de Toulouse?

Réponse le  23/10/2007
A ce stade du projet, aucun tracé n’existe.
En effet, la décision de réaliser ce projet n’a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l’opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l’opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l’Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre : passage à l’est ou à l’ouest de l’agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l’hypothèse d’un passage à l’est, éloignement du périphérique (entre une dizaine de kilomètres et 35 km), enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc....

Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées ont pour objectif d’apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue sur ces questions.

A la suite du débat, si l’opportunité du projet était confirmée, l’Etat serait amené à lancer les études et les concertations auprès du public nécessaires à la recherche des différents tracés et en tenant compte des enseignements du débat public. C’est à ce stade que seraient définis les tracés, permettant d'affiner l'état des lieux environnemental initial, et les analyses de l'impact du projet sur l'environnement naturel et humain et sur l'aménagement et le développement local.

Question n°1115 de : Castera Evelyne-  31430 Mauzac - le 25/10/2007
Pourquoi ne faire qu'un tronçon?
Pourquoi pas un contournement général?

Réponse le  05/11/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit entre le nord et l'atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Par ailleurs, la rentabilité du projet est une condition nécessaire à sa réalisation. Le principe d'un péage servant à financer l'infrastructure a été retenu (qui répond au principe du financement par les utilisateurs directs plutôt que par tout le monde à travers les impôts). Un contournement complet s'avèrerait difficilement réalisable : en effet, le projet trouve sa rentabilité en captant les flux de transit et d'échange : le trafic supplémentaire capté par la boucle complète, et donc les ressources associées en matière de péage ne seraient pas proportionnelles au complément d'investissement à réaliser.

Cela ne signifie pas qu'il n'existerait pas d'enjeu de desserte du territoire du côté opposé à un éventuel contournement susceptible d'être assurée par d'autres moyens. Le débat devrait permettre d'éclairer cela.

Question n°1137 de : Guittard Marcelle-  31200 Toulouse - le 25/10/2007
Ne pourrait-on construire le grand contournement au plus près du périphérique existant?

Réponse le  05/11/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local, afin de retirer du périphérique toulousain les trafics qui n'ont rien à y faire. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter les principaux flux de transit (entre le nord et l'Atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part).

Cependant, la décision de réaliser ce projet n'a pas encore été prise : le débat public porte en tout premier lieu sur l'opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l'opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre :
- passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est (le passage à l'ouest implique nécessairement un prolongement par le sud pour assurer la continuité des flux évoqués ci-dessus).
- éloignement du périphérique : entre une dizaine de kilomètres et environ 35 km : il n'est pas envisageable de construire une telle infrastructure éloignée seulement de quelques kilomètres du périphérique pour les raisons suivantes : tout d'abord, elle introduirait une coupure dans un tissus urbain déjà très dense, où une infrastructure autoroutière n'a pas sa place ; de plus la satisfaction des besoins de déplacements locaux en cohérence avec les orientations du Plan de déplacements urbains relève davantage des "transports en commun" ou de "boulevards urbains" multimodaux. Par ailleurs, en raison de la densité de l'agglomération elle impacterait un nombre très élevé d'habitations, soit parce qu'elles seraient situées directement sur l'emprise (donc devraient être démolies), soit parce qu'elles seraient riveraines immédiates de l'infrastructure (donc gênées par le bruit et la pollution). Les seules solutions techniques acceptables par la population (tunnels, tranchées couvertes) généreraient des coûts prohibitifs et remettraient en cause la rentabilité du projet.

Question n°1138 de : Pujol Paul COULADERE - le 25/10/2007
Je n'ai pas trouvé (ou su trouver) dans le dossier l'implication des lignes THT électriques dans le projet de contournement autoroutier de Toulouse. Est-ce normal? Ou ce n'est pas un problème technique?

Réponse le  05/11/2007
La présence de lignes Très Haute Tension (THT) sur un territoire donné ne s’avère pas être un obstacle majeur pour l’insertion d’une infrastructure autoroutière.
Elles n’ont donc pas fait l’objet d’un recensement à ce stade du projet.

Rappelons qu’à ce jour, aucun tracé n’existe.
En effet, la décision de réaliser ce projet n’a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l’opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l’opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l’Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (passage à l’est ou à l’ouest de l’agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l’hypothèse d’un passage à l’est, éloignement du périphérique, enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc...).

Dans l’hypothèse où l’opportunité de réaliser ce projet serait confirmée, les études ultérieures porteraient sur un territoire plus restreint et incluraient un inventaire exhaustif des enjeux que serait susceptible de rencontrer le projet d’infrastructure.
La recherche du tracé se ferait alors dans le respect des servitudes dues aux lignes électriques aériennes. La réglementation impose le respect de distances de sécurité minimales entre le l'infrastructure et la ligne électrique, qui sont notamment fixées en fonction de la tension de la ligne.
Des dispositions similaires sont applicables en phase de chantier pour les ouvriers, engins et objets manipulés, pour des raisons de sécurité.

Enfin, si le projet ne permettait pas le respect de la réglementation, le maître d'ouvrage serait amené à se rapprocher de l'exploitant de la ligne électrique afin d'envisager un aménagement de la ligne électrique (rehaussement, déplacement ...), qui serait naturellement à la charge financière du maître d'ouvrage.

Question n°1144 de : Pagliano René-  09100 PAMIERS - le 25/10/2007
Peut-on envisager que ce projet passe soit à Mazères soit à Saverdun?

Réponse le  05/11/2007
A ce stade du projet, aucun tracé n'existe.

En effet, la décision de réaliser le projet n'a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l'opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l'opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est, éloignement du périphérique, enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc...).

Il faut savoir que le secteur où pourrait se localiser ce contournement se situe dans un territoire entre une dizaine de kilomètres du périphérique et environ 35 km. Mazères et Saverdun se situent lègèrement au-delà de cette zone, ce qui signifie que le projet ne serait pas susceptible de passer par ces communes.

Cependant, dans l'hypothèse d’un passage au sud (famille Ouest ou famille Est prolongée au Sud) et d'un éloignement à 35 km du périphérique actuel (le maximum envisagé), la nouvelle infrastructure serait susceptible de passer à proximité de ces deux communes, c'est-à-dire à moins de 10 km. Mais ceci n'est pas synonyme d'un accès aussi rapproché à cette autoroute. En effet, pour répondre à l'objectif de ne pas contribuer à l'étalement urbain, la nouvelle infrastructure aurait un nombre limité d'échangeur, dont la localisation n'est pas encore connue.

Question n°1152 de : MARCHANT MARCEL-  31460 CARAGOUDES - le 28/10/2007
Bonjour,
Pourriez vous préciser, sur une carte plus détaillée, les différentes hypothèses de corridors afin que chacun puisse se situer ?
Remerciements

Marcel MARCHANT

Réponse le  05/11/2007
A ce stade du projet, aucun tracé n’existe.

En effet, la décision de réaliser ce projet n’a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l’opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l’opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l’Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (passage à l’est ou à l’ouest de l’agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l’hypothèse d’un passage à l’est, éloignement du périphérique, enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc...).

Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées ont pour objectif d’apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue sur ces questions.

A la suite du débat, si l’opportunité du projet était confirmée, l’Etat serait amené à lancer les études et les concertations auprès du public nécessaires à la recherche des différents tracés et en tenant compte des enseignements du débat public. C’est à ce stade que seraient définis les tracés, permettant d'affiner l'état des lieux environnemental initial, et les analyses de l'impact du projet sur l'environnement naturel et humain et sur l'aménagement et le développement local.

Question n°1178 de : Ward Ian VILLENEUVE LES LAVAUR - le 05/11/2007
question: à quoi sert l’option Est ?

Je reprends la question n° 483, actuellement sans réponse.

Page 28 du dossier du débat public il est indiqué que « le trafic de transit se répartit entre trois axes principaux » dont le troisième est celui décrit comme « entre Piédmont espagnol et Méditérannée » et sur la même page on voit que le flux est significatif.

Page 59 il est affiché une prévision de +67% d’augmentation de trafic sur la section de la rocade entre le A64 et le A61, et page 35 il est confirmé que c’est actuellement une des sections les plus chargées. Alors, à quoi sert l’option « Est » ? Selon page 76, montrant l’effet sur des vitesses moyennes, il ne sert à absolument rien en termes de cette section critique de la rocade !

Cette section sud, très chargée porte un volume de trafic de transit significatif ainsi que beaucoup de trafic local. Alors, pourquoi l’option « Est » fait-elle partie des options considérées pour un projet d’une telle envergure sans prétendre traiter ce problème ?

Réponse le  15/11/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit principal entre le Nord et l'Atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part. Ce flux est aujourd’hui estimé à 9600 véhicules par jour.

Le grand contournement relierait ainsi l'autoroute A62 au nord (elle-même connectée à l'A20 en direction de Paris) à l'autoroute A61 en direction de Carcassonne et Montpellier.
La réalisation d'un tel contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Le flux entre le Piémont espagnol et la Méditerranée, que vous évoquez, est quant à lui de l’ordre de 4000 véhicules par jour. C’est pour capter ce flux de transit que l’hypothèse d’un passage à l’Est avec prolongement au Sud a été soumise au débat.

Les études de trafic montrent que selon les familles et l'éloignement, un grand contournement peut avoir un effet significatif sur les trafics supportés par le périphérique et les pénétrantes.

Logiquement, chaque famille de contournement capte en priorité une part du trafic de la section de périphérique située du même côté qu'elle :
- Les familles "Est" et "Est+Sud" engendreraient une diminution du trafic de l'ordre de 15%* sur la section Est du périphérique (soit 20 à 25 000 véhicules par jour en moins) pour un contournement proche à 10 km, et de l'ordre de 11 000 véhicules/jour en moins pour un contournement à 35 km.
- La famille "Ouest+Sud" aurait un impact plus limité, même sur la section Ouest du périphérique, et ce, quel que soit l'éloignement : un contournement à 10 km diminuerait d'environ 10 000 véhicules/jours, et de 3 000 véhicules/jour pour un passage à 35 km.
- Les deux familles comportant une partie "Sud" ont une forte incidence sur la section Sud du périphérique : entre 19 000 et 6000 véhicules/jour seraient retirés du trafic pour la famille "Est+Sud", et entre 11 000 et 5 000 véhicules/jour pour la famille "Ouest+Sud".


Mais à ce stade du projet, aucun tracé n'existe.

En effet, la décision de réaliser ce projet n'a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l'opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l'opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est, éloignement du périphérique, enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc...).

Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées présentent donc le même niveau d'analyse pour les trois familles envisagées de façon à permettre à chaque citoyen d'exprimer son point de vue.



Question n°1191 de : Willyam Julien-  31082 TOULOUSE CEDEX 1 - le 14/11/2007
Ne pensez vous pas que le trafic du transport par route qui voudrait contourner toulouse serait sur l'axe Espagne - Roumanie ? le plus court chemin (donc le plus économique pour les transporteurs) est le contournement par l'ouest A64-A20. Vos chiffres semblent montrer que ce n'est pas la solution privilégiée ?

Réponse le  15/11/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit principal entre le Nord et l'Atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part. Ce flux est aujourd’hui estimé à 9600 véhicules par jour.
A titre de comparaison, le flux de transit que vous évoquez entre l’A20 et l’A64 n’est que de 2500 véhicules par jour.

Le grand contournement relierait l'autoroute A62 au nord (elle-même connectée à l'A20 en direction de Paris) à l'autoroute A61 en direction de Carcassonne et Montpellier.
La réalisation d'un tel contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Mais à ce stade du projet, aucun tracé n'existe.

En effet, la décision de réaliser ce projet n'a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l'opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l'opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est, éloignement du périphérique, enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc...).

Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées présentent donc le même niveau d'analyse pour les trois familles envisagées de façon à permettre à chaque citoyen d'exprimer son point de vue.

Question n°1203 de : Dieu Gérard-  31620 LABASTIDE ST SERNIN - le 15/11/2007
Quelle suite a été donnée au projet qui devait voir le jour dans la Vallée de l'Hers à Fonbeauzard?

Réponse le  16/11/2007
Aucun projet devant voir le jour dans la vallée de l'Hers à Fonbeauzard n'est actuellement porté à notre connaissance.
Il ne nous est donc pas possible de répondre à votre demande.

Question n°1205 de : Renalier Jean-  31320 Auzeville-Tolosane - le 15/11/2007
Quel sera le nombre de voies de ce contournement?

Réponse le  16/11/2007
Dans l'hypothèse où l'opportunité du contournement autoroutier de Toulouse serait confirmée, le projet qui serait mis ensuite à l'étude serait une autouroute à péage, constituée de deux voies dans chaque sens.

Question n°1208 de : Fourvier Sylvie-  31530 Praderc Les Bouguets - le 15/11/2007
Que devient la Vallée de la Save ?
Y aura-t-il une voie expresse ?

Réponse le  16/11/2007
A ce stade du projet, aucun tracé n'existe ; il n'est donc pas possible de vous dire, dans l'hypothèse où le grand contournement autoroutier de Toulouse se réaliserait, quel secteur il serait susceptible de traverser ou d'emprunter.

En effet, la décision de réaliser le projet n'a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l'opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l'opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est, éloignement du périphérique, enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc...).

Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées ont pour objectif d'apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue sur ces questions.

A la suite du débat, si l'opportunité du projet était confirmée, l'Etat serait amené à lancer les études et les concertations auprès du public nécessaires à la recherche des différents tracés et en tenant compte des enseignements du débat public. C'est à ce stade que seraient définis les tracés. Leur recherche se ferait dans un objectif de respect et de préservation des espaces naturels sensibles, du patrimoine, du paysage, mais également des zones habitées, pour limiter au maximum les nuisances qui l'accompagneraient.

Question n°1214 de : Lesueur Jean Loup-  31310 Montbrun-Bocage - le 15/11/2007
Quelle est la logique du choix des secteurs de contournement?
Quels financements? Quelle incidence sur nos impôts?

Réponse le  16/11/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit principal entre le Nord et l'Atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Dans l'hypothèse où l'opportunité du projet serait confirmée, le contournement relierait l'autoroute A62 au Nord à l'autoroute A61 en direction de Carcassonne et Montpellier. Trois familles d'hypothèses ont ainsi été soumises au débat :
- Une première famille consistant à relier ces deux autoroutes en passant par l'Ouest de l'agglomération ;
- Une seconde famille consistant à relier ces deux autoroutes en passant par l'Est.
- Une troisième hypothèse a également été soumise au débat : elle est en fait le prolongement de la précédente jusqu'à l'autoroute A64 en direction de Tarbes. Ce prolongement par le sud permettrait de capter le flux de transit entre la Méditerranée et le Piémont espagnol, en direction de Tarbes, Pau (qui est le second flux de transit le plus important à travers l'agglomération toulousaine).

Par ailleurs, le projet pourrait se situer sur un territoire compris entre une dizaine de kilomètres et environ 35 km du périphérique toulousaine.

Il n'est pas envisageable de construire une telle infrastructure éloignée seulement de quelques kilomètres du périphérique pour les raisons suivantes : tout d'abord, elle introduirait une coupure dans un tissus urbain déjà très dense, où une infrastructure autoroutière n'a pas sa place ; de plus la satisfaction des besoins de déplacements locaux en cohérence avec les orientations du Plan de déplacements urbains relève davantage des "transports en commun" ou de "boulevards urbains" multimodaux. Par ailleurs, en raison de la densité de l'agglomération elle impacterait un nombre très élevé d'habitations, soit parce qu'elles seraient situées directement sur l'emprise (donc devraient être démolies), soit parce qu'elles seraient riveraines immédiates de l'infrastructure (donc gênées par le bruit et la pollution). Les seules solutions techniques acceptables par la population (tunnels, tranchées couvertes) généreraient des coûts prohibitifs et remettraient en cause la rentabilité du projet.

Par ailleurs, les études de trafic montrent une diminution du trafic capté par le contournement au fur et à mesure qu'il s'éloigne du périphérique, cet aspect étant particulièrement marqué dans l'hypothèse d'un passage à l'ouest. Envisager un passage au-delà de la limite de 35 km pourrait ainsi remettre en question l'intérêt du projet de ce point de vue.

Au delà de cette limite, les effets positifs d'un grand contournement sur le trafic du périphérique (en terme de vitesse moyenne, de temps de parcours, ...) ont tendance à s'amoindrir, car le trafic capté à tendance à diminuer.

Enfin, le projet visant à participer à l'aménagement et au rééquilibrage régional, il devrait permettre la desserte des villes moyennes régionales (Auch, Montauban, Albi, ...) et des petites villes retenues comme pôle d'équilibre du développement de l'aire urbaine toulousaine (Grenade, Lavaur, Villefranche de Lauragais, ...). Ainsi, quel que soit son éloignement, un grand contournement par l'Est nécessairement connecté aux autoroutes et routes nationales, permettrait de relier par un itinéraire continu à 2 x 2 voies Montauban avec Albi et Carcassonne par exemple. Par contre, un itinéraire trop éloigné des pôles d'équilibre ne permettrait pas de conforter le développement de ceux-ci.

A cela s'ajoute des critères liés à la topographie du terrain et des infrastructures existantes.
Au nord, l'éloignement de 35 kilomètres correspond à l'embranchement entre l'A20 (en provenance de Paris ) et l'A62 (en provenance de Bordeaux). Envisager un contournement au-delà de cette distance nécessiterait une double interconnexion (une avec chaque autoroute, afin de capter l'ensemble des flux venant du nord), et donc un surcout non négligeable lié à ce doublement.
A l'est et au sud, le terrain commence à devenir plus accidenté au delà des 35 km, et se heurte aux côteaux du Quercy, aux Mont de Lacaune, à la Montagne Noire, puis à la barre du Piémont Pyrénéen.


Concernant le financement du projet, il faut savoir que s'il est décidé, il sera financé par les usagers et non par les contribuables car le principe d'une autoroute concédée à péage a été retenu.

Ce choix répond véritablement à un souci d'équité car il pose le principe du financement de l'infrastructure par les utilisateurs directs et non par tout le monde. Dans le cadre d'une concession, ce sont en effet les recettes de péage perçues par le concessionnaire qui assurent le financement de la construction puis de l'entretien et de l'exploitation. En effet, si le choix avait été fait d'une infrastructure non payante pour l'usager, son financement aurait été pris en charge par l'Etat et le cas échéant les collectivités locales (région, départements, communes), et ce, à travers les impôts ; ce choix aurait été synonyme d'un financement par tout le monde, y compris par les personnes qui ne seraient jamais amenées à l'utiliser, pour des raisons de localisation géographique ou tout simplement parce qu'elles ne possèdent pas de voiture.

Par ailleurs le recours à la concession présente l’avantage de permettre de mobiliser plus rapidement les ressources financières nécessaires à la réalisation de l'infrastructure.

Question n°1215 de : Sanz Sabine-  31530 St Paul sur Save - le 15/11/2007
Pourquoi un contournement global de l'agglomération toulousaine n'est-il pas envisagé ?

Réponse le  16/11/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit entre le nord et l'atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Par ailleurs, la rentabilité du projet est une condition nécessaire à sa réalisation. Le principe d'un péage servant à financer l'infrastructure a été retenu (qui répond au principe du financement par les utilisateurs directs plutôt que par tout le monde à travers les impôts). Un contournement complet s'avèrerait difficilement réalisable : en effet, le projet trouve sa rentabilité en captant les flux de transit et d'échange : le trafic supplémentaire capté par la boucle complète, et donc les ressources associées en matière de péage ne seraient pas proportionnelles au complément d'investissement à réaliser.

Cela ne signifie pas qu'il n'existerait pas d'enjeu de desserte du territoire du côté opposé à un éventuel contournement susceptible d'être assurée par d'autres moyens. Le débat devrait permettre d'éclairer cela.

Question n°1220 de : Revue René-  31700 Blagnac - le 15/11/2007
Peut-on connaître objectivement les avantages et les inconvénients de chacun des 3 choix de contournement?

Réponse le  16/11/2007
Douze études ont été réalisées spécifiquement dans le cadre de la préparation du débat public sur l’opportunité de réaliser le grand contournement autoroutier de Toulouse. Elles portent sur trois thématiques complémentaires :
- les enjeux socio-économiques et d’aménagement du territoire
- les transports et les déplacements
- l’environnement (identification des enjeux environnementaux majeurs, nuisances sonores, pollution atmosphérique)

Les réflexions ont été complétées par des études de cadrage générales telles que l'approche prospective en matière de transport à l'horizon 2050, réalisée par le Conseil Général des Ponts et Chaussées (*).

Ces études sont synthétisées dans le dossier du maître d’ouvrage. L’ensemble de ces documents (les 12 études spécifiques, leur résumé, le dossier de synthèse) est disponible sur le site Internet de la Commission Particulière du Débat Public (CPDP) : www.debatpublic-contournement-toulouse.org.
Ces études sont également disponibles sur CD-Rom sur simple demande formulée auprès de la CPDP.

Ces documents ont pour objectif d'apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue sur la question de l’opportunité du projet, et le cas échéant, sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre. En particulier l'ensemble du chapitre 4 (une quarantaine de pages) est consacré à la présentation du projet et à la comparaison des 3 familles envisagées ; je vous propose de vous y reporter.


(*) Démarche prospective transports 2050 - Eléments de réflexion - Conseil Général des Ponts et Chaussées - Mars 2006


Question n°1223 de : Artaud Jean-Pierre-  31450 Odars - le 15/11/2007
Quels tracés ont un impact sur la commune d'Odars?

Réponse le  16/11/2007
A ce stade du projet, aucun tracé n'existe ; il n'est donc pas possible de vous dire si le contournement autoroutier de Toulouse est susceptible de concerner la commune d’Odars.

En effet, la décision de réaliser le projet n'a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l'opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l'opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est, éloignement du périphérique, enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc...).

Cependant, dans l'hypothèse d’un passage au Sud (famille Ouest ou famille Est prolongée au Sud) et d'un éloignement relativement proche du périphérique actuel (entre 10 et 15 km), la nouvelle infrastructure serait susceptible de passer à proximité de d’Odars.

Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées ont pour objectif d'apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue sur ces questions.

A la suite du débat, si l'opportunité du projet était confirmée, l'Etat serait amené à lancer les études et les concertations auprès du public nécessaires à la recherche des différents tracés et en tenant compte des enseignements du débat public. C'est à ce stade que seraient définis les tracés. Leur recherche se ferait dans un objectif de respect et de préservation des espaces naturels sensibles, du patrimoine, du paysage, mais également des zones habitées, pour limiter au maximum les nuisances qui l'accompagneraient.

Question n°1227 de : Vigue Jacques-  31400 Toulouse - le 15/11/2007
Quelle fraction du trafic actuel utiliserait le nouveau contournement?

Réponse le  16/11/2007
Le Grand Contournement Autoroutier de Toulouse peut capter jusqu'à 25 000 véhicules par jour pour ces options les plus favorables ; il enlèverait ainsi du périphérique une bonne partie du trafic de transit (les camions et les voitures qui traversent l'agglomération sans s'y arrêter) et du trafic d'échange.
Il pourrait ainsi retirer du périphérique un trafic significatif (jusqu'à 15 %). De même il allégerait le trafic sur les pénétrantes (jusqu'à environ 20 000 véhicules/ jour sur l'A 62 en direction de Bordeaux et Montauban, jusqu'à environ 27 000 véhicules/ jour sur l'A 61 en direction de Montpellier).

Mais le Grand Contournement Autoroutier de Toulouse ne résoudrait pas à lui seul l'ensemble des difficultés de déplacements prévisibles à l'horizon 2020 ; en particulier il ne suffirait pas à régler les problèmes de congestion du périphérique toulousain.

Ce projet pourrait donc être un élément d'un bouquet de solutions qui comporte également une meilleure maîtrise du développement urbain (permettant des déplacements moins nombreux et plus courts), le développement des transports en commun urbains, du ferroviaire, etc...

Question n°1229 de : Enjalby Jean-François-  81710 Naves - le 15/11/2007
Ce projet étant prévu pour après 2020, pourquoi ne pas prévoir le contournement total : projets "Ouest+Sud" plus "Est seul" ? L'investissement est lourd mais la Région serait tranquille pour longtemps.

Réponse le  16/11/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit entre le nord et l'atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Par ailleurs, la rentabilité du projet est une condition nécessaire à sa réalisation. Le principe d'un péage servant à financer l'infrastructure a été retenu (qui répond au principe du financement par les utilisateurs directs plutôt que par tout le monde à travers les impôts). Un contournement complet s'avèrerait difficilement réalisable : en effet, le projet trouve sa rentabilité en captant les flux de transit et d'échange : le trafic supplémentaire capté par la boucle complète, et donc les ressources associées en matière de péage ne seraient pas proportionnelles au complément d'investissement à réaliser.

Cela ne signifie pas qu'il n'existerait pas d'enjeu de desserte du territoire du côté opposé à un éventuel contournement susceptible d'être assurée par d'autres moyens. Le débat devrait permettre d'éclairer cela.

Question n°1235 de : Huppé Jean-Pierre-  81100 Castres - le 15/11/2007
Ne peut-on utiliser l'A66=>Foix en créant une bretelle Nailloux=>Lafens (30 km environ) en évitant ainsi Toulouse en venant de l'Est?

Réponse le  16/11/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit principal entre le nord et l'atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
Il relierait ainsi l'autoroute A62 au nord (elle-même connectée à l'A20 en direction de Paris) à l'autoroute A61 en direction de Carcassonne et Montpellier.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Dans l'hypothèse d'un passage au sud de l'agglomération (famille Ouest+Sud et Est+Sud), , la localisation de l'interconnexion avec l'A61 (elle-même connectée à l'A66) dépendrait directement de l'éloignement retenu. Rappelons que le secteur d'étude se situe dans un territoire compris entre une dizaine de kilomètres du périphérique et environ 35 km.
Si l'éloignement s'avérait compatible, la possibilité d'utiliser la portion de l'A66 que vous évoquez serait naturellement examinée.

Aujourd'hui, la décision de réaliser ce projet n'a pas encore été prise, encore moins celle de son éventuelle localisation. Le principe même du débat public est que toutes les opinions s'expriment et contribuent ainsi à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (dont la question de l'éloignement).

Question n°1240 de : Banes Gérard-  09100 Pamiers - le 15/11/2007
Pourquoi ne pas envisager un contournement circulaire à 50-60 km du Capitole ?
Le rayonnement servira à tous ses départements alentours et pas de jaloux.

Réponse le  16/11/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit principal entre le Nord et l'Atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Par ailleurs, la rentabilité du projet est une condition nécessaire à sa réalisation. Le principe d'un péage servant à financer l'infrastructure a été retenu (qui répond au principe du financement par les utilisateurs directs plutôt que par tout le monde à travers les impôts). Un contournement complet s'avèrerait difficilement réalisable : en effet, le projet trouve sa rentabilité en captant les flux de transit et d'échange : le trafic supplémentaire capté par la boucle complète, et donc les ressources associées en matière de péage ne seraient pas proportionnelles au complément d'investissement à réaliser.

Cela ne signifie pas qu'il n'existerait pas d'enjeu de desserte du territoire du côté opposé à un éventuel contournement susceptible d'être assurée par d'autres moyens. Le débat devrait permettre d'éclairer cela.

Au sujet de l'éloignement, rappelons en premier lieu que le projet soumis au débat est un contournement de l'agglomération toulousaine, ce qui suppose en soi de ne pas en être trop éloigné.

Le secteur d'étude du projet est compris entre une dizaine de kilomètres et environ 35 km du périphérique toulousain.

Les études de trafic montrent une diminution du trafic capté par le contournement au fur et à mesure qu'il s'éloigne du périphérique, cet aspect étant particulièrement marqué dans l'hypothèse d'un passage à l'ouest. Envisager un passage au-delà de cette limite pourrait ainsi remettre en question la rentabilité du projet.

Par ailleurs, au-delà des 35 km, les effets positifs d'un grand contournement sur le trafic du périphérique (en terme de vitesse moyenne, de temps de parcours, ...) ont tendance à s'amoindrir, car le trafic capté à tendance à diminuer.

Enfin, le projet visant à participer à l'aménagement et au rééquilibrage régional, il devrait permettre la desserte des villes moyennes régionales (Auch, Montauban, Albi, ...) et des petites villes retenues comme pôle d'équilibre du développement de l'aire urbaine toulousaine (Grenade, Lavaur, Villefranche de Lauragais, ...). Un itinéraire passant au-delà des 35 km serait trop éloigné des pôles d'équilibre pour permettre au projet la réalisation de cet objectif.

A cela s'ajoute des critères liés à la topographie du terrain et des infrastructures existantes.
Au nord, la limite des 35 kilomètres correspond à l'embranchement entre l'A20 (en provenance de Paris) et l'A62 (en provenance de Bordeaux). Envisager un contournement au-delà de cette limite nécessiterait une double interconnexion (une avec chaque autoroute, afin de capter l'ensemble des flux venant du nord), et donc un surcoût non négligeable lié à ce doublement.
A l'est et au sud, le terrain commence à devenir plus accentué au delà des 35 km, et se heurte aux côteaux du Quercy, aux Mont de Lacaune, à la Montagne Noire, puis à la barre du Piémont Pyrénéen.

Question n°1242 de : Lemaire Jacques-  31410 Noe - le 15/11/2007
Pourquoi ne pas envisager (au moins dans un second temps) un contournement complet ? On n'est jamais assez prévoyant et c'est ainsi que notre réseau routier est très en retard, dépassé et saturé...

Réponse le  16/11/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit entre le nord et l'atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Par ailleurs, la rentabilité du projet est une condition nécessaire à sa réalisation. Le principe d'un péage servant à financer l'infrastructure a été retenu (qui répond au principe du financement par les utilisateurs directs plutôt que par tout le monde à travers les impôts). Un contournement complet s'avèrerait difficilement réalisable : en effet, le projet trouve sa rentabilité en captant les flux de transit et d'échange : le trafic supplémentaire capté par la boucle complète, et donc les ressources associées en matière de péage ne seraient pas proportionnelles au complément d'investissement à réaliser.

Cela ne signifie pas qu'il n'existerait pas d'enjeu de desserte du territoire du côté opposé à un éventuel contournement susceptible d'être assurée par d'autres moyens. Le débat devrait permettre d'éclairer cela.

Question n°1243 de : Valero Alet-  09700 Saverdun - le 15/11/2007
Comment la commune de Saverdun serait-elle reliée aux hypothèses "Ouest+Sud" et "Est+Sud" ? A combien de kilomètres de la commune de Saverdun passerait le contournement dans l'un et l'autre cas ?

Merci.

Réponse le  16/11/2007
A ce stade du projet, aucun tracé n'existe.

En effet, la décision de réaliser le projet n'a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l'opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l'opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est, éloignement du périphérique, enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc...).

Il faut savoir que le secteur où pourrait se localiser ce contournement se situe dans un territoire entre une dizaine de kilomètres du périphérique et environ 35 km. Saverdun se situe au-delà de cette zone, ce qui signifie que la commune ne serait pas traversée par l'autoroute.

Cependant, dans l'hypothèse d'un passage à l'Ouest+Sud ou Est+Sud et d'un éloignement à 35 km du périphérique actuel (le maximum envisagé), la nouvelle infrastructure serait susceptible de passer à proximité de Saverdun, c'est-à-dire à moins de 10 km. Mais ceci n'est pas synonyme d'un accès aussi rapproché à cette autoroute. En effet, pour répondre à l'objectif de ne pas contribuer à l'étalement urbain, la nouvelle infrastructure aurait un nombre limité d'échangeur, dont la localisation n'est pas encore connue.

Question n°1271 de : Sery Gérard-  31270 Cugnaux - le 20/11/2007
Plutôt que d'envisager un contournement partiel, pourquoi ne pas rechercher un contournement total (réalisé bien sûr par étape) en utilisant tout ou partie du réseau de routes ou d'autoroutes existant à environ 20km du Capitole, sur l'exemple de la Francilienne en région parisienne (N104) ?

Réponse le  21/11/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit entre le nord et l'atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Par ailleurs, la rentabilité du projet est une condition nécessaire à sa réalisation. Le principe d'un péage servant à financer l'infrastructure a été retenu (qui répond au principe du financement par les utilisateurs directs plutôt que par tout le monde à travers les impôts). Un contournement complet s'avèrerait difficilement réalisable : en effet, le projet trouve sa rentabilité en captant les flux de transit et d'échange : le trafic supplémentaire capté par la boucle complète, et donc les ressources associées en matière de péage ne seraient pas proportionnelles au complément d'investissement à réaliser.

Cela ne signifie pas qu'il n'existerait pas d'enjeu de desserte du territoire du côté opposé à un éventuel contournement susceptible d'être assurée par d'autres moyens. Le débat devrait permettre d'éclairer cela.

Question n°1340 de : Nozières Christophe-  31200 Toulouse - le 27/11/2007
Vous écrivez contournement Est et Ouest.
Pourquoi ne pas faire tout le tour de Toulouse au lieu d'en faire rien qu'une partie ?
Faites tout d'un seul coup !

Réponse le  30/11/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit entre le nord et l'atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Par ailleurs, la rentabilité du projet est une condition nécessaire à sa réalisation. Le principe d'un péage servant à financer l'infrastructure a été retenu (qui répond au principe du financement par les utilisateurs directs plutôt que par tout le monde à travers les impôts). Un contournement complet s'avèrerait difficilement réalisable : en effet, le projet trouve sa rentabilité en captant les flux de transit et d'échange : le trafic supplémentaire capté par la boucle complète, et donc les ressources associées en matière de péage ne seraient pas proportionnelles au complément d'investissement à réaliser.

Cela ne signifie pas qu'il n'existerait pas d'enjeu de desserte du territoire du côté opposé à un éventuel contournement susceptible d'être assurée par d'autres moyens. Le débat devrait permettre d'éclairer cela.

Question n°1351 de : Caudeil Jérôme-  31290 Caragoudes - le 28/11/2007
En éloignant le grand contournement autoroutier en le faisant passer à Mazamet Revel (qui le veulent) ne répondrait-on pas aux aspirations de ces villes et à ceux qui croient aux bienfaits de ce contournement?

Réponse le  30/11/2007
En premier lieu, il faut rappeler que le projet soumis au débat est un contournement de l'agglomération toulousaine, ce qui suppose en soi de ne pas en être trop éloigné.

Par ailleurs, les grandes lignes du projet soumis au débat sont les suivantes :
- passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est (le passage à l'ouest implique nécessairement un prolongement par le sud pour assurer la possibilité de capter le flux de transit principal entre le Nord (A20) et l'Ouest (A62) d'une part et le Sud-Est d'autre part (A61))
- éloignement par rapport à l'agglomération toulousaine : entre une dizaine de kilomètres et environ 35 km du périphérique toulousain.

Les études de trafic montrent une diminution du trafic capté par le contournement au fur et à mesure qu'il s'éloigne du périphérique, cet aspect étant particulièrement marqué dans l'hypothèse d'un passage à l'ouest. Envisager un passage au-delà de cette limite pourrait ainsi remettre en question l'intérêt du projet de ce point de vue.

Par ailleurs, au-delà des 35 km, les effets positifs d'un grand contournement sur le trafic du périphérique (en terme de vitesse moyenne, de temps de parcours, ...) ont tendance à s'amoindrir, car le trafic capté à tendance à diminuer.

Enfin, le projet visant à participer à l'aménagement et au rééquilibrage régional, il devrait permettre la desserte des villes moyennes régionales (Auch, Montauban, Albi, ...) et des petites villes retenues comme pôle d'équilibre du développement de l'aire urbaine toulousaine (Grenade, Lavaur, Villefranche de Lauragais, ...). Ainsi, quel que soit son éloignement, un grand contournement par l'Est nécessairement connecté aux autoroutes et routes nationales, permettrait de relier par un itinéraire continu à 2 x 2 voies Montauban avec Albi et Carcassonne par exemple. Par contre, un itinéraire trop éloigné des pôles d'équilibre ne permettrait pas de conforter le développement de ceux-ci.

A cela s'ajoute des critères liés à la topographie du terrain et des infrastructures existantes.
Au nord, l'éloignement de 35 kilomètres correspond à l'embranchement entre l'A20 (en provenance de Paris ) et l'A62 (en provenance de Bordeaux). Envisager un contournement au-delà de cette distance nécessiterait une double interconnexion (une avec chaque autoroute, afin de capter l'ensemble des flux venant du nord), et donc un surcout non négligeable lié à ce doublement.
A l'est et au sud, le terrain commence à devenir plus accidenté au delà des 35 km, et se heurte aux côteaux du Quercy, aux Mont de Lacaune, à la Montagne Noire, puis à la barre du Piémont Pyrénéen.

Question n°1359 de : Hurand Antoine-  31500 Toulouse - le 03/12/2007
Pourquoi l'hypothèse d'un contournement uniquement Sud n'a t elle pas été considérée ? On constate en effet qu'elle permettrait un racourcissement important pour les transits Est/Ouest entre les villes du piémont pyrénéen sur l'axe Languedoc / Pays Basque (depuis le secteur de Villefranche vers celui de Muret, et vice versa, pour un ouvrage relativement court, ce qui n'est pas du tout le cas des contournements Ouest et Est ;
S'agit il d'un choix politique ou bien les données sur le trafic de transit figurant dans les rapports fournissent-ils des éléments de réponse à cette question ??

Réponse le  05/12/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local
Vous trouverez page 28 du dossier de débat une représentation schématique des différents flux de transit à travers l’agglomération toulousaine.
Le flux de transit principal se trouve entre le Nord et l'Atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part. Il est estimé à 9600 véhicules par jour.

Les trois familles d'hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour capter ce flux principal :
- Une première famille consistant à relier l'autoroute A62 au Nord à l'autoroute A61 en direction de Carcassonne et Montpellier en passant par l'Ouest de l'agglomération ;
- Une seconde famille consistant à relier ces deux autoroutes en passant par l'Est.
- Une troisième hypothèse a également été soumise au débat : elle est en fait le prolongement de la précédente jusqu'à l'autoroute A64 en direction de Tarbes. Ce prolongement par le sud permettrait de capter le flux de transit entre la Méditerranée et le Piémont espagnol, en direction de Tarbes, Pau (qui est le second flux de transit le plus important à travers l'agglomération toulousaine). Il est de l’ordre de 4000 véhicules par jour.

Mais à ce stade du projet, aucun tracé n'existe.

En effet, la décision de réaliser ce projet n'a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l'opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l'opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est, éloignement du périphérique, enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc...).

Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées présentent donc le même niveau d'analyse pour les trois familles envisagées de façon à permettre à chaque citoyen d'exprimer son point de vue.

Question n°1367 de : Horion Xavier-  31700 Blagnac - le 05/12/2007
La présentation de la solution oppose deux itinéraires.
Pourquoi ne pas envisager l'aménagement progressif (2x1 puis 2x2) d'où contournement complet de Toulouse?

Réponse le  05/12/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit entre le nord et l'atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Par ailleurs, la rentabilité du projet est une condition nécessaire à sa réalisation. Le principe d'un péage servant à financer l'infrastructure a été retenu (qui répond au principe du financement par les utilisateurs directs plutôt que par tout le monde à travers les impôts). Un contournement complet s'avèrerait difficilement réalisable : en effet, le projet trouve sa rentabilité en captant les flux de transit et d'échange : le trafic supplémentaire capté par la boucle complète, et donc les ressources associées en matière de péage ne seraient pas proportionnelles au complément d'investissement à réaliser.

Le projet dont l’opportunité est soumise au débat public est une autoroute à 2x2 voies à péages.

Autrefois, il était courant d'envisager un phasage transversal d'un projet routier, c'est à dire passer d'une 2x1 voie à une 2x2 voies. Il s'agissait d'établir les plans d'aménagement pour une 2x2 voies et de ne réaliser qu'un côté de chaussée permettant de faire circuler les véhicules dans les deux sens tout en réalisant les ouvrages d'art sur la largeur complète de la 2x2 voies. Or l'accidentologie forte constatée sur ces voies du fait d'une mauvaise perception de la route, avec de nombreux chocs frontaux, a nécessité de revoir ce processus de conception. Dorénavant, les voies rapides à 2x1 voie ne sont maintenant envisagées qu'avec un séparateur central et des ouvrages d'art adaptés ce qui pose problème sur un itinéraire important (circulation ralentie par des véhicules lents...) et seulement si, au moment de l'étude, le trafic estimé à terme ne nécessite pas un élargissement à 2x2 voies.

Ainsi, la réalisation d'une 2x1 voie ne coûte pas deux fois moins cher qu'une 2x2 voies bien au contraire, et ce pour deux raisons majeures.
La première est que dans la perspective d'une mise à 2x2 voies, l'enquête publique devra porter sur la totalité et donc l'Etat pourra être mis en demeure d'acheter la totalité des emprises. Le coût des acquisitions foncières est donc identique.
La seconde raison est que la réalisation technique de la phase à 2x1 voie ajoutée au passage à 2x2 voies nécessitant des déconstructions et reconstructions amènent à réaliser à terme un projet nettement plus onéreux.

Question n°1383 de : Brassens René-  11400 Castelnaudary - le 05/12/2007
Le noeud autoroutier reliant le contournement de Toulouse à l'A61 au même niveau que le débouché de l'A66 va constituer un point noir permanent et un encombrement accru inévitable sur l'A61 en direction de Toulouse.
Pourquoi ne pas concevoir ce noeud autoroutier à l'Est de Villefranche vers Port Lauragais? Ceci allongerait la distance de 25 à 35 km de Toulouse mais dévierait le trafic en dehors de la proche banlieue donnerait une fluidité continue à la circulation, supprimerait le point noir et les bouchons à l'approche de Toulouse sans inconvénient pour ceux qui veulent justement éviter d'y passer.

Réponse le  06/12/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit principal entre le nord et l'atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
Il relierait ainsi l'autoroute A62 au nord (elle-même connectée à l'A20 en direction de Paris) à l'autoroute A61 en direction de Carcassonne et Montpellier.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Rappelons que le secteur d'étude se situe dans un territoire compris entre une dizaine de kilomètres du périphérique et environ 35 km. La localisation de l'interconnexion avec l'A61 dépendrait directement de l'éloignement retenu.

Dans l’hypothèse d’un passage à l’Est seul (sans prolongement vers le Sud), le positionnement de l’interconnexion serait réalisé de manière à ne pas créer de « point noir » pour la circulation, l’objectif du projet étant véritablement de la faciliter.

Dans l'hypothèse d'un passage au Sud de l'agglomération toulousaine (famille Ouest+Sud et Est+Sud), la possibilité d'utiliser la portion de l'A66 (qui se connecte à l’A61) serait un élément supplémentaire à prendre à compte pour l’organisation de cette interconnexion.

Aujourd'hui, la décision de réaliser ce projet n'a pas encore été prise, encore moins celle de son éventuelle localisation. Le principe même du débat public est que toutes les opinions s'expriment et contribuent ainsi à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (dont la question de l'éloignement).

Question n°1400 de : Cabrol Bernard-  81100 Castres - le 05/12/2007
Le contournement Est ne pourrait-il pas être retenu compte tenu des flux Ouest-Est ou Nord vers l'Est qui sont les plus importants dans la Région Midi-Pyrénées? Et ce dans les plus brefs délais!

Réponse le  06/12/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local
Vous trouverez page 28 du dossier de débat une représentation schématique des différents flux de transit à travers l’agglomération toulousaine.
Le flux de transit principal se trouve entre le Nord et l'Atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part. Il est estimé à 9600 véhicules par jour.

Les trois familles d'hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour capter ce flux principal :
- Une première famille consistant à relier l'autoroute A62 au Nord à l'autoroute A61 en direction de Carcassonne et Montpellier en passant par l'Ouest de l'agglomération ;
- Une seconde famille consistant à relier ces deux autoroutes en passant par l'Est.
- Une troisième hypothèse a également été soumise au débat : elle est en fait le prolongement de la précédente jusqu'à l'autoroute A64 en direction de Tarbes. Ce prolongement par le sud permettrait de capter le flux de transit entre la Méditerranée et le Piémont espagnol, en direction de Tarbes, Pau (qui est le second flux de transit le plus important à travers l'agglomération toulousaine). Il est de l’ordre de 4000 véhicules par jour.

Mais à ce stade du projet, aucun tracé n'existe.

En effet, la décision de réaliser ce projet n'a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l'opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l'opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est, éloignement du périphérique, enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc...).

Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées présentent donc le même niveau d'analyse pour les trois familles envisagées de façon à permettre à chaque citoyen d'exprimer son point de vue.

Question n°1408 de : Tesse Irène-  31190 Grazac - le 05/12/2007
Pourquoi ne pas faire un contournement global de Toulouse? (de toute façon, à long terme, il faudra le prévoir et le réaliser avec l'augmentation du trafic automobile et saturation de l'infrastructure)

Réponse le  06/12/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit entre le nord et l'atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Par ailleurs, la rentabilité du projet est une condition nécessaire à sa réalisation. Le principe d'un péage servant à financer l'infrastructure a été retenu (qui répond au principe du financement par les utilisateurs directs plutôt que par tout le monde à travers les impôts). Un contournement complet s'avèrerait difficilement réalisable : en effet, le projet trouve sa rentabilité en captant les flux de transit et d'échange : le trafic supplémentaire capté par la boucle complète, et donc les ressources associées en matière de péage ne seraient pas proportionnelles au complément d'investissement à réaliser.

Cela ne signifie pas qu'il n'existerait pas d'enjeu de desserte du territoire du côté opposé à un éventuel contournement susceptible d'être assurée par d'autres moyens. Le débat devrait permettre d'éclairer cela.

Question n°1412 de : Mas Germain-  31290 Maurémont - le 05/12/2007
Ne serait-il pas préférable afin de désenclaver Toulouse que son contournement se fasse bien plus loin ce qui répondrait aux aspirations de Revel Puylaurens Castelnaudary?

Réponse le  06/12/2007
En premier lieu, il faut rappeler que le projet soumis au débat est un contournement de l'agglomération toulousaine, ce qui suppose en soi de ne pas en être trop éloigné.

Par ailleurs, les grandes lignes du projet soumis au débat sont les suivantes :
- passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est (le passage à l'ouest implique nécessairement un prolongement par le sud pour assurer la possibilité de capter le flux de transit principal entre le Nord (A20) et l'Ouest (A62) d'une part et le Sud-Est d'autre part (A61))
- éloignement par rapport à l'agglomération toulousaine : entre une dizaine de kilomètres et environ 35 km du périphérique toulousain.

Les études de trafic montrent une diminution du trafic capté par le contournement au fur et à mesure qu'il s'éloigne du périphérique, cet aspect étant particulièrement marqué dans l'hypothèse d'un passage à l'ouest. Envisager un passage au-delà de cette limite pourrait ainsi remettre en question l'intérêt du projet de ce point de vue.

Par ailleurs, au-delà des 35 km, les effets positifs d'un grand contournement sur le trafic du périphérique (en terme de vitesse moyenne, de temps de parcours, ...) ont tendance à s'amoindrir, car le trafic capté à tendance à diminuer.

Enfin, le projet visant à participer à l'aménagement et au rééquilibrage régional, il devrait permettre la desserte des villes moyennes régionales (Auch, Montauban, Albi, ...) et des petites villes retenues comme pôle d'équilibre du développement de l'aire urbaine toulousaine (Grenade, Lavaur, Villefranche de Lauragais, ...). Ainsi, quel que soit son éloignement, un grand contournement par l'Est nécessairement connecté aux autoroutes et routes nationales, permettrait de relier par un itinéraire continu à 2 x 2 voies Montauban avec Albi et Carcassonne par exemple. Par contre, un itinéraire trop éloigné des pôles d'équilibre ne permettrait pas de conforter le développement de ceux-ci.

A cela s'ajoute des critères liés à la topographie du terrain et des infrastructures existantes.
Au nord, l'éloignement de 35 kilomètres correspond à l'embranchement entre l'A20 (en provenance de Paris ) et l'A62 (en provenance de Bordeaux). Envisager un contournement au-delà de cette distance nécessiterait une double interconnexion (une avec chaque autoroute, afin de capter l'ensemble des flux venant du nord), et donc un surcout non négligeable lié à ce doublement.
A l'est et au sud, le terrain commence à devenir plus accidenté au delà des 35 km, et se heurte aux côteaux du Quercy, aux Mont de Lacaune, à la Montagne Noire, puis à la barre du Piémont Pyrénéen.

Question n°1415 de : Ghilardi -  31380 Montjoire - le 05/12/2007
Pourquoi ne pas faire passer le contournement le long de la vallée du Girou. Où déjà une ligne à Haute tension est implantée. zone inondable et peu de construction qui partirait de Castelnau d'Estretefonds vers l'Est et pourrait rejoindre l'autoroute des 2 mers avant Villefranche de Lauragais dans le cas où le site Nord Est est retenu?

Réponse le  06/12/2007
A ce stade du projet, aucun tracé n'existe ; il n'est donc pas possible de vous dire, dans l'hypothèse où le grand contournement autoroutier de Toulouse se réaliserait, quel secteur il serait susceptible de traverser ou d'emprunter.

En effet, la décision de réaliser le projet n'a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l'opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l'opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est, éloignement du périphérique, enjeux d'aménagement du territoire, enjeux environnementaux, etc...).

Le dossier support du débat public et l'ensemble des études réalisées ont pour objectif d'apporter les éléments permettant à chaque citoyen d'exprimer son point de vue sur ces questions.

A la suite du débat, si l'opportunité du projet était confirmée, l'Etat serait amené à lancer les études et les concertations auprès du public nécessaires à la recherche des différents tracés et en tenant compte des enseignements du débat public. C'est à ce stade que seraient définis les tracés. Leur recherche se ferait dans un objectif de respect et de préservation des espaces naturels sensibles, du patrimoine, du paysage, mais également des zones habitées, pour limiter au maximum les nuisances qui l'accompagneraient.

Question n°1416 de : Roux Himme Jean-Monique-  31400 Toulouse - le 05/12/2007
Pourquoi pas une autre rocade?

Réponse le  06/12/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit principal entre le Nord et l'Atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Par ailleurs, la rentabilité du projet est une condition nécessaire à sa réalisation. Le principe d'un péage servant à financer l'infrastructure a été retenu (qui répond au principe du financement par les utilisateurs directs plutôt que par tout le monde à travers les impôts). Un contournement complet, type rocade, s'avèrerait difficilement réalisable : en effet, le projet trouve sa rentabilité en captant les flux de transit et d'échange : le trafic supplémentaire capté par la boucle complète, et donc les ressources associées en matière de péage ne seraient pas proportionnelles au complément d'investissement à réaliser.

Cela ne signifie pas qu'il n'existerait pas d'enjeu de desserte du territoire du côté opposé à un éventuel contournement susceptible d'être assurée par d'autres moyens. Le débat devrait permettre d'éclairer cela.

Question n°1421 de : Gleyise Jean-Michel-  31120 Portet sur Garonne - le 05/12/2007
Un contournement vers le Sud soit par l'Est soit par l'Ouest apparaît de plus en plus nécessaire et urgent.
Ne faudrait-il pas envisager pour une étape suivante un contournement circulaire complet et procéder le plus tôt possible à des réservations de terrains pour un passage de voie autoroutière auquel il faudrait joindre une voie ferroviaire au moins d'un côté?

Réponse le  06/12/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit entre le nord et l'atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Par ailleurs, la rentabilité du projet est une condition nécessaire à sa réalisation. Le principe d'un péage servant à financer l'infrastructure a été retenu (qui répond au principe du financement par les utilisateurs directs plutôt que par tout le monde à travers les impôts). Un contournement complet s'avèrerait difficilement réalisable : en effet, le projet trouve sa rentabilité en captant les flux de transit et d'échange : le trafic supplémentaire capté par la boucle complète, et donc les ressources associées en matière de péage ne seraient pas proportionnelles au complément d'investissement à réaliser.

Cela ne signifie pas qu'il n'existerait pas d'enjeu de desserte du territoire du côté opposé à un éventuel contournement susceptible d'être assurée par d'autres moyens. Le débat devrait permettre d'éclairer cela.


Par ailleurs, l’implantation d'une voie ferrée le long d’une emprise autoroutière apparaît délicate sur le plan technique. En effet, les règles de conception des autoroutes et des voies ferrées diffèrent sensiblement : ces dernières sont beaucoup plus exigeantes en terme de pentes tolérées : 2% pour les LGV et 1,5% pour les voies recevant les trains de fret contre 5% pour les autoroutes. Les tracés au moment de la conception sont donc recherchés en fonction de ces contraintes, et une compatibilité paraît donc difficilement envisageable.

Mais au-delà de l'aspect technique, la question de la pertinence d'une telle opération se pose réellement. Les autoroutes ont tendance à éviter les zones urbanisées pour limiter les nuisances aux populations. La desserte des petites villes et des villes moyennes reste pertinente grâce à un positionnement adéquat des échangeurs avec les voiries principales qui desservent ces villes. A l'inverse, une voie ferrée, si elle veut assurer des liaisons entre villes, nécessite de relier le coeur de ces dernières entre elles, en effet tout changement (de train, de mode) est extrêmement pénalisant pour l'usage des transports en commun .


Question n°1427 de : Mazas Monique-  31290 Villefranche - le 06/12/2007
Pourquoi vouloir créer une ceinture proche de Toulouse qui ne peut pas résoudre les problèmes d'embouteillages sur le périphérique aux heures de pointe?

Le trafic sur celui-ci hors heures de pointe étant loin d'être saturé. Une ceinture éloignée pourrait faciliter les liaisons des villes importantes de Midi-Pyrénées.

Réponse le  06/12/2007
Le projet soumis au débat porte avant tout sur l'opportunité de faire ou ne pas faire le contournement autoroutier de Toulouse. Dans l'hypothèse où cette opportunité serait confirmée, le débat doit contribuer à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet dont les objectifs sont :
- dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local
- contribuer à décongestionner le périphérique et offrir une alternative en cas d'incident
- participer à l'aménagement et au rééquilibrage du territoire régional

Les grandes lignes du projet soumis au débat sont les suivantes :
- passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est (le passage à l'ouest implique nécessairement un prolongement par le sud pour assurer la possibilité de capter le flux de transit principal entre le Nord (A20) et l'Ouest (A62) d'une part et le Sud-Est d'autre part (A61))
- éloignement par rapport à l'agglomération toulousaine : le territoire d’études est situé entre une dizaine de kilomètres et environ 35 km du périphérique toulousain.


Les études de trafic montrent que selon les familles et l'éloignement, un grand contournement peut avoir un effet significatif sur les trafics supportés par le périphérique.
Logiquement, chaque famille de contournement capte en priorité une part du trafic de la section de périphérique située du même côté qu'elle :
- Les familles "Est" et "Est+Sud" engendreraient une diminution du trafic de l'ordre de 15%* sur la section Est du périphérique (soit 20 à 25 000 véhicules par jour en moins) pour un contournement proche à 10 km, et de l'ordre de 11 000 véhicules/jour en moins pour un contournement à 35 km.
- La famille "Ouest+Sud" aurait un impact plus limité, même sur la section Ouest du périphérique, et ce, quel que soit l'éloignement : un contournement à 10 km diminuerait d'environ 10 000 véhicules/jours, et de 3 000 véhicules/jour pour un passage à 35 km.
- Les deux familles comportant une partie "Sud" ont une forte incidence sur la section Sud du périphérique : entre 19 000 et 6000 véhicules/jour seraient retirés du trafic pour la famille "Est+Sud", et entre 11 000 et 5 000 véhicules/jour pour la famille "Ouest+Sud".


Aujourd'hui, la décision de réaliser ce projet n'a pas encore été prise, encore moins celle de son éventuelle localisation. Le principe même du débat public est que toutes les opinions s'expriment et contribuent ainsi à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (dont la question de l'éloignement).

Question n°1429 de : Amans Marie-  31460 Caragoudes - le 06/12/2007
A-t-on calculé combien de collines il faudra creuser pour l'implantation des contournements autoroutiers Est ou Est+Sud?

Réponse le  06/12/2007
A ce stade du projet, aucun tracé n’existe.
En effet, la décision de réaliser ce projet n’a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l’opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l’opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l’Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (passage à l’est ou à l’ouest de l’agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l’hypothèse d’un passage à l’est, éloignement du périphérique, etc...).

A la suite du débat, si l’opportunité du projet était confirmée, l’Etat serait amené à lancer les études et les concertations auprès du public nécessaires à la recherche des différents tracés et en tenant compte des enseignements du débat public. C’est à ce stade que se ferait la recherche du tracé, dans un objectif de respect et de préservation des espaces naturels sensibles, du patrimoine, du paysage, mais également des zones habitées, pour limiter au maximum les nuisances qui l'accompagneraient. C'est également à ce stade des études qu'il deviendrait possible de répondre très précisément à votre question.

Une analyse spécifique a cependant été, dès ce stade des études, réalisée afin d'identifier les secteurs paysagers les plus sensibles : les crêtes, les coteaux et les vallons, constituent un enjeu de premier ordre.
Il en est de même pour les grandes structures végétales comme les espaces naturels en bord des rivières (ramiers), les boisements et paysages locaux, distants de Toulouse (Montagne Noire, reliefs de l'Albigeois-Castrais).

Le projet autoroutier doit respecter au mieux les ambiances paysagères traversées en évitant de dénaturer les sites sensibles. L’intégration visuelle de la future autoroute est principalement assurée en minimisant son impact visuel pour les riverains et en recomposant les territoires éventuellement perturbés.

Seules les études ultérieures permettraient de préciser cela mais le tracé devrait, dans la mesure du possible, les éviter ou bien prévoir des mesures compensatoires de grande ampleur permettant son inscription dans le territoire la plus fine et la moins dommageable possible.
Les études environnementales et paysagères réalisées à ce stade de la réflexion (et téléchargeables sur le site du débat) traduisent la volonté du maître d'ouvrage d'intégrer ces enjeux le plus en amont possible dans ses réflexions.

Les expériences récentes montrent que plus de 10% des investissements réalisés sur autoroutes neuves sont consacrés à l'intégration paysagère et environnementale.

A cela s'ajoute la politique du "1% paysage et développement" : il s'agit d'une enveloppe financière proportionnelle aux montant des travaux, allouée à des projets qui visent à mettre en valeur le paysage ou le patrimoine, et à favoriser le développement local. Il peut s'agir de travaux d'aménagement paysager de place de village, d'enfouissement de réseaux, de création de sentiers de découverte du paysage, de rénovation de bâtiments...

Il faut rappeler qu'aucune décision n'est prise à ce jour. Le principe même du débat public est que toutes les opinions s'expriment afin d'apprécier ensuite l'opportunité de faire ou ne pas faire le projet.


Question n°1447 de : Spiess Jean-Michel-  31460 Vendine - le 11/12/2007
Je suis pour le contournement mais faut-il qu'il soit raccordé à la verrue sur A68 qui rejoint Verfeil? La 4 voies Verfeil Castres doit-elle passer dans le couloir du grand contournement et faire double emploi? Comme soi-disant il n'y avait pas de tracé, pourquoi la 4 voies de Castres Verfeil rejoint la verrue? SI VOUS AVEZ UNE REPONSE HONNETE, VOUS POUVEZ ME REPONDRE SINON LE PEU DE CONFIANCE QUE JE VOUS DONNAIS SERA NEGATIF.

Réponse le  13/12/2007
L'un des trois objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et ainsi capter le flux de transit principal entre le Nord et l'Atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
La réalisation d'un contournement (par l'est ou par l'ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.

Dans l'hypothèse où l'opportunité du projet serait confirmée, le contournement relierait donc l'autoroute A62 au nord (elle-même connectée à l'A20 en direction de Paris) à l'autoroute A61 en direction de Carcassonne et Montpellier.

Les interconnexions avec les autres autoroutes dépendraient directement du choix de passer à l'est ou à l'ouest.
Ainsi, l’interconnexion avec l’autoroute A68 ne se ferait que dans l’hypothèse d’un passage à l’est (avec ou sans prolongement au sud). Toujours dans cette hypothèse, le positionnement de l’interconnexion dépendrait directement de l’éloignement retenu, qui rappelons-le, se situe entre une dizaine de kilomètres du périphérique et environ 35 km.


Enfin, il convient de savoir que le projet de Grand Contournement Autoroutier de Toulouse et le projet de liaison Castres-Toulouse ne sont pas liés administrativement, même s'ils auraient un lien géographique dans l'hypothèse où le contournement se réaliserait par l'Est.
Afin d'éviter tourte confusion, la commission nationale du débat public a demandé et obtenu que la concertation prévue sur le projet de liaison Castres-Toulouse soit différée jusqu'a ce que le débat publics soit suffisamment avancé.

La concertation sur le projet de liaison autoroutière Castres-Toulouse, qui devait commencer en juin a donc été différée afin de pouvoir prendre en compte les éléments du débat public sur le projet de grand contournement autoroutier de Toulouse.

La Commission Particulière du Débat Public a ainsi tenu le 16 octobre 2007 une réunion à Puylaurens permettant d'aborder les liens éventuels entre les deux projets.

Une information large sur la liaison autoroutière Castres-Toulouse a été réalisée en octobre permettant à tous de disposer de l'ensemble des éléments connus à ce jour et de s'exprimer en toute connaissance du dossier.

La concertation sur la liaison autoroutière Castres-Toulouse se poursuivra début 2008.
L'Etat saisira ensuite la Commission Nationale du Débat Public.



Question n°1457 de : Arnaud Christian-  81200 Mazamet - le 18/12/2007
Même si ce n'est pas actuellement prévu, y aura-t-il un prolongement vers l'axe de Béziers?

Réponse le  19/12/2007
En premier lieu, il faut rappeler que le projet soumis au débat est un contournement de l'agglomération toulousaine, ce qui suppose en soi de ne pas en être trop éloigné.

Par ailleurs, les grandes lignes du projet soumis au débat sont les suivantes :
- passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est (le passage à l'ouest implique nécessairement un prolongement par le sud pour assurer la continuité des flux évoqués ci-dessus).
- éloignement par rapport à l'agglomération toulousaine : entre une dizaine de kilomètres et environ 35 km du périphérique toulousain.

Les études de trafic montrent une diminution du trafic capté par le contournement au fur et à mesure qu'il s'éloigne du périphérique, cet aspect étant particulièrement marqué dans l'hypothèse d'un passage à l'ouest. Envisager un passage au-delà de cette limite pourrait ainsi remettre en question la rentabilité du projet.

Par ailleurs, au-delà des 35 km, les effets positifs d'un grand contournement sur le trafic du périphérique (en terme de vitesse moyenne, de temps de parcours, ...) ont tendance à s'amoindrir, car le trafic capté à tendance à diminuer.

Enfin, le projet visant à participer à l'aménagement et au rééquilibrage régional, il devrait permettre la desserte des villes moyennes régionales (Auch, Montauban, Albi, ...) et des petites villes retenues comme pôle d'équilibre du développement de l'aire urbaine toulousaine (Grenade, Lavaur, Villefranche de Lauragais, ...).
Un itinéraire aboutissant directement à Béziers serait trop éloigné des pôles d'équilibre pour permettre au projet la réalisation de cet objectif. Un tel prolongement n’est donc à ce jour pas envisagé.

Question n°1470 de : Thébia Hervé-  31270 Frouzins - le 19/12/2007
Si le but du contournement est d'éviter aux véhicules en transit de passer par le centre de l'agglomération autant les éloigner le plus possible; dans ce cas, pourquoi prévoir des scénari en dessus de 20km qui plus est auront un impact sur des zones habitées plus denses et par conséquent, causeront davantage de nuisances?

Réponse le  31/12/2007
A ce stade du projet, aucun tracé n’existe.

En effet, la décision de réaliser ce projet n’a pas encore été prise : le débat public porte en premier lieu sur l’opportunité de faire ou ne pas faire ce projet. Ensuite, si l’opportunité est reconnue, le débat doit contribuer à éclairer l’Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre :
- passage à l'Est ou à l'Ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le Sud
- éloignement par rapport à l'agglomération toulousaine : entre une dizaine de kilomètres et environ 35 km du périphérique toulousain.

Les zones d'habitat dense de l'agglomération toulousaine (à moins d’une dizaine de km du périphérique) ont donc bien été exclues de la zone d’implantation potentielle. Il n'est pas envisageable de construire une telle infrastructure éloignée seulement de quelques kilomètres du périphérique pour les raisons suivantes : tout d'abord, elle introduirait une coupure dans un tissus urbain déjà très dense, où une infrastructure autoroutière n'a pas sa place ; de plus la satisfaction des besoins de déplacements locaux en cohérence avec les orientations du Plan de déplacements urbains relève davantage des "transports en commun" ou de "boulevards urbains" multimodaux. Par ailleurs, en raison de la densité de l'agglomération elle impacterait un nombre très élevé d'habitations, soit parce qu'elles seraient situées directement sur l'emprise (donc devraient être démolies), soit parce qu'elles seraient riveraines immédiates de l'infrastructure (donc gênées par le bruit et la pollution). Les seules solutions techniques acceptables par la population (tunnels, tranchées couvertes) généreraient des coûts prohibitifs et remettraient en cause la rentabilité du projet.

Par ailleurs, il n’est pas envisagée d’aller au-delà de 35 km du périphérique pour les raisons suivantes :

Les études de trafic montrent une diminution du trafic capté par le contournement au fur et à mesure qu'il s'éloigne du périphérique, cet aspect étant particulièrement marqué dans l'hypothèse d'un passage à l'ouest. Envisager un passage au-delà de cette limite pourrait ainsi remettre en question la rentabilité du projet.
L’éloignement a également pour conséquence de diminuer les effets positifs d'un grand contournement sur le trafic du périphérique (en terme de vitesse moyenne, de temps de parcours, ...). Au-delà de 35 km, les effets commencent à ne plus être significatifs sur le périphérique.

Enfin, le projet visant à participer à l'aménagement et au rééquilibrage régional, il devrait permettre la desserte des villes moyennes régionales (Auch, Montauban, Albi, ...) et des petites villes retenues comme pôle d'équilibre du développement de l'aire urbaine toulousaine (Grenade, Lavaur, Villefranche de Lauragais, ...). Un itinéraire passant au-delà des 35 km serait trop éloigné des pôles d'équilibre pour permettre au projet la réalisation de cet objectif.

A cela s'ajoute des critères liés à la topographie du terrain et des infrastructures existantes.
Au Nord, la limite des 35 kilomètres correspond à l'embranchement entre l'A20 (en provenance de Paris ) et l'A62 (en provenance de Bordeaux). Envisager un contournement au-delà de cette limite nécessiterait une double interconnexion (une avec chaque autoroute, afin de capter l'ensemble des flux venant du Nord), et donc un surcoût non négligeable lié à ce doublement.
A l'Est et au Sud, le terrain commence à devenir plus accentué au delà des 35 km, et se heurte aux côteaux du Quercy, aux Mont de Lacaune, à la Montagne Noire, puis à la barre du Piémont Pyrénéen.



Rappelons qu'aucune décision n'est prise à ce jour. Le principe même du débat public est que toutes les opinions s'expriment le plus en amont possible, afin d'apprécier précisément l'utilité et l'opportunité du projet.

Question n°1473 de : Falcou Francis-  11400 Castelnaudary - le 19/12/2007
L'interconnexion du contournement Est ou Sud de Toulouse, avec l'A61 et l'A66 ne gagnerait-elle pas à être située à la limite du département de la Haute-Garonne et de l'Aude afin de profiter à tout le Lauragais?

Réponse le  31/12/2007
L'un des objectifs du grand contournement autoroutier de Toulouse est de dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local. Les différentes hypothèses soumises au débat ont donc été imaginées pour répondre à cet objectif et capter le flux de transit principal entre le Nord et l'Atlantique d'une part, et la Méditerranée d'autre part.
Il relierait ainsi l'autoroute A62 au Nord (elle-même connectée à l'A20 en direction de Paris) à l'autoroute A61 en direction de Carcassonne et Montpellier.
La réalisation d'un contournement (par l'Est ou par l'Ouest) permettrait ainsi d'assurer la continuité du réseau routier national sans passer par le périphérique.


La localisation de l'interconnexion avec l'A61 (elle-même connectée à l'A66 à environ 20 km du périphérique toulousain) dépendrait directement de l'éloignement retenu. Rappelons que le secteur d'étude se situe dans un territoire compris entre une dizaine de kilomètres du périphérique et environ 35 km (ce qui correspond à la limite entre les départements de l’Aude et de la Haute-Garonne).


Aujourd'hui, la décision de réaliser ce projet n'a pas encore été prise, encore moins celle de son éventuelle localisation. Le principe même du débat public est que toutes les opinions s'expriment et contribuent ainsi à éclairer l'Etat sur les grandes lignes du projet à mettre en oeuvre (dont la question de l'éloignement).

Question n°1478 de : Ward Ian Villeneuve Les Lavaur - le 19/12/2007
J’ai posé ma question (1178) sur l’option Est, pour essayer de comprendre votre dossier, pas pour prôner aucune des options. Je reprends les essentielles de ma question ......
...............à quoi sert l’option « Est » ? Selon page 76, montrant l’effet sur des vitesses moyennes, il ne sert à absolument rien en termes de [la section Sud de la rocade]
................pourquoi l’option « Est » fait-elle partie des options considérées pour un projet d’une telle envergure sans prétendre traiter [le problème du chargement de la section Sud de la rocade]
Je ne m’intéressais pas particulièrement à cette option mais je me demande ce qu’elle est censé apporter par rapport à l’option Est+Sud (sauf d’être moins cher) et pourquoi vous le proposez. Je souhaite poursuivre ma question en vous posant des questions supplémentaires :
Pourquoi, quand vous parlez des effets sur la section sud, vous ne parlez que de deux familles comportant une partie "Sud", pas l’option sur laquelle portait ma question ? Et pourquoi vous parlez de l’option Ouest-sud si ma question n’en avait absolument rien à voir ?
Pourquoi, quand je pose une question portant sur le chargement de la rocade et l’effet de l’option Est sur les vitesses moyennes vous répondez en termes de volumes de trafic sans aucunes indications de l’effet de cela sur la congestion (mieux mesurée en termes de vitesses moyennes, pas de volumes absolues) ? J’ai déjà posé la même question sur votre dossier dont le texte ne fait aucun allusion au critère de vitesse, toujours de volumes de trafic.
Pourquoi, quand vous faites référence aux objectifs vous citez systématiquement l’objectif 1 (qui n’est pas vraiment un objectif pour un contournement, simplement une définition) mais jamais les autres ?
Vous faites inclus dans beaucoup de vos réponses du texte copié-collé qui explique qu’aucune tracée n’existe mais pourquoi pour la mienne qui n’en avait absolument rien à voir ?
En bref, pourquoi vous n’avez pas répondu à ma question ? Est-ce que parce que cette exercice de consultation ne l’est pas du tout ?

Réponse le  08/01/2008
Comme nous vous l’avons expliqué, les différentes options soumises au débat public ont été imaginées pour répondre à l’objectif de capter le flux de transit principal à travers l’agglomération.
Ce flux principal s’avère être entre le Nord et l’Atlantique d’une part, et la Méditerranée d’autre part. Il se chiffre à 9600 véhicules par jour. Le second flux le plus important à travers l’agglomération est le flux « Piémont espagnol-Méditerranée », mais il est presque 2,5 fois inférieur. C’est la raison pour laquelle la première option imaginée est une option « Est » seule et que l’option « Est+Sud » a ensuite été naturellement proposée.


Il est évident que l’option Est sans prolongement au Sud n’aura qu’un effet marginal sur le tronçon sud du périphérique. Vous avez pu le constater à travers les chiffres de la page 79 que vous citez.
Le grand contournement autoroutier de Toulouse n’a pas pour prétention de régler la totalité les problèmes de circulation sur le périphérique toulousain, mais de contribuer à réduire sa congestion à l’horizon 2020, en complément d’autres projets tels que le développement des transports en commun et une politique de développement urbain visant à limiter les déplacements sur l’aire métropolitaine en rapprochant emplois et habitats.
Les différentes options soumises au débat poursuivent des objectifs qui ont été fixés à partir du diagnostic de la situation des déplacements et des solutions déjà envisagées. Ces objectifs sont :
- dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local
- contribuer à décongestionner le périphérique et offrir une alternative en cas d'incident
- participer à l'aménagement et au rééquilibrage du territoire régional

Ainsi, l’option « Est », comme les autres options, permet de répondre à ces objectifs (certes d’une manière différente). Nous ne pourrions justifier le fait d’écarter des discussions du présent débat public cette option « Est » sans prolongement au Sud au seul motif qu’elle ne règle pas les problèmes du périphérique Sud.

Rappelons que cette option permettrait de diminuer le trafic sur le périphérique Est (cf notre réponse à la question 1178) et d’obtenir un gain de temps moyen de 20 à 30 minutes à l'échéance 2020, par rapport à la situation de référence (c'est à dire sans contournement), pour parcourir un trajet Nord-Sud entre l'embranchement A20-A62 (au sud de Montauban) et l'échangeur de Castelnaudary (A61).

Les pages 70 à 77 du dossier du débat public présentent une synthèse des performances attendues des différentes options du projet. Elles sont déclinées en terme de temps de parcours, de trafics captés par la nouvelle infrastructure, d’effets sur le système de déplacements (à l’échelle du périphérique, mais également de l’aire métropolitaine).
Vous regrettez de ne rien lire sur les embouteillages et les vitesses, à l’exception de l’illustration de la page 76. Cependant, le sous-chapitre sur les temps de parcours (pages 70-71) est très explicite à ce sujet. La réduction de la congestion peut être constatée par l’analyse des vitesses, mais in fine, ce sont les temps de parcours qui représentent le critère le plus important pour l’automobiliste.

Enfin, si vous souhaitez plus de détail sur ces questions, je vous invite à vous reporter aux « Etudes multimodales de déplacements », réalisées par le Centre d’Etudes Techniques de l’Equipement, dans le cadre de la préparation du débat public. Ces documents sont téléchargeables sur le site Internet de la Commission Particulière du Débat Public (CPDP). Ils sont également disponibles en CD-Rom sur simple demande auprès de la CPDP.

Question n°1496 de : Matthewman Andrew-  31570 Aurin - le 21/12/2007
Question pour la DRE :
L'Etat a-t-il une préférence pour un tracé sur ou proche de celui du projet d'autoroute dite "Translauragaise" de 1996 ?
Je vous demande de répondre clairement oui ou non à la question telle qu'elle est posée.

Réponse le  28/12/2007
La «Translauragaise», que vous évoquez, faisait partie du Dossier de Voirie d'Agglomération (D.V.A.) datant de 1996.
Ce dossier, réalisé sous la maîtrise d'ouvrage de l'Etat, devait définir le schéma de voirie des principales agglomérations françaises à long terme. Un projet de DVA a ainsi fait l'objet d'une concertation au 1er semestre 1996 pour l'agglomération toulousaine. Ce projet n'a pas abouti et cette procédure n'existe plus.
Localement, le Schéma Directeur de l'Agglomération Toulousaine a cependant repris un certain nombre des projets de voirie envisagés (vous les retrouverez page 50 du dossier de débat), mais pas la « translauragaise ».

Il faut souligner qu'aujourd'hui aucun tracé relatif au projet de Grand Contournement Autoroutier de Toulouse porté au débat n'existe. Le débat porte avant tout sur l'opportunité de faire ou de ne pas faire ce projet.
Ensuite, si l'opportunité du projet était confirmée, l'Etat serait amené à lancer les études et les concertations auprès du public nécessaires à la recherche des différents tracés et en tenant compte des enseignements du débat public. C'est à ce stade que seraient définis les tracés. Leur recherche se ferait dans un objectif de respect et de préservation des espaces naturels sensibles, du patrimoine, du paysage, mais également des zones habitées, pour limiter au maximum les nuisances qui l'accompagneraient.

Question n°1513 de : GUEGUEN Kévin-  29430 LANHOUARNEAU - le 28/12/2007
En éloignant le grand contournement autoroutier, en le faisant passer par Mazamet, Revel, etc., ne répondrait-on pas aux aspirations de ces villes et à ceux qui croient aux bienfaits de ce contournement ?

Réponse le  28/12/2007
En premier lieu, il faut rappeler que le projet soumis au débat est un contournement de l'agglomération toulousaine, ce qui suppose en soi de ne pas en être trop éloigné.

Par ailleurs, les grandes lignes du projet soumis au débat sont les suivantes :
- passage à l'est ou à l'ouest de l'agglomération toulousaine, avec ou sans prolongement par le sud dans l'hypothèse d'un passage à l'est (le passage à l'ouest implique nécessairement un prolongement par le sud pour assurer la possibilité de capter le flux de transit principal entre le Nord (A20) et l'Ouest (A62) d'une part et le Sud-Est d'autre part (A61))
- éloignement par rapport à l'agglomération toulousaine : entre une dizaine de kilomètres et environ 35 km du périphérique toulousain.

Les études de trafic montrent une diminution du trafic capté par le contournement au fur et à mesure qu'il s'éloigne du périphérique, cet aspect étant particulièrement marqué dans l'hypothèse d'un passage à l'ouest. Envisager un passage au-delà de cette limite pourrait ainsi remettre en question l'intérêt du projet de ce point de vue.

Par ailleurs, au-delà des 35 km, les effets positifs d'un grand contournement sur le trafic du périphérique (en terme de vitesse moyenne, de temps de parcours, ...) ont tendance à s'amoindrir, car le trafic capté à tendance à diminuer.

Enfin, le projet visant à participer à l'aménagement et au rééquilibrage régional, il devrait permettre la desserte des villes moyennes régionales (Auch, Montauban, Albi, ...) et des petites villes retenues comme pôle d'équilibre du développement de l'aire urbaine toulousaine (Grenade, Lavaur, Villefranche de Lauragais, ...). Ainsi, quel que soit son éloignement, un grand contournement par l'Est nécessairement connecté aux autoroutes et routes nationales, permettrait de relier par un itinéraire continu à 2 x 2 voies Montauban avec Albi et Carcassonne par exemple. Par contre, un itinéraire trop éloigné des pôles d'équilibre ne permettrait pas de conforter le développement de ceux-ci.

A cela s'ajoute des critères liés à la topographie du terrain et des infrastructures existantes.
Au nord, l'éloignement de 35 kilomètres correspond à l'embranchement entre l'A20 (en provenance de Paris ) et l'A62 (en provenance de Bordeaux). Envisager un contournement au-delà de cette distance nécessiterait une double interconnexion (une avec chaque autoroute, afin de capter l'ensemble des flux venant du nord), et donc un surcout non négligeable lié à ce doublement.
A l'est et au sud, le terrain commence à devenir plus accidenté au delà des 35 km, et se heurte aux côteaux du Quercy, aux Mont de Lacaune, à la Montagne Noire, puis à la barre du Piémont Pyrénéen.

Question n°1517 de : CANOLLE Gérard-  09230 MÉRIGON - le 28/12/2007
Ne pensez-vous pas que l'hypothèse Ouest+Sud reste la plus utile, la plus crédible, la moins difficile à réaliser du fait de la géographie moins vallonnée que celle de l'Est ?

Réponse le  28/12/2007
Les objectifs du projet de grand contournement autoroutier de Toulouse sont de :
- dissocier les trafics de transit et d'échange du trafic local
- contribuer à décongestionner le périphérique et offrir une alternative en cas d'incident
- participer à l'aménagement et au rééquilibrage du territoire régional

Le débat public va permettre d'éclairer si et comment chacune des familles permettrait de répondre à ces objectifs, le cas échéant sous quelles conditions.
Le projet devrait bien sûr respecter les grands enjeux environnementaux en s'inscrivant dans une logique de développement durable du territoire.
Le débat public peut également faire émerger d'autres enjeux à prendre en compte dans les décisions ultérieures non identifiées ou insuffisamment identifiées par le maître d'ouvrage.
C'est la prise en compte de l'ensemble de ces aspects qui orientera la décision du maître d'ouvrage pour la suite.

Douze études ont été réalisées spécifiquement dans le cadre de la préparation du débat public. Elles portent sur trois thématiques complémentaires :
- les enjeux socio-économiques et d’aménagement du territoire
- les transports et les déplacements
- l’environnement (identification des enjeux environnementaux majeurs, nuisances sonores, pollution atmosphérique)
Ces études sont synthétisées dans le dossier du maître d’ouvrage. L’ensemble de ces documents (études, résumé des études, dossier de synthèse) est disponible sur le site Internet de la Commission Particulière du Débat Public.

Les trois options « Est », « Est+Sud » et « Ouest+Sud » ont été analysées au regard de ces trois thématiques.

A titre d’exemple, en matière de trafic total attendu, il faut savoir que pour un contournement proche du périphérique actuel (de l'ordre de 10 km), les ordres de grandeur sont les mêmes à l'Est et à l'Ouest : de 20 000 à 25 000 véhicules par jour. Ces trafics ont tendance à décroître avec l'éloignement, de manière différente selon le positionnement de l'infrastructure :
- à l'Est, le trafic total diminue progressivement avec l'éloignement. Cependant, il resterait à un niveau de l'ordre de 15 000 véhicules/jour, à 35 km de distance.
- à l'Ouest, le volume du trafic chuterait rapidement avec l'éloignement : 5000 véhicules/jour seraient attendus à 35 km.
- au Sud, le trafic total évoluerait entre 15 et 20 000 véhicules à proche distance du périphérique. Il décroît jusqu'à 7000 véhicules/jour à 35 km.

Les études de trafic montrent que selon les familles et l'éloignement, un grand contournement peut avoir un effet significatif sur les trafics supportés par le périphérique. Logiquement, chaque famille de contournement capte en priorité une part du trafic de la section de périphérique située du même côté qu'elle :
- Les familles "Est" et "Est+Sud" engendreraient une diminution du trafic de l'ordre de 15%* sur la section Est du périphérique (soit 20 à 25 000 véhicules par jour en moins) pour un contournement proche à 10 km, et de l'ordre de 11 000 véhicules/jour en moins pour un contournement à 35 km.
- La famille "Ouest+Sud" aurait un impact plus limité, même sur la section Ouest du périphérique, et ce, quel que soit l'éloignement : un contournement à 10 km diminuerait d'environ 10 000 véhicules/jours, et de 3 000 véhicules/jour pour un passage à 35 km.
- Les deux familles comportant une partie "Sud" ont une forte incidence sur la section Sud du périphérique : entre 19 000 et 6000 véhicules/jour seraient retirés du trafic pour la famille "Est+Sud", et entre 11 000 et 5 000 véhicules/jour pour la famille "Ouest+Sud".


Par ailleurs, les coûts de la famille « ouest + sud » sont estimés entre 750 et 1 350 millions d'euros, les coûts de la famille « est seul » entre 600 et 950 millions d'euros, les coûts de la famille « est + sud » entre 850 et 1 400 millions d'euros, les options proches étant les moins coûteuses.

Enfin, en terme de faisabilité technique, les contraintes restent relativement faibles quelles que soient les options retenues. Ainsi, pour l’ensemble des hypothèses étudiées, la traversée du territoire ne comporte pas de contrainte forte qui conduirait à privilégier l’une des trois familles, que ce soit en termes de reliefs, de géologie ou d’obstacles particuliers à franchir. Cependant, la famille « Ouest+Sud » nécessiterait de traverser deux fois la Garonne et une fois l’Ariège. Les scénarios proches de l’agglomération nécessiteraient des mesures techniques particulières en raison de l’occupation humaine plus importante de ces espaces péri-urbains.