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réacteur nucléaire Flamanville

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Voici les avis exprimés par le public par mail, par courrier ou lors des réunions publiques.

Avis de :  LeGuyader Laurent - le 22/02/2006
Bonjour,

Lors du débat de clôture, j'ai lu une traduction personnelle du communiqué de presse de l'Agence Internationale de l'Energie daté du 14/02/2006.
Je ne peux vous envoyer l'original en pièce jointe du fait de vos protection informatiques, mais vous le trouverez sur le site:

http://www.iea.org/index.asp
http://www.iea.org/Textbase/press/pressdetail.asp?PRESS_REL_ID=172

Ma traduction partielle, pas forcément parfaite, mais c'est ce que j'ai lu, est à la fin de ce courriel.


D'autre part, je tiens à vous adresser toute mes félicitations pour votre travail qui redonne un peu d'espoir dans la démocratie.
Mais pendant que nous (français) nous accrochons à une technologie basée sur une ressource épuisable (l'uranium), qui tout en étant fissible n'en est pas moins fossile, les autres pays développent des technologies durables, dont certaines qui économisent l'énergie.
J'espère que nos élus finiront par avoir un jour l'intelligence et le courage de ne plus écouter que les polytechniciens, et de s'inspirer des exemples allemands, danois, suisse, etc.


Laurent Le Guyader
Electronicien, négaWatteur spécialiste des lampes fluocompactes et travaillant sur l'isolation à faible coût, faucheur volontaire de PGM, membre du RAC-f, végétarien et décroissant.

*******************************************
Extrait du communiqué de presse de l'Agence Internationale de l'Energie daté du 14/02/2006.

D ‘après le directeur exécutif de L’Agence Internationale de l’Energie, Claude Mandil :

« Les technologies d’énergies renouvelables sont cruciales pour atteindre un équilibre des productions énergétiques dans le futur.
Les renouvelables peuvent contribuer à la diversité et la sécurité des productions énergétiques et au développement économique. »
« De plus, une attention particulière doit être attirée sur le fait que cela participe au potentiel de diminution du réchauffement climatique. » M. Mandil a pointé le fait que les ministres de l’AIE ont appelé à une compétition pour une énergie propre et intelligente, et dit que les technologies d’énergie renouvelables auront une part significative dans le futur.

« Nous devons utiliser les fonds publics aussi efficacement que possible pour atteindre ces buts » .
« Les pays doivent améliorer leur stratégies de développement de marché pour les énergies renouvelables et par dessus tout, accroitre la recherche et developpement ciblées sur les énergies renouvelables, en assurant simultanément la compétitivité par la baisse des coûts.»



Avis de :  Bied Dominique - le 21/02/2006
Bonjour Monsieur le président,

Je suis responsable nationale de la thématique transports à cap21, parti politique dont la présidente est Corinne Lepage.

Je vous remercie de m'avoir laissé m'exprimer hier soir alors que nos interventions ne devaient plus se faire sur le fond mais sur le débat. Mais ma disponibilité ne me permettait que cette séance pour exprimer une opinion très succinte.

Suite à mon intervention d'hier lors du débat de clôture, je complète par cet écrit, ce qui me permet de développer plus avant mon opinion. Je souhaite que ce texte soit publié dans les documents internet du débat. Je vous en remercie à l'avance.

On ne peut effectivement parler de ce tournant du renouvellement du parc de centrales sans évoquer la vision de la politique énergétique que nous voulons mener.
La loi d'orientation sur l'énergie met en numéro 1 la volonté de maîtriser la consommation d'énergie, ce qui est évidemment la bonne voie pour assurer l'indépendance énergétique car on va alors vers une moindre sensibilité de notre économie aux problèmes géostratégiques et on améliore sa compétitivité en réduisant les coûts par fonction économique.

Le problème est que l'état et les collectivités locales ne se donnent ni les moyens, ni la volonté politique d'inverser les tendances énergivores des acteurs économiques. Il n'existe pas en France, de réel management de l'environnement et de l'énergie permettant d'atteindre les objectifs annoncés, et il en va de même pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Les discours ne correspondent alors pas aux actes, ce qui nuit à sa crédibilité. De plus, on a en France un problème pour diffuser vite et à grande échelle les expériences d'efficacité énergétique mises en oeuvre ailleurs.

Dans toutes les entreprises, on met en oeuvre les méthodes d'appel par l'aval pour maximiser les profits et minimiser les coûts. Dans le domaine de l'énergie, on ne travaille que sur l'offre et les analyses de la demande partent du postulat que les consommations vont continuer d'augmenter, sans tenir compte des marges de manoeuvre que l'on a collectivement en matière d'éfficacité énergétique. Ces marges de manoeuvre de la puissance publique sont de deux ordres:

-une fiscalité encourageant les comportements vertueux, mais non punitive pour les autres, c'est à dire stable, c'est à dire encore sans compensation de faveur de la hausse des tarifs de l'énergie.
-la mise en place de normes chiffrées à contraintes élevées dans les biens et services obligeant les industriels à innover ainsi que l'intégration de ces normes dans tous les appels d'offres publics.

Je ne suis pas du tout d'accord avec l'intervention de l'adjoint au maire de Metz qui disait: la mise en oeuvre d'une politique ambitieuse d'efficacité énergétique existe en Allemagne et nous avons beaucoup de retard, mais elle est longue à mettre en oeuvre, ce qui justifie le nucléaire à ses yeux.

La question ne peut se poser en ces termes. La vraie question complète à se poser est : peut-on réussir à mettre en oeuvre cette politique d'efficacité énergétique avec une amplitude suffisante et dans des délais comparables à ce que veut faire EDF avec le nucléaire. Peut-on mettre une énergie suffisante dans cette politique pour répondre à une maîtrise de la demande suffisante permettant de sortir du nucélaire et suffisamment soutenue par l'institution publique en termes de moyens de communication, moyens financiers, innovation?
Corollaire: la continuation de la politique nucléaire au même niveau que précédemment ne contribue-t-elle pas à endormir les énergies pour conduire l'efficacité énergétique, sans compter la consommation de ressources financières considérables.

L'autre question fondamentale est de savoir si nous avons une volonté politique suffisante pour conduire (manager) l'efficacité énergétique avec des objectifs ambitieux, comme si nous devions nous passer de nucléaire, et avec des méthodes qui ont fait leurs preuves dans l'industrie automobile ou l'industrie du semiconducteur.
Si Renault est capable de sortir 26 modèles nouveaux en 3 ans, alors pourquoi ne saurions-nous pas, grâce aux méthodes de management de l'industrie, de reproduire les expériences étrangères significatives à une grande échelle et dans un délai inférieur à la date de production en série des nouvelles centrales.

A mon avis, il est tout à fait possible en 20 ans, à confort égal, de diminuer considérablement la consommation énergétique dans toutes les fonctions de la vie. Le développement d'une nouvelle génération de centrales n'ira pas plus vite. Le débat est donc ouvert. Laisser l'option nucléaire ouverte (formulation plus douce que dire nous avons besoin du nucléaire) sous-entend que l'on peut envisager d'en sortir avec des chances égales en fonction des résultats obtenus en terme d'efficacité énergétique.

Etre ambitieux, au niveau des concepts, c'est prendre conscience de principes définissant une véritable stratégie d'avenir à énergie sobre, à confort pratiquement égal pour la population. C'est aussi dire que le confort n'implique pas forcément plus de consommation énergétique. En mettant plus d'intelligence et d'ingénierie dans les fonctions de la vie, on peut obtenir des résultats exceptionnels à des coûts globaux bien inférieurs à la mise en place de réacteurs nucléaires.

Nous pouvons maintenant donner des exemples précis illustrant ce raisonnement dans les usages principaux de l'énergie:

Chauffage: le quartier Vauban à Fribourg en Brisgau

La puissance publique, dans les années 1990, c'est à dire il y a déjà 15 ans, a imposé dans le cahier des charges de constuire des bâtiments à 65kWh par mètre carré et par an. Il faut savoir qu'aujourd'hui la moyenne française est 200kWh par mètre carré et par an, soit un rapport 3. En 1996, ils ont décidé de construire à 15kWh par mètre carré et par an, soit plus de 10 fois moins que nous, et pour un coût supplémentaire de 20% seulement.
Nous n'avons pas le droit, en terme social, de priver les moins fortunés de nos compatriotes d'un habitat peu chère en coût de fonctionnement. Le surcoût d'investissement n'est que de 20% aisément finançable.

Mobilités.

L'ensemble des documents d'urbanisme de notre pays mentionnent la nécessité de diminuer l'usage de l'automobile pour nos déplacements, pour des raisons environnementales, mais aussi pour des raisons de pression foncière (consommation moyenne de 170 mètres carré d'espace urbain public par voiture).
J'ai proposé au PREDIT un projet nommé "taxi collectif temps réel" faisant intervenir l'industrie automobile, l'industrie du logiciel et de l'automatique, l'industrie des telecoms. Ce projet (qui est un transport à la demande mais fonctionnant en temps réel sur celle-ci, ce qui n'existe pas aujourd'hui) permettrait de diviser par 4 le trafic automobile individuel urbain à confort égal, tout en permettant à l'industrie automobile de continuer à vivre en construisant des véhicules nouveaux.
Il coûte peu cher et est relativement aisé à mettre en oeuvre, dans un délai inférieur à 20 ans. Il est transposable facilement.

Rappelons qu'en terme énergétique, 1km voiture consomme 1kWh d'énergie, ce qui représente aujourd'hui 450 milliards de kWh en France et 10 000 milliards de kilowatt heures dans le monde.

Le problème du réchauffement climatique, le risque de dégazage de carbone des sols et des océans à horizon 20 ans impliquant un emballement de la machine climatique, nous oblige à réagir vite dans ces deux domaines (chauffage et transport) qui représente la moitié des émissions de gaz à effet de serre, l'autre moitié venant de l'industrie et de l'agriculture (méthane).
Or le nucléaire ne répondra jamais à ces usages dans ces délais de 20 ans. Dès lors n'est-ce pas un gaspillage d'argent de continuer dans cette filière?

Electricité.

C'est le seul usage pertinent du nucléaire. Encore que peu d'efforts sont faits sur la consommation électrique de nos appareils ménagers. Le normes ne sont pas assez sévères, et surtout, elles sont sectorielles alors qu'elles devraient être penser sur l'ensemble de la maison. Il faut inventer des normes intégrées pour que les fabriquants prennent en compte dans la conception de leus produits des contraintes d'autres secteurs de la maison. C'est là dessus qu'il faut ancrer la domotique.
Au niveau des éclairages publics, nous sommes au degré 0 de ces réflexions.

La marge de manoeuvre est énorme. Si on la combine avec les énergies alternatives et propres (le nucléaire n'est pas propre à cause des déchets), on pourrait envisager une sortie du nucléaire.

On ne peut s'engager dans cette voie sans avoir fait une étude sérieuse et honnête de scenarii en termes d'objectifs et de chemins vers cet objectif, y compris en construisant des scenarii alternatifs ambitieux.

Cependant, ces raisonnements d'efficacité énergétique se heurtent à deux logiques enfermant l'argumentation du maître d'ouvrage:

Le but de toute entreprise est de grandir, l'industrie du nucléaire comme les autres. Il est donc normale, compte tenu de la structure de l'offre électrique française, qu'EDF cherche à anticiper le renouvellement du parc d'une part, et d'autre part à garder le leadership mondial de cette technologie, ceci même si la question des déchets reste plus que problématique.

L'argument qui consiste à dire que le nucléaire viendra au secours de l'humanité en ce qui concerne le climat est fallacieux car les gains possibles sont marginaux au regard des objectifs à tenir en quantité et en délai.
Quant à d'argument de l'augmentation de la demande électrique, il peut être aisément mis en doute par les scenarii alternatifs.
La source centrale cogénération au biogaz, par exemple, émet peu de gaz à effet de serre (équivalent au nucléaire en cycle entier), et constitue une énergie décentralisée rendant moins vulnérable notre approvisionnement énergétique.

Un autre élément: si on intègre tous les coûts en cycle entier de cette technologie, il n'est pas du tout dit que le prix actuel ne soit pas très sous-évalué et donc concurrentiel par rapport aux autres sources.

Conclusion.

Ce projet s'inscrit dans une logique compréhensible vu du côté de l'industriel, mais il est permis de douter qu'il réponde à un objectif environnemental satisfaisant pour les générations futures. Se poser la question de laisser la porte au nucléaire ouverte, c'est aussi se donner la possibilité de sortir du nucléaire et d'y consacrer l'énergie et les moyens nécessaires.

En tous les cas, la priorité des priorités est de diminuer notre consommation d'énergie pour rendre notre économie plus compétitive afin de dégager des ressources financières pour des activités économiques moins prédatrices. Les chinois ne s'y trompent pas. Ils sont venus visiter à Bedzed comment on faisait une ville peu énergivore. Nous serons distancés économiquement si nous ne nous engageons pas dans cette voie.

Avis de : JULIAND Arnaud Le Grand Lemps - le 16/02/2006
L'énergie nucléaire est une des énergies qui doit faire partie de notre panel énergétique français.
Cependant, en France, cette énergie est sur-utilisée ! Elle représente 80 % de la production énergétique française.
Il faut développer les énergies renouvelables, énergies sûres, propres et à volonté.
Les déchets radioactifs mettent plusieurs millions d'années à refroidir. Qui peut m'assurer que pendant ces millions d'années un grand changement politique, sociologique, un attentat, un accident, une guerre... ne se soit déroulé sur le sol français. Si un de ces incidents arrive ( je ne l'espère pas ), il pourrait avoir de graves conséquences....
Ce n'est pas parce que la France produit beaucoup d'électricité à partir d'hydraulique qu'il ne faut pas promouvoir les autres énergies !
Heureusement une amélioration s'effectue au sujet de la production d'énergie chez les particuliers (photovoltaïque, solaire thermique et pompes à chaleur).
Mais les démarches restent beaucoup trop timides dans l'éolien, tout secteurs compris (fabrication, installation...) en grande partie due aux lourdeurs administratives actuelles. Pour ce qui est des critiques des éoliennes :
- Non les dernières ne font pas de bruit (et puis de toutes façon implantées bien trop loin pour que les premiers habitants ne les entendent (distance minimale de 500m)).
- Non les éoliennes ne sont pas des hachoirs à oiseaux. Cette coutume est partie des Etats-Unis où les éoliennes installées avaient un mât en treillis ce qui constituait un magnifique perchoir pour les oiseaux. En France, les éoliennes installées ont un mât, ce problème est ainsi totalement inexistant.
- Les éoliennes peuvent être source de revenus pour les communes en possédant sur leur territoire (Taxe professionnelle) et pour les agriculteurs (les terrains sont loués)
- Une certaine somme est allouée à la remise en état du site lors de la construction d'une éolienne. Il faudrait faire de même pour toutes les centrales thermique, nucléaire... Inchiffrables pour les centrales nucléaires.
- Oui, les éoliennes produisent du courant. Celles installées actuellement produisent environ 2 MW (5 MW en off-shore).

Tout le monde sait que l'on ne peut pas produire toute notre énergie à partir de sources renouvelables mais il faut simplement augmenter leur proportion en France et aider les pays en développement à faire de même.

Avis de : Monestier François Brunoy 91800 - le 15/02/2006
Que la presse locale ait annoncé le débat seulement à posteriori, que la presse en général n'ait presque jamais annoncé les réunions à venir, et qu'aucune chaîne de télévision n'ait attiré l'attention des citoyens sur ce débat, est regrettable pour la démocratie participative.
L'utilisation des médias à fin publicitaire par l'entreprise EDF pour diffuser ses publicités, peut étonner, dans le cadre de son monopole, mais je pense qu'EDF a manqué l'occasion de faire la publicité de ce débat, qui, plus connu, aurait prouvé sa volonté de démocratie...
D'autre part, je regrette que les avis d'EDF dans ce débat aient été anonymes. Pour ma part, je déclare en mon nom sous-signé mon opposition au cadeau empoisonné que représenterait la relance du programme nucléaire, notamment à cause de l'accumulation de déchets.
Je voulais dire aussi, que la soit-disant charte internationale de non-prolifération est impuissante contre le fait que l'exportation de l'énergie nucléaire civile entraîne la prolifération du nucléaire militaire -cf l'Iran-
Si ces remarques sont censurées du débat public sur internet de la cndp, vous allez m'entendre Vendredi 17 février au Forum de Grenelle.
Cordialement
François Monestier

Avis de : benoit jean-christophe rennes 35700 - le 14/02/2006
Avis sur les gaz à effet de serre :
je rejoint les partisans du nucléaire en ce qu'il est urgent de réduire les émissions de GES, donc il faut réglementer et réduire les émissions importantes de GES. Alors pourquoi aucunes critiques, le silence complet et aucun lobbying de la part des pro nucléaire contre les 131 usines d'incinération françaises qui gaspillent de la matière, polluent gravement (meme aux nouvelles normes 2006), produisent des GES en grande quantité sans quasi aucunes contraintes réglementaires. Si au moins l'EPR pouvait supprimer des usines d'incinération, il servirait à queldque chose pour la protection de l'environnement !

Avis de : Nervo Viviane Nice 06100 - le 10/02/2006
Il est grand temps de financer de façon radicale les énergies renouvelables et écologiques, et de miser sur les économies d'énergie.
Ceci est un enjeu vital pour notre planète et nos descendants.
Le nucléaire, quel que soit sa forme demeure très coûteux (en termes financiers si on pred en compte par ex les frais de démantèlement et en coût de santé et d'atteinte à la planète à long terme) ; il ne suffit plus de calculer à court terme !

Avis de : PRADY Geneviève clapiers 34830 - le 02/02/2006
Le débat portant sur l’opportunité de l’ EPR, je pense que celle-ci n’est en aucun cas justifiée, et que les arguments avancés par le gouvernement et EDF- AREVA- et le lobby nucléaire pour sauver ses intérêts propres sont infondés. Les pouvoirs publics justifient l’EPR pour 4 types de raisons,
- A) besoins en énergie :
- outre que l’équipement actuel de la France est suffisant pour de nombreuses années, il est nécessaire en tout premier lieu d’investir dans les économies d’énergie, et cela est totalement moderne et possible sans revenir à l’âge du fer (expl: les logements peuvent être producteurs d’énergie comme cela existe en Allemagne)
De nombreux besoins en energie peuvent être couverts par d’autres technologies (expl le solaire dans le batiment, et ce dans toutes les régions de France)
- B) santé , effets de serre, environnement
Le seul intérêt du nucléaire , c’est d’être un peu moins producteurs de CO2 que les centrales classiques . Or la politique la plus efficace concernant la réduction du CO 2 est une politique de réduisant les émissions liées au transport, responsables d’environ 1/3 des émissions de CO 2. La baisse que procurerait l’EPR est marginale sur le total de CO 2 produit en France, pour un investissement extremement couteux.
De plus, le nucléaire est une technologie par essence plus dangereuse que toutes les autres, même avec un risque d’accident faible, puisque les effets d’un accident se prolongent pendant de très nombreuses générations. Les risques sont liés à la prolifération et au transport des déchets, à la multiplication de la technologie nucléaire dans tous les pays plus ou moins sûrs(cf Iran) -car il est bien évident que la France a pour objectif de vendre son EPR à l’étranger pour le rentabiliser- et à l’explosion. On sait que les centrales ne résisteront pas à des avions kamikazes, et ce risque est loin d’être un risque improbable dans le contexte de la lutte contre le terrorisme. Quand bien même les risques type « tchernobyl » seraient minimes, le risque zéro n’existe pas et l’accident, par définition, est ce qui arrive quand on a tout prévu. Même avec un probabilité infime d’accident, le coût humain, écologique, pour des générations entières est hors de proportion avec l’intérêt que cette technologie procure
On sait que les normes de sécurité avancées par les pouvoirs publics n’ont rien à voir avec la santé, mais sont faites pour protéger l’industrie nucléaire (deux exemples : au moment de Tchernobyl, les normes concernant les doses de radioactivité admissibles par l’homme étaient largement plus élevées en France… que de l’autre côté du Rhin en Allemagne ; autre exemple : au moment de la canicule de 2004, les normes de température acceptable pour le Rhône ont été augmentées de façon administrative, pour pouvoir continuer à permettre le rejet des centrales nucléaires)
C) l’indépendance énergétique
Etrange argument puisque on substituera une dépendance au pétrole par un dépendance à l’uranium
D) les coûts et aspects économiques
Le prix de kmh produit est interessant…. à partit de 10 EPR…. Ce qui est significatif du fait que si l’on s’engage dans cette voie, on ne reviendra pas en arrière pour la rentabiliser… et on ne mettra rien au service de la recherche d’économies d’énergie et d’énergies alternatives. Par ailleurs, si on développait de façon massive d’autres sources d’énergies renouvelables, d’une part, des modes de vie plus économes d’autre part, le prix actuellement élevé de matériel différents (expl panneaux solaires) serait nettement plus réduit du fait des économies d’échelle.
Sachant que 90 % du budget recherche développement sur l’énergie est affectée au nucléaire, il n’est pas étonnant que tout ce qui concerne d’autres sources soit considérées comme cher ou pas au point ! La reconversion du budget de recherche développement comme la reconversion des budgets d’investissements permettraient de créer de nombreux emplois ( agriculteurs pour produire la biomasse, artisans pour le solaire, chercheurs pour l’hydrogène et autres sources etc ) !
Dans tout projet d’investissement public, il faut en toute logique, avant de choisir, présenter et chiffrer la solution sans projet et des solutions alternatives, avec leurs avantages/inconvénients du point de vue de la rentabilité financière, économique, sociale, environnementale. Or il n’y a pas de choix présentés tablant sur une réorientation vers des sources énergétiques différentes et des modes de vie plus économes.
Enfin, quant on sait que le rendement du nucléaire est particulièrement mauvais, puisqu’il ne restitue en électricité consommable que 30% de l’énergie qu’il a fallu pour produire cette électricité), on ne peut que désapprouver totalement les investissements mis dans cette technologie.
En conséquence je considère que l’EPR n’est en rien justifié et qu’il est dangereux.
Je demande que les budgets recherche développement et les investissement prévus dans l’EPR et la filière nucléaire soient reconvertis dans la recherche et l’investissement dans les domaines des économies d’énergie et le développement d’énergies renouvelables. véritablement alternatives. (mer, vent, soleil, bio masse etc) . Certes, ces énergies ne sont pas actuellement la panacée, mais un rééquilibrage est nécessaire, particulièrement dans la recherche, après 40 ans d’ére nucléaire, pour pouvoir conclure valablement sur l’interet des énergies alternatives avant de se lancer dans l’EPR.

Avis de : POUYFAUCON Robert - le 30/01/2006
Monsieur le Président,

Je viens de recevoir la réponse à mes questions sur le projet Flamanville3.
Ce qui m'amène à amender mes propos sur la réalité du débat que j'exprimais dans mon courriel du 15 janvier dernier.
Le débat existe donc, même si le délai de réponse, (plus d'un mois) laisse penser que le débat sera clos avant d'avoir épuisé le sujet.
En vous remerciant de votre action, je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, mes respectueuses salutations.

Avis de : benoit jean-christophe rennes 35700 - le 23/01/2006
Je pense qu'on regrettera beaucoup d'avoir construit des centrales nucléaires le jour où il sera confirmé qu'un astéroide de plus de 300 m de long (cf année 2036 astéroide Apophis probabilité d'impact 1/5000) ira droit sur la Terre. Le peu qui survivra ne sera pas à la fete

Avis de : Daniel Guillaume bretagne - le 20/01/2006
je suis totalement contre l'EPR,au lieu de perdre notre temps et notre argent , nous devrions nous concentré sur les energie renouvelable.c'est ça l avenir !!! je trouve abérant qu'on veuille construir de nouvelle central alors que le probleme des dechets n'est toujours pas reglé!!

Avis de : LEMOSQUET Michel CHAMPGENETEUX 53160 - le 19/01/2006
La consommation française d'électricité n'a augmentée que de 0,7 % en 2005 aprés un bond de 2,2 % en 2004 et c'est la consommation domestique qui a le plus fortement augmenté (+ 3 % à cause du froid ) . La priorité est donc à la maîtrise de l'énergie par la rénovation de l'habitat et aux économies combinées au développement des énergies renouvelables plutôt que cette fuite en avant par la construction de l'EPR de sa THT et de toutes ces nuisances avec 3 milliards d'euros, nous pouvons faire beaucoup mieux que l'EPR d'un point de vue économique, social et environnemental .

Avis de : REMY SERGE SAINT GENIS DES FONTAINES 66740 - le 14/01/2006
Je souhaite exprimer mon opposition et mon indignation face au terrorisme intellectuel des associations antinucléaires qui invoquent toujours les mêmes faux problèmes du nucléaire. Les déchets nucléaires sont réduits , solides et controlables. Les déchets fossiles sont incontrôlables et massifs.
L'habituel leit motiv est Tchernobyl. Mais que dire des 6 millions de morts causées chaque années dans le monde à cause des énergies fossiles ? Un irradié dans une centrale nucléaire en France devient un scandale, alors que 10 morts par l'explosion de gaz fait partie de meubles. Je pense que c'est le rôle de l'état d'informer le public sur les avantages du nucléaire que personne ne connait à cause des antinucléaires. Cette opposition au nucléaire est hystérique et touche, à mon avis, la sphère psychologique, nous éloignant inutilement de la réalité.
Les énergies fossiles s'épuisent, elles coûtent de plus en plus cher en vies , en argent, en guerres, en argent.
Il est temps d'accélerer le développement de la fission, puis de la fusion associées à la pile à combustible dans les transports, et ceci, au plus vite pour sauver la planète. Ce ne sont pas les renouvelables qui pourront à elles seules remplacer les fossiles, énergies du temps passé. Les éoliennes ne fournissent guère d'énergie lorsque le vent ne souffle pas ou souffle trop. L'eau gèle pour l'hydroélectricité, la nuit les panneaux solaires ne fonctionnent pas. Un arbre met 24 heures pour brûler. Il lui faut 11000 fois plus de temps pour pousser (biomasse).
J'en ai assez de dépendre d. Soyons indépendantses fantaisies des chefs d'état du Moyen Orient, et des fluctuations du Dollar Soyons indépendants. La fin des énergies fossiles va permettre des améliorations économiques (balance import-export, fin de crise énergétique), environnementales (pollution, climat), sanitaires (cancer, asthme) et internationales (moins de guerres).
Lutter contre le nucléaire, c'est favoriser les fossiles. Je pense que le futur de nos enfants est plus mis en péril par les fossiles que par le nucléaire.

Avis de : queudeville veronique le mesnil veneron 50620 - le 10/01/2006
je suis antinucléaire comme toute ma famille et tous mes amis
nous ne voulons pas de de l'epr comme la plupart des habitants de la manche
L'epr est inutile, couteux , dangereux , et polluant comme toutes les centrales nucléaires . les cotes de la manche et de la bretagne nord sont contaminées par le plutonium . le risque d'accident est réel. nous ne savons pas retraités les déchets , le site de la hague est pollué et est une bombe à retardement
tout cela est évident .
mais dans la manche que ne ferait on pas pour l'argent
les pronucléaires ont la vue courte et le paierons un jour comme nous tous
il y a mille solutions plus intelligentes à nos problèmes energétiques

Avis de : GUERY André SERVON 77170 - le 08/01/2006
Entièrement favorable à la construction d'un réacteur EPR à Flamanville
Ingénieur retraité, je continue à m'intéresser aux questions énergétiques.J'estime qu'il est indispensable que la France reste la grande puissance du nucléaire et conserve son savoir-faire. Il est quasiment admis par tous que le nucléaire restera indispensable et il est obligatoire de disposer dès 2015 de réacteurs éprouvés pour le commencement du renouvellement de notre parc de réacteurs nucléaires. Au niveau européen, seul le réacteur EPR peut répondre à la demande et après des années d'atermoiement, il est aujourd'hui urgent de lancer ce premier exemplaire. Il n'est en effet pas raisonnable d'attendre les réacteurs de Génération IV et a fortiori l'hypothétique fusion.
Un seul regret : le débat public n'a aucun écho dans les médias et pourtant c'est un sujet crucial pour notre avenir.

Avis de : Monestier François Paris - le 15/12/2005
Bonjour
La présentation des éléments de controverse en format vidéo, est objective. J'en remercie les responsables du débat public. Je regrette seulement que la contribution des anti-nucléaires demandant de faire connaître l'existence d'un risque, évalué par EDF, d'accident lié à une attaque terroriste, soit censuré. Toutefois, la multiplication des cas de cancers, constatée depuis l'accident de Tchernobyl, est connue. Je vous demande de publier les chiffres et les photos des enfants de Tchernobyl dans le rapport d'enquête, de rappeler que sans l'intervention-suicide d'hommes, le nuage radio-actif serait plus fourni que ce qu'il est, que mes enfants, ou les votres, seraient peut-être des monstres. Etre d'ores et déjà conscient de la gravité de la situation liée à la prolifération de l'effet radio-actif sur les cellules humaines, ce malgré les censures, et quelle que soit la décision qui l'emportera à l'issue de ce débat, et le dire ici, c'est faire acte de résistance. L'ère nucléaire confortée qui nous attend éventuellement, devra gérer la résistance des citoyens placés dans une situation de porte-à-faux par rapport à leur conscience, qui ira en s'amplifiant. car le secret d'Etat ne suffit plus à faire passer une décision, aujourd'hui avec Internet les informations circulent à un point tel, qu'il est très improbable que les anti-nucléaires acceptent la construction du réacteur EPR., prototype d'un nouveau programme nucléaire. Il en résuterait la fraction de l'opinion publique en deux camps: d'un côté les anti-nucléaires très sûrs de leur opinion, étant par ailleurs pro économies d'énergie, pro énergies renouvelables ; de l'autre côté ceux qui sont d'accord avec tout, ou ne savent pas.
Un changement, c'est-à-dire, faire le choix des économies d'énergie, et du développement des énergies renouvelables, au détriment pur et simple de l'énergie atomique, sera donc le bon.
Je vous autorise à publier ces remarques dans le rapport d'enquête.

Avis de : Monestier François Paris - le 15/12/2005
Bonjour
La présentation des éléments de controverse en format vidéo, est objective. J'en remercie les responsables du débat public. Je regrette seulement que la contribution des anti-nucléaires demandant de faire connaître l'existence d'un risque, évalué par EDF, d'accident lié à une attaque terroriste, soit censuré. Toutefois, la multiplication des cas de cancers, constatée depuis l'accident de Tchernobyl, est connue. Je vous demande de publier les chiffres et les photos des enfants de Tchernobyl dans le rapport d'enquête, de rappeler que sans l'intervention-suicide d'hommes, le nuage radio-actif serait plus fourni que ce qu'il est, que mes enfants, ou les votres, seraient peut-être des monstres. Etre d'ores et déjà conscient de la gravité de la situation liée à la prolifération de l'effet radio-actif sur les cellules humaines, ce malgré les censures, et quelle que soit la décision qui l'emportera à l'issue de ce débat, et le dire ici, c'est faire acte de résistance. L'ère nucléaire confortée qui nous attend éventuellement, devra gérer la résistance des citoyens placés dans une situation de porte-à-faux par rapport à leur conscience, qui ira en s'amplifiant. car le secret d'Etat ne suffit plus à faire passer une décision, aujourd'hui avec Internet les informations circulent à un point tel, qu'il est très improbable que les anti-nucléaires acceptent la construction du réacteur EPR., prototype d'un nouveau programme nucléaire. Il en résuterait la fraction de l'opinion publique en deux camps: d'un côté les anti-nucléaires très sûrs de leur opinion, étant par ailleurs pro économies d'énergie, pro énergies renouvelables ; de l'autre côté ceux qui sont d'accord avec tout, ou ne savent pas.
Un changement, c'est-à-dire, faire le choix des économies d'énergie, et du développement des énergies renouvelables, au détriment pur et simple de l'énergie atomique, sera donc le bon.
Je vous autorise à publier ces remarques dans le rapport d'enquête.

Avis de : Schwartzenberger Lucien Seltz 67470 - le 14/12/2005
Je suis contre l'extension du parc nucléaire parce que je n'ai aucune confiance dans le Maître d'Ouvrage qui a mis 10 ans pour reconnaitre qu'il y a eu des retombées de l'accident de Tchernobyl sur la France. La technologie est trop dangereuse et produit des déchets qui empoisonnent la terre pour des milliers de siècles. On nous ment sur le coût réel de l'électricité car le démentelement des centrales et le traitement des déchets n'est pas dans le prix. La France ne mise que sur un cheval avec 80% d'électricité nucléaire. Ce n'est pas une saine gestion et aucun industriel sensé ne s'aventurerait de la sorte. Si c'est pour fabriquer des têtes nucléaires il faut le dire.

Avis de : TORRIERO Jean VAULX EN VELIN 69120 - le 04/11/2005
Concernant les dangers aériens et les missiles. Je suggére de construire à Cazaux une centrale vide en béton et d'envoyer un Boeing 747 et des missiles dessus.

Avis de : Monestier François Paris - le 30/11/2005
Référendum d'initiative populaire, à la demande éventuelle d'un million de citoyens. Je souhaite en effet que soit rappelé et pris en considération, dans le débat concernant la construction éventuelle de l'EPR, le projet de référendum d'initiative populaire, qui était un point démocratique important du projet de constitution européenne. Je rappelle qu'à celle-ci, la majorité des parlementaires était malgré tout favorable. Malgré le désaveu populaire de cette constitution . Malgré encore, que la majorité des parlementaires ait voté le projet EPR, avant même ce débat élargi auquel je participe aujourd'hui. On souffre en effet en France d'un déficit démocratique, d'une véritable contradiction entre le peuple et ses représentants, en particulier à propos des investissements publics, et de l'emploi.
Si, par hypothèse, ce choix d'investir fortement dans l'énergie nucléaire, et à défaut, faiblement dans les énergies renouvelables, se révélait dans quelque temps, selon la vox populi, être de mauvais rapport pour l'emploi, pour le coût que paient les ménages en énergie, pour l'environnement, et que la cour des experts et des parlementaires venait à confirmer quand même ce choix de façon par trop hâtive, ils risqueraient d'en être encore discrédités aux yeux de l'opinion. Car un tel choix énergétique, qui nécessite budgétairement de sous-développer la mise en place des énergies renouvelables, ce choix engageant l'avenir du pays sur un terme très long, ce choix engageant aussi la pollution de la planète sur un temps quasi-infini, ne devrait pouvoir être pris en absence de démocratie directe.

Avis de : Monestier François Paris - le 30/11/2005
Référendum d'initiative populaire, à la demande éventuelle d'un million de citoyens. Je souhaite en effet que soit rappelé et pris en considération, dans le débat concernant la construction éventuelle de l'EPR, le projet de référendum d'initiative populaire, qui était un point démocratique important du projet de constitution européenne. Je rappelle qu'à celle-ci, la majorité des parlementaires était malgré tout favorable. Malgré le désaveu populaire de cette constitution . Malgré encore, que la majorité des parlementaires ait voté le projet EPR, avant même ce débat élargi auquel je participe aujourd'hui. On souffre en effet en France d'un déficit démocratique, d'une véritable contradiction entre le peuple et ses représentants, en particulier à propos des investissements publics, et de l'emploi.
Si, par hypothèse, ce choix d'investir fortement dans l'énergie nucléaire, et à défaut, faiblement dans les énergies renouvelables, se révélait dans quelque temps, selon la vox populi, être de mauvais rapport pour l'emploi, pour le coût que paient les ménages en énergie, pour l'environnement, et que la cour des experts et des parlementaires venait à confirmer quand même ce choix de façon par trop hâtive, ils risqueraient d'en être encore discrédités aux yeux de l'opinion. Car un tel choix énergétique, qui nécessite budgétairement de sous-développer la mise en place des énergies renouvelables, ce choix engageant l'avenir du pays sur un terme très long, ce choix engageant aussi la pollution de la planète sur un temps quasi-infini, ne devrait pouvoir être pris en absence de démocratie directe.

Avis de : plaza loic chambery 73000 - le 29/11/2005
Mon avis est qu'il faut au plus tot arreter les centrales nucleaires et les remplacer par les energies renouvelables+economies d'energies.

Avis de : Tafforeau Roland St Eloy de Gy 18110 - le 25/11/2005
merci de donner la parole a tous,y compris aux pro-nucleaires qu'on entend pas assez souvent.Oui, il faut que la France soit aux avant-postes pour la modernisation de l'industrie nucleaire.Nous devrions exporter de l'electricité plus que nous le faisons actuellement;ce serait bon pour notre balance des paiements,nos emplois,notre indépendance et notre sécurité.

Je suis donc favorable à ce projet de tete de série EPR .

Avis de : benoit jean-christophe rennes 35700 - le 25/11/2005
En terme de protection de l'environnement et des rejets d'effluents et autres produits pas très sains, je me permet de rappeler que la meilleure protection, ce n'est certainement pas 10, 20,30,40,etc % de déchets en moins par rapport aux autres modeles de centrales, mais 0 déchets de produit.
Le dechet, le moins polluant est celui qu'on ne produit pas. C'est du bon sens, tout autre proposition est erronée.

Avis de : Baguelin Yves Charbonnières 69260 - le 01/11/2005
LE NUCLEAIRE ET L EAU : deux savoirs faire français à développer et à exporter -La sécheresse et la pénurie d'eau douce a menacé la France à deux reprises notamment dans le sud- ouest et les Charentes. Avec le même investissement nucléaire pour produire de l'électricité d'été ( disons les 2/3 de la puissance d'hiver : soir 60 000 MW crête) il serait possible de pomper, dessaler et refouler de l'eau douce sur 300 kM au delà des côtes, ce qui mettrait à l'abri de la pénurie d'eau pour l'agriculture et la pisciculture ( à développer) comme pour les usages en ville., voire de réalimenter certains ruisseaux utiles à la faune et à la flore et en définitive à l'homme.
Des pertes agricoles de plusieurs milliards d'euros : de l'ordre de 5 à 7 milliards d'euros ainsi évitées et des économies sur le retraitement des eaux usées ( à réaliser par procédés biologiques en zones humides végétalisées après décantation des boues,et déchets solides et séparation des métaux lourds polluants) peuvent financer une tranche nucléaire de 3 milliards d'euros par an . Le budget annuel de l'éducation nationale de plus de 100 milliards d'euros ( fonctionnement sans investissement), pour produire si peu de kW en matière grise ( : 30% de déchets à recycler et 10% de déchets cervicaux ultimes) apparait bien élevé par rapport à un investissement vital de 3 à 4 tranches annuelles de 3/4 x 1500 MW soit 10 milliards d'euros, ce qui de plus procurerait à la France du travail et un savoir faire exportable rapidement dans les pays riches de pétrodollars et en manque d'eau tel l'Arabie saoudite voire l'Espagne et le Portugal, assoifés en 2005.

Avis de : benoit jean-christophe rennes 35700 - le 24/11/2005
Il faut dénoncer les gros industriels et groupes de pression (lobbies) cachés derrière le projet EPR :
Il faut se rendre à l'évidence et ne pas etre naifs. Derriere ce type de projet à milliards d'euros, il n'y pas des gens se rattachant spirituellement à la fondation Abbé Pierre ou à l'Armée du Salut mais de gros industriels redoutables et des lobbies peu soucieux du bonheur de l'humanité. Ils sont motivés uniquement par leurs propres intérets : financiers, catégoriels, de clientélisme, politiques, de rente de situation, etc, et ceci en se prévalant de l'intéret public afin de duper le citoyen confiant dans les institutions et la démocratie de son pays. Peu importe les dangers potentiels sur l'environnement ou la population. On ne me fera pas croire que l'EPR est fait par bénévolat et esprit de compassion envers autrui.
Heureusement, avec un peu d'esprit critique, ces interets privés, sont facilement démasquables et de gros doutes peuvent surgir quand à savoir si l'interet public est finalement bien respecté.
Je remercie la CPDP me m'avoir laissé exprimé cet avis

Avis de : benoit jean-christophe rennes 35700 - le 21/11/2005
Il serait intéressant que ce débat serve à ce que tout soit dit et qu'il ne reste plus aucune zone d'ombre, que la transparence la plus compléte soit exercée sur les différents enjeux et conflits liés à L'EPR. Ceci pour tous les participants à l'issue du débat. La CPDP devrait agir en sorte (donc d'exprimer son avis critique, mais sans parti pris, pour orienter le débat pour aller au fond des interrogations) que la transparence la plus complete soit exercée et suggerer tous les axes et questions nécessaires, quitte à sortir de sa neutralité. Il faut pousser tous les participants au débat dans leurs derniers retranchements et motivations. Ce que veut le citoyen honnete, c'est etre sur que la solution retenue soit celle de l'interet public et de la collectivité nationale et non celle d'intérets privés de collectivités, lobbies, entreprises, etc.

Avis de : Freymond Patrice - le 02/11/2005
ce debat n'en est pas un, c'est une parodie de démocratie. Honte à vous!

Avis de : CATTEAU David BILIA 20100 - le 16/11/2005
Le nucléaire : c'est une énergie mortifère. Qu'un accident se produise (pb de la sous-traitance à des entreprises nombreuses...; risque climatique : voir été 2003, terroriste...) ou pas, il reste toujours le problème de l'approvisionnement en amont (exploitation = vol comme au niger, ressource limitée...), des déchets en aval (pas de solution, radioactivité pendant des centaines voire milliers d'années) et de la production en elle-même qui a un rendement très mauvais (rapport production/consommation).
Une seule solution donc : économiser l'énergie (ex : chauffage électrique = mauvais rendement, coûteux, nombreux ménages endéttés) et développer une production propre avec d'autres sources d'énergies. Nucléaire : STOP

Avis de : BERARD Anne-Marie PARIS 75018 - le 16/11/2005
Avant tout développement de nouvelles centrales, il faut faire des recherches sur l'élimination des déchets (stockage et retraitements sont insuffisants). Il faut aussi sérieusement réduire la consommation d'énergie en adaptant installations, lignes etc. pour éviter pertes et gaspillages. La consommation des appareils devrait pouvoir être réduite de manière significative.

Avis de : Le Moing Jean-François Camaret 29570 - le 14/11/2005
Bonjour et merci de donner enfin aux citoyens l'occasion de s'exprimer sur ce sujet ô combien brûlant du nucléaire. D'aucuns affirment que ce débat n'est qu'un trompe-couillons dans la mesure où, quels qu'en soient les aboutissements et les opinions des Français, l'intention du gouvernement de construire l'EPR ne sera pas remis en cause. Je ne peux les croire et reste persuadé que si on prend le soin de consulter les Français, c'est pour tenir compte de leurs souhaits. Merci donc de le faire savoir bien haut et fort, vous couperez ainsi l'herbe sous le pied aux médisants et redonnerez aux Français une confiance depuis longtemps perdue en leurs institutions, leurs représentants, leurs hommes politiques.

Avis de : Nasi Lorenzo Paris - le 13/11/2005
Je suis favorable à la construction de nouvelles centrales nucléaires. Le nucléaire est le seul moyen d'obtenir de l'énergie à des prix acceptables et avec un impact environmental limité. Les autres solutions ne sont pas compatibles avec les besoins actuels et il est utopique de penser qu'en réduisant la demande le problème de l'approvisionnement énergétique sera résolu.

Avis de : louis georges saint pois - le 10/11/2005
votre debat est une foutaise totale

Avis de : Rahard Philippe Nort-sur-Erdre 44390 - le 06/11/2005
Notre cicilisatiion est la première à encombrer la planète de déchets, laissés en héritage à nos enfants. Les déchets issus du nuclkéaire sont les pires de tous, rien qu'à ce titre l'arrêt du nucléaire est justifié. Il n'est pas imaginables de laisser des déchets dangereux pendant des milliers d'année, ce qu'on nous raconte sur la mise en sécurité de ces déchets n'est que de la poudre aux yeux.
Toutes les normes de sécurité dont on nous bassine ne sont que des compromis entre les avantages matériels et les nuisances acceptables pour la santé de la polupaltion. Aucune nuisance d'origine nucléaire n'est acceptable, car c'est la plus sournoise de toutes celles que l'homme a pu créer depuis la nuit des temps .

Avis de : Simon Michel Messimy 69510 - le 04/11/2005
J'ai assisté hier soir 3 novembre à la réunion de la CPDP à Lyon, réunion qui s'est globalement déroulée dans de bonnes conditions, si l'on oublie quelques excès verbaux d'un ou deux intervenants. Le Président Mathieu a rappelé à plusieurs reprises son attachement à la plus stricte neutralité de la commission, et on ne peut que l'encourager dans cette voie.
Par contre, son propos concernant Tchernobyl, et "le nuage qui s'est arrêté à la frontière", est parfaitement déplacé et choquant dans un tel contexte. Il n'est pas acceptable que le président de la CPDP reprenne à son compte en réunion publique les positions perfides et mensongères des antinucléaires sur un sujet aussi grave que l'accident de Tchernobyl. Ce faisant, il sort de son rôle et perd son image de neutralité. D'autant plus - M. Mathieu le sait bien- que ces affabulations prêtées par M. Mamère à l'administration ( Pr Pellerin) sont dénuées de fondement. La justice de la République a rendu son verdict sur ce point et à condamné à deux reprises les promoteurs ces propos mensongers.
L'intervention de M. Mathieu sur ce point est donc tout à fait regrettable et justifierait un rectificatif dans les procès verbaux de la réunion d'hier.
Michel Simon

Avis de : Laure Didier La Crau 83260 - le 31/10/2005
Le nucléaire ça suffit. Le risque 0 ne pouvant pas être atteint dans ce domaine dévastateur.
Il faut passer à autre chose.

Avis de : Bruley Michel Lyon 69003 - le 31/10/2005
Pour le lancement du premier programme nucléaire, le rapport Papon de la Comission des finances de l'Assemblée nationale avait montré les chiffres volontairement sous-estimés pour emporter les décisons. Pour l'EPR, il serait bon que soit travaillé un rapport équivallent ? Il montrerait à l'évidence que les budgets "réels" qui seront consacrés à l'EPR permettrait à la France d'obtenir son indépendance énergétique en créant plus d'un million d'emplois, et ce en énergies renouvelables. La politique énergétique de la France doit impérativement confiée à un organisme public de l'énergie, indépendant des lobby industiels et financiers capable de réfléchir à une vrai politique long terme ? L'électricité seule ne représente pas l'avenir énergétique de la France.
Les solutions techniques permettant l'indépendance énergétique sur le long terme existent et sont plus avancées que le pari de l'EPR. Il ne manque que les milliard de l'EPR pour les développer et les industrialiser.
Michel Bruley

Avis de : CAMPION JEAN LUC VAL DE REUIL 27100 - le 31/10/2005
S'il a été décidé par les pouvoirs publics du lancement des appels d'offre, du lieu d'implantation du site, c'est que comme d'habitude le lobby nucléaire et son fric a fait son oeuvre, et tout se passera comme d'hab sans aucune transparence, comme le "confidentiel défense" bien utile pour cacher le vrai ; j'ai, malgré tout, une grande confiance dans les associations qui cherchent à préserver l'avenir de nos descendances et qui seront présentes dans tous les débats, dieu merci !

Avis de : dupuis jean luc saint lo 50000 - le 29/10/2005
ok pour des eoliennes ok pour du photovoltaic en bref regardons ce qui se passe en allemagne et arretons de transformer la normandie en poubelle nucleaire j attends avec beaucoup d impatience l ouverture des marche pour changer d operateur et ne plu soutenir edf qui se moque depuis des decennie de l opinion des gens et je ne suis pas le seul a attendre cela nous ne voulons pas d un debat sur la THT avant d avoir debatu sur L EPR chaque chose en sont temps

Avis de : Guérin Von Eickern Michel LES ROUSSES 39220 - le 26/10/2005
Tant que les acteurs du nucléaires ne seront pas en mesure d'en maîtriser les dangers, il vaut mieux s'abstenir et promouvoir les méthodes inoffensives comme le solaire, l'éolien et les économies.
mgve

Débat publicDébat public EPR