Rubrique : L’énergie doit rester sous contrôle public
Elle doit échapper aux critères de rentabilité et à la logique financière, c’est la raison qui amène la Cgt à s’opposer à la privatisation d’EDF. L’EPR ne doit pas échapper à cette règle.
L’accord EDF-ENEL, qui prévoit qu’en échange d’une participation de 12,5 % aux dépenses d’investissements ENEL recevrait 12,5 % de l’énergie produite par Flamanville 3, va permettre qu’une grande partie de la production du prochain palier EPR risque d’échapper à la commercialisation de l’énergie par EDF.
La Cgt revendique l’intégration de l’ensemble des moyens de production dans le cadre et les conditions du service public, considérant également que les missions de sûreté et de sécurité dans le nucléaire ne doivent pas être soumises aux critères de rentabilité financière et que ces questions ne doivent pas seulement être appréhendées au seul stade de la conception des installations. Elles doivent être intégrées au stade de la construction, de l’exploitation et de la maintenance.
Le service public est à même de remplir ces missions.