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centrale nucléaire EPR Flamanville

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  Document : Le point sur...


Rubrique : Évaluation de l’impact sanitaire par un indicateur : la dose
Dans son principe, la surveillance exercée autour des centrales nucléaires en fonctionnement normal doit conduire à une évaluation de l'impact sanitaire des rejets radioactifs dans le milieu environnant.
En l'état des rejets pratiqués et de leur dilution dans l'environnement, les nombreuses études épidémiologiques réalisées autour des centrales nucléaires EDF n’ont pas mis en évidence l'apparition, dans la population, de maladies dues à la radioactivité et donc n’ont pas permis d'évaluer directement l'impact sanitaire des installations nucléaires.
À la demande de la Direction Générale de la Santé, des experts ont étudié la question en 1996 et 1997. Leur rapport a reçu en 1998 un avis favorable du Conseil Supérieur d’Hygiène Publique de France. Ce rapport considère que “…l’impact sanitaire ne pouvant être mesuré directement, il convient d’évaluer indirectement cet impact par un indicateur : la dose et qu’il convient donc de parler d’impact dosimétrique ou radiologique”.
L'impact dosimétrique annuel des rejets d'un réacteur ou de toute installation nucléaire de base se traduit ainsi par le calcul de la dose efficace exprimée en mSv/an.

Calcul de la dose à partir d’hypothèses majorantes
L'estimation de l'impact radiologique des rejets radioactifs des centrales nucléaires est fondée sur des hypothèses volontairement majorantes. Elle se fait au moyen de codes de calcul qui déterminent, à partir des activités rejetées dans l'année, la dose reçue par des groupes “théoriques” (appelés groupes de référence) de personnes les plus exposées.
Ainsi, les calculs de dose sont réalisés pour des personnes supposées habiter et travailler en permanence à proximité de la centrale, sous les vents dominants et se nourrissant exclusivement de produits locaux. Le calcul de dose prend en compte les différentes voies d'exposition externes et internes (par inhalation et ingestion).

EDF

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