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  Document : Chapitre « Energie »


Rubrique : Réseau « Sortir du nucléaire »
L’EPR n’est pas un élément de politique énergétique, mais le dernier avatar d’une idéologie nucléaire archaïque

En effet, le nucléaire est né du mariage contre nature entre :
- le gaullisme : « l’atome, civil et militaire, fera la “grandeur” de la France »,
- le scientisme : « la science, en l’occurrence le nucléaire, apportera le bonheur à l’humanité. ».
50 ans plus tard, les dégâts sont patents : 58 réacteurs nucléaires auxquels il faut ajouter des dizaines de sites dont les centres monstrueux de La Hague, Marcoule, Cadarache…

Les résultats de l’idéologie nucléaire sont affligeants :
- des déchets radioactifs qui contaminent la Terre pour des centaines de milliers d’années, ce qui constitue un crime sans précédent dans l’histoire de l’Humanité,
- des risques de catastrophes nucléaires qui s’aggravent avec le vieillissement des réacteurs et le plan de restrictions budgétaires mis en place par EDF depuis 2002,
- des rejets radioactifs, chimiques, d’eau chaude qui mettent en danger la santé publique et l’environnement.
- la démocratie irradiée (opacité en général, mensonge d’Etat lors du passage du nuage de Tchernobyl sur la France en particulier,…).

Aujourd’hui, nous assistons à une tentative de « blanchiment » du nucléaire sous quelques prétextes qu’il est pourtant facile de battre en brèche :

• le nucléaire permettrait de lutter contre le réchauffement climatique. Faux : l’atome ne représente que 6 % de l’énergie mondiale, et passera sous les 5% vers 2030 (Agence internationale de l’énergie, octobre 2004). Il est donc rigoureusement impossible de « sauver » la planète avec une énergie marginale et sur le déclin ;

• le nucléaire donnerait à la France 50 % d’indépendance énergétique. C’est complètement faux : d’abord, malgré son omniprésence, le nucléaire ne représente que 17 % de l’énergie française. Ensuite, 100 % de l’uranium (le combustible des centrales) est… importé. Le nucléaire n’apporte pas plus d’indépendance énergétique que le pétrole. Par ailleurs, la « France nucléaire », ultra centralisée par nature, frôle la pénurie à chaque évènement climatique. C’est un échec total ;

• l’électricité nucléaire serait bon marché. Faux : sur nos factures EDF ne figurent pas les sommes immenses que nous payons pour le nucléaire avec l’argent public. Ce que les antinucléaires clamaient depuis si longtemps a été enfin reconnu par le Ministre de l’industrie qui, dans une interview publiée le 2 janvier 2005 par un hebdomadaire dominical, a en effet avoué que « pendant des années, les Français ont beaucoup contribué, par leurs impôts, au développement du parc nucléaire ».

Devant un tableau aussi négatif, la seule réaction sensée est d’arrêter le nucléaire. La décision de construire le réacteur EPR (décision prise avant le débat public, rappelons-le !) est irrationnelle. Elle constitue un avatar de l’idéologie nucléaire, aveugle et dépassée.

Réseau « Sortir du nucléaire »

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