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  Document : Chapitre « Coûts »


Rubrique : Réseau « Sortir du nucléaire »
L’EPR : un flop financier

Ce que les antinucléaires clamaient depuis si longtemps a été enfin reconnu par le Ministre de l’industrie qui, dans une interview publiée le 2 janvier 2005 par un hebdomadaire dominical, a en effet avoué que « pendant des années, les français ont beaucoup contribué, par leurs impôts, au développement du parc nucléaire »

En effet, le nucléaire n’existe que grâce aux investissements publics indus. C’est aussi le cas de l’EPR vendu par la France à la Finlande : fin 2004, la Fédération européenne des énergies renouvelables (EREF) a déposé plainte auprès de la Commission européenne à Bruxelles du fait d’aides étatiques aussi substantielles qu’illégales.

Par ailleurs, comme les réacteurs actuels, l’EPR produira des déchets nucléaires et devra être démantelé en fin de vie. Or, et ce ne sont pas seulement les antinucléaires qui le disent mais aussi la Cour des comptes1, l’argent provisionné à cet effet est notoirement insuffisant… voire inexistant : que penser d’EDF qui prétend avoir cet argent « de côté » alors qu’elle a au moins 40 milliards d’euros de déficit ?

D’ailleurs, afin de préserver les bénéfices pour les actionnaires, il est prévu qu’EDF et AREVA se débarrassent définitivement de leurs obligations concernant le démantèlement (et les déchets ainsi générés) en payant à l’Etat une certaine somme, appelée « soulte ».

C’est déjà le cas concernant le site nucléaire de Marcoule (Gard). Bien sûr, les coûts réels seront en réalité 2 ou 3 ou 10 fois plus élevés, mais ce sera trop tard car ces soultes sont dites « libératoires » : ce sera à l’Etat, c’est-à-dire aux citoyens, de payer une fois de plus.

Le nucléaire, et donc l’EPR, est en réalité une très mauvaise affaire financière (en plus d’être inacceptable pour l’environnement et la santé publique). Avec le même argent, il est possible de produire deux fois plus d’électricité en créant 5 fois plus d’emplois2.

La France et de façon générale l’Union européenne feraient mieux de développer une véritable politique industrielle de l’énergie basée sur :

• les économies d’énergie et l’efficacité énergétique : diverses études officielles montrent qu’il est possible de consommer jusqu’à 50 % d’énergie en moins pour le même confort.

• le développement massif des énergies renouvelables, seules à même d’apporter une véritable indépendance énergétique et, par ailleurs, beaucoup moins vulnérables face aux aléas climatiques que le système « centrales nucléaires / lignes THT »

Réseau « Sortir du nucléaire »

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