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Document : Chapitre « Risques »
Rubrique : Les risques et pollution associés à la filière nucléaire | L’EPR ne change bien évidemment rien aux impacts de l’extraction du minerai d’uranium, de son transport, de son enrichissement, de la fabrication de combustible, etc. Simplement, le renouvellement du parc les perpétuerait.
Par contre, l’EPR étant conçu pour fonctionner avec du combustible MOX (mélange de plutonium et d’uranium), il participera à l’accroissement des risques déjà très lourds associés à l’industrie française du plutonium.
Le retraitement des combustibles usés pour en extraire le plutonium dans l’usine de La Hague est l’activité la plus polluante de l’industrie nucléaire française.
A titre d’illustration, on peut comparer les limites autorisées de rejet de La Hague à celles d’un réacteur de Gravelines – centrale nucléaire classique : La Hague peut rejeter 1 400 fois plus d’effluents liquides et 850 fois plus d’effluents gazeux…
Extraire le plutonium des combustibles usés, le stocker à La Hague, le transporter ensuite par camion jusqu’à l’usine de Marcoule dans le sud de la France sont des opérations à haut risque : c’est rendre le plutonium disponible pour n’importe quel usage, notamment terroriste et prendre le risque qu’un accident de la circulation se transforme en catastrophe du fait de la dispersion de ce plutonium dans l’environnement !
Le MOX fabriqué à Marcoule est ensuite retransporté, toujours par camion, vers des centrales à travers la France. Il est très facile d’extraire le plutonium de ce combustible…
Enfin, le MOX une fois utilisé est une matière encore plus radioactive que le combustible normal, qui met trois fois plus de temps à « refroidir », que l’on ne retraite pas et dont, évidemment, on ne sait pas que faire comme pour l’ensemble des déchets à haute activité et longue durée de vie.
Agir pour l’environnement - Les Amis de la Terre - France Nature Environnement - Greenpeace - Réseau Action Climat-France - WWF-France
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