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Document : Chapitre « Coûts »
Rubrique : Coûts directs (marchands, internes) | Les études de la DIDEME (Ministère de l’industrie)1 ont montré que, sur la base de la
construction de 10 exemplaires et d’un fonctionnement en base (plus de 7 000 h par an), l’EPR était très compétitif par rapport aux centrales à gaz à cycle combiné et aux centrales au charbon. Le coût de développement estimé à 800 millions d’euros par l’OPECST serait réparti sur les dix exemplaires construits, ce qui situe le risque financier pris par AREVA.
Pour d’autres types de fonctionnement que la base la compétitivité du nucléaire par rapport au gaz est moins assurée, comme on peut le voir sur le Tableau 1. Remarquons que pour un coût faible du gaz de 10€/MWh la compétitivité du nucléaire n’est assurée que pour un fonctionnement de 8 000 h par an. Pour un coût de 25 €/MWh le nucléaire est compétitif même pour un fonctionnement de 2 500 h par an, soit en semi-base. On voit à quel point les décisions d’investissement prises en faveur du gaz sur la base de sa compétitivité peuvent être aléatoires.
Dans les calculs auxquels nous venons de faire référence il s’agit d’optimiser le choix économique pour un investissement correspondant à une seule installation. En réalité il s’agit, bien plus souvent, d’optimiser les choix relatifs à un parc de production. Par exemple, si la meilleure façon de financer un parc en croissance rapide est le recours à l’emprunt, la meilleure façon de simplement renouveler le parc est l’autofinancement. Dans ce cas la technique du taux d’actualisation perd de sa pertinence.
Il serait, en tous cas, souhaitable qu’EDF précise son plan de financement de l’EPR.
Sauvons le Climat
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